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UDPS – Le premier Congrès, un grand tournant démocratique?


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Source: Le Potentiel

Etienne-Tshisekedi.-PortraitL’histoire des partis démocratiques est jalonnée de Congrès. Durant 27 longues années d’existence, l’UDPS semblait ne l’avoir jamais su. Exemple: sa non-participation aux élections de 2006 n’a été décidée par aucun congrès! La surprise et la déception n’en furent que plus grandes, toutes à la hauteur de l’espoir que le Parti avait suscité dans l’opinion. A la « dixième rue », ce M sûrement la plus visible « panne de stratégie », venue s’ajouter à bien d’autres « erreurs tactiques ».

Alors, l’idée d’un tout premier Congrès devint, pour Etienne Tshisekedi, une bouée de sauvetage politique autant qu’une fixation. Mais, pour des raisons pas toujours faciles à comprendre en démocratie, quelques cadres s’y sont farouchement opposés, … Et le parti de la non-violence entamait de s’enfoncer dans la violence. Laissant cette situation derrière lui, le Chef du parti sortit du pays en 2007 pour des soins médicaux. Des « dauphins» ont alors défilé devant une opinion congolaise incrédule. Mais le premier congrès a été organisé avec succès en avril 2009. Depuis, silence radio du côté du « Sphinx» « en convalescence en Belgique ». Oui en Belgique … !

Est-ce un changement démocratique qui s’opère insensiblement en son absence ? Ou un lugubre « chant de cygne » sur fond des guerres de succession ? Tous perplexes, ou dubitatifs.

En exclusivité dans ces colonnes, le bureau du Conseil National de l’UDPS, issu du 1er Congrès, regrette et éclaire l’imbroglio, fixe l’opinion sur les évolutions en cours, et lève un coin de voile sur les perspectives.

Déclaration de la Direction politique de l’UDPS sur la situation générale du parti

Le Bureau du Conseil National de l’UDPS, Direction politique du Parti, s’est réuni en séance ordinaire bihebdomadaire ce jeudi 4 mars 2010, de 10 heures à 17 heures, au siège provisoire du Parti, sis n° 20, Av. Cardinal Malula, Quartier Righini, Commune de lemba, à Kinshasa.

L’ordre du jour comportait la poursuite des débats sur: primo, la reconnaissance du 1er Congrès par l’Union Européenne et par l’Internationale Socialiste; secundo, les rapports de l’UDPS avec les institutions nationales et tertio, réaction de sape désespérée mais continue de quelques cadres du Parti contre le 1er Congrès et ses acquis.

Au sujet du 1er point, la Direction politique est heureuse d’annoncer aux millions de membres et sympathisants de l’UDPS que le 1er Congrès, qualifié de Congrès du peuple congolais par le Président National E. Tshisekedi wa Mulumba, tenu à Kinshasa du 15 au 21 avril 2009, a été reconnu par l’Union Européenne et récemment par l’Internationale Socialiste.

Dans le cas particulier de l’Internationale Socialiste qui regroupe, à travers le monde, les partis politiques d’obédience socialiste et socio-démocrate, la satisfaction du Bureau du Conseil est d’autant grande que cette instance vient, officiellement, de lui notifier l’adhésion de l’UDPS en son sein comme membre observateur.

L’UDPS attend maintenant d’être confirmée comme la principale force politique du Congo, par les prochaines élections, pour jouir du statut de membre effectif de cette instance internationale.

Quant au 2ème point ayant trait aux rapports de l’UDPS avec les Institutions nationales, le Bureau salue la lettre d’accusé de réception par laquelle la Présidence de la République, au nom du Chef de l’Etat, remercie le Parti d’avoir tenu celui-ci informé de la nouvelle Direction politique issue du 1er Congrès.

La satisfaction ici est d’autant justifiée que copie de la dite lettre a été réservée à « l’honorable Président de l’Assemblée Nationale, à l’honorable Président du Sénat et à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ».

La Direction politique de l’UDPS, faut-il le souligner, considère que ce fait est un acte positif.

Par contre, elle déplore et dénonce vigoureusement l’attitude partiale et hostile des autorités urbaines à son égard. Une hostilité politicienne dépourvue de tout fondement juridique.

Ainsi et de prime abord, après avoir reçu les assurances écrites du Gouverneur de la Ville selon lesquelles il n’avait aucune objection à la tenue ou tout au moins, à l’ouverture du 1er Congrès dans les installations du jardin Botanique de Kinshasa, il n’a pas hésité, à la date prévue, d’envoyer les policiers lourdement armés, pour disperser avec brutalité, violence et sans avertissement, les délégués et les invités venus nombreux à ces assises.

Ensuite, les services compétents de l’Hôtel de Ville, après avoir légalisé un des deux Actes du 1er Congrès leur transmis, portant élection du Secrétaire Permanent du Conseil National et l’élection du Secrétaire Permanent Adjoint, gèlent curieusement sans raison valable, l’authentification de nouveaux statuts sur bases desquelles ce scrutin a été organisé.

Plus grave encore, le même Gouverneur a, de nouveau, répété son hostilité à l’égard de l’UDPS en empêchant la tenue de son dernier meeting sous le prétexte fallacieux du « non respect de la règlementation,» règlementation dont il s’est gardé, par ailleurs, de citer la disposition. Pour mettre fin à ces tracasseries, la direction politique a amorcée des démarches auprès des Autorités supérieures.

S’agissant du 3ème et dernier point de l’ordre du jour, point longuement débattu et relatif à l’action de sape de quelques cadres anti congrès, le Bureau du Conseil National rappelle à l’opinion et porte à sa connaissance les faits suivants:

1. Etat de situation

– L’UDPS est la première formation politique d’opposition à la dictature dans ce pays. Et face aux dictatures, elle a payé le prix des sacrifices et du sang le plus fort pour l’avènement de la démocratie et de l’Etat de droit, et pour un progrès social équitablement partagé. Ces vérités font désormais partie de l’histoire du combat de notre peuple pour son émancipation et pour sa dignité. A l’UDPS, tout membre du parti est pleinement conscient de cet engagement envers le peuple et envers l’histoire.

– L’UDPS est consciente de la surprise et de la déception du peuple congolais, à la suite de sa non participation aux élections générales de 2006. Elle est d’autant plus profonde que notre parti avait refusé toutes les formes d’aventures militaires, insurrectionnelles ou relatives à un quelconque coup de force; c’est connu, l’UDPS ne jurait que par des élections, rejetant viscéralement toute forme de violence.

– Dressant le bilan de cette profonde déception, et prenant ses responsabilités devant notre peuple et devant l’histoire, le Président National de l’UDPS, Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, a compris la nécessité de réorienter stratégiquement le Parti, de lui insuffler un nouveau souffle et une nouvelle direction, renouveler et requalifier les méthodes de combat dans un environnement national post électoral. En démocrate, il a, dès juin 2007, levé l’option d’organiser le 1er Congrès de l’UD. PS, conformément aux prescrits des statuts Bondeko de 1994, en leurs articles 82 et 83. – cette initiative du Président National a été largement saluée par les membres du Parti et par l’opinion nationale jusque là désorientée; l’espoir renaissait.

– Mais, c’était sans compter avec les résistances intérieures et extérieures coalisées, qui avaient toutes les raisons de craindre: les unes, pour la perte de certaines positions dans l’appareil du Parti; les autres, le retour en force de l’UDPS sur la scène politique nationale.

– Etienne TSHISEKEDI se buta à une résistance farouche des animateurs des importants organes centraux du Parti à savoir: Valentin MUBAKE, ancien Président du Comité National et Rémy MASSAMBA, ancien secrétaire Général. Ces deux cadres ont catégoriquement refusé d’exécuter les instructions du Président National relatives à l’organisation du 1er Congrès, avec comme motif que le Président national n’en avait ni la compétence, ni les moyens financiers. – Prenant acte de ce refus aussi inattendu qu’obstiné, le Président national, Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, utilisant ses prérogatives statutaires, a suspendu les deux cadres récalcitrants de leurs fonctions et institué une Commission spéciale paritaire en raison de deux membres par organe (Présidence nationale, Comité National et Secrétariat National).

– Cette Commission spéciale fut dirigée par le camarade François Xavier Beltchika Kalubye, membre du Comité national et Président de la Commission de réforme des statuts de l’UDPS.

– C’est à cette Commission que le Président T5HI5EKEDI avait donné le mandat d’étudier la faisabilité de l’organisation du 1er Congrès.

2. Organisation et tenue du 1er Congrès

A partir du refus opposé à la décision du Président National jusqu’à ce jour, l’UDP5, notre Parti vit une situation déplorable de crise et de guerre intestine opposant le camp majoritaire des pro ­congrès au camp minoritaire des anti-congrès. ces derniers se sont illustrés par des actes de violence et de sabotage ci après:

– La constitution d’une milice privée (forces du progrès) qui a lapidé le cortège du Président National le 22septembre 2007, pour l’empêcher de présider la cérémonie d’ouverture des travaux de la Commission préparatoire;

– La mise en place d’une Commission préparatoire parallèle du congrès convoquée et présidée par Monsieur Valentin Mubake ;

– Une campagne virulente contre l’opération de collecte des fonds destinés au financement du 1er Congrès, opération lancée par le Président National;

– La déclaration dans la presse nationale par Monsieur Mubake relatif au dossier clinique sur l’incapacité physique du Président national de prendre les décisions lui attribuées, lors de son voyage de consultation en Afrique du Sud;

– Le recours systématique aux faux et usage des faux prenant des décisions au nom du Président National absent du pays; telle que la prétendue nomination de Monsieur Alexis Mutanda en qualité du Secrétaire Général du Parti en violation des statuts et au moment où, le Président National avait déjà dissout l’organe «Secrétariat national»;

– La campagne de diabolisation de toute idée de participation de l’UDPS aux élections;

– La campagne de dénigrement à l’endroit des membres du Comité Organisateur du 1er Congrès (C.O.C) qu’ils accusaient de comploter d’abord, contre l’intégrité physique du Président National et ensuite, pour son remplacement à la tête du Parti ;

– les démarches machiavéliques entreprises auprès des autorités urbaines de la Ville province de Kinshasa, qui ne se sont pas fait prier, pour empêcher tour à tour: la tenue du 1er Congrès au Parc de Boeck (Jardin Botanique) en avril 2009, la légalisation de certains Actes de ce Forum et l’organisation des meetings de l’UDPS.

Faisant fi de tous les obstacles, violences et manoeuvres, le Parti a cheminé lentement et courageusement vers la tenue de son tout 1er Congrès, après 27 longues années depuis sa création, avec l’appui constant du Président National et le concours moral du Collège des fondateurs au grand complet.

C’est ainsi qu’après le dépôt à Bruxelles, en juillet 2008, du rapport final du Comité Organisateur du 1 er Congrès présidé par le Camarade François- Xavier BELTCHIKA, le Président Tshisekedi a signé la décision n°072/UDPS/PN/08 portant convocation dudit Congrès. La date d’ouverture des assises était initialement fixée au 15 février 2009, jour du 27ème anniversaire de la création de l’UDPS.

Inquiets de constater que jusqu’à la veille de cette échéance, le Président Tshisekedi, dont l’état de santé donnait lieu à des rumeurs alarmantes, n’avait ni confirmé ni infirmé son retour, les membres du Collège des Fondateurs l’ont contacté au téléphone pour s’enquérir de la situation.

Sa réponse était que son état de convalescence ne lui permettait pas de rentrer au pays et que par conséquent, le Collège des Fondateurs devait prendre les responsabilités. C’est ce qui explique le report de cet événement et l’ouverture de ses travaux par le Fondateur Bernard Nkuendi Lusielo entouré de tous ses Collègues Fondateurs le 15 avril 2009, au nom du Président National.

Huit cent quatre-vingt et huit (888) délégués sur les neuf cent (900) convoqués par le Président National, représentant 48 fédérations sur les 52 que compte le Parti, ont participé à ces assises historiques dans la vie du Parti. Ces assises ont eu lieu à Kinshasa/Righini du 15 au 21 Avril 2009.

Des délégués de l’Extérieur ont représenté nos fédérations de France, du Canada, de Grande Bretagne, des Etats-Unis, de l’Italie , tandis que d’autres fédérations ont envoyé leurs messages de soutien (Afrique du Sud, Grèce, Suède, Suisse, Irlande, Belgique) ainsi que des messages de solidarité des partis amis étrangers. Par dizaines, des observateurs des partis amis de l’intérieur ont aussi honoré ces assises de leur présence remarquable.

Le 1er Congrès fut réellement un Congrès de refondation : projet de société réactualisé et idéologie clairement recentrée sur la social-démocratie, statuts réformés pour faire de l’UDPS un parti moderne, avec une organisation impersonnelle capable de résister à l’usure du temps, comme l’avait, du reste, souhaité le Président National lors de la mise en place de la Commission de réforme des statuts du Parti.

Se référant au rôle historique joué par Etienne TSHISEKEDI, dans la lutte pour l’avènement de la démocratie et de l’Etat de droit au Congo, le Congrès l’a plébiscité Chef du Parti et l’unique candidat à l’élection présidentielle de 2011.

Le Congrès a également été le congrès du peuple congolais : l’appel que le Président Nationa avait lancé à celui-ci en novembre 2007 pour le concours financier et moral a été largement suivi. Le voeu du peuple de l’UDPS revenir à l’avant plan des forces politiques a été exaucé, et enfin, la décision du Congrès de participer aux prochaines élections a été accueillie avec soulagement dans l’opinion nationale.

Tous les démocrates du monde sont unanimes à reconnaitre au congrès d’un parti politique, d’un syndicat ou encore, de toute organisation de masse, le statut d’instance suprême dont les décisions sont impératives, exécutoires et opposables à tous ses membres.

C’est fort de ce principe universel que le 1er Congrès de l’UDPS a été reconnu par l’Internationale Socialiste, l’Union européenne et toutes les Chancelleries accréditées à Kinshasa. La lettre de la Présidence de la République n02071/09 du 31 décembre 2009, adressée à la nouvelle direction politique va également dans ce sens.

3. Absence prolongée du Président National pour raison de santé

Les statuts de l’UDPS de 1994 exigent que le Président National, clé de voûte de l’appareil du parti, «soit pleinement et régulièrement informé de la marche» de ce dernier.

Jusqu’à la tenue du 1er Congrès, le Président National était pleinement et régulièrement informé par le Comité Organisateur dudit Congrès, de l’avancement des travaux préparatoires (dépôt du rapport et fixation de la date sur la convocation du 1er Congrès lors de la rencontre entre le Président Tshisekedi et une délégation conduite par le Camarade Beltchika au mois de juillet 2008 à Bruxelles). De même, à la veille de l’ouverture du Congrès, le Président Tshisekedi était en contact téléphonique avec les fondateurs à qui il a demandé de prendre leurs responsabilités pour la tenue de ce grand Forum en son absence.

Cette absence prolongée du Président National a constitué une opportunité inespérée pour les anti- congrès. Aussi, se sont-ils employés avec frénésie à fabriquer des décisions sous son nom et sa signature scannée ou imitée, pour empêcher la tenue du 1er Congrès.

Afin de mettre un terme à l’utilisation abusive de la griffe qui porte la signature du Président National, le Collège des Fondateurs avait, en date du 1er janvier 2009, et ce, en application des dispositions des statuts, restauré le caractère collégial de la prise des décisions au sommet du Parti. C’est ainsi qu’il a décidé de pourvoir aux trois postes vacants au sein du Directoire National c’est-à­-dire Présidence collégiale du Parti. Il y a lieu de noter que cette disposition était en vigueur jusqu’à l’adoption par le 1er Congrès des nouveaux statuts.

Ayant échoué dans leurs différents coups de force contre la tenue du 1er Congrès, les anti-congrès exploitent de façon éhontée l’absence prolongée du Président Etienne Tshisekedi, comme bouée de sauvetage.

C’est ainsi qu’on les a vus tantôt, en Afrique du Sud pour chercher la levée de leur suspension et leur réhabilitation; tantôt, en Belgique pour organiser un prétendu conclave préparatoire d’un autre 1 er Congrès, de nouveau, en Afrique du sud pour soit disant rencontrer le Président Etienne Tshisekedi et solliciter l’aide de l’ANC pour financer la tenue du leur 1er congrès.

Tout récemment encore, après le voyage en Belgique d’un des leurs, ils ont prétendu par médias interposés, avoir reçu du Président National soi disant mandat de coordonner la commission technique de leur fameux 1er congrès.

Qui ignore que cette cabale était déjà annoncé avec publicité, il y a de cela 4 mois, par Monsieur Albert Moleka qui se prévaut devant qui veut bien l’entendre, comme porte parole de l’UDPS, en présentant deux faux datés du 25 octobre 2009 et attribués au Président Tshisekedi alors que leurs signatures sont totalement fausses et grossièrement imitées.

Pendant ce temps, un embargo total empêchant les pro-eongrès de communiquer avec le Président National est érigé par certains membres du pré-carré de sa famille biologique. Le Président Etienne Tshisekedi serait-il, donc aujourd’hui, en complicité et à la tête des anti-eongrès pour organiser un autre congrès? Est-il prêt à porter sur ses épaules tous le poids des sacrifices endurés par des milliers des mamans, des papas, des jeunes et de tous les autres congolais qui ont tout perdu pour avoir exécuté ses mots d’ordre?

Ironie de l’histoire, parmi ces cadres, faut-il le souligner, certains ont poussé le cynisme jusqu’à se présenter comme futurs candidats à l’élection présidentielle de 2011, en concurrence à Etienne Tshisekedi, l’unique candidat plébiscité par le 1er Congrès. D’autres encore, ont publiquement revendiqué le leadership de l’UDPS, façon de suggérer implicitement qu’Etienne Tshisekedi ne convenait plus pour ce rôle.

Plus grave encore, ceux qui, hier, ont craché sur toute idée d’organisation du 1er congrès et de participation de l’UDPS aux prochaines élections, sont les mêmes qui, aujourd’hui, se présentent comme les fidèles des fidèles d’Etienne Tshisekedi prêts à organiser avec lui le 1er Congrès et à participer aux scrutins annoncés.

Cela rappelle, étrangement, la proclamation de Patrice Emery Lumumba, Héros National, par celui là même qui l’avait trahi, arrêté et conduit devant le peloton d’exécution au Katanga. Ceci est simplement cynique.

4. Perspectives

La confusion est à son comble. Un parti organisé et responsable comme l’UDPS ne doit pas continuer à subir les assauts de tout genre et de tous côtés, il ne peut plus laisser persister une telle situation. Il revient de rappeler que toutes les ouvertures de réconciliation offertes par le 1er Congrès et maintes fois relayées par le Conseil national, ainsi que tous les appels à la raison n’ont guère, jusqu’ici, été entendues par ces anciens compagnons qui ne jurent, aujourd’hui, que par le mensonge, la calomnie, la délation, les faux et usages des faux, achat des consciences, le trafic d’influence, le fétichisme et le positionnement individuel.

La Direction politique du Parti, présente ses excuses à l’opinion pour cet imbroglio et ce désagrément regrettable, et s’engage fermement devant le peuple congolais à prendre rapidement des décisions appropriées, pour mettre un terme à cette situation inacceptable.

Dans l’entretemps, elle demande instamment aux autorités en place, de s’abstenir de toute ingérence dans les querelles internes entre membres de l’UDPS, de respecter la Constitution ~t d’observer les lois sur les partis politiques qu’elles ont-elles-mêmes édictées. Il va de la sauvegarde de la paix civile.

5. Conclusion

L’opinion retiendra que le 1er Congrès de l’UDPS s’est bel et bien tenu à Kinshasa du 15 au 21 avril 2009, en exécution des instructions personnelles et écrites du Président National Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

Le remue ménage constaté depuis la fin dudit Congrès jusqu’à ce jour, n’est qu’un combat d’arrière garde en vue du repositionnement. Fait à Kinshasa, le 4 mars 2010