Tag: tunisie

  • Tunisie: les fonctionnaires battent le pavé pour l’augmentation des salaires

    Tunisie: les fonctionnaires battent le pavé pour l’augmentation des salaires


    Par
    RFI

    Publié le 22-11-2018
    Modifié le 22-11-2018 à 19:33

    Les 670 000 fonctionnaires tunisiens étaient appelés mercredi 21 novembre à une grève générale de la fonction publique par le puissant syndicat UGTT. L’objectif étant de forcer le gouvernement à augmenter les salaires. Des milliers de manifestants se sont rassemblés devant le parlement.

    Les fonctionnaires n’en peuvent plus. Le taux d’inflation, galopant ces dernières années, a atteint près de 8% cette année, soit le plus haut niveau depuis 30 ans, et les salaires ne suivent pas. Zarouk Ali enseigne la philosophie depuis près de 30 ans et gagne l’équivalent de 460 euros par mois : « Notre pouvoir d’achat s’est effondré depuis 2011. Il y a une crise politique qui s’est transformée en crise sociale ».

    La classe politique est vue comme le premier responsable, un sentiment partagé par le professeur Chedli qui dirige la section syndicale de l’école polytechnique : « Depuis trois ans, on assiste à une baisse énorme du pouvoir d’achat qui dépasse les 30%. L’État n’a fait aucun geste pour augmenter les revenus des salariés de la fonction publique. Nous sommes là pour dénoncer une politique économique catastrophique qui nous mène droit au mur. »

    Cette journée de grève générale, plusieurs fois reportée, fera date à en croire Taoufik, la quarantaine, casquette vissée sur la tête : « Il y a eu des grèves générales, en 1978, en 2006. Mais ce n’était pas pour l’augmentation du pouvoir d’achat. L’augmentation des prix est très importante ces dernières années, on a besoin d’augmenter les salaires. [Tout cela est] à cause des problèmes avec le FMI et c’est le problème du gouvernement, ce n’est pas mon problème. »

    Contrainte d’avoir recours au fonds monétaire international pour l’octroi d’un prêt de 2,4 milliards d’euros en 2016, la Tunisie s’est engagée dans des réformes drastiques comme le maintien de la masse salariale de la fonction publique. La faible marge de manœuvre du gouvernement n’a pour l’heure permis aucune annonce concrète, mais une nouvelle rencontre de négociations doit se tenir demain.

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  • Tunisie : le Premier ministre remanie son gouvernement, le président désapprouve

    Tunisie Youssef Chahed Remaniement ministériel Afrique Tunisie : le Premier ministre remanie son gouvernement, le président désapprouve Tweeter print © Zoubeir Souissi, Reuters | Le Premier ministre tunisien, Youssef Chahed, a annoncé l’arrivée de 10 nouveaux ministre, le 5 octobre 2018. Texte par FRANCE 24 Suivre france24_fr sur twitter Dernière modification : 05/11/2018 Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a nommé, lundi, 10 nouveaux ministres dans son gouvernement. L’objectif affiché est de renouveler l’exécutif et d’insuffler une nouvelle dynamique. Le gouvernement tunisien amorce une mue. Lundi 5 novembre, le Premier ministre, Youssef Chahed, a nommé 10 nouveaux ministres dans le cadre d’un vaste remaniement. Avec cette décision, l’exécutif espère injecter une énergie nouvelle au sein du gouvernement, largement critiqué pour ses échecs à maîtriser la crise économique qui plombe la Tunisie depuis 2011. Les ministères des Finances, des Affaires étrangères et de l’Intérieur sont cependant restés inchangés. Une crise économique encore très présenteRené Trabelsi fait partie des nouveaux entrants, nommé ministre du Tourisme. De confession juive, il est le troisième ministre juif à être nommé depuis 1956. L’ancien ministre des Affaires étrangères sous Ben Ali, Kamel Morjan, occupera le ministère de l’Emploi public, le principal employeur dans le pays.
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  • Attentat en Tunisie: un acte rappelant la réalité de la menace terroriste

    Attentat en Tunisie: un acte rappelant la réalité de la menace terroriste


    Par
    RFI

    Publié le 30-10-2018
    Modifié le 30-10-2018 à 04:39

    Une femme kamikaze est morte lundi 29 octobre après avoir visé une patrouille de police au cœur de Tunis. Quinze policiers et cinq civils ont été blessés dans un acte qui vient rappeler au pays la réalité de la menace terroriste.

    C’est la première fois qu’une femme kamikaze se fait exploser en Tunisie et le premier attentat sur la très symbolique avenue Bourguiba. L’artère principale de Tunis, pourtant quadrillée par les forces policières, est encore ce mardi matin interdite à la circulation.

    En déclenchant la charge explosive qu’elle portait sur elle contre une patrouille de police, une femme de Mahdia, qui aurait fêté aujourd’hui ses trente ans, a ravivé des démons que le pays croyait enfouis.

    Le président de la République n’a pas hésité à parler de tragédie, reconnaissant un raté dans la lutte antiterroriste. « Nous avions cru avoir éradiqué le terrorisme, a déclaré Beji Caïd Essebsi, mais, a-t-il ajouté, ce terrorisme est toujours présent au cœur de la capitale. »

    Depuis 2015, année des attentats de Sousse, du Bardo et de Tunis, qui ont fait plus de 70 morts, le pays pensait en avoir fini avec les attentats. Certes en juillet, six membres de la garde nationale sont morts lors d’une embuscade près de la frontière algérienne, mais les autorités qui maintiennent l’état d’urgence depuis 2015 semblaient assurer la sécurité dans les agglomérations, en particulier Tunis.

    Cet attentat suicide dans la capitale, qui n’a finalement blessé que 20 personnes, dont une quinzaine de policiers, rappelle l’attaque revendiquée par les jihadistes de l’Etat islamique en novembre 2015 quand un kamikaze a tué douze membres de la garde présidentielle, sur l’avenue Mohamed V, à quelques centaines de mètres du lieu de la nouvelle attaque. A un an des scrutins présidentiel et législatif, la Tunisie, dont plusieurs milliers de ses ressortissants sont allés combattre dans les rangs de Daech, doit donc composer avec une menace terroriste effective prête à agir jusqu’au cœur de la capitale.


    Reportage auprès de Tunisiens sur l’artère principale de Tunis

    L’attentat-suicide a créé une onde de choc au cœur de la capitale tunisienne. Wassila sortait du bureau quand c’est arrivé : « C’était quelque chose de choquant. Elle visait les agents de police, elle voulait monter dans leur voiture. Mais lorsqu’elle a dit Alla ou Akbar, ils l’ont empêchée. C’était choquant, c’est tout. »

    Hakim Mezraoui, lui, n’en revient pas : « C’est douloureux pour la Tunisie, pour le tourisme, pour tout. C’est un peu difficile. »

    La démarche usée, Omar, serveur depuis plus de trente ans dans un café à quelques dizaines de mètres du lieu de l’attentat, ne cache pas son appréhension de l’avenir : « On a peur, on a peur, il y a longtemps qu’on n’a pas vu ça. »

    Walid, qui travaille dans une librairie tout près du lieu de l’explosion se souviendra longtemps de ce jour. « J’ai entendu une explosion, et après j’ai vu une femme allongée au sol, les vêtements déchirés et avec du sang partout. Les gens courent tous vers moi. C’est un choc, le terrorisme n’est pas maintenant dans les montagnes et loin de nous, mais il est ici et entre nous. »

    Face aux barrières qui empêchent d’accéder au lieu du drame, Kamel argue de la fougue de sa jeunesse pour juger la scène. En cours pendant l’attentat, cet étudiant n’a pas vécu le choc de l’explosion : « A force de forger, on devient forgeron. A force d’avoir des islamistes conservateurs au pouvoir, c’est normal qu’on voit des trucs pareils. Quand on voit que la Tunisie exporte le nombre maximal de terroristes partout dans le monde. Si on a peur, on reste chez nous, mais on doit vivre. Faut vivre. »

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  • Tunisie: attentat-suicide sur l’avenue Bourguiba

    Tunisie: attentat-suicide sur l’avenue Bourguiba


    Par
    RFI

    Publié le 29-10-2018
    Modifié le 29-10-2018 à 20:27

    La capitale tunisienne a été frappée par un attentat-suicide ce lundi 29 octobre. Cela fait plusieurs années que le pays n’avait pas connu d’acte terroriste. Le bilan est de neuf blessés.

    Il était 14 heures lorsqu’une femme d’une trentaine d’années a activé la charge explosive qu’elle transportait sur l’avenue Bourguiba, artère symbolique au cœur de la capitale tunisienne. Avant d’actionner sa bombe, la terroriste s’était approchée d’un groupe de policiers. Huit ont été blessés, ainsi qu’un civil.

    La scène s’est déroulée à quelques mètres du théâtre municipal, non loin de l’ambassade de France. Très rapidement, la plus grande avenue du pays a été bouclée, quadrillée par des centaines de membres des forces de l’ordre.

    Le mouvement de panique des passants a duré quelques minutes, chacun se demandant ce qu’était cette explosion entendue à plusieurs centaines de mètres à la ronde. Les commerces ont massivement baissé leurs rideaux et ce lundi soir encore, cette avenue, habituellement très animée, vit au rythme du passage des véhicules de police.

    Pas de revendication

    L’attaque n’a, pour l’heure, pas été revendiquée. Les explosifs artisanaux, le mode opératoire et l’absence d’autres morts semblent souligner une forme d’amateurisme, selon plusieurs spécialistes.

    En 2015, après les attaques très meurtrières du musée du Bardo et de la plage de Sousse, un kamikaze s’était fait exploser, en novembre, visant un bus de la garde présidentielle tuant douze agents. Cette attaque, qui avait été revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique, s’était produite à quelques centaines de mètres seulement de l’attentat de ce lundi et, comme aujourd’hui, elle avait ciblé des forces de l’ordre. La nouveauté, et non des moindres, c’est que l’attaque s’est produite sur la célèbre avenue Bourguiba et a été perpétrée par une femme.

    Les forces de sécurité ont pu identifier l’auteure de l’attentat. Elle vient de la région de Mahdia et n’est pas connue des Services de la police. Diplômée en management et en anglais, elle n’avait jamais réussi à travailler dans ces domaines.

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  • Tunisie : attentat-suicide dans le centre-ville de Tunis

    Tunisie : attentat-suicide dans le centre-ville de Tunis

    Afrique

    Tunisie : attentat-suicide dans le centre-ville de Tunis

    Vidéo par Lilia BLAISE

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 29/10/2018

    Au moins neuf personnes, dont huit policiers, ont été blessées dans une attaque-suicide perpétrée lundi, sur l’avenue Bourguiba, dans le centre-ville de Tunis. Le dernier attentat dans la capitale remonte à novembre 2015.

    Une femme s’est fait exploser, lundi 29 octobre, en début d’après-midi, sur l’avenue Habib Bourguiba, la principale artère du centre de Tunis, à proximité de véhicules de police, a indiqué le ministère de l’Intérieur.

    Selon les autorités, neuf personnes ont été blessées, dont huit policiers. D’après des témoins, la déflagration s’est produite à proximité du Théâtre municipal, en plein centre-ville, où les forces de l’ordre établissaient un cordon de sécurité.

    Cette femme, âgée de 30 ans, n’était pas considérée comme “extrémiste” par les services de sécurité, a par la suite précisé le ministère dans un communiqué, sans autre précision sur son identité.

    Selon Sébastien Boussois, chercheur en relations internationales interrogé sur France 24, la kamikase viendrait de Mahdia, une ville côtière à 200 kilomètres de Tunis. Toujours selon le chercheur, l’attentat aurait été perpétré avec une grenade’.

    Sébastien Boussois, chercheur en relations internationales

    Atmosphère chaotique

    Lilia Blaise, la correspondante de France 24, était sur place au moment de l’explosion. “Pour l’instant, il n’y a que des blessés mais pas de morts confirmés. On a vu les ambulances repartir. La police tente de disperser les piétons”.

    Attentat en Tunisie: la police scientifique sur l’avenue Bourguiba

    Sur place, une journaliste de l’AFP a pu voir le corps sans vie de la kamikaze. Plusieurs ambulances et d’importants renforts de police sont arrivés sur les lieux et le secteur a été immédiatement bouclé, d’après la même source. De nombreuses boutiques de cette avenue commerçante ont rapidement baissé leurs rideaux, dans une atmosphère chaotique, toujours selon l’AFP.

    Premier attentat depuis novembre 2015

    Il s’agit du premier attentat à secouer la capitale tunisienne depuis le 24 novembre 2015 quand une attaque-suicide, commise là aussi en plein centre-ville contre un bus de la garde présidentielle avait tué 12 agents. Cette attaque avait été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI). “C’est bien un miracle qu’il n’y ait pas eu un attentat sur l’avenue Bourguiba [depuis 2015, NDLR] parce que c’est le cœur névralgique du pays et le lieu symbolique de la contestation et de la révolution. La situation était relativement contenue”, explique Sébastien Boussois.

    Quelques mois plus tôt, le 18 mars 2015, toujours à Tunis, deux hommes avaient ouvert le feu à l’arme automatique sur des touristes qui descendaient d’autocars pour visiter le musée du Bardo, avant de les pourchasser dans le bâtiment. Vingt-et-un touristes et un policier tunisien avaient été tués dans cet acte également revendiqué par l’EI, tout comme l’attentat perpétré par un kamikaze en juin de la même année sur une plage et contre un hôtel près de Sousse (est), qui avait coûté la vie à 38 touristes.

    Avec AFP

    Première publication : 29/10/2018

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  • Sport- Tunisie-RDC : « Il ne faut pas repartir de la Tunisie avec regrets », selon Florent Ibenge

    Sport- Tunisie-RDC : « Il ne faut pas repartir de la Tunisie avec regrets », selon Florent Ibenge

    Les Léopards de la RDC lors de leur match contre les Diables rouges du Congo samedi 10 juin 2017 au stade des Martyrs de Kinshasa – première journée des éliminatoires de la CAN-2019 (3-1). Ph. Radio Okapi/John Bompengo

    -Les Léopards de la RDC affrontent ce vendredi 1er septembre les Aigle de Carthage de la Tunisie, en match de la 3ème journée des éliminatoires du Mondial 2018. Le match se joue à 21h00, heure de Kinshasa, au Stade du 7 Novembre de Rades.

    Selon le sélectionneur de la RDC, son équipe a l’obligation de faire un bon résultat pour garder la tête du groupe.

    « On est dans un état d’esprit d’un championnat. La Tunisie comme nous, on a une envie, un rêve : c’est de se retrouver en Russie. Pour y arriver, il faut être premier du groupe. Après la confrontation, nous souhaitons être premier. On a envie de rester premier à l’issue de deux matches. On a un match contre une grande nation. Il ne faut pas repartir avec des regrets. Il faut jouer et croquer à plein, puisque ça n’arrive pas tout le temps », indique Florent Ibenge.

    Selon lui, l’équipe adverse est une équipe qui a acquis de la maturité.

    «  C’est une équipe compliquée parce qu’elle est homogène. Ils ont de la maturité. Nous sommes motivés parce que chez nous, nous sommes un pays de football mais on continuer à parler de ceux qui ont fait le mondial 1974. Notre objectif est d’aller en Russie », rappelle le sélectionneur congolais.

    Les fauves Congolais se sont entrainés jeudi 31 août soir pour la dernière fois. Neeskens Kebano s’est entrainé en marge du groupe avec le médecin de l’équipe nationale.

    Le match de ce soir, est très important pour les Léopards de la RDC qui ont les mêmes nombres de points que leurs adversaires. Les Congolais se sont préparés en conséquence pour conserver la tête du groupe. Le capitaine Gabriel Zakuani confirme qu’ils ont une idée de leurs adversaire de ce soir.

    « On a une idée des joueurs. On a travaillé tactiquement, après avoir visionné leurs matches. On a attendu 44 ans pour aller en coupe du monde. On doit tout faire, mouiller le maillot et se donner une grande chance pour aller en Russie l’année prochaine. Continuez à nous supporter », lance-t-il.

    Le match retour est prévu le mardi 05 septembre au Stade des Martyrs de Kinshasa.

    Match le plus important de la carrière

    Optimiste, Nabil Maaloul, le sélectionneur tunisien, mesure tout de même le poids de l’enjeu de ce face-à-face: «J’ai dit aux joueurs qu’ils vont disputer les deux rencontres les plus importantes de leur carrière».

    L’équipe de Tunisie accueille la RDC avant de se rendre à Kinshasa pour la seconde manche de cette rencontre phare du groupe A des éliminatoires africaines du championnat du monde de football, Russie 2018.

    Après deux succès face à la Guinée en Tunisie puis à la Libye, la Tunisie est, avec la RDC, en tête de son groupe, bien décidée à se qualifier pour la compétition mondiale. C’est pourquoi Maâloul se méfie des Léopards.

    «La RDC a énormément progressé ces dernières années avec des joueurs qui évoluent dans de grands clubs européens. Ce sont de vrais concurrents. Chaque fois que j’ai affronté le Vita Club et le TP Mazembe, j’ai pu mesurer la puissance et le talent des Congolais», a-t-il déclaré.