Tag: zambie

  • La RDC accuse la Zambie de vouloir occuper une partie de Moba et de Pweto

    La RDC accuse la Zambie de vouloir occuper une partie de Moba et de Pweto

    -La RDC a accusé la Zambie de vouloir occuper une partie de son territoire dans les territoires de Moba et de Pweto. Le gouvernement congolais a même décidé de renforcer la présence militaire à la frontière avec la Zambie dans les deux territoires.

    Que ce soit a Moba  ou a Pweto, certains élus dénoncent la présence  de militaire zambienne sur le sol congolais. A Moba par exemple, les villages de Kalubamba et une partie de Muliro seraient occupés par les soldats zambiens depuis environ deux mois. « Je confirme que les militaires zambiens sont installés à Kalubamba, confie Mwila Lambert, chef coutumier de Moliro. Des hélicoptères survolent notre espace deux à trois fois par jour. Ils ont déjà pris 15 km du territoire congolais. »

    À Pweto, l’armée zambienne n’a pas encore traversé la frontière congolaise indiquent des sources sur place. Mais il y a plus d’une semaine, la Zambie a déployé des troupes et des chars de combat tout le long de sa frontière. Ce qui crée une psychose côté congolais déclare un membre de la société civile à Pweto : « Des militaires zambiens sont positionnés au village Lupia, c’est le village d’en face. Il y a une dizaine des chars de combats. Maintenant là, Pweto est en alerte maximale. »

    Ces accusations sont rejetées en bloc pour leur part les autorités zambiennes. « Ce n’est pas vrai, ils disposent d’informations erronées. Les troupes zambiennes n’ont pas franchi la frontière, elles sont positionnées à l’intérieur de notre pays. Les troupes qui sont stationnées sur la frontière sont là pour effectuer des patrouilles quand il y a un problème de sécurité ; c’est ce qu’elles font en ce moment même, le long de la frontière, tout en restant du côté zambien. Il y a deux mois, des troupes congolaises sont entrées sur le territoire zambien, ont  attaqué des villages et pillé de la nourriture. Nous ne savons pas s’il s’agissait de militaires congolais ou de rebelles. C’est désormais aux autorités congolaises de vérifier qui étaient ces hommes, des soldats ou des rebelles », indique le ministre zambien des Affaires étrangères Joseph Malanji. Avant de conclure : «. Nous n’avons aucun intérêt à annexer des terres en-dehors de nos frontières, nous ne sommes pas ce genre de pays. »

  • Zambie: l’église appelle à agir face au taux élevé de divorces

    Zambie: l’église appelle à agir face au taux élevé de divorces

    -Les églises de Zambie ont appelé les citoyens à agir pour faire baisser le taux de divorce dans le pays.

    Diverses raisons dont l’infidélité et les violences sexistes, font partie des raisons évoqués par plus de 20 000 couples divorcés l’année dernière.

    Notant la prévalence des couples qui évoquent l’adultère comme motif de divorce, le révérend Masupa, président des Églises indépendantes de Zambie, a déclaré qu’il fallait rappeler aux gens que “les adultères n’hériteront pas du Royaume de Dieu”.

    L’infidélité, l’ivresse, les violences sexistes, la difficulté de concevoir, la prise de poids et le manque d’accès à des conseils matrimoniaux figurent parmi les principaux facteurs cités par les plus de 20 000 couples qui ont divorcé en 2019.

    Plus de femmes que d’hommes ont entamé une procédure de divorce, et l’âge moyen des couples se situait entre 25 et 45 ans.

    Parmi les autres raisons de divorce citées dans un rapport publié par le quotidien public Zambia Daily, on trouve l’incapacité de certains hommes à subvenir aux besoins de leur famille et “l’utilisation abusive des médias sociaux”.

    Ces statistiques sont décevantes et vont à l’encontre des principes bibliques sur le mariage qui disent que “seule la mort devrait nous séparer”, a déclaré le révérend David Masupa, président des Églises indépendantes de Zambie.

    Avec BBC

  • Zambie : Lungu met en garde ceux qui lui dénient un 3e mandat

    Zambie : Lungu met en garde ceux qui lui dénient un 3e mandat

    -Lors d’un discours prononcé jeudi soir devant des partisans, Edgar Lungu a mis en garde les magistrats de son pays contre toute initiative visant à l’empêcher de briguer un nouveau mandat en 2021.

    “Je dis à mes amis du système judiciaire : ne plongez pas le pays dans le chaos (…) sur cette question”, a-t-il lancé.

    Le chef de l’Etat a à nouveau fait part de son souhait de rester au pouvoir en ajoutant : “la chose la plus importante que je peux dire maintenant c’est qu’en 2021, je suis disponible pour un nouveau mandat si mon parti me désigne”.

    Au pouvoir depuis 2015 et réélu en 2016, Edgar Lungu a déjà laissé entendre publiquement à plusieurs reprises qu’il était prêt à briguer un nouveau mandat lors de la prochaine présidentielle.

    Devenu chef de l’Etat à la suite du décès de son prédécesseur, Michael Sata, l’opposition zambienne estime qu’il ne peut se représenter après avoir déjà servi deux mandats.

    BBC

  • La présidence zambienne déplore l’interdiction d’un rassemblement de l’opposition par la police

    La présidence zambienne déplore l’interdiction d’un rassemblement de l’opposition par la police

    -La présidence zambienne a qualifié samedi de “regrettable” la décision de la police d’empêcher un rassemblement religieux où l’opposant Hakainde Hichilema devait faire sa première apparition publique depuis sa sortie de prison le 16 août.

    Jeudi, la police zambienne, lourdement armée, a bloqué l’entrée de la cathédrale anglicane de la Sainte-Croix de Lusaka et érigé des barrages sur les routes menant à l’édifice où était attendu Hakainde Hichilema, dit HH.

    Il venait de recouvrir la liberté au terme de quatre mois d’une incarcération très controversée pour trahison, qui a provoqué de vives tensions politiques dans le pays.

    “Le fait d’avoir empêché une réunion dans une église est regrettable”, a affirmé à la presse le porte-parole du président Edgar Lungu, Amos Chanda.

    Mi-juillet, le Parlement a voté l’instauration de l’état d’urgence pour trois mois, donnant à la police des pouvoirs accrus à la suite d’une série d’incendies criminels attribués par le pouvoir à l’opposition.

    “Même si le pays est en état d’urgence, la police devrait faire preuve d’un maximum de retenue”, a poursuivi M. Chanda. “La police devrait s’assurer à ce qu’on n’empiète pas sur les libertés civiles.”

    La police s’était justifiée en arguant que les organisateurs de l’événement n’avaient pas fait de demande écrite auprès des autorités.

    M. Hichilema, leader du Parti uni pour le développement national (UPND) avait été incarcéré pour avoir gêné en avril le passage du convoi du président zambien Edgar Lungu, dont il conteste la réélection en 2016.

    Le parquet a finalement renoncé à le poursuivre pour trahison après des entretiens entre la secrétaire générale du Commonwealth Patricia Scotland, le président Lungu et Hakainde Hichilema.

    Le climat politique en Zambie, pays d’Afrique australe d’ordinaire calme, s’est profondément détérioré depuis l’élection présidentielle d’août 2016. Edgar Lungu avait remporté le scrutin d’une courte victoire – à peine 100.000 voix – devant Hakainde Hichilema.

    Avec AFP

  • Le démon de 3ieme mandat hante la Zambie!

    Le démon de 3ieme mandat hante la Zambie!

    -Le président zambien, réélu en août, a annoncé son intention de briguer un autre mandat en 2021, suscitant la polémique autant dans l’opposition qu’au sein de son parti.

    “Je suis éligible en 2021, et si vous voulez saisir la Cour constitutionnelle, elle vous dira que je suis éligible en 2021. Si Dieu et le peuple le veulent, je me représenterai”, a déclaré Edgar Lungu cette semaine dans la province de la Copperbelt (centre).

    La Constitution zambienne stipule que le président peut briguer deux mandats de cinq ans.

    Mais l’interprétation du texte fait l’objet de débats dans le cas de M. Lungu, qui a pris la tête de l’Etat en 2015 dans des conditions particulières.

    Il a été élu une première fois chef de l’Etat pour achever le mandat de Michael Sata, décédé dans l’exercice de ses fonctions en 2014, deux ans avant la fin de son mandat.

    Il a ensuite été réélu en août dernier, au terme d’un scrutin très serré. Il a battu son rival Hakainde Hichilema du Parti uni pour le développement national (UPND), avec 50,3% des voix contre 47,6%.

    Selon l’UPND, M. Lungu ne peut pas se représenter.

    “Lungu n’est pas éligible et il ne devrait pas nous dire d’aller devant la justice”, a estimé samedi le député et haut responsable de l’UPND Douglas Syakalima.

    “Son élection est remise en cause et il parle déjà de 2021”, a-t-il ajouté à l’AFP. “On ne peut pas continuer avec un dictateur”.

    Mais pour Alex Ng’oma, professeur de sciences politiques à l’Université de Zambie, M. Lungu, âgé de 60 ans, peut briguer un autre mandat en 2021.

    “Dans la mesure où il a couvert moins de trois ans du mandat de Sata, il est de nouveau éligible. Mais le parti doit suivre une procédure démocratique pour décider qui sera son candidat”, a-t-il ajouté à l’AFP.

    L’annonce de M. Lungu intervient au moment où sa formation du Front patriotique (FP, au pouvoir) est déjà déchirée sur le sujet.

    Les premières divisions ont éclaté au grand jour après le limogeage, le 8 novembre, du ministre de l’Information, Chishimba Kambwili, pressenti comme un possible successeur de M. Lungu.

    La commission anti-corruption a depuis ouvert une enquête sur des soupçons de corruption contre M. Kambwili, qui réclame de nouvelles élections au sein de son parti.

    De son côté, la branche du FP dans la province de Luapula (nord) a d’ores et déjà entériné la candidature de M. Lungu à la présidentielle de 2021, a annoncé samedi sur la radio d’Etat le responsable provincial du parti, Nickson Chilangwa.

    Avec AFP

  • Zambie:Edgar Lungu, un président “ordinaire” mais inflexible réélu à la tête de la Zambie

    Zambie:Edgar Lungu, un président “ordinaire” mais inflexible réélu à la tête de la Zambie

    Edgar_lungu_zambia-Le président Edgar Lungu déclaré réélu à la tête de la Zambie après un scrutin serré se présente comme un homme politique “ordinaire” et proche du peuple mais a parfois montré un visage inflexible et radical pendant la campagne électorale.

    Vainqueur de la présidentielle au premier tour, il a battu – comme en 2015 – son rival Hakainde Hichilema avec 50,3% des voix contre 47,6%.

    Pour l’emporter, il n’a pas hésité à mener une campagne radicale, se disant prêt à “sacrifier la démocratie pour la paix” et la stabilité de son pays.

    A 59 ans, cet avocat expérimenté avait déjà réussi à s’imposer à la tête du Front patriotique (PF) en manoeuvrant habilement mais fermement, suite au soudain décès du président Michael Sata, dans l’exercice de ses fonctions en 2014.

    Elu une première fois chef de l’Etat début 2015, pour achever le mandat de M. Sata, cet ancien ministre de la Défense et de la Justice, jusqu’alors plutôt discret, veut apparaître comme l’héritier légitime de son prédécesseur qui jouissait d’une grande popularité en Zambie.

    S’il n’a pas le charisme de Michael Sata, Edgar Lungu aime se présenter comme “un Zambien ordinaire d’origine modeste” pour apparaître proche du peuple.

    “Lungu n’est pas un homme d’action mais je pense que c’est surtout dû au fait qu’il a hérité du cabinet mis en place par Sata”, estime l’analyste politique et économique zambien Oliver Saasa, interrogé par l’AFP.

    Ses rivaux assurent qu’il veut museler toute critique comme le prouve, selon eux, la fermeture en juin du quotidien indépendant, le Post pour des impôts impayés.

    Pendant la campagne, un cadre du principal parti d’opposition a également été arrêté à deux reprises pour avoir diffamé le président Lungu en indiquant que le chef de l’Etat jouait au billard et allait en discothèque avec l’argent des contribuables zambiens.

    “Il a été plutôt dur avec ceux qui semblaient être contre lui, c’est arrivé à quelques reprises”, note Oliver Saasa.

    Problèmes de santé

    Pour son deuxième mandat, M. Lungu va devoir affronter une situation économique très difficile en raison de la chute brutale du cours du cuivre, dont la Zambie est ultra-dépendante.

    “La Zambie fait face à sa pire crise économique depuis plus de 10 ans”, note l’Institut d’études pour la sécurité (ISS).

    A son arrivée au pouvoir en 2015 il a promis de poursuivre les réformes économiques de son prédécesseur qui contenait notamment une taxe sur les revenus miniers. Cette mesure a tendu les relations avec les entreprises de ce secteur, déjà touchées par la chute des cours.

    Né en 1956 à Chadiza (est), il a obtenu en 1981 un diplôme en droit à l’université de Zambie après avoir suivi une formation militaire.

    Edgar Lungu a démarré sa carrière politique au sein du Parti uni pour le développement national (UPND) – aujourd’hui principale formation d’opposition – qu’il a quitté en 2001 pour former le PF avec Michael Sata.

    Avec l’arrivée du PF au pouvoir en 2011, il est devenu ministre de l’Intérieur et s’est démarqué par ses positions conservatrices notamment sur le droit des homosexuels.

    “Ceux qui défendent les droits des gays doivent aller en enfer. C’est un problème qui est étranger à ce pays”, avait-il lancé après l’arrestation de deux Zambiens homosexuels en 2013.

    Sa santé est scrutée de près dans un pays qui a récemment connu la mort de deux présidents en exercice, Levy Mwanawasa en 2008 et Michael Sata en 2014.

    Edgar Lungu souffre d’achalasie, un trouble de l’oesophage et avait dû être hospitalisé en Afrique du Sud l’an dernier après s’être effondré lors d’un meeting.

    Marié, père de six enfants et grand-père, il appartient au groupe ethnique Nsenga, minoritaire dans le pays même si l’étiquette partisane compte davantage pour les électeurs zambiens.

    Avec AFP

  • Violences xénophobes en Zambie : 2 personnes brûlées vives

    Violences xénophobes en Zambie : 2 personnes brûlées vives

    xenophobie en zambie-En Zambie les violences xénophobes qui agitent la capitale depuis lundi ont fait au moins 2 morts,

    La Zambie est-elle en train de vivre ce que l’Afrique du Sud a traversé en 2015 ? Lusaka, la capitale du pays, est en proie à une vague de violences xénophobes depuis lundi. Deux personnes ont été brûlées vives dans le bidonville de Kanyama, selon les autorités qui ont lancé des appels au calme.

    Dans plusieurs bidonvilles de Lusaka les magasins tenus par des étrangers ont été saccagés

    Les violences contre les étrangers ont continué en Zambie, pour la deuxième journée consécutive. Ce mardi, des centaines de jeunes ont attaqué des maisons et des magasins de ressortissants étrangers à Misisi et Makeni South, deux bidonvilles de Lusaka, la capitale.

    C’est au lendemain de l’intervention télévisée du ministre de l’Intérieur Davis Mwila pour condamner les attaques commises selon lui par des “éléments criminels”. Il a annoncé l’arrestation de plus 200 personnes dont 11 personnes suspectées d’avoir commis des crimes rituels.

    Malgré tout, les violences ont les étrangers se sont propagées à une dizaine de bidonvilles de Lusaka. Certains émeutiers en ont même profité pour voler de la nourriture ou du matériel électroménager tels que des réfrigérateurs.

    Les pauvres s’en prennent aux pauvres

    Les réfugiés rwandais, estimés à 6.400 dans le pays, ont été particulièrement visés. Ils tiennent souvent des boutiques dans les quartiers pauvres de Lusaka. Pour échapper aux violence beaucoup d’entre eux ont dû trouver refuge dans des commissariats de police ou auprès du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Sur VOA Afrique, Jean Damascène un réfugiés rwandais de Makeni South déclare que “la situation n’est pas bonne. Ça a commencé par des rumeurs disant que les étrangers ont participé à l’insécurité. Que les rwandais sont en grand nombre, ils ont des boutiques et ont pris leur travail.”

    Les habitants des bidonvilles de Lusaka accusent les étrangers d’être à l’origine de crimes rituels. C’est suite à la récente découverte de 7 corps amputés à quatre mois de l’élection présidentielle prévue pour le 11 août.

     

  • Zambie:Le Président Lungu a besoin d’évacuation

    Zambie:Le Président Lungu a besoin d’évacuation

    Edgar_lungu_zambia-Le Président zambien, Edgar Lungu, devrait subir une intervention chirurgicale à la gorge, et pour cela il devrait être évacué à létranger.
    C’est ce qu’indiquent les médecins de la présidence zambienne. Ceux-ci avaient auparavant affirmé que le chef de l’Etat souffrait du paludisme.
    Edgar Lungu a accédé à la présidence en janvier dernier. Dimanche, il s’est effondré alors qu’il donnait un discours à l’occasion de la Journée Mondiale de la femme.
    Pendant la campagne, les partisans de Lungu ont vivement démenti les informations persistantes selon lesquelles il se portait mal.
    Il avait alors proposé de soumettre à des examens afin de rendre public son bilan médical.
    La présidentielle qui a porté Lungu à la tête de la Zambie avait été anticipée suite au décès de son prédécesseur Michael Sata.
    Edgar Lungu, 58 ans, avait été admis pour des soins dans un hôpital local, la présidence a publié un communiqué pour rassurer les Zambiens sur la santé du chef de l’Etat.
    Lundi, un autre communiqué des services présidentiels est venu donner des précisions sur le malaise d’Edgar Lungu.
    Selon ce communiqué, il souffre d’un problème causé par le rétrécissement de l’œsophage, ce qui demande une intervention chirurgicale de haute précision qui ne peut s’exécuter qu’à l’étranger.
    “Il a été référé pour un traitement spécialisé à l’étranger,” lit-on donc dans le communiqué présidentiel qui précise qu’il s’agit de la récurrence d’une condition pour laquelle Lungu avait déjà été soigné il y a 30 ans.
    Edgar Lungu est un ancien ministre de la défense. Il devrait terminer le mandat de Michael Sata, avant la tenue d’une élection en 2016.

    (BBC)