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  • La reprise de la coopération militaire des Etats Unis avec la R.D.C

    La reprise de la coopération militaire des Etats Unis avec la R.D.C

    La reprise de la coopération militaire des Etats Unis avec la R.D.C

    L’armée américaine annonce la reprise de la coopération militaire et sécuritaire avec les Forces Armees de la republique Democatique du Congo.  La coopération portera sur la formation des officiers congolais par l’armée américaine. Les États-Unis pourraient aussi relancer la question de l’installation en R.D.C. de la base de l’Africom, selon le message adressé au President Felix Tshisekedi par led U.S.A.

     Le gouvernement des États-Unis vient de relancer sa coopération avec la République Démocratique du Congo, après plusieurs années de relations tendues avec le régime de l’ex-président Joseph Kabila. Kabila s’opposait à la demande de l’armée américaine d’installer en R.D.C. la base du commandement militaire américain pour l’Afrique,dite Africom. Mais avec l’arrivee au pouvoir du President Felix Tshisekedi, les relations entre les deux pays se sont réchauffées. Aujourd’hui, la relance de la coopération militaire se traduira par la formation d’officiers congolais aux Etats-Unis.

    Dans sa lettre au président Félix Tshisekedi, le lieutenant-général James Vechery, commandant en second de l’Africom, l’a félicité pour le statut de niveau 2 qu’occupe désormais la République démocratique du Congo dans le rapport annuel des États-Unis sur la traite des personnes.

    En conséquence, les États-Unis peuvent désormais relancer des programmes de coopération en matière de sécurité avec la République démocratique du Congo, notamment en envoyant des officiers des F. A. R.D.C suivre des cours internationaux d’éducation et de formation militaires aux États-Unis », peut-on lire dans la correspondance du lieutenant-général James Vechery.                                                    Signalons que des troupes de l’Africom sont engagées dans des opérations contre les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du seigneur, la L.R.A, dans le nord-est de la République démocratique du Congo.

  • Le remdesivir pour soigner des patients atteints du Covid-19, deja etait teste en RDC contre Ebola

    Le remdesivir pour soigner des patients atteints du Covid-19, deja etait teste en RDC contre Ebola

    Le remdesivir écourte la durée de rétablissement des patients atteints du Covid-19, selon une étude menée par les Instituts de santé américains, devenant le premier médicament ayant prouvé son efficacité contre le nouveau coronavirus.

    Qu’est-ce que le remdesivir? 

    Le remdesivir est un médicament expérimental produit par le laboratoire américain Gilead Sciences, qui a initialement été développé pour soigner les malades de la fièvre hémorragique Ebola.

    Il s’était montré prometteur lors d’essais en 2016, et avait été ensuite testé lors d’une étude de grande ampleur en République démocratique du Congo, qui le comparait à trois autres traitements.

    Cette étude s’est achevée en 2019 et n’a pas conclu que le médicament permettait une augmentation du taux de survie aussi importante que celle de deux autres traitements.

    En février, l’Institut national des maladies infectieuses annonçait qu’il allait sortir le remdesivir du placard pour le tester contre le virus SARS-CoV-2, à l’origine de la maladie Covid-19, car il avait donné des résultats prometteurs chez les animaux contre d’autres coronavirus, du SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) et MERS (Syndrome respiratoire du Moyen-Orient).

    Quelle est son efficacité ?

    Les résultats de cette étude, sur plus d’un millier de personnes, ont été annoncés mercredi, avec pour conclusion que les patients hospitalisés atteints du Covid-19 et en détresse respiratoire se remettaient plus vite que ceux recevant un placebo.

    Plus précisément, les patients soignés au remdesivir se sont rétablis 31% plus vite en moyenne que les autres.

    « Bien que les résultats étaient clairement positifs du point de vue de leur sens statistique, ils étaient modestes« , a nuancé jeudi sur NBC le directeur de l’Institut national des maladies infectieuses, Anthony Fauci, qui conseille la Maison-Blanche dans ce contexte de crise.

    En clair, même si le médicament marche, il ne s’agit pas d’un remède miracle.

    Mais c’est cependant la « démonstration » qu’un médicament peut agir, et il pourrait donc ouvrir la voie à de meilleurs traitements. Comme cela a été le cas pour les traitements contre le VIH développés dans les années 1980, beaucoup moins efficaces que ceux utilisés aujourd’hui.

    Les résultats ont aussi montré que le remdesivir abaissait le taux de mortalité – de 11,7% à 8%  – mais cette donnée est considérée comme moins fiable car en dessous du niveau de pertinence statistique.

    Pourquoi y a-t-il eu des résultats contrastés?

    L’étude menée par les Etats-Unis a été annoncée le même jour qu’une autre étude plus petite publiée dans la revue médicale The Lancet, qui n’a pas conclu à un résultat bénéfique du remdesivir.

    L’étude a porté sur 237 malades à Wuhan, en Chine, et était également un essai contrôlé randomisé, considéré comme la norme d’étude la plus élevée. Mais elle a été interrompue faute de malades car l’épidémie s’est arrêtée à Wuhan.

    « Les ordres de grandeur de cet essai sont trop petits pour en tirer de vraies conclusions« , a jugé Stephen Evans, expert en statistique médicale à la London School of Hygiene & Tropical Medicine.

    Quand sera-t-il disponible?

    Le remdesivir a déjà été donné à des patients du monde entier, à la fois dans le cadre d’essais cliniques et en dehors.

    Aux Etats-Unis, l’Agence américaine du médicament (FDA) devrait bientôt accorder une autorisation d’utilisation d’urgence, c’est-à-dire avant son approbation formelle.

    Le chef de l’agence « avance très rapidement », a déclaré jeudi M. Fauci, qui a dit lui avoir parlé mercredi soir. « Ils n’ont pas encore pris de décision (…) mais je dirais que nous allons voir cela dans un avenir raisonnablement proche. »

    Le médicament étant compliqué à produire et étant administré par injection, des questions ont été soulevées quant à d’éventuelles restrictions initiales.

    Le patron de Gilead Sciences, Daniel O’Day, a annoncé que le laboratoire disposait actuellement de 1,5 million de doses, dont il s’est engagé à faire don, permettant de traiter 140.000 patients « sur la base d’un traitement d’une durée de dix jours« .

    Mais selon une autre étude, un traitement de cinq jours serait aussi efficace que dix jours.

    Comment fonctionne-t-il?

    Le remdesivir attaque directement le virus. C’est ce que l’on appelle un « analogue de nucléotide ». Il s’insère dans le génome du coronavirus et le court-circuite pour l’empêcher de se répliquer.

    « Le virus ne fait pas très attention à ce qu’il incorpore« , explique le virologue Benjamin Neuman, de la Texas A&M University. « Les virus essaient généralement d’aller vite, et échangent rapidité contre prudence« .

    Durant une conférence téléphonique sur les résultats du groupe, le responsable médical de Gilead, Merdad Parsey, a expliqué jeudi que si les patients qui avaient des symptômes depuis peu de temps semblaient réagir le mieux au médicament, ceux qui étaient dans des états plus critiques semblaient aussi pouvoir en tirer des bénéfices.

    Cela s’explique car le virus déclenche un emballement de la réaction immunitaire, phénomène nommé « tempêtes de cytokine » s’attaquant aux organes, notamment aux poumons.

    « En limitant la réplication du virus, on va limiter l’inflammation, on va réduire le nombre de personnes qui développent des problèmes aux poumons, et on va pouvoir les débrancher des respirateurs plus rapidement« , a détaillé M. Parsey.

  • Avec plus de 22 000 morts par Coronavirus, les Etats-Unis est le pays le plus affecté au monde

    Avec plus de 22 000 morts par Coronavirus, les Etats-Unis est le pays le plus affecté au monde

    -Plus de 100.000 cas de Covid-19 ont été confirmés dans le pays. Plus de six millions d’Américains ont perdu leur emploi en une semaine

    Deux chiffres faisaient la Une ce matin du New York Times et de USA Today. Tout d’abord celui du nombre de personnes testées positifs au coronavirus : plus de 100.000 , à en croire les chiffres fournis par l’Université Johns-Hopkins.

    Le pays dépasse ainsi la Chine et l’Italie en nombre de cas, même si le nombre de décès se limite pour le moment à près de 22.000 victimes, contre plus de 8.200 en Italie.

    C’est à New York que la progression de la pandémie est la plus forte. Le numéro d’urgence est saturé dans la ville la plus peuplée des Etats-Unis avec ses plus de 8,5 millions d’habitants.

    D’après le maire, Bill de Blasio, la moitié de la population new-yorkaise devrait être contaminée par le Covid-19 dans les prochains mois.

    Et si la peur des Américains face au Covid-19 progresse dans les sondages, c’est aussi parce que plus de 27 millions de personnes n’ont pas accès à une couverture médicale.

    Cela n’a empêché pour le moment le président Donald Trump de remettre cette semaine en question la légitimité des demandes en matériel de protection et d’équipement médical de certains Etats, comme celui de New York, qu’il juge exagérées.

    Désastre économique

    L’autre chiffre en Une des journaux est économique. Alors que Donald Trump espère “rouvrir” le pays et lever les restrictions d’ici le week-end de Pâques, les Etats-Unis ont enregistré 3,3 millions de demandeurs d’emploi supplémentaires en à peine une semaine.

    Dans le même temps, le filet social est quasi inexistant et la protection des salariés très faible.

    Dans le secteur de la restauration par exemple, les serveurs ne perçoivent souvent pas de salaire fixe mais se rémunérèrent seulement grâce aux pourboires des clients. Or, pas moins de 40 Etats sur 50 ont ordonné la fermeture ou des restrictions d’activité aux restaurants.

    La Fédération des restaurateurs américains estime ainsi que si ces fermetures venaient à durer trois mois, cinq à sept millions de personnes “au minimum”, perdront leur emploi.

    Face à cette crise, un plan d’aide économique massif de 2.000 milliards de dollars vient d’être voté par la Chambre des représentants.

    Ce vendredi, le Trésor américain a assuré que les citoyens toucheront des aides sous trois semaines au plus tard. Le plan prévoit un chèque de 1.200 dollars en faveur des personnes aux plus faibles revenus.

  • Flambée de maladie à coronavirus : Un record de décès et de nouveaux cas en 24 heures aux USA

    Flambée de maladie à coronavirus : Un record de décès et de nouveaux cas en 24 heures aux USA

    -La progression de la pandémie de coronavirus aux Etats-Unis, pays du monde comptant le plus grand nombre de cas officiellement déclarés, a atteint samedi de nouveaux records, selon le comptage de l’université Johns Hopkins.

    Les Etats-Unis ont connu, au cours des dernières 24 heures, 453 décès liés au Covid-19, un nouveau record qui porte le bilan dans le pays à 1.891 morts depuis le début de la pandémie.

    C’est moins qu’en Italie (10.023), Espagne (5.812), Chine (3.299) ou même France (2.317), selon le même comptage.

    Les Etats-Unis comptent pourtant depuis jeudi le plus grand nombre de cas officiellement déclarés dans le monde.

    L’université Johns Hopkins en dénombrait 115.547 samedi à 18H55 GMT, soit 21.309 nouveaux cas en une journée (+23%), là aussi un nouveau record.

    Devenu l’épicentre de la pandémie aux Etats-Unis, l’Etat de New York, que le président Donald Trump a dit samedi envisager de placer en quarantaine, est de loin le plus concerné, avec plus de 50.000 cas à lui seul.

  • Félix Tshisekedi a rencontré mardi le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo

    Félix Tshisekedi a rencontré mardi le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo

    -Alors que la société civile lui réclame des sanctions contre le milliardaire israélien Dan Gertler, le président congolais a rencontré le lobby juif aux Etats-Unis. Une offensive aux enjeux multiples.

    Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi est en visite aux Etats-Unis. Celui-ci a débuté son séjour de 72 heures par une rencontre ce dimanche (01.03.2020) avec le Comité des affaires publiques israélo-américain qui représente la communauté juive des Etats-Unis.
    Une rencontre qui intervient alors qu’en RDC, le chef de l’Etat est sous la pression de la société civile. Celle-ci lui demande d’enquêter sur des activités du milliardaire israélien Dan Gertler, impliqué dans de nombreuses affaires liées à l’industrie minière.

    Un contexte marqué par une enquête contre Dan Gertler
    Même s’il n’y a pas de lien direct connu entre les ennuis de Dan Gertler en RDC et la rencontre du président Félix Tshisekedi avec le lobby juif américain, le contexte retient l’attention.
    La justice congolaise enquête en effet sur un prêt douteux de 128 millions d’euros que Dan Gertler, peu avant d’être la cible de sanctions américaines en 2017, a consenti à l’entreprise nationale minière Gécamines.
    L’homme d’affaires israélien est très proche de l’ex-président Joseph Kabila qui l’a rendu incontournable dans les secteurs des mines et du pétrole durant ses deux mandats.

    Dans son discours ponctué d’applaudissements, Félix Tshisekedi a fait de la lutte contre la corruption une base de sa relation avec le lobby pro-israélien en assurant que “les défis nouveaux liés à la lutte contre le terrorisme, la corruption et le blanchiment des capitaux ainsi que la lutte contre la cybercriminalité nous donnent l’opportunité, que dis-je, l’obligation de renforcer nos liens pour des objectifs partagés”.
    L’engagement contre la corruption vise des enjeux multiples
    Félix Tshisekedi a aussi besoin des lignes de crédit promis par le Fonds monétaire international (FMI), un autre enjeu de son engagement affiché contre la corruption.
    Une visite du président congolais au siège du FMI est d’ailleurs au menu de son voyage aux Etats-Unis.
    Le 24 février, un collectif de sept organisations de la société civile à l’origine de la campagne “le Congo n’est pas à vendre” lui a adressé une lettre demandant des sanctions à l’encontre de Dan Gertler.

    La RDC détient d’importants gisements de cobalt (Katanga, 14.10.2006-Archives)
    Emmanuel Umpula Nkumba est le directeur exécutif de AfreWatch, une ONG membre de ce collectif. Il rappelle que “déjà en 2017 des entreprises liées à Dan Gertler ont été sanctionnées par le Trésor américain”.
    Les entreprises de l’homme d’affaires sont mises en cause dans des faits de blanchiment d’argent et de corruption. “Malheureusement en RDC, il n’y a pas assez d’intérêt pour initier des enquêtes et c’est pourquoi nous avons décidé d’adresser une lettre au président de la République lui demandant de prendre des mesures”, regrette Emmanuel Umpula Nkumba.
    Jusqu’ici, Félix Tshisekedi n’a pas montré son intention d’inquiéter son prédécesseur et partenaire de coalition Joseph Kabila.
    Mais les pressions extérieures l’ont visiblement contraint à affaiblir plusieurs pro-Kabila, dont le chef de son parti (PPRD) et ancien candidat à la présidentielle Emmanuel Ramazani Shadary, l’ex-chef des renseignements Kalev Mutondo, ou encore Albert Yuma, le patron de la Gecamines, qui n’a pas le droit de quitter Kinshasa en raison du dossier judiciaire lié au prêt des 128 millions d’euros.

    Avec DW

  • General Electric, les capitaux américains font leur grand retour en RDC

    General Electric, les capitaux américains font leur grand retour en RDC

    -Le géant américain s’est engagé à investir plus d’un milliard de dollars en RDC, principalement sur le barrage Inga et dans le domaine de la santé.

    Le 12 février, un protocole d’accord de plus d’un milliard de dollars a lié l’entreprise américaine General Electric, représentée par George Njenga, son directeur exécutif pour l’Afrique subsaharienne, et le gouvernement congolais, représenté par le ministre de la Santé, Eteni Longondo, et celui des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, Eustache Muhanzi Mubembe.

    « Il s’agit de l’investissement américain le plus important en RDC », a déclaré à la presse Peter Pham, envoyé spécial des États-Unis pour les Grands Lacs, qui a assisté à cette cérémonie en compagnie de l’ambassadeur américain dans le pays, Mike Hammer.

    « De la place pour tous les acteurs » après le départ des espagnols d’Inga III

    Avec la promesse de construire en trois ans des infrastructures électriques d’une capacité de 1000 MW, GE fait son entrée sur le gigantesque complexe hydroélectrique Inga, dont le troisième volet est en cours de développement. Deux consortiums – l’un chinois et l’autre européen – se sont déjà vus confier le chantier en 2016, mais l’entreprise espagnole ACS, qui menait le second consortium, en a claqué la porte fin janvier.

    De quoi libérer une place de leader pour General Electric ? Il est un peu tôt pour le dire. Selon le ministre Eustache Muhanzi Mubembe, la présence américaine dans le projet Inga 3 est la bienvenue et ne présente aucun obstacle pour les autres partenaires qui voudraient bien accompagner ce projet. »L’accord de développement reste ouvert. Les espagnols sont partis sans que personne ne les chasse, la  RDC voudrait plutôt avoir tout le monde avec elle. Les américains, les chinois, les indiens, les égyptiens sont tous les bienvenus », a-t-il indiqué.

    Équipements sanitaires

    Selon nos confrères de Bloomberg, l’accord prévoit aussi une intervention de GE pour réhabiliter des turbines sur les barrages d’Inga I et II, les deux premiers volets du méga-complexe, qui doit en tout comporter huit barrages et produire 88 000 MW, a rappelé le ministre.

    General Electric s’engage aussi fournir des matériels pour l’équipement des hôpitaux et centres de santé à travers le pays.

    Cette signature marque le grand retour des capitaux américains en RDC, quatre ans après le départ de Freeport-McMoran qui avait cédé en mai 2016 sa participation majoritaire dans Tenke Fungurume Mining (TFM) – à l’époque la plus grosse unité de production de cuivre du pays – au chinois Molybdenum, pour plus de 2,6 milliards de dollars.

    Selon Peter Pham, le gouvernement américain est le plus gros contributeur en RDC dans le domaine de la santé, notamment dans la lutte contre Ebola. Et dans le domaine de l’éducation, plus de mille écoles sont soutenues par des subventions américaines, a-t-il ajouté.

    Avec JA

  • G7: le sommet de Biarritz s’achève sur une «déclaration» commune

    G7: le sommet de Biarritz s’achève sur une «déclaration» commune

    -Le sommet du G7 à Biarritz s’est achevé lundi par une « déclaration » d’une page portant sur le commerce et les crises internationales, non par le traditionnel communiqué final pré-négocié auquel la France a renoncé après la volte-face américaine du sommet de 2018.

    « Cette page-là je l’ai écrite moi-même, après les séquences de discussions, elle n’a pas été écrite avant, elle a été distribuée aux dirigeants et agréée par les dirigeants », a souligné lors de sa conférence de presse finale Emmanuel Macron, dont le pays préside cette année le G7. « Il y aura un suivi, nous allons mettre en place un suivi indépendant des engagements que nous avons pris » dans cette déclaration dans laquelle n’apparaît pas la question climatique, a-t-il ajouté.

    ♦ Sur l’Ukraine

    « La France et l’Allemagne organiseront un sommet en format Normandie dans les prochaines semaines afin d’obtenir des résultats concrets. » Pour Emmanuel Macron, les conditions sont réunies pour la tenue d’un sommet « utile » des chefs d’Etat et du gouvernement en format « Normandie » (France, Ukraine, Russie, Allemagne) en septembre pour tenter de résoudre le conflit ukrainien.

    « Il faut rester vigilants et humbles mais il me semble que par les discussions de ces dernières semaines, nous pouvons avoir de vraies avancées concrètes, j’espère qu’elle se feront pour certaines dès les prochains jours », a-t-il ajouté, citant la question des prisonniers, la ligne de front et la situation politique.

    La discussion entre les chefs d’Etat et de gouvernement du G7 n’a toutefois pas permis de dégager un consensus sur le rétablissement du G8 avec la réintégration de la Russie – exclue en 2014 après l’annexion non reconnue par la communauté internationale.

    ♦ Sur le commerce mondial

    « Le G7 est attaché à un commerce mondial ouvert et juste et à la stabilité de l’économie mondiale. Le G7 demande aux ministres des Finances d’assurer un suivi de la situation de l’économie mondiale. » « Pour cela, le G7 veut changer en profondeur l’OMC afin d’être plus efficace dans la protection de la propriété intellectuelle, de régler plus rapidement les différends et d’éradiquer les pratiques commerciales déloyales. » « Le G7 s’engage à trouver un accord en 2020 pour simplifier les barrières réglementaires et moderniser la fiscalité
    internationale dans le cadre de l’OCDE
    . »

    ♦ Sur l’Iran

    « Nous partageons pleinement deux objectifs : faire en sorte que l’Iran ne puisse jamais se doter de l’arme nucléaire ; et favoriser la paix et la stabilité dans la région. »

    ♦ Sur la Libye

    « Nous soutenons une trêve en Libye qui puisse donner lieu à un cessez-le-feu durable. Nous considérons que seule une solution politique permettra d’assurer la stabilité de la Libye. » « Nous appelons de nos voeux une conférence internationale bien préparée associant toutes les parties prenantes et tous les acteurs régionaux concernés par ce conflit.  » « À cet égard, nous soutenons le travail des Nations unies et de l’Union africaine afin de mettre en place une conférence inter-libyenne. »

    ♦ Sur Hong Kong

    « Le G7 réaffirme l’existence et l’importance de la déclaration sino-britannique de 1984 sur Hong Kong et appelle à éviter les violences. »

  • Acteur Américain invente une agression raciste pour “un coup de pub”

    Acteur Américain invente une agression raciste pour “un coup de pub”

    -Fin de partie pour Jussie Smollett : l’acteur américain noir et ouvertement homosexuel, qui avait dit avoir été victime d’une attaque raciste et homophobe, a été écroué jeudi après avoir inventé cette agression pour tenter de faire avancer sa carrière, a annoncé la police de Chicago.

    M. Smollett, 36 ans, l’une des vedettes de la série “Empire”, s’est rendu aux autorités à 05H00 du matin. Il avait été inculpé la veille pour dépôt de fausse plainte et doit comparaître dans la journée devant un tribunal de Chicago.

    Le comédien et chanteur “a exploité la douleur et la colère du racisme pour promouvoir sa carrière”, a lancé le chef de la police de Chicago, Eddie Johnson, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a eu des mots très durs envers l’acteur.

    Jussie Smollett avait porté plainte fin janvier, affirmant avoir été agressé par deux individus masqués dans le centre de Chicago qui l’auraient abreuvé d’”insultes racistes et homophobes” avant de le frapper.

    ussie Smollett participe au gala Point Honors à New York pour célébrer les réalisations des étudiants LGBTQ à l'hôtel Plaza le 9 avril 2018 à New York.
    Lire aussi :

    L’acteur noir et gay Jussie Smollett victime d’une agression à Chicago

    Il avait prétendu qu’une corde avait été enroulée autour de son cou et qu’une substance chimique avait été versée sur lui. Il avait aussi assuré que l’un des assaillants avait crié “Nous sommes en pays MAGA” une référence au slogan de campagne du président Donald Trump (Make America Great Again).

    Une mise en scène, selon la police.

    “Pourquoi quelqu’un, surtout un Noir américain, utiliserait le symbole d’une corde pour faire de fausses accusations? Comment quelqu’un peut-il voir dans la haine et la souffrance associées à ce symbole l’occasion de faire avancer sa notoriété?”, s’est interrogé Eddie Johnson en référence au noeud coulant, symbole abhorré de l’esclavagisme et de l’époque des lynchages aux Etats-Unis.

    Jussie Smollett, New York, le 14 mai 2018.
    Lire aussi :

    L’acteur se disant victime d’une agression inculpé pour dépôt de fausse plainte

    “Les fausses plaintes causent des dégâts réels. Ce coup de pub est une cicatrice que Chicago ne mérite pas”, a dénoncé le chef de la police, qui s’est dit “offensé” et “en colère”.

    Le président Trump lui-même s’est fendu d’un tweet sur l’affaire jeudi.

    “Jussie Smollett, quid de MAGA et des dizaines de millions de personnes que vous avez insultées avec vos commentaires racistes et dangereux?”, a-t-il écrit.

    – “Mécontent de son salaire” –

    Les autorités ont expliqué que Jussie Smollett avait d’abord essayé de faire parler de lui en s’envoyant “une fausse lettre contenant un langage raciste et homophobe”.

    “Quand ça n’a pas marché, Smollett a payé 3.500 dollars, un peu plus de 3.000 euros pour monter cette agression et traîner la réputation de Chicago dans la boue dans le même temps. Pourquoi? Parce qu’il était mécontent de son salaire”, a affirmé Eddie Johnson.

    Mercredi soir, la police avait déjà confirmé que l’acteur avait été inculpé de comportement déplacé et de dépôt de fausse plainte.

    Les avocats de Jussie Smollett ont promis “de mener une enquête approfondie et de défendre vigoureusement” leur client.

    “Comme tout autre citoyen, M. Smollett bénéficie de la présomption d’innocence, particulièrement dans une enquête comme celle-ci au cours de laquelle des informations, à la fois vraies et fausses, ont constamment fuité”, ont-ils dit dans un communiqué.

    Les conjectures sur la véracité de son témoignage se multipliaient depuis des semaines. La police avait fait état de ses doutes avant d’annoncer que son enquête avait changé de direction et que M. Smollett était désormais considéré comme “suspect”.

    L’agression présumée avait initialement provoqué une vive émotion et déclenché un torrent de condamnations.

    De nombreuses personnalités l’avaient soutenu, comme l’actrice Emma Watson, la chanteuse Katy Perry et l’ancien vice-président Joe Biden.

    La sénatrice démocrate de Californie et candidate déclarée à l’élection présidentielle de 2020, Kamala Harris, avait notamment qualifié l’évènement de “tentative moderne de lynchage”.

    Pour beaucoup, l’affaire Smollett sonne comme un avertissement.

    “Beaucoup de politiciens et de journalistes ont semblé mettre temporairement de côté tout sens critique dans le cadre d’une campagne pour accabler non seulement les agresseurs de M. Smollett mais aussi le pays tout entier”, a ainsi estimé le commentateur Noah Rothman dans une tribune dans le New York Times.

    La Fox, qui diffuse la série “Empire”, a dit “évaluer la situation et passer en revue ses options”, en ajoutant “comprendre le sérieux de l’affaire”.

    Avec VOA