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Un phénomène en pleine expansion à Kinshasa


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Source: La Prosperite

 A Kinshasa, une pratique déplaisante se fait de plus en plus remarquée dans la vie quotidienne des étudiantes. Au cours de cette dernière décennie, l’accès réel aux études supérieures et universitaire devient assez difficile. Selon les statistiques, un étudiant kinois sur trois est donc obligé à travailler ou à commercer pendant l’année, ou encore pendant les vacances pour pouvoir réussir son année académique. Cette situation n’épargne même pas les filles.

Trois quarts des étudiantes à Kinshasa ont des sérieuses difficultés pour payer les frais académiques. Pour cause, elles vivotent dans des sublimes conditions de la pauvreté. Conséquence, certaines se lancent à la prostitution pour payer les frais liés à leurs études. De ce fait, l’on comprend que le commerce de sexe résout les problèmes financiers dans les milieux estudiantins. Parmi ces problèmes, on cite en épingle, les frais académiques, le transport, les TP, les syllabus, etc. Cette pratique est développée dans toutes les universités de Kinshasa, dont surtout à l’Unikin, Isc, Upc, Ifasic etc.

Dans ces universités, des sources sûres témoignent que pour réussir, les étudiantes sont obligées d’exposer leurs corps, ou faire le trottoir dans les grandes places de Kinshasa pour trouver de l’argent. Ce phénomène sévit à Kinshasa depuis 1998. Il gagne de plus en plus de terrain dans la société, pendant que les frais académiques ne cessent de monter chaque année. Les étudiants de leur part, réclament une bourse d’étude suffisante pour que chacun puisse avoir les possibilités nécessaires de bien étudier. Cela pourrait mettre fin au recours à des solutions individuelles extrêmes comme la prostitution.

Certes, les études sont coûteuses mais ce n’est pas du nouveau dans la société. C’est depuis longtemps que les étudiants et étudiantes sont soumis au système de paiement de transport, des photocopies, des syllabus sans pour autant ajouter les frais d’inscription universitaire, le loyer, les courses. L’autorité supérieure de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), a pour unième fois du pain sur la planche. Elle est appelée à matérialiser les bourses des étudiants pour briser cette situation indélicate qu’un nombre considérable d’étudiantes sont fortement soumises.