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“Rien de tel qu’un mur”. Ce sont ces mots que Donald Trump a martelés jeudi (10.01.2019) devant les habitants de Mc Allen, une petite ville texane située à seulement huit kilomètres de la frontière mexicaine.
Voilà plus de vingt jours que les administrations américaines sont gelées par le “shutdown”. Une situation de blocage aux conséquences fâcheuses : près de 800.000 employés fédéraux sans salaire, les parcs nationaux et les sites touristiques fermés.
Le patron de la Banque centrale américaine, Jérome Powell, a également mis en garde contre l’impact économique qu’aurait le shutdown sur la première économie mondiale.
Pour l’instant, ni les démocrates, qui tiennent le Congrès et la Chambre des représentants, ni le camp Trump ne fléchissent.
Le président américain veut construire un mur à la frontière mexicaine pour empêcher les migrants d’entrer aux États-Unis illégalement
Jeudi, le locataire de la Maison Blanche est allé encore plus loin, rappelant qu’il pourrait invoquer une “procédure d’urgence nationale”.
Cette mesure lui octroierait des pouvoirs extraordinaires, lui permettant de se passer du Congrès pour débloquer les crédits fédéraux nécessaires à la construction d’un mur à la frontière mexicaine.
Ce dispositif est prévu pour faire face à de graves crises politiques et sociales. Barack Obama, par exemple, l’avait invoqué lors de l’épidémie de grippe H1N1, Georges W. Bush lors des attentats du 11 septembre 2001.
Si aucun compromis n’est trouvé d’ici vendredi soir à minuit, ce shutdown sera le plus long de l’histoire américaine, dépassant le record des 21 jours de blocage établi sous Bill Clinton en 1995.