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Par Marc Kapend
Chers compatriotes et membres de l’UDPS/Canada,
Voici 8 ans depuis que je sers le parti en qualité de Représentant.
Pendant ces longues années, nous avons, ensemble, essayé d’agir non seulement comme Représentant d’un parti politique, mais aussi comme défenseur des intérêts du peuple congolais dans la mesure où nous sommes restés le groupe le plus dynamique de la société civile congolo-canadienne. C’est ainsi qu’en dépit des difficultés à pénétrer une société, dans laquelle des idées construites de longue date sur letiers monde, le développement et la R.D.C., ont un fondement idéologique, nous avons axé nos actions sur le renforcement de l’UDPS et de l’UDCC, ainsi que sur la représentation des aspirations profondes du peuple congolais pour la démocratie et le développement.
Le faisant, nous avons démystifié des politiques canadiennes influencées par les sociétés minièrescanadiennes opérant au Congo et axées sur l’aide-corruption. Nous avons invité par nos nombreux contacts et écrits le gouvernement canadien à prendre en compte les aspirations congolaises pour la démocratie profonde, celle qui ne se limite pas aux élections, mais qui renforce plutôt la société civile, gardienne de la culture démocratique et surveillante des institutions politiques.
Nous avons promu E. Tshisekedi comme l’icône de la démocratie et le Leader légitime de l’opposition démocratique en R.D.C., et l’UDPS comme le parti politique d’opposition le plus sérieux en matière de changement démocratique. Nous avons surtout dénoncé systématiquement les politiques continues du gouvernement du Canada dans le sens de soutenir la prédation pratiquée par des sociétés minières au Congo au point où, aujourd’hui, nous comptons parmi les politiciens et des membres de la société civile canadienne des alliés sincères et dynamiques. Par nos manifestations à la Colline du Parlement et par nos présentations devant des Parlementaires et des membres du gouvernement, nous avons attiré l’attention des Canadiens sur le Congo et sur l’intégration socio-économique de Congolo-Canadiens.
Qu’une poignée de Congolais travaillent actuellement au sein du Gouvernement du Canada ou que de braves Canadiens osent écrire ou parler ouvertement de la prédation, de l’injustice et de la corruption en République Démocratique du Congo, dans une perspective globale, ce ne sont pas de faits du hasard. Notre activité politique commune y a contribué.
Dans le contexte libéral occidental, une diplomatie axée sur la représentation des intérêts nationaux du Congo, d’une part, et sur la dénonciation de mauvaises pratiques libérales qui visent la division, l’affaiblissement des institutions et de la souveraineté nationales, ainsi que la prédation de la part des acteurs influents, d’autre part, n’a pas manqué de nous attirer des ennuis dans notre développement. C’est avec courage et abnégation que nous avons fait face à toutes les infamies, qu’elles soient des services d’intelligence, de la police ou de nos propres compatriotes manipulés par des adversaires politiques. Dans tous les affrontements, nous avons surtout privilégié la non violence, l’arme de combat de notre parti. Ainsi, l’espace du dialogue ne nous a jamais été fermé en dépit de notre discours ferme, voir dur. Dans nos rapports avec le siège, nous avons privilégié la contribution par des idées et par des moyens financiers. Nous avons servi d’exemple dans les cotisations indispensables pour le fonctionnement du parti surtout au niveau du siège.
Toutefois, nos efforts pour la cohésion de l’UDPS/Canada n’ont pas manqué d’être effrités par des dirigeants du siège qui ne partageaient pas la vision du groupe uni et dynamique que nous avons toujours eue. La 014 qui, par exemple, qui a scindé l’UDPS Canada en deux, sans fondement objectif valable, n’est pas à isoler de la division qui se dessine depuis, entre une certaine caste familiale et les autres membres du parti. Je me dois de vous inviter de contribuer, de façon définitive à l’arrêt de cette division, à laquelle certains font porter dangereusement, aujourd’hui, le nom du conflit entre le congrès et la même caste. J’invite aussi M. Etienne Tshisekedi dont je comprends la position embarrassante dans laquelle il est mis, d’agir, dans la mesure de ses facultés physiques et morales, avec le Collège de fondateurs, en PN et en Leader, comme dans le passé. Ce qui doit l’amener à se mettre au dessus de la mêlée, mais jamais au dessus du congrès qui ne peut souffrir de conflit avec qui que ce soit dans le parti. Vous comprenez dès lors le moyen que je préconise pour le règlement du conflit des personnes et donc pour plus de cohésion au sein du parti, c’est l’implication de tous aux résolutions du 1e congrès. Au delà des conflits des personnes, en effet, il y a le congrès dont l’organisation n’a pas connu une seule contestation de la base préalablement ou pendant son déroulement. Il avait été désiré par la base de notre parti. Nous l’avons financé tant bien que mal. Les représentants que nous nous avions délégués n’ont pas été contestés par nos bases. En dépit de la querelle autour de la légitimité légale quant à sa convocation, les organes de base ont continué à agir dans le sens de l’avènement du Congrès. Ainsi, en dépit des entraves, ce congrès s’est tenu conformément à son calendrier et a épuisé son ordre du jour. La légitimité naturelle l’a emporté sur la contestation légale de sa convocation. Mettons-nous toujours à l’esprit que la légitimité n’est pas que de fondement légal.
Dès lors que les membres de l’UDPS, déterminés, ont réussi à tenir leur congrès, la question de comment la convocation ultime a été faite n’a plus aucune importance. La légitimité a comme fondement le droit, certes, mais aussi la raison, le bon sens et surtout l’équité. Donc, tout ce qui est juste, même à l’encontre du droit, est naturellement légitime. Evitons surtout de confondre les antagonismes de positionnement entre des cadres du parti avec le Congrès, de même que la confusion entre des acteurs et les institutions doit être évitée. Les uns sont passagers, les autres demeurent. L’adhésion aux résolutions du Congrès reste, à mon humble avis, la voie démocratique indiquée pour ramener la cohésion au sein du parti. Cette adhésion implique respect de la volonté générale, des valeurs démocratiques et atténuation de l’arrogance déconcertante et du culte de chef. L’invitation et la pression doivent être faites à ceux qui parlent encore du pseudo-congrè s de respecter la volonté générale.
Respectueux des résolutions du 1e congrès, lesquelles ne font plus de moi le Représentant de l’UDPS/Canada, je me dois de vous demander de profiter des assemblées prochaines pour statuer sur le choix de candidats à la tête de notre future représentation qui devient, désormais, une. Connaissant la tâche, je recommanderais que les critères de compétences intellectuelles, politiques et éthiques prévalent sur d’autres considérations dans le choix que nous aurons à faire. Quant à moi, dans l’immédiat, j’assurerai les affaires courantes comme il se doit. Au reste, je continuerai à servir le parti en qualité de Conseiller et de militant. Je continuerai aussi à m’impliquer dans l’affermissement de la société civile congolo-canadienne qui doit devenir un agent plus dynamique du changement démocratique en République Démocratique du Congo. Aimant l’UDPS et la R.D.C., avec la grâce de Dieu, je vouerai donc à la cause nationale du Congo temps et rationalité en contribution aux objectifs de l’affermissement de l’Etat, de la meilleure gouvernance et de la souveraineté nationale. Je reste convaincu qu’avec l’UDPS uni et bien dirigé, il est permis de rêver d’un Congo souverain et démocratique. Je continuerai donc à m’employer pour le bien du parti et du Congo.
Au moment où je quitte la représentation, l’UDPS/Canada est en pleine expansion. Outre la présence vibrante de l’UDPS dans les deux plus grandes provinces du Canada, nous avons une percée significative dans le Manitoba grâce à l’influence d’un grand sympathisant en la personne du Pasteur Charles qui a eu à nous présenter de bonnes personnes pour s’occuper du rayonnement du parti. Il ne manque pas des membres du parti dans d’autres provinces. C’est du progrès comparé à la seule section organisée de Montréal que j’avais trouvée en 1995.
A tous ceux qui ont travaillé avec moi, comme membres du bureau ou comme responsables au niveau fédéral, je tiens à vous réitérer ma reconnaissance tant pour nos bons rapports en équipe que pour de bonnes relations personnelles. Je me dois de faire une mention spéciale de Pascal Beltchika, mon conseiller en communication dont la loyauté et l’engagement pour le parti sont restés inébranlables pendant tout le parcours. Aux dirigeants actuels et futurs de l’UDPS/Canada, mes souhaits de bon travail et de succès vous accompagnent. A vous tous, je promets ma collaboration dans tout ce qui se fera dans l’intérêt du parti et de la R.D.C. Que vive l’UDPS, que vive le Congo.
Marc Kapend
Représentant
chers honorable, la ville de Kinshasa et précisément le parti politique udps. compte beaucoup sur vous est comment vous pouvez ceder la place et pour se migrer où
votre fils à kinshasa.
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