Skip to content

Makolo Digital Tele- LAVDCONGO

Music

Nzombo le soir: Le depart de Mambunda va-t-il donner la Majorite parlementaire a Fatshi?

Jeanine Mabunda, évincée de l’Assemblée nationale
*281 voix sur 483 votants, Jeanine Mabunda a été destitué hier soir de son poste de présidente de la chambre basse du parlement congolais, après un vote démocratique consécutif à une pétition initiée contre elle. Un bulletin nul et une abstention ont été enregistrés. Les autres membres du bureau ont connu le même sort. Tout est parti d’une pétition lui imputant un certains nombre de griefs dans sa gestion de l’Assemblée nationale. Rangé en ordre de bataille, les élus membres du Front commun pour le Congo (FCC) ont accompagné leurs collègues jusqu’aux derniers instants. Tous les autres membres du Bureau sont tombés, devant l’ouragan de l’histoire, l’un après l’autre, au fur et à mesure qu’on avançait dans le dépouillement. ‘‘Kisalu me banda’’.
Les députés ont majoritairement voté ce jeudi en faveur de la destitution de la présidente de l’Assemblée nationale. Un revers pour le camp Kabila en crise ouverte avec Félix Tshisekedi.
Point de vue d’un Kinois: “Nous sommes en train de jubiler parce que personne n’a cru que ce jour arriverait”, ajoute une autre citoyenne.

Elle affirme également que “le jour de la délivrance de l’État congolais, chaque chose a son temps. Dans un règne il y a le début, il y a l’apogée et il y a le déclin. Maintenant-là c’est déjà le déclin. C’était déjà arrivé, ils n’ont pas cru. Ils n’ont pas accepté. Mais aujourd’hui, nos députés ont soutenu le peuple.”

Analyse et Decriptage de l’actualite Africiane: Histoire -Decolinisation de l’epace public Belge

Analyse et Decriptage de l’actualite Africiane: Histoire -Decolinisation de l’epace public Belge
De plus en plus les citoyen.nes issues de la diversité se retrouvent élu.es dans organes politiques, économiques et sociaux de leur pays d’accueil. Il n’y a pas un Pléthore d’élus mais le peu qui sort du lot certain.es font un travail très remarquable.
La Belgique a été active depuis la conférence de Berlin jusqu’à ce jour au Congo. De la propriété à l’héritage de Léopold II à son pays la Belgique. Beaucoup de choses se sont passées.
Il a été constaté que le traitement réservé aux belges issus de l’Afrique et en particulier de la RD Congo, du Burundi et du Rwanda pose problème. On constate avec regret la dénégation du passé colonial belge par une partie de belge.
Dans l’espace public Belge, il y a également les statues, les monuments et noms de rue, d’avenue, de sites qui portent le nom de coloniaux parfois très controversé.

Analyse et Decriptage AfricainS: Histoire coloniale sous l’angle des visites guidées décoloniales

« Le Collectif « Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations » (CMCLD) est un regroupement de fait de plus de près de plusieurs associations africaines de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie. Ce regroupement s’est effectué autour de deux thématiques principales : la mémoire coloniale et la lutte contre les discriminations, deux thématiques très présentes dans la composante d’ascendance africaine de la population belge.» Entre autre votre organisation s’occupe des visites guidée décoloniale en Belgique. Avec notre invité, nous allons aborder la question coloniale sous la vision décoloniale.
L’Afrique a connu plusieurs agressions et occupations. L’esclavage tout comme la colonisation ont perturbé la situation culturelle, politique, économique, sociologique et anthropologique du contient. Les discriminations, le racisme et la xénophobie tirent leur origine de toutes ces agressions.
La lutte pour les indépendances en Afrique ne sait pas fait sans heurt. Au lendemain de des indépendances, l’Afrique s’est retrouvée avec des vagues de coup d’état d’une part et l’instauration des régimes dictatoriaux avec le lot de parti unique parti état.

Analyse et Decriptage Africain: Le mal en Cote d’Ivoire porte un nom: Alassana Dramane Ouattara

Au lendemain du scrutin, des affrontements communautaires ont eu lieu dans plusieurs localités de Côte d’Ivoire.
L’opposition conteste la réélection d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat, qu’elle juge inconstitutionnel. Elle avait lancé une campagne de “désobéissance civile” puis proclamé un “Conseil national de transition” (CNT) censé remplacer M. Ouattara.
Le bilan global des troubles politiques qui ont souvent dégénéré en affrontements intercommunautaires, surtout dans le sud-est de la Côte d’Ivoire, s’établit à 85 morts et 484 blessés depuis le 10 août (après l’annonce de la candidature de M. Ouattara), a annoncé mercredi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Sidi Touré. Il y a eu 34 morts avant le scrutin, 20 le jour du vote et 31 après, a-t-il détaillé, ajoutant que 225 personnes ont été interpellées, 167 inculpées et 45 écrouées.
Plusieurs leaders de l’opposition, dont l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, son porte-parole, ont été arrêtés, alors que d’autres étaient bloqués à leur domicile par les forces de l’ordre.
Plus de 8 000 personnes ont fui la Côte d’Ivoire vers les pays voisins, principalement le Liberia, en raison des violences liées à l’élection présidentielle, a rapporté mardi l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Le président ivoirien Alassane Ouattara, réélu à la tête de la Côte d’Ivoire pour un troisième mandat controversé, et son principal opposant l’ex-président Henri Konan Bédié ont “brisé la glace” lors de leur rencontre mercredi à Abidjan, destinée à apaiser les violences électorales meurtrières en Côte d’Ivoire.
“C’était une première rencontre pour briser la glace et rétablir la confiance”, a déclaré le président Ouattara, au terme de l’entrevue qui a duré une quarantaine de minutes à l’hôtel du Golf, un lieu symbolique de la crise post-électorale de 2010-11.
“Nous avons pu briser le mur de glace et le mur de silence”, a renchéri Henri Konan Bediie, les deux hommes promettant d’autres rencontres à venir, lors d’un bref point de presse commun dans le hall de l’hôtel.

Violences meurtrières, victoire du président Ouattara, boycott de l’opposition, refus des résultats, poursuites judiciaires… : le décor est plante pour bruler la cote d’Ivoire.
Commençons par le taux de participation des électeurs :
Ouattara a été réélu pour un troisième mandat controversé sur le score fleuve de 94,27 % des voix au premier tour, l’opposition ayant boycotté le scrutin. L’opposition estime que le taux de participation est de « 8 % ou moins » et que le président « Ouattara n’est pas légitime ». Le taux de participation est de 53,90 % selon la commission électorale, mais près d’un quart des bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir, privant de la possibilité de voter près de 1,5 million d’inscrits.