Tag: tshisekedi

  • L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 !  (15 février 1982 – 15 février 2022)

    L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 ! (15 février 1982 – 15 février 2022)

    -L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 !
    (15 février 1982 – 15 février 2022)
    Devoir de mémoire :
    Rappel des racines, de son histoire, de ses valeurs, de son projet de société, de son ancrage populaire et international, de notre Hommage aux Treize Parlementaires, aux Fondateurs, aux Co-fondateurs, aux Pionniers, aux Membres, aux Cadres, aux Responsables politiques, aux Héros et aux Martyrs connus et inconnus de l’UDPS ainsi que du travail accompli par l’UDPS dans notre Société depuis sa création jusqu’au 1er Congrès Ordinaire du Parti en 2010
    Ces thèmes seront développés dans les différents articles qui seront publiés à partir de ce jour et durant tout le mois de février 2022
    Appel à la loyauté et à la fidélité aux Valeurs de l’UDPS
    Nous avons bâti toute notre vie sur une vision de progrès et sur des valeurs reçues en héritage de Treize Parlementaires, des Fondateurs, des Co-fondateurs, des Pionniers et de tous ceux qui nous ont précédés dans ce Combat mené par l’UDPS pour mettre fin à la Tragédie congolaise, placer notre Pays sur la rampe de lancement vers la Culture, la Civilisation et le Progrès et réaliser effectivement, réellement et concrètement ce Progrès qui transparaîtra au niveau du triple destin naturel de notre Pays : destin national, destin africain et destin mondial.
    Les sacrifices, les efforts, la constance, la ténacité, le dépassement de soi, le courage, l’héroïsme, la bravoure, l’oubli de soi, le dévouement, le don total de soi et le martyre des milliers des Compagnons de lutte tombés sur le Champs de bataille tenant en mains le Drapeau de l’UDPS ou de toute autre force congolaise de progrès nous interpellent à chaque instant et nous invitent à une autocritique objective, profonde et réfléchie et en tirer les leçons et les conclusions pour nous améliorer constamment, devenir chaque jour meilleurs qu’hier et autrement nous-mêmes et concrétiser les aspirations profondes et légitimes de notre Peuple, lesquelles aspirations profondes et légitimes ont été recensées, définies, identifiées, hiérarchisées en priorité et thématisées en un projet de société démocratique de l’UDPS.
    La meilleure façon, pour nous, d’affirmer avec l’honnêteté, une conscience tranquille et sans hypocrisie que nous sommes les véritables Héritiers politiques des Treize Parlementaires et de ceux qui nous précédés dans ce Combat, et de reconnaître, en toute humilité et modestie, la contribution de tous ceux qui nous ont précédés dans le Combat et leurs mérites et de leur rendre hommage et justice consiste à préserver parcimonieusement l’héritage qu’ils nous ont légué, d’y demeurer loyaux et fidèles, de l’enrichir de notre apport, de l’élever dans une synthèse supérieure, de l’appliquer réellement, effectivement et concrètement et de le léguer à notre tour à nos enfants et à toutes les générations futures.
    C’est la voie universelle du progrès suivi par tous les peuples et tous les pays qui se développent : ils savent que le progrès se réalise par sédimentation et non par substitution et ils considèrent, par conséquent, le progrès dans l’histoire comme étant un processus intégré de l’enregistrement des valeurs, des idéaux, du bien-être, de la culture, de la civilisation, de la sagesse, du génie, des connaissances qui s’accumulent et qui s’accroissent, d’un continuel avancement depuis un degré inférieur et moins qualitatif jusqu’à un degré qualitativement élevé et à un degré supérieur des valeurs, des idéaux, d’intelligence, de connaissances, de culture, de civilisation, de la sagesse, du génie, du bien-être et de l’épanouissement.
    Chaque génération reçoit de la génération précédente l’héritage des trésors, elle les conserve, les modifie, les enrichit de son apport et de son expérience, agrandis par les fruits de toutes les victoires qu’elle a remportées elles-mêmes et les transmet à la suivante.
    L’évolution de l’idéal démocratique en Occident en est un exemple. En effet, le mot « démocratie » souffre d’un excès de significations. Cette surcharge sémantique est inhérente à la notion même de démocratie car la démocratie n’est pas seulement une manière des institutions, elle est plus encore une exigence morale. Et cette exigence morale n’est pas définissable dans l’abstrait. Son contenu est déterminé à la fois par l’insatisfaction que procure une situation présente et par l’image de ce que serait un ordre politico-social meilleur. Une définition scientifique, sans bavure, ubiquitaire et transhistorique de l’idée démocratique risque de ne pas rendre compte du dynamisme inclus dans l’idée démocratique et qui fait d’elle l’un des facteurs les plus puissants de l’évolution et du progrès des sociétés.
    Toute l’histoire prouve que la démocratie réalisée n’est jamais qu’un moment du mouvement démocratique. Un mouvement qui jamais ne s’arrête car, pour les hommes qui le suscitent, la démocratie est la meilleure des formes de gouvernement et de gestion des hommes, des peuples et des sociétés, elle est l’Excellence, le Bien, le Beau et la Vérité.
    Elle n’est pas seulement une formule d’organisation politique ou une modalité d’aménagement des rapports sociaux : elle est une valeur. Et c’est cette valeur – l’inaliénable vocation des hommes à prendre en charge leur destin tant individuel que collectif – qui constitue l’unité profonde de différentes conceptions de la démocratie.
    Il ne faut pas les isoler pour les décrire en les opposant car, en réalité, elles s’enchevêtrent, s’entrelacent, se chevauchent et s’enchaînent les unes aux autres comme autant d’incarnations de l’idée démocratique qui se fait de plus en plus exigeante au fur et à mesure que ses impératifs sont satisfaits. Cette unité profonde de ces facettes, tendances, courants et camps transparaît dans l’attente des hommes qui placent dans l’idéal démocratique l’espoir d’une vie meilleure.
    Après la Deuxième Guerre Mondiale, il y a eu d’abord des textes pour affirmer et préserver la primauté de la vie, de l’espèce humaine et de la démocratie comme la meilleure forme de gouvernement et de gestion des hommes, des peuples et des sociétés : c’est ainsi qu’il y a eu notamment la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU le 9 Décembre 1948 ; et la Charte des libertés et des droits de l’homme adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU le 10 Décembre 1948 ; et enfin les Pactes Internationaux adoptés en 1966 et relatifs aux libertés civiques, politiques, sociaux, économiques et culturels. Il y a aujourd’hui des réunions de G8, G20 sur la croissance, la prospérité.
    Tout ceci indique que la démocratie, en Occident, a évolué en trois phases :
    Elle a d’abord été une exigence de la liberté et un moyen de réaliser la liberté et de vivre en tant que des citoyens libres dans une cité libre. Elle s’est introduite dans des textes constitutionnels de nombreux pays et dans des institutions politiques. Elle a été ensuite une exigence de la justice et un moyen de réaliser la justice et de vivre dans une cité juste. Elle a donné naissance à l’existence des syndicats et a modifié des rapports sociaux et économiques dans la société. Enfin, c’est l’étape actuelle : elle tend à assurer le contrôle de la collectivité sur la croissance économique et le bon usage de la prospérité. Cette évolution appelle deux observations.
    La première est le fait que l’évolution de l’idée démocratique n’a pas été l’effet de la spéculation intellectuelle qui se serait attachée à approfondir le concept de démocratie. Ce sont les transformations de la société qui ont provoqué l’enrichissement de l’idée démocratique.
    Tel type de société s’accommode d’une forme de démocratie qui sera considérée comme insuffisante dans une autre société et à une autre époque. Il n’existe pas un schéma abstrait, académique, acosmique, éthéré et inodore de recettes d’organisation politique et sociale universellement valables et transposables à tous les moments dans toutes les sociétés. La démocratie ne peut vivre qu’en fonction du milieu où elle s’enracine et dont elle enregistre les aspirations.
    La seconde observation vise à souligner le fait que l’évolution qui a affecté l’idée démocratique a procédé non par substitution mais par sédimentation. L’exigence et le service de la justice n’ont pas supplanté l’exigence et le service de la liberté. Et ni les uns ni les autres n’ont pas été effacés par la gestion de la croissance et de la prospérité.
    Sans doute, à chaque étape de l’évolution, les données politiques et sociales ont marqué de leur empreinte et de leurs exigences l’idée démocratique, mais la mémoire et la conscience des hommes ont conservé les exigences et les services des étapes antérieures si bien qu’aujourd’hui, la démocratie est lourde de toute la substance dont, à chaque moment de son histoire, l’a enrichie l’attente, les exigences et les services des hommes. La volonté d’instaurer une société juste n’a pas éliminé le souci de maintenir une cité libre. Et la gestion d’une société prospère ne saurait être pleinement démocratique si elle néglige les impératifs de la liberté et de la justice.
    L’idée démocratique doit sa densité à cette pluralité de significations, de valeurs, d’exigences et de services accumulés au cours de toutes les étapes et déposée en elle par l’histoire.
    En conclusion, la démocratie est à la mesure de l’homme dont elle reflète les déchirements. Faite (démocratie) de ses exigences, l’homme n’a de chance de les concilier que dans la mesure où il est parvenu à les maîtriser en lui-même. C’est pourquoi, de toutes les conditions historiques, économiques, politiques et sociales qui déterminent l’accomplissement de la démocratie s’en ajoute une autre, primordiale, à savoir l’existence des démocrates. La démocratie ne s’impose pas par la vertu de mécanismes qui lui seraient propres : elle a besoin des hommes qui, en la vivant en eux, la font vivre pour tous.
    La vision de progrès, les valeurs et le projet de société démocratique national sont notre boussole, notre guide et le socle de notre engagement dans l’UDPS qui doit demeurer ce qu’elle a toujours été depuis ses racines et tout au long de l’histoire nationale, c’est-à-dire la Force politique nationale, intertribale et majoritaire à travers tout notre Pays et dans la Diaspora congolaise ; l’Ame, la Force motrice et le Catalyseur du Combat politique national de notre Peuple.

    Nous devons nous accrocher à notre vision de progrès et à nos valeurs même si elles nous paraissent parfois ternies et usées, et même si en tant que parti politique et hommes de progrès et dans notre vie quotidienne, nous les avons trahies.

    Notre vision de progrès et nos valeurs font de nous ce que nous sommes en tant que membres de l’UDPS et hommes de progrès. Elles ont été, au cours de plusieurs années de lutte, soumises à l’épreuve du temps, des faits, des vicissitudes, de l’expérience et même parfois bousculées. Mais elles se sont révélées identiques, fortes et durables hier et aujourd’hui. Au cours de l’évolution du temps et de l’histoire, elles sont révélées être, chaque jour, impérissables. A chaque instant, elles exigent de nous la loyauté, la fidélité, la constance, l’humilité et les actes concrets.

    Les trahir, c’est trahir nos Parents, nos Anciens et nos Martyrs ; c’est trahir notre destin et notre mission ici-bas ; c’est perdre la meilleure partie de nous-mêmes. A suivre…

    Fait le 31 janvier 2022.
    Dr François Tshipamba Mpuila (GSM et WhatsAAp : +32-493-325-104 ; Email : tshipamba.mpuila@yahoo.fr

  • Affaire Kamerhe: Un tête-à-tête F. Tshisekedi – J. Kabila a Nsele

    Affaire Kamerhe: Un tête-à-tête F. Tshisekedi – J. Kabila a Nsele

    -Ce mardi 21 avril, sur le coup de 17 heures, l’ancien président Joseph Kabila est arrivé à la N’sele pour une rencontre en tête-à-tête avec Félix Tshisekedi.

    L’ancien président est entré seul dans la propriété, ses gardes du corps sont en effet demeurés devant l’entrée. Félix Tshisekedi, lui, est flanqué de son conseiller à la sécurité François Beya, ancien proche collaborateur de Joseph Kabila. Au programme : le dossier Kamerhe. Un dossier qui commence à susciter beaucoup de tensions et l’ouverture de contre-feu qui peuvent nuire aux deux familles politiques.

    « Il faut parvenir à éteindre progressivement cette affaire », nous expliquait le week-end dernier un proche du nouveau pouvoir, qui poursuivait : « toute cette agitation est mauvaise car elle donne des envies à beaucoup de régler leurs comptes avec leurs adversaires et ce peut être un cercle vicieux qui pourrait alimenter des fantasmes. Même s’il ne s’agit que d’histoires, d’accusations qui se révéleront en fin de compte gratuites et infondées, dans un climat comme celui que l’on connaît aujourd’hui, c’est très dangereux. Tout le monde est suspect. Il faut calmer le jeu et seuls Kabila et Tshisekedi peuvent le faire ».

  • Vital Kamerhe reste en prison et d’autres auditions en vue

    Vital Kamerhe reste en prison et d’autres auditions en vue

    -La justice a décidé de maintenir en détention le directeur de cabinet du président Felix Tshisekedi Vital Kamerhe, et restera au moins 15 jours de plus derrière les barreaux.

    Il a été placé en détention préventive jeudi dernier pour des soupçons de détournements des fonds alloués au programme d’urgence du président au pouvoir depuis janvier 2019.

    Le tribunal estime que M. Kamerhe est superviseur des travaux des 100 jours et soutient qu’il a aussi piloté les opérations des marchés publics de gré à gré, lesquels, affirme le tribunal, ont conduit au détournement de fonds publics.

    Selon le parquet, dont les arguments sont développés dans l’ordonnance, le chef du cabinet de Felix Ts ahisekedi aurait notamment octroyé un marché de livraison des maisons préfabriquées à Samibo Congo Sarl, une société que l’accusation juge « fictive ».Cette société avait obtenu ce marché d’un montant de 57 millions de dollars dont 47 millions avaient été débloqués en liquide et n’ont jamais servi à l’achat de maisons.

    Autre dossier selon l’accusation : un achat controversé de produits pharmaceutiques pour dix millions de dollars.  Le marché avait été octroyé à Trade Plus, une entreprise qui avait reçu 10 millions de dollars pour la fourniture des médicaments.

    Le scandale est que cette société n’est pas du domaine et ne tient qu’une quincaillerie. Elle avait fourni des produits, en grande partie périmés, mais le ministre de la Santé, Eteni Longondo, les avaient curieusement déclarés conformes.

    Dans ce dossier, Vital Kamerhe soutient qu’il n’est en rien responsable et balaye d’un revers de la main d’autres accusations. Selon lui, tous ces marchés publics ont été hérités du dernier gouvernement du régime de Joseph Kabila.

    Il soutient aussi qu’aucun marché de gré à gré ne porte sa signature. Autre argument du chef de cabinet : il affirme qu’il n’est pas de sa responsabilité de suivre l’affectation des fonds payés par la banque centrale dans les comptes desdites entreprises.

    D’autres auditions devraient aussi avoir lieu dans le cadre de l’instruction du dossier et d’autres personnalités en vue pourraient être appelés en audition durant ce laps de temps.

    Le détenu conteste enfin que plusieurs personnalités chargées de la supervision des travaux, parmi lesquelles le gouverneur de la banque centrale du Congo (BCC) et des ministres encore en fonction ne sont nullement inquiétés. Le tribunal n’a donc pas entendu ses arguments. La détention dans la prison de Makala se poursuivra encore pendant au moins 15 jours.

  • Liberté provisoire de Vital Kamerhe en suspens – Il a a repondre aux multiples dossiers

    Liberté provisoire de Vital Kamerhe en suspens – Il a a repondre aux multiples dossiers

    -Vital Kamerhe saura ce samedi 11 avril s’il peut quitter la prison de Makala. Le directeur du cabinet du président Tshisekedi a été écroué jeudi, soupçonné par la justice congolaise de fautes graves de gestion et de détournements de fonds dans le cadre du « programme des 100 jours ». Le tribunal de Kinshasa – Matete va statuer ce samedi après-midi sur sa mise en liberté provisoire ou non en attendant d’éventuelles confrontations qui sont de moins en moins à l’ordre du jour.

    Après l’arrestation de Vital Kamerhe, du côté de l’accusation comme de la défense, on assurait qu’il serait très vite confronté à ses contradicteurs. Mais finalement vendredi, le procureur a préféré poursuivre les auditions. Il a notamment entendu un responsable du secrétariat général de la santé sur une affaire d’achats de produits pharmaceutiques. Un des multiples dossiers sur lesquels le directeur de cabinet aura à répondre.

    En attendant, il fallait régulariser sa détention. Une audience s’est tenu en prison. Son avocat Me John Kaboto, plaide pour une liberté provisoire. « Les indices de culpabilité qui pourrait peser sur sa personne ne sont pas établis. Il a fourni beaucoup de pièces très convaincantes et nous avons trouvé qu’il était bon qu’on lui accorde la liberté provisoire, pour que monsieur Kamerhe continue à coopérer et collaborer avec la justice. »

    Pour cette audition supplémentaire, Vital Kamerhe a eu recours aux comptables susceptibles de prouver ses dires.

    Quant aux confrontations, l’accusation se rétracte : elles ne devraient plus avoir lieu avant la semaine prochaine. Ce délai serait, de source judiciaire, pour recueillir de nouvelles dépositions et documents de nature à éclairer les agissements du directeur de cabinet du président.

    Dans ce contexte, la campagne « Le Congo n’est pas à vendre » interpelle les autorités politiques comme judiciaires. Elle rappelle que plusieurs autres scandales ont entaché, y compris ces derniers mois, l’Etat congolais. L’affaire des 128 millions de la Gécamines, des 15 millions des produits pétroliers pour ne citer que celles-là sous l’époque Tshisekedi. Mais pour ce collectif d’ONG congolaises et internationales, il faut aussi s’intéresser au passé, pour que les millions détournés sous le régime de Joseph Kabila soient restitués au trésor public.

  • Qui est Vital Kamerhe!

    Qui est Vital Kamerhe!

    -Vital Kamerhe est sur le devant politique de la scène en République démocratique du Congo depuis la chute de Mobutu. L’homme du Sud-Kivu (Bukavu) avait occupé plusieurs fonctions dans divers cabinets ministériels au milieu des années 90 mais sa carrière politique démarrera vraiment avec l’entrée à Kinshasa de Mzee Laurent Désiré Kabila en 1997.

    Depuis, son idylle avec le clan Kabila n’a cessé de fluctuer. En 2006, c’est lui va porter la campagne électorale du jeune Joseph Kabila. Son sens de la formule, sa capacité à s’exprimer dans les cinq langues nationales, placent ce hâbleur au-devant de la scène.
    Kabila installé au pouvoir, Vital Kamerhe reçoit le perchoir de l’Assemblée nationale. L’homme est ambitieux. Un courtisan qui a le don pour se fâcher avec ses “amis” politiques. “Un vrai petit Mazarin”, dit de lui un de ses anciens condisciples du parti de Kabila. “Capable de servir les uns et les autres pour se servir lui-même. Mais ça ne dure jamais longtemps”.

    Première approche avec un Tshisekedi

    De fait, l’homme tombe en disgrâce en 2009. Quelques mois plus tard, il crée son propre parti politique l’Union pour la Nation congolaise. Il se présente à la présidentielle de 2011. Durant la campagne, il va tenter un rapprochement avec Etienne Tshisekedi. “Mais le Sphynx de Limete se méfie de cet ancien allié de Kabila qui aurait conservé des liens avec son ancien patron”, explique un proche de l’ancien leader de l’opposition congolaise. Kamerhe, lui, impute “ce rendez-vous manqué” au “Vieux”. “Il y a eu des contacts”, nous expliquait Kamerhe en 2015, à Kinshasa, mais “le Vieux ne voulait pas partager le pouvoir. Je n’étais qu’un outil pour lui. On a vraiment raté un rendez-vous”, expliquait-il.
    Trois ans plus tard, Vital Kamerhe se retrouve à la table des négociations avec Tshisekedi. Mais cette fois, ce n’est plus le “Vieux” mais son fils Félix. Les deux hommes cherchent à se positionner dans la course à la présidentielle de 2016 reportée à 2018. Kamerhe ne s’est jamais débarrassé de son étiquette de proche de Kabila, ce qui lui vaut le surnom de “Kamerhéon”, l’homme qui est capable de changer de couleur au gré de la faune politique qui l’entoure. Félix Tshisekedi, lui, le “fils de”, cherche à exister. Ils rejoignent tous les deux le mouvement “Lamuka”, qui cherche à fédérer toute l’opposition congolaise pour faire obstacle à Joseph Kabila ou à son candidat. Avec des poids lourds comme Bemba ou Katumbi, le duo peut espérer l’emporter.

    Le 11 novembre 2018, Lamuka désigne Martin Fayulu comme candidat, Kamerhe et Tshisekedi l’adoubent… pour moins de 24 heures. Le lendemain, ils annoncent en effet qu’ils reprennent leur soutien « sur pression de leur base » et fondent dans la foulée le mouvement Cach (Cap pour le Changement) sous l’égide du président kényan. Le deal est ficelé. Tshisekedi est candidat à la présidence, Kamerhe prendra le meilleur accessit qu’il trouvera. Le duo peine à mener campagne. L’argent nerf de la guerre se fait rare. Le 24 janvier, après moults arrangements plus opaques les uns que les autres, Tshisekedi reçoit la présidence congolaise des mains de Kabila. Kamerhe sera son directeur de Cabinet. Il lance rapidement, sur injonction du président, le projet des travaux pour les 100 jours. Une volonté de montrer que malgré cette élection… étonnante, les choses bougent. Les projets se multiplient, les contrats – tous de gré à gré – aussi. Les critiques pleuvent. L’argent, beaucoup d’argent, est dépensé sans que les résultats soient visibles. Kamerhe est sur la sellette. Une fois encore, il agace beaucoup de monde. Des hommes d’affaires, un banquier sont arrêtés en lien avec ce projet des 100 jours. Les langues se délient. Le 8 avril Kamerhe est entendu pendant 6 heures. Son sort est scellé. Il est placé sous mandat d’arrêt provisoire et envoyé à la prison centrale de Makala pour détournement de fonds. D’autres inculpations pourraient suivre

  • Que sait-on sur ce dossier ? de la detention de V. Kamerhe par la justice Congolaise?

    Que sait-on sur ce dossier ? de la detention de V. Kamerhe par la justice Congolaise?

    -Après six heures d’audition, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a été placé sous mandat d’arrêt provisoire dans le cadre du dossier relatif aux détournements de fonds dans le cadre des travaux du programme de 100 jours du chef de l’Etat.

    Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du Presdent Félix Tshisekedi est soupçonné par la justice congolaise de malversations dans le cadre de la gestion du « programme des 100 jours » du chef de l’Etat  de la RDC. Ses partisans dénoncent une arrestation arbitraire et politique, une humiliation pour leur leader pour l’empêcher de se présenter à la prochaine présidentielle. Que sait-on sur ce dossier ?

    Vital Kamerhe faisait office d’ordonnateur des dépenses sur le programme des 100 jours du chef de l’Etat pendant ses premiers mois de mise en œuvre, avant la mise en place du gouvernement de coalition. Et pour la société civile, il n’est que légitime que la justice lui demande de répondre à des questions.

    Les proches du directeur de cabinet confirment que Vital Kamerhe a été interrogé durant plus de cinq heures d’auditions sur différents dossiers. Et si le magistrat instructeur a décidé d’écrouer le directeur de cabinet, c’est à cause notamment des écarts entre des montants annoncés et payés dans le cadre de passation de marchés publics. Il y aurait aussi des fautes de gestion.

    La justice soupçonne l’existence d’un système de « rétro-commissions ». Dans la livraison des logements sociaux préfabriqués, par exemple, Vital Kamerhe est soupçonné d’avoir surfacturé. Sous Joseph Kabila, le prix de 900 logements était de quelque 26 millions de dollars. Sous la houlette du directeur de cabinet, l’administration Tshisekedi avait décidé de commander 600 logements supplémentaires pour un montant d’environ 57 Millions,  à la même société Samibo Congo Sarl du Libanais Jammal Samih.

    Cet entrepreneur n’aurait pas su justifier l’utilisation de près de la moitié des sommes versées par l’État sur son compte à la RawBank.  Cette somme avait pourtant été retirée par le Libanais, son paiement validé par la direction de la banque qui aurait assuré avoir reçu le feu vert de Vital Kamerhe.

    Dans l’audition de mercredi, il a été aussi question des sauts de mouton dont l’arrêt des travaux avait provoqué des embouteillages monstres à Kinshasa. Le patron de la société Safricas Congo, David Blattner, avait lui aussi été interpellé sur ce même dossier. A cela s’ajoute des soupçons sur un marché de produits pharmaceutiques, des infrastructures en province, notamment au Sud-Kivu et au Kasaï Central.

    Tensions politiques

    Dans l’entourage de Félix Tshisekedi, on assure qu’il n’y a pas de complot, mais une volonté de faire toute la lumière sur la gestion de ces fonds. D’autres personnalités et institutions ont eu à répondre aux questions de la justice ces derniers jours ou semaines, anciens ministres, banque centrale et même le coordonnateur du programme des 100 jours à la présidence, sans pour autant, pour l’instant en tout cas, faire l’objet d’arrestation.

    Mais dans les rangs de l’UNC, on estime que le président Tshisekedi a forcément donné son accord à l’arrestation de son directeur de cabinet. Dès lors, des proches de Vital Kamerhe s’interrogent sur la volonté réelle du chef de l’Etat de voir se maintenir la coalition présidentielle.

    Ces interrogations inquiètent dans les rangs de l’UDPS, le parti du président, où l’on souhaiterait voir simplement écartée une « personnalité devenue gênante par sa gestion », sans perdre un parti allié. Un membre du cabinet présidentiel rappelle les tensions de ces derniers mois autour de cette question, entre les « clans » Kamerhe et Tshisekedi qui rendaient l’atmosphère « invivable » au Palais de la Nation.

    « Ils ne vont pas nous faire croire que le directeur de cabinet a agi sans l’accord de son patron », rétorque un responsable de l’opposition. Dans les rangs du FCC, les avis sont partagés entre ceux qui se réjouissent de la « déchéance du traitre Kamerhe » qui avait défection avant l’élection de 2011, et ceux qui redoutent aujourd’hui « une chasse aux sorcières ».

    On réfute en tout cas tout accord entre l’ancien et le nouveau chef de l’Etat sur le sort du directeur de cabinet. Un proche de Félix Tshisekedi reconnaît l’impulsion du chef de l’Etat qui avait proposé un audit en Conseil des ministres, et l’implication du gouvernement, largement dominé par le FCC, qui avait recommandé une enquête judiciaire.

    Reste qu’au sein de la communauté diplomatique, pourtant demandeuse d’efforts en termes de lutte contre la corruption, on s’interroge sur le timing de cette procédure  qui peut créer des tensions en pleine crise de pandémie du coronavirus.

  • Apres Vital Kamerhe,Fulgence  Baramos, directeur général du Foner a Makala

    Apres Vital Kamerhe,Fulgence  Baramos, directeur général du Foner a Makala

    -Alors que la Gombe, le centre des affaires de Kinshasa est toujours confiné, que la justice est sensé fonctionner au ralenti à cause des précautions à prendre dans la lutte contre l’épidémie du Covid-19, les arrestations pleuvent dans la capitale congolaise.

    Ce mercredi 8 avril, c’est donc Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président de la République, son alter ego dans la plateforme Cach (cap sur le Changement) qui a été arrêté et placé sous mandat d’arrêt provisoire dans l’enquête sur les travaux opérés dans le cadre du programme des 100 jours.

    Le lendemain, ce jeudi 9 avril, c’est au tour de Fulgence  Baramos, directeur général du Foner (Fonds national d’entretien routier) d’être placé sous mandat d’arrêt par le procureur général de Kinshasa/Gombe. Motif de cette arrestation : le détournement de plus de 20 millions de dollars des caisses du Foner, notamment dans des projets de réhabilitation d’axes routiers dans les Kivus et le Kasaï.

    Fulgence Baramos avait été épinglé à plusieurs reprises, notamment par nos confrères de Politico.cd pour son enrichissement personnel et les multiples biens immobiliers dont il disposait en RDC mais aussi en Aferique du Sud, au Royaume-Uni ou en France.

  • Les évêques catholiques haussent le ton contre le pouvoir

    Les évêques catholiques haussent le ton contre le pouvoir

    -Anciens médiateurs entre l’opposition et le pouvoir, les évêques ont fait une déclaration musclée. S’ils se sont dits satisfaits de quelques actions du président Tshisekedi, ils ont émis des critiques acerbes contre la coalition au pouvoir.

    Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

    Les évêques congolais se sont réunis du 24 au 28 février pour plancher sur la situation du pays. Ils ont notamment salué la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire et des « avancées significatives » en matière de liberté d’expression, ainsi que le retour de la RDC sur le plan international.
    Mais ils ont aussi listé leurs inquiétudes, tout particulièrement les dysfonctionnements au sein de l’appareil d’État. « Beaucoup de problèmes auxquels le pays est confronté restent sans solution adéquate, à cause de la crise qui mine la coalition. Il est inacceptable que le pays soit pris en otage par un accord qui, du reste, est occulte », a estimé l’abbé Donatien Nshole, le secrétaire général de l’épiscopat congolais.
    La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) dit ne pas être intéressée par les contours de l’accord entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur, mais elle reste convaincue que cet accord est à l’origine des tensions actuelles. Les prélats sont d’autant plus préoccupés qu’ils disent avoir constaté une mauvaise gestion des finances publiques et redoutent des détournements.

    « Nous assistons à un enrichissement injustifié et scandaleux d’une poignée d’acteurs politiques, au détriment de la grande majorité de la population. La corruption et le détournement de deniers publics persistent. Ces détournements sont l’œuvre de ceux-là mêmes qui sont appelés à être des garants du bien commun », ajoute Donatien Nshole.
    Les évêques, déjà irrités par la non-tenue des élections locales, ont appelé les populations à « demeurer vigilantes » dans l’exercice du contrôle citoyen des institutions.

    Avec RFI

     

  • Devant l’American Isreal Public Affairs Commitee, Tshisekedi annonce la reprise des relations avec Israël

    Devant l’American Isreal Public Affairs Commitee, Tshisekedi annonce la reprise des relations avec Israël

    -Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé, dimanche soir 1er mars, une reprise des relations diplomatiques de haut niveau de son pays avec Israël. L’installation d’une « section économique » de l’ambassade est également envisagée à Jérusalem.

    L’annonce de cette reprise des relations diplomatiques de la RDC avec Israël a été faite à Washington devant le Comité des affaires publiques israëlo-américaines (Aipac) qui organise sa grande conférence annuelle depuis dimanche jusqu’au mardi 3 mars.

    Après plus de vingt ans sans représentation de haut niveau en Israël, Félix Tshisekedi annonce qu’il va nommer, dans les prochains jours, un ambassadeur à Tel-Aviv. Pour l’instant, l’ambassade de la République démocratique du Congo est dirigée par un simple chargé d’affaires.

    Le président congolais annonce également la création d’une « section économique » dont le but est de resserrer les liens avec Israël en particulier dans les domaines, « de l’agriculture et des sciences et technologies ».

    Lors de son discours devant le puissant lobby pro-israëlien Aipac, aux États-Unis, Félix Tshisekedi a précisé que l’ambassade de RDC reste à Tel-Aviv, mais qu’il ne voit pas d’inconvénient à baser cette nouvelle section économique à Jérusalem. Il ajoute par ailleurs soutenir le plan de paix du président Donald Trump, un plan rejeté par l’Autorité palestinienne.

    Selon un spécialiste, ces annonces sont faites pour plaire toujours plus à Donald Trump et aux Etats Unis qui soutiennent Félix Tshisekedi depuis son élection et dont il cherche le soutien pour s’émanciper de Joseph Kabila.

    Le discours du président est d’ailleurs mal passé en RDC auprès des proches de son prédécesseur: « La RDC ne peut ignorer la Palestine », a par exemple commenté sur twitter un proche collaborateur de Joseph Kabila, Jean-Pierre Kambila.

    Le discours du président Tshisekedi a aussi été critiqué par une grande partie de l’opinion qui demande de ne pas oublier la cause palestinienne.

    « Jérusalem est, de par son histoire, un lieu qui appartient aux juifs, aux arabes comme aux chrétiens. La considérer comme capitale d’Israël, c’est accepter sa privatisation par les seuls juifs », a réagi le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha).

    Des internautes congolais espéraient, quant à eux, que Félix Tshisekedi n’oublie pas de nommer « dans la foulée » un Haut représentant auprès de l’État palestinien.

    Avec RFI

  • Les piliers du régime Kabila tombent un à un sous Felix  Tshisekedi

    Les piliers du régime Kabila tombent un à un sous Felix Tshisekedi

    -Les piliers de l’ex-régime de Joseph Kabila tombent un à un dans la République démocratique du Congo de Félix Tshisekedi, au risque d’une dégradation du climat politique au sein la coalition au pouvoir négociée dans la douleur entre les deux hommes.

    Dernier en date à tomber, le général Delphin Kahimbi, chef des renseignements militaires mort vendredi alors qu’il venait d’être suspendu de ses fonctions selon plusieurs sources.

    Sous sanctions de l’Union européenne (UE), le général Kahimbi, 50 ans, est brutalement décédé d’”une crise cardiaque”, a indiqué son épouse à l’AFP, selon qui il n’était pas malade.

    Son décès, qui suscite des rumeurs aussi inévitables qu’invérifiables (suicide, assassinat), intervient alors qu’il venait de tomber en disgrâce, à la grande satisfaction des Etats-Unis.

    Le chef du renseignement militaire congolais retrouvé mort à Kinshasa

    M. Kahimbi avait été auditionné ces dernières heures par le Conseil national de sécurité (CNS), après avoir été empêché de voyager en Afrique du Sud le jeudi 20 février.

    Ce pro-Kabila, resté en place après l’investiture de M. Tshisekedi, était accusé d’avoir mis en place “un système d’écoute des autorités”, d’après une source militaire à l’AFP.

    On lui reproche d’”avoir espionné Félix Tshisekedi”, ajoute une source diplomatique.

    Juste avant son décès, les Etats-Unis, avaient publiquement salué jeudi sa destitution.

    “Heureux de voir des mesures du gouvernement de la présidence de la RDC pour en finir avec l’impunité”, avait réagi jeudi sur Twitter le sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines Tibor Nagy.

    Soutiens affichés du président Tshisekedi, les Etats-Unis lui ont demandé à plusieurs reprises de mettre à l’écart des officiels pro-Kabila soupçonnés de corruption ou d’atteinte aux droits humains.

    Lors de son dernier séjour en RDC il y a deux semaines, l’envoyé spécial des États Unis dans la région des grands lacs, Peter Pham, avait invité les généraux sous sanctions à démissionner afin que Washington reprenne sa coopération militaire avec l’armée congolaise.

    – Intouchables affaiblis –

    Mais M. Tshisekedi ne gouverne pas seul. Proclamé vainqueur de la présidentielle du 30 décembre 2018, il doit gérer la RDC avec les forces politiques de son prédécesseur,majoritaires au Parlement.

    Les deux hommes ont conclu un accord de coalition, avec un gouvernement qui fait la part belle aux pro-Kabila.

    Depuis l’investiture du président Félix Tshisekedi, des intouchables de l’ancien régime Kabila sous sanctions américaine ou européenne, ont pourtant été écartés et affaiblis.

    L’ex-ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, chef du parti de M. Kabila, a été empêché de sortir du pays pour se rendre au Burundi fin janvier par des agents de la Direction générale de migration (DGM).

    Un ex-gouverneur de province Marcellin Cishambo, ancien conseiller politique de Kabila, n’avait pas non plus pu quitter le pays au même moment.

    Motif: ces deux personnalités détenaient des passeports diplomatiques qu’ils n’auraient pas dû avoir.

    Quelques jours plus tard, le 12 février, au retour d’un voyage en Ouganda, l’ancien chef tout-puissant des renseignements civils, Kalev Mutondo, a été interpellé à sa descente d’avion pour les mêmes motifs (détention d’un passeport diplomatique sans raison de service).

    A la surprise des Congolais, M. Kalev a été auditionné plusieurs heures par l’Agence nationale de renseignements (ANR) qu’il dirigeait d’une main de fer il y a encore un an.

    M. Kalev est également accusé d’espionner le nouveau chef de l’Etat, et de soutienir des groupes armés dans l’est de la RDC.

    Il y a enfin l’homme d’affaires Albert Yuma, patron de la plus importante entreprise minière de l’État, la Gecamines.

    Il n’est plus autorisé à quitter Kinshasa afin de répondre, à tout moment, aux convocations du parquet général près la Cour de cassation qui enquête sur un prêt consenti à son entreprise, par une société de l’homme d’affaires israélien Dan Gertler sous sanction américaine.

    Avec VOA- AFP