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Ces dernières années, l’islamisme était identifié comme la première des menaces contre les Juifs dans le monde. Mais l’attentat d’un suprémaciste blanc contre une synagogue américaine montre que le danger réside avant tout dans la propagation de discours de haine venus de tous bords, analyse ce journal israélien de gauche.
Entre 2012 et 2015, dans trois pays d’Europe, 13 personnes ont été assassinées lors d’attaques contre une école, un centre communautaire et un musée juifs, ainsi que contre une épicerie casher. Des actes perpétrés par des immigrés musulmans, ou des fils d’immigrés.
Ce 27 octobre, 11 personnes ont été tuées dans la synagogue Arbre de vie, à Pittsburgh, par un Américain qui reprochait aux Juifs d’aider les immigrés. Une ironie du sort aussi cruelle que du temps où les Juifs étaient accusés à la fois d’être des parasites capitalistes et de dangereux communistes.
Il est difficile de replacer un acte violent dans son contexte politique, et cela a souvent tendance à occulter ses significations plus profondes. Tout est politique, et il suffit de chercher assez longtemps pour trouver des raisons politiques de haïr les Juifs. Trop de contexte politique excuse la haine.
La menace bien réelle de l’extrême droite
Alors, comment replacer l’assassinat de Juifs en Europe et aux États-Unis dans un certain contexte quand les motivations politiques sont apparemment contradictoires ?
En l’espace d’à peine six ans, la façon dont nous parlons de l’antisémitisme a rapidement évolué. Quand des Juifs ont été tués en Europe, nous avons évoqué la menace du terrorisme islamiste. À la suite de manifestations de sentiments judéophobes dans le parti travailliste de Jeremy Corbyn, au Royaume-Uni, et au sein de mouvements comme
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Anshel Pfeffer
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