Tag: Sport

  • Finale de la Ligue des Champions africaine : Al Ahly / Espérance de Tunis

    Finale de la Ligue des Champions africaine : Al Ahly / Espérance de Tunis

    Pour aller plus loin autour d’un sport qui passionne la planète entière, au-delà des résultats, enjeux, analyses, l’émission reviendra aussi sur certains matchs, joueurs, vedettes actuelles et anciennes gloires, sur des évènements mémorables, des faits marquants et jamais loin de l’actualité du moment.
    Emission présentée par Annie Gasnier. Coordination journalistique et reportages: David Fintzel. Réalisation: Laurent Salerno.

    A partir du 29 octobre 2018, Radio Foot internationale, c’est du lundi au vendredi à 15h10 TU vers l’Afrique ; 16h10 TU vers le monde et Paris ; à 21h10 TU vers l’Afrique et la Roumanie.

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  • L’amertume d’Umaru Bangura

    L’amertume d’Umaru Bangura

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    Le capitaine de la Sierra Leone, Umaru Bangura, affirme que ce sont les joueurs qui souffrent à cause des sanctions de la FIFA qui pèsent sur le football dans son pays.

    La suspension de la Sierra Leone a été imposée par l’instance dirigeante du football mondial (FIFA), en raison de l’ingérence d’une tierce partie dans le fonctionnement de la Sierra Leone Football Association (SLFA).

    Cela a conduit à l’annulation des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de la Sierra Leone, qui s’est déroulée en deux matches consécutifs contre le Ghana en octobre dernier.

    “La suspension nous affecte, nous les footballeurs, car c’est nous qui en souffrons le plus”, a déclaré le joueur du FC Zurich à la BBC.

    “Ce n’est pas bon pour nous. Nous sommes déçus parce que nous savons que cela a un effet négatif sur notre carrière footballistique.”

    A lire aussi : Eliminatoire CAN 2019 : la CAF annule des matches de la Sierra Leone

    A lire aussi : La Sierra Leone ”entravée” par le manque de ligue nationale de football

    Le jeune homme de 31 ans, qui a fait ses débuts internationaux en 2006, s’entraînait déjà à Freetown pour préparer les matches lorsqu’il a appris la suspension de son pays.

    “Certains joueurs évoluant à l’étranger, dont moi, étions déjà au regroupement de Freetown lorsque nous avons appris la triste nouvelle de la suspension. Ça été un coup dur” explique-t-il.

    “D’autres joueurs étaient sur des vols différents pour se rendre à Freetown depuis les pays respectifs où ils évoluent en club quand ils l’ont appris”.

    Bangura appelle toutes les parties concernées à œuvrer pour que la suspension soit levée à temps pour leur prochain match de qualification contre le Kenya, le 17 novembre à Nairobi.

    La Fédération kenyane de football a déclaré que l’équipe nationale, qui est actuellement en tête du groupe avec sept points, continuera à se préparer pour le match jusqu’à nouvel ordre.

    A lire aussi : La Fifa menace de suspendre la Sierra Leone

    A lire aussi : Le siège de la Fédération sierra-léonaise de football perquisitionné

    “C’est toujours un sentiment particulier quand on joue en équipe nationale. Nous espérons que la suspension sera levée”, a déclaré Bangura, qui a évolué en Norvège et au Belarus.

    “Si la suspension n’est pas levée à temps pour le match contre le Kenya, cela signifie que nous n’avons plus aucun espoir de nous qualifier pour la phase finale au Cameroun.

    “Cela mettra fin aux espoirs des joueurs plus âgé au sein de l’équipe qui rêvent de disputer la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Pour ces joueurs, c’est maintenant ou jamais”.

    Malgré le plaidoyer de Bangura, la FIFA a déclaré qu’elle n’envisage de lever la suspension qu’une fois que l’affaire contre les hauts responsables de la SLFA épurée devant le tribunal.

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  • Football : Canal + reprend les droits du championnat anglais à RMC Sport

    Football : Canal + reprend les droits du championnat anglais à RMC Sport

    La Premier League, le championnat anglais de football, est de retour sur Canal + pour les trois prochaines saisons. Le président du directeur du groupe Canal, Maxime Saada, l’a annoncé, mercredi 31 octobre, sur son compte Twitter. Canal+ proposera ainsi sur ses antennes et sur l’option « myCanal » les 380 matches du championnat anglais dès août 2019.

    La chaîne cryptée l’a notamment emporté face à RMC Sport, l’actuel détenteur des droits. Le groupe Altice, détenu par Patrick Drahi, avait empoché la Premier League à la surprise générale en 2015, pour trois saisons.

    Incertitude chez RMC

    C’est donc un joli coup réalisé par le groupe Canal + affaibli ces derniers mois par la perte des droits de la Ligue 1, à partir de 2020, et de la Ligue des champions depuis cette saison. En revanche l’incertitude demeure désormais du côté de RMC Sport qui, en matière de football, ne détiendra plus la saison prochaine que les droits de la Ligue des champions et de la Ligue Europa.

    Dans un communiqué diffusé mercredi, SFR « annonce travailler dès ce soir avec le groupe Canal + dans l’esprit des accords trouvés autour de la Champions League, afin de permettre aux abonnés RMC Sport de continuer à vivre la Premier League anglaise sur ses antennes après l’été 2019 ». Le groupe fait référence à l’offre lancée à la mi-septembre qui permet pour 40 euros par mois d’avoir Canal +, BeIN Sports et Canal + pour suivre la Ligue 1 et les championnats européens.

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  • Neymar risque jusqu’à six ans de prison pour son transfert au FC Barcelone, selon un magistrat espagnol

    Neymar risque jusqu’à six ans de prison pour son transfert au FC Barcelone, selon un magistrat espagnol

    Le magistrat espagnol qui devait juger Neymar pour les présumées irrégularités de son transfert au FC Barcelone, en 2013, estime que le joueur encourt jusqu’à six ans de prison et que trois juges doivent donc présider son procès, a appris l’AFP de sources judiciaires, mercredi 31 octobre.

    Le footballeur brésilien, ses parents, le président du FC Barcelone, Josep Maria Bartomeu, et son prédécesseur à la tête du club, Sandro Rosell, sont en attente de ce procès en Espagne, pour le présumé délit de « corruption » lors du recrutement de Neymar par le Barça en 2013.

    Bartomeu, Rosell et le FC Barcelone devront en outre répondre du délit d’« escroquerie », tout comme l’ancien club de Neymar au Brésil, Santos, et son ex-président, Odilio Rodrigues Filho. L’affaire avait été déclenchée par une plainte du groupe brésilien DIS, ancien détenteur d’une partie des droits du joueur, s’estimant lésé dans l’opération.

    Le juge José Maria Vazquez Honrubia a considéré mercredi que selon l’accusation présentée par DIS pour « corruption dans les affaires » et « escroquerie », « la peine pouvant être imposée en principe [à Neymar] pourrait être de quatre à six ans », selon une ordonnance à laquelle l’AFP a eu accès.

    Un procès une nouvelle fois retardé

    La peine encourue étant supérieure à cinq ans, le juge considère que ce sont trois juges qui devront présider le procès du footballeur. Il a donc saisi la chambre pénale de l’Audience nationale, juridiction réservée aux cas ayant une importance nationale ou internationale.

    Dans la pratique, sa décision retarde encore davantage l’éventuel procès. En mai 2017, la justice espagnole avait conclu que Neymar devait être jugé mais aucune date de procès n’avait encore été fixée.

    Dans un premier temps, le FC Barcelone avait chiffré officiellement le transfert de Neymar à 57,1 millions d’euros – 40 millions pour la famille de Neymar et 17,1 millions pour Santos – mais la justice espagnole a calculé qu’il avait été au moins de 83 millions d’euros.

    DIS, qui avait touché 6,8 millions d’euros sur les 17,1 reçus par Santos, a estimé que le Barça et Neymar s’étaient alliés pour cacher le véritable montant du faramineux transfert.

    Le parquet a réclamé une peine de deux ans d’emprisonnement à l’encontre de Neymar qui, dans sa déposition devant le juge, avait plaidé qu’il ne faisait que jouer au foot et accordait une confiance aveugle à son père, également son agent.

    Lire aussi :   Neymar senior : mon fils, ma bataille, mes contrats

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  • Football : les cartons rouges de l’ex-arbitre Tony Chapron

    Football : les cartons rouges de l’ex-arbitre Tony Chapron

    C’est l’histoire d’un arbitre pas comme les autres auquel on a pourtant fait porter tous les maux de sa corporation : autoritarisme, psychorigidité, incompétence. Que Tony Chapron ait distribué en moyenne moins de cartons que ses confrères, qu’il ait été bien noté et ait accédé au statut international n’a en rien infléchi la détestation dont il a fait l’objet.

    Lui-même a semblé contribuer à ce statut de bouc émissaire : après plusieurs saisons discrètes, il a été l’auteur d’une sortie fracassante avec son « tacle » sur le Nantais Diego Carlos lors de Nantes-PSG en janvier.

    Lire aussi :   Football : derrière le « procès » de Tony Chapron, un mépris des arbitres

    Contrairement à Zinédine Zidane, qui lui aussi mit fin à sa carrière d’un ultime geste absurde, Tony Chapron n’assista pas à un défilé d’éditorialistes, de politiques et de philosophes pour le défendre. Il fut même lâché par sa hiérarchie et la Fédération qui le priva, en alourdissant sa suspension en appel, d’un dernier match pour clore ses quatorze saisons en Ligue 1.

    Dans le vif de l’arbitrage

    Enfin Libre !, qui sort le 7 novembre (éd. Arthaud), n’est pas une autobiographie. L’auteur n’y raconte que sa vie d’arbitre, livrant à la fois des réflexions sur l’exercice de l’arbitrage, ce passionnant sacerdoce, et un éclairage cru sur les coulisses de sa profession. L’ouvrage est conforme à l’homme, réputé intelligent, mais véritable aimant à polémiques.

    La dernière partie est ainsi consacrée à des « propositions pour l’avenir », qui méritent discussion. Auparavant, l’ouvrage évoque les relations avec les joueurs, entraîneurs et dirigeants et s’attache à démonter les « préjugés » sur sa corporation : manque de psychologie, impunité, corruption, etc.

    Lire aussi :   Football amateur : le sacerdoce du sifflet

    Il abandonne un peu sa posture défensive quand il entre dans le vif du rapport aux règles, de leur application, de leur interprétation ou de leurs changements avortés. Mais on retiendra surtout le réquisitoire contre les instances de l’arbitrage, à commencer par la Direction
    technique de l’arbitrage (DTA), dirigée, depuis 2013, par Pascal Garibian.

    « Parole muselée »

    Le mutisme des arbitres est un reproche souvent entendu à leur encontre, et les intéressés sont les premiers à le déplorer… en off, car il résulte de l’interdiction de s’exprimer sans l’aval de leur organe de tutelle.

    Le propos de Chapron est que, s’il s’agit d’une (mauvaise) stratégie de communication, c’est surtout une méthode de management néfaste. Car cette « parole muselée » des arbitres d’élite permettrait de les maintenir dans une position de stricte subordination.

    Tony Chapron décrit un système dans lequel les performances passent après les gages de soumission à l’autorité. La notation, réformée par Pascal Garibian, permet de corriger le classement technique d’un arbitre au travers de ce qui est qualifié de « note de
    vie scolaire »
    inventée « pour évaluer le degré de docilité » : « On se pare d’instruments pour justifier cette note : la rigueur administrative, le suivi médical, la disponibilité, etc. C’est le concours de l’élève le plus zélé. »

    Saïd Enjimmi et Stéphane Lannoy paieront ainsi des entretiens critiques par des classements inhabituellement médiocres dans leur carrière, estime leur confrère. Lui-même attribue son statut de réfractaire à son expérience de syndicaliste au sein du Syndicat des
    arbitres français de l’élite (SAFE), initiateur de plusieurs frondes, notamment en 2011.

    « Eviter l’hallali »

    Ce management autoritaire du corps arbitral œuvre contre la solidarité en son sein, avance Chapron, et favorise les visées carriéristes. Le tableau qu’il dresse des rivalités, des trahisons et des calculs n’est guère flatteur. D’autant qu’en privilégiant les profils lisses – Benoît Bastien et Clément Turpin y sont décrits en favoris de l’institution –, la DTA nuirait à l’émergence d’arbitres de niveau international, à forte personnalité.

    « L’arbitre ne peut qu’éviter l’hallali », écrit l’auteur. Cela n’aura pas été son cas, lui qui aura connu une ultime mortification dans les manœuvres de la DTA et de la Fédération pour lui refuser le titre de meilleur arbitre de la saison, décerné par le suffrage de ses pairs aux
    trophées de l’UNFP, en signe de solidarité.

    Le propos n’échappe pas aux travers de l’exercice, entre tendance à l’autojustification et désir de revanche. Mais Tony Chapron a le mérite de nourrir sur l’arbitrage un débat dont la pauvreté est d’ordinaire consternante.

    Désormais consultant pour Canal+, il est exposé – comme d’autres avant lui – au piège de la critique systématique de ses anciens collègues. Lui qui cite Sur la télévision de Pierre Bourdieu ne peut ignorer que telle est la demande de ce média.

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  • Cyclisme: le Colombien Darwin Atapuma arrive dans une équipe française

    Cyclisme: le Colombien Darwin Atapuma arrive dans une équipe française

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    Darwin Atapuma, grimpeur colombien qui courait depuis deux ans pour l’équipe UAE Team Emirates, arrive dans l’équipe française Cofidis. Agé de 30 ans, Atapuma s’est déjà classé dans les dix premiers d’un grand tour cycliste (9e du Giro 2016) et a notamment pris la deuxième place d’une étape au sommet de l’Izoard durant le Tour de France 2017.

    « C’est le maillon qui nous a manqué ces dernières années », estime le manager de l’équipe nordiste de cyclisme, Cédric Vasseur, à propos de l’arrivée du Colombien Darwin Atapuma. « Nous avons trouvé en lui le coureur susceptible de s’illustrer sur les sommets à plus de 2000 mètres comme ce sera le cas à plusieurs reprises lors de la prochaine Grande Boucle », ajoute-t-il. En 2019, le Tour de France comptera 5 arrivées en altitude.

    En 2018, le Colombien au gabarit de grimpeur (1,67 m pour 59 kg) a couru et terminé le Tour d’Italie (Giro) et le Tour de France. Champion de Colombie en 2008, le grimpeur a notamment intégré le Top 10 du Giro 2016 (9e) et remporté des étapes sur le Tour de Suisse, le Tour de Pologne et le Tour du Trentin.

    Très en vue lors du Tour d’Espagne 2016

    En 2016, c’est au Tour d’Espagne que Darwin Atapuma s’est illustré en portant quatre journées le maillot de meilleur grimpeur. « Le vélo c’est comme ça. Je suis arrivé ici après avoir beaucoup travaillé et ce maillot de meilleur grimpeur est une grande récompense pour moi et pour mon équipe, car nous sommes venus avec de l’envie. Beaucoup de batailles ont eu lieu, j’ai franchi beaucoup d’obstacles et je suis enfin récompensé. J’ai attaqué dans le final, j’ai tenté le tout pour le tout. Je ne pensais franchement pas pouvoir prendre la tunique de leader », avait-il déclaré à l’époque. Depuis son arrivée dans l’équipe BMC en 2014, Darwin Atapuma était à la recherche d’un grand résultat. La même année, il avait aussi remporté une victoire au Tour de Suisse.

    Mais Darwin Atapuma a aussi vécu des moments difficiles. En 2014, il avait pris le départ de son premier Tour de France, où il devait épauler Tejay van Garderen en montagne. Il avait chuté lors de la septième étape et souffrait d’une fracture d’un fémur qui l’avait contraint à stopper sa saison.

    En 2013, juste avant le début de saison, deux agresseurs armés d’un couteau avaient par ailleurs tenté de lui voler son vélo à l’entraînement. Il avait été blessé à la main et avait dû observer une période de repos d’une dizaine de jours.

    Les coureurs colombiens ont souvent dû s’exiler dans des formations étrangères pour courir les grands Tours en Europe. Aucune équipe colombienne ne dispose d’un budget suffisamment important pour appartenir à la première division du peloton.

    Chronologie et chiffres clés

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  • Ghana: l’ex-patron de la Fédération Kwesi Nyantakyi suspendu à vie

    Ghana: l’ex-patron de la Fédération Kwesi Nyantakyi suspendu à vie

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  • Fair-play financier : la croisade du patron de la Liga contre le PSG

    Fair-play financier : la croisade du patron de la Liga contre le PSG

    Javier Tebas est en croisade. Le bouillonnant président de la Liga, la ligue professionnelle de football espagnole, a profité de sa présence à Paris, mardi 30 octobre à l’occasion d’une conférence au Sport Innovation Summit, pour rencontrer plusieurs journaux, dont Le Monde, et poursuivre sa guerre ouverte contre le Paris-Saint-Germain qu’il accuse de tricher avec les règles du fair-play financier.

    « Le fair-play financier (FPF) dit que quand tu triches, tu dois être exclu. Je ne peux rien dire de plus. C’est pour ça qu’on a le FPF », répète-t-il depuis plusieurs mois. Mais il le jure : son combat n’a rien de personnel. « Ce n’est pas moi qui le dit. Mais l’UEFA (Union des associations européennes de football). L’UEFA a déjà ouvert une enquête, a obligé le PSG à vendre des joueurs pour 60 millions d’euros. Une deuxième instance a décidé que ce n’était pas suffisant et qu’il fallait étudier et corriger les contrats de sponsoring comme celui avec QTA [l’office du tourisme du Qatar], qui n’est pas réel. Ils ont dit que les prix des sponsors n’étaient pas corrects. C’est mot par mot ce qu’ils ont écrit»

    L’instance européenne a ouvert une enquête en septembre 2017 sous la pression de plusieurs places fortes du football européen, notamment en Espagne (FC Barcelone, Real Madrid), où a évolué pendant quatre saisons le Brésilien Neymar, avant d’être recruté par Paris contre 222 millions d’euros, un record. Somme à laquelle il fallait ajouter le montage financier – 180 millions d’euros – pour l’acquisition, sous la forme d’un prêt, de Kylian Mbappé. L’enquête de l’ICFC, l’instance chargée du contrôle financier des clubs de l’UEFA, avait dans un premier temps été close en juin, avant d’être rouverte un mois plus tard.

    Lire aussi :   Fair-play financier : le PSG va subir une enquête plus approfondie de l’UEFA

    « Pas une fixation sur le PSG »

    Il régnait comme une ambiance de fronde anti-PSG dans les locaux du Medef, dans le 7e arrondissement à Paris, où se déroulait le Sport Innovation Summit. Le président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, a fait irruption dans l’auditorium et adressé un petit sourire de connivence, le pouce levé, à son homologue et rival marseillais, Jacques-Henri Eyraud, qui débattait avec Javier Tebas.

    Les oreilles du patron qatari du club parisien, Nasser el-Khelaïfi, ont dû siffler, bien que Javier Tebas assure « ne pas faire une fixation sur le PSG » Il dit avoir « dénoncé Manchester City », qui a dépensé 976 millions d’euros pour constituer son effectif actuel. « Nous regardons ce qui se passe dans d’autres clubs en Europe. Le PSG est le cas le plus flagrant, le plus visible. »

    Javier Tebas opère toutefois une distinction et estime que les deux clubs, ces « parvenus » du ballon rond, l’un détenu depuis 2011 par le fonds Qatar sports Investments (QSI), l’autre par cheikh Mansour d’Abou Dhabi (Emirats arabes unis) depuis 2008, ont un modèle différent : « Le PSG a été plus loin avec des sponsors qui n’en sont pas, comme QTA. Manchester City est plus dans une gestion de groupe », estime l’avocat de formation.

    Selon lui, ces deux « nouveaux riches » sont « sans doute » responsables de l’inflation du prix des transferts qui touche le football européen : « Dans n’importe quel secteur économique, il y a deux type d’inflation : la bonne et la mauvaise. Si les salaires des joueurs, le prix de leur transfert, suivent la courbe des montants des droits TV, c’est normal. L’inflation devient mauvaise quand son origine ne vient pas de l’industrie, du business du football mais du gaz ou du pétrole ! Cela oblige les autres clubs, qui n’ont pas l’appui d’Etats, à augmenter les montants de salaires à cause de l’argent qui n’est pas généré par le secteur. »

    « J’écoute seulement ma femme et pas tout le temps »

    Pis, selon lui, la position de Nasser el-Khelaïfi, à la fois président du PSG et de la chaîne Bein Sports diffuseur de compétitions de l’UEFA dans certains pays, serait le signe d’un conflit d’intérêt : « Les règles de bonne gouvernance et de transparence de toute organisation et entreprise dans le monde détermineraient que nous sommes confrontés à un conflit d’intérêts. »

    En août, en marge du tirage au sort de la Ligue des champions, le patron du PSG lui a intimé en public de cesser ses critiques. « Mais j’écoute seulement ma femme et pas tout le temps », plaisante l’Espagnol.

    Le truculent dirigeant insiste. Il ne défend pas les intérêts des deux grands clubs espagnols, le Real Madrid et le FC Barcelone, et le transfert de Neymar du club catalan vers le PSG à l’été 2017 n’a pas été le déclencheur de sa croisade contre le PSG : « Au mois de mars 2017, cinq mois avant le transfert de Neymar au PSG, j’ai eu une réunion dans mon bureau, à Madrid, avec Nasser [Al-Khelaïfi, président du PSG] et je lui ai dit que j’allais dénoncer ces irrégularités que j’ai évoquées. »

    « En privé, beaucoup de gens me soutiennent »

    Se posant en défenseur de « l’équilibre économique » et de « l’industrie du football en Europe », Javier Tebas dit se « fier » à l’UEFA et au FPF. Mais il prévient : « on verra si je fais encore confiance après les enquêtes. J’aimerais que les procédures aillent plus vite. » Il dit attendre de l’UEFA qu’elle « suive les règles du FPF et que les sanctions soient celles qui correspondent aux règlements. »

    Lire aussi :   Ligue 1 : le PSG découvre l’austérité et fait confiance à son centre de formation

    Le président de la Liga assure que plusieurs clubs, dont la Juventus Turin, se sont ralliés à sa cause. « En privé, beaucoup de gens me soutiennent. En public, moins, se gausse-t-il. C’est dur pour les clubs de l’affirmer publiquement par rapport au système. Mais cela ne me préoccupe pas. Si j’étais seul, je ferais la même chose. »

    Sur tous les fronts, Javier Tebas a toutefois décidé d’un peu lever le pied en cédant son siège au Conseil stratégique du football de l’UEFA. « Je considère que je ne pouvais rien apporter. C’est un organe qui n’a pas la capacité de décision. J’y perdais mon temps », lâche-t-il, hilare, avant de mettre un terme à sa tournée médiatique en France et de reprendre son avion pour mener vers d’autres cieux sa croisade anti-PSG.

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  • L’ailier de Crystal Palace Wilfried Zaha a reçu des menaces de mort

    L’ailier de Crystal Palace Wilfried Zaha a reçu des menaces de mort

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    Des propos racistes lui ont été adressés ainsi qu’à sa famille après le match nul décroché face à Arsenal.

    L’attaquant de Crystal Palace Wilfried Zaha a été victime d’insultes et de menaces racistes après le penalty que son équipe à obtenu contre Arsenal dimanche.

    Wilfried Zaha a été victime d’une charge irrégulière par l’arrière gauche Granit Xhaka en fin de match pour permettre à Luka Milivojevic d’égaliser sur le penalty 2 : 2.

    “Pour tous ceux qui vont trop loin en étant raciste et en lançant des menaces de mort contre ma famille, je vous souhaite, à vous et à votre famille, le meilleur. Bisous. PS : ma vie est toujours au top malgré votre haine”, a-t-il expliqué sur Instagram.

    Après le match, Zaha a déclaré dans une interview télévisée d’après match qu’il pensait que l’incident avait été une “pénalité claire”.

    Depuis le début de la saison 2014-15, seul Jamie Vardy (13) de Leicester a eu plus de penalties en Premier League que Zaha (11, au même niveau que Raheem Sterling).

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  • Wilfried Zaha, un héros en Côte d’Ivoire mal aimé en Angleterre

    Wilfried Zaha, un héros en Côte d’Ivoire mal aimé en Angleterre

    Fraichement élu footballeur ivoirien de l’année 2018, Wilfried Zaha plait autant qu’il est une victime dans son pays d’adoption, le Royaume-Uni. L’ailier de Crystal Palace a ainsi encore été la cible d’insultes racistes et de menaces, après avoir provoqué un penalty pourtant valable.

    « Nul n’est prophète en son pays », selon le proverbe. Mais tout dépend de quel pays on parle. Dans le cas du footballeur Wilfried Zaha, sa patrie de naissance, la Côte d’Ivoire, ne cesse de lui offrir des gages de reconnaissance. En témoigne, le titre de joueur ivoirien de l’année 2018 que vient de lui décerner le site sport-ivoire.ci. L’attaquant de 25 ans succède ainsi au palmarès à Serge Aurier.

    Mais, à l’instar du défenseur, parfois décrié dans son pays d’adoption la France, Wilfried Zaha ne fait pas toujours l’unanimité au Royaume-Uni, où il est arrivé avec sa famille à l’âge de 4 ans.

    La cible de campagnes racistes

    Buteur, dribbleur, le pensionnaire de Crystal Palace (CPFC) provoque beaucoup les défenseurs. Il est ainsi le deuxième joueur de Premier League à avoir subi le plus de fautes depuis 2013, après le Belge Eden Hazard, assurait la BBC en septembre 2018.

    Wilfried Zaha se retrouve ainsi souvent à terre. Trop, visiblement, au goût de certains spectateurs qui l’inondent d’insultes racistes et de menaces. Déjà attaqué en juillet 2017, le natif d’Abidjan a encore vécu une nouvelle campagne de dénigrement. Sa faute ? Avoir obtenu un penalty pourtant valable face à Arsenal, le 28 octobre 2018.

    « Pour tous ceux qui vont trop loin en étant racistes et en lançant des menaces de mort contre ma famille, je vous souhaite, à vous et à votre famille, le meilleur, a tenté de réagir avec humour, l’intéressé. PS : ma vie est toujours au top malgré votre haine ».

    Pourquoi tant de rage envers lui plutôt qu’envers un autre ? En laissant la sélection anglaise après deux matches disputés en 2012 et 2013, Wilfried Zaha est de fait devenu une cible privilégiée des attaques.

    Un accueil grandiose en Côte d’Ivoire

    Nombreux sont par ailleurs les spécialistes à penser qu’il aurait pu briller en équipe d’Angleterre, sur la durée. A commencer par Roy Hodgson, son actuel entraîneur à Crystal Palace et… sélectionneur des « Three Lions » entre 2012 et 2016. « Je dois dire que j’en suis en partie responsable [de son changement], avait déploré le technicien. Je crois qu’il a été séduit par la Côte d’Ivoire où on lui a dit qu’il ne jouerait pas beaucoup avec l’Angleterre et qu’il valait mieux jouer pour eux ».

    Il est vrai que Wilfried Zaha a eu le droit, à l’inverse, à un accueil grandiose à Abidjan, en novembre 2017, pour son retour après vingt années d’absence. Venu honorer sa première cape avec les « Eléphants », le garçon formé au CPCF avait eu bien du mal à fendre la foule qui l’attendait à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny.

    « Je suis parti sans être connu et je reviens en héros, même si je n’ai pas l’impression d’avoir réussi de grandes choses, s’était ému celui qui a brièvement joué pour Manchester United (2013) et Cardiff (2014). C’est pour ça que le maillot ivoirien est si important pour moi : les gens me donnent tout cet amour, croient en moi ».

    Seuls les fans de Crystal Palace en ont autant à son service. En devenant le meilleur buteur de l’histoire du club en championnat, en août dernier, celui qui y dispute sa neuvième saison est définitivement entré dans le cœur des supporters des « Glaziers ».

    Chronologie et chiffres clés

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