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Vital Kamhere relance l’Union Sacrée !


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Source: La Prosperite

Vital-Kamerhe1Sera-t-il candidat en 2011 ? « La question n’est pas encore à l’ordre du jour. Et même si je devais le faire, ce n’est ni le lieu, ni le moment. Ce serait irresponsable, si je venais le faire au Canada, loin de la RDC, mon pays ». Ce sont des bouts de phrases, des mots bien classés et placés par un auteur avisé, Kamhere toujours vital, lors d’un débat animé et modéré par Bernard de Rome de Radio/Canada, ce mercredi 17 février, à l’Université du Québec, à Montréal. Ils calment, au fait, le jeu quant aux réelles ambitions de l’ex-Speaker de l’Assemblée Nationale face aux joutes électorales à venir.

Les congolais venus de tous les coins du Canada, de l’Amérique et de l’Europe, pour participer à ce débat axé sur la politique transatlantique de la RD. Congo, ont dû certainement prendre leur mal en patience. Avec eux, tous les profito-situationnistes et tireurs des ficelles, restés tapis, dans l’ombre. Vital Kamhere parle plutôt de l’Union Sacrée des Intelligences congolaises, pour chasser la pauvreté. Il avance l’idée de la création d’un centre d’études stratégiques, une sorte de cénacle chargé d’étudier et secréter les stratégies de développement du pays, à tous les échelons. La salle était débordée.

De 450 personnes initialement visées, les organisateurs ont été contraints à revoir les calculs. Enlever les rideaux, ouvrir les autres compartiments avoisinants et gérer l’espace avec le concours de la police, en dehors de la salle où Vital Kamhere parlait aux étudiants et à la communauté congolaise venus de tous les coins du Canada, de l’Amérique et de l’Europe. La conférence était d’un niveau tel qu’aucun sujet n’y a été éludé. L’insécurité à l’Est, la mal gouvernance, la corruption endémique, le risque de balkanisation, le bilan du Pprd ainsi que l’état de ses relations personnelles avec le Président Kabila, ont été des questions auxquelles Vital Kamhere a répondu, en marge du thème principal articulé sur le rôle de la RD. Congo sur les pays riverains de l’Atlantique. Concrètement, l’élu de Bukavu s’est efforcé d’avancer des pistes devant permettre de redonner à la RD.

Congo sa place géostratégique dans cet espace transatlantique à refonder. Cerné en trois périodes, de la pierre taillée à la colonisation, des indépendances mal gérées à la guerre froide, avec cette bipolarisation effrénée du monde en blocs Ouest-Est, et, enfin, de la chute du mur de Berlin à ce jour, le rôle de l’Afrique et, plus particulièrement, de la RD. Congo n’est ni à falsifier, ni à prostituer. RDC, terre d’espoir pour l’humanité Chacun des principaux défis de l’humanité peut trouver sa réponse en RD. Congo. Tel est le cas de la crise alimentaire pour laquelle les terres arables du ce pays pourraient aider à constituer un vrai grenier. Le réchauffement climatique, avec la forêt Equatoriale, la deuxième après l’Amazonie, au monde. La crise énergétique, avec le barrage d’Inga à même d’éclairer toute l’Afrique, une partie de l’Europe ainsi qu’une partie de l’Amérique. La crise de l’eau ferait que la prochaine guerre soit livrée, un jour et contre attente, à la RDC, à cause de la convoitise de son potentiel hydrique.

La RDC, un scandale Normalement, pense-t-il, la mise en valeur intégrale du territoire congolais passe, entre autres, par le désenclavement d’un de ses plus beaux écosystèmes que constitue la Cuvette centrale. Enclavé, il constitue un hinterland malgré ses voies d’eau potentiellement navigables. Sa découverte révèle des gîtes minières et des ressources énergétiques fossiles. La mise en valeur de la Cuvette centrale marquera une volonté nette de transformer le cadre physique de la RDC, en l’engageant dans la voie du progrès. Ce vaste écosystème constitue une source intarissable de denrées agricoles. Ses parcs nationaux et ses stations touristiques hébergent des espèces rares comme l’Okapi et le Bonobo. Il peut, seul, produire plus d’essences forestières que tout le continent africain, avec un potentiel classé en seconde position après celui de l’Amazonie au Brésil. Elle compte des ressources humaines nombreuses, dynamiques et ingénieuses.

Non traversé par une route ou une voie ferrée, n’abritant aucun aéroport, ni un port répondant adéquatement aux besoins de son économie, moins encore une centrale hydroélectrique, cet hinterland des espaces de marchés, constitue du fait de son état actuel, une pesanteur à l’intégration interrégionale des échanges au Congo alors qu’il dispose d’un potentiel qui le prédispose à devenir le coeur du futur boom économique, après la maîtrise des effets pervers de la crise financière internationale. Vite l’union sacrée des intelligences congolaises ! Lors de cette intervention ponctuée plusieurs fois des salves d’applaudissements, Kamhere a démontré qu’il existe des pistes de décollage. Il suffit de les exploiter, pour avoir des résultats, en quelques années. La RDC, estime-t-il, présente autant d’atouts naturels que le Brésil qui, aujourd’hui, compte parmi les dix premières économies mondiales, grâce à la clairvoyance de ses intellectuels et dirigeants. Il a plaidé pour la création d’un Centre d’études stratégiques pour la RDC qui aurait pour tâches, de mener les études sur base d’un canevas en vue d’élaborer un manuel de référence, ou outil chronométré de travail.

Les intelligences des uns et autres sont ainsi appelées à se fondre dans une espèce « d’union sacrée » dont Vital Kamhere se chargerait d’assurer la direction, pour tracer autrement le chemin du développement de la RD. Congo, avec le concours des congolais vivant aussi bien au pays qu’à l’étranger. Une union sacrée qu’il appelle de tous ses voeux. Car, dit-il : « unis dans la diversité et la multidisciplinarité, nous allons vaincre. Mais, divisés, nous allons tous périr ».

La série continue Il était prévu qu’après l’étape de la conférence de l’Université du Québec, à Montréal, Kamhere soit à une table de concertation avec des missionnaires, ongs internationales et autres couches intéressées au sort de l’Afrique et du Congo, dans ce nouveau monde en proie à des bouleversements. Il devait, ensuite, vider le reste de son agenda, au Canada, avant de poursuivre son périple.