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900 morts dans les combats entre l’armée et le M23 depuis mai


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rebel m23 tue– Plus de 900 combattants sont morts dans les affrontements qui ont opposé entre mai et novembre l’armée congolaise et l’ex-rébellion M23 dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris lundi auprès d’un haut-responsable militaire.

“Depuis le 20 mai et jusqu’au 5 novembre, les FARDC (armée gouvernementale) ont eu 201 morts et 680 blessés. Du côté du M23, il y a eu 721 morts et 543 capturés, dont 72 Rwandais et 28 Ougandais”, a déclaré à l’AFP le général Jean-Lucien Bahuma, commandant de la 8e région militaire, qui comprend la province du Nord-Kivu, théâtre des combats.

Trois Casques bleus tanzaniens de la Mission de l’ONU ont également été tués.

Le 25 octobre, après quelques mois d’accalmie relative, des violents combats ont repris entre le M23 et l’armée. Le 5 novembre, le M23 a capitulé après une offensive très musclée de l’armée, soutenue par la brigade d’intervention de l’ONU.

Le Mouvement du 23 Mars (M23) est né d’une mutinerie, en avril 2012, d’anciens rebelles qui avaient été réintégrés dans l’armée. Des experts de l’ONU et Kinshasa ont plusieurs fois accusé le Rwanda et l’Ouganda de soutenir les mutins, ce que ces pays voisins de la RDC ont toujours réfuté.

Une délégation de Kinshasa et de l’ex-rébellion devaient signer le 11 novembre à Kampala un texte mettant fin politiquement au conflit mais, forte de sa victoire militaire, Kinshasa refuse de signer un “accord” et préfère parapher une “déclaration”.

Les pourparlers de Kampala, laborieux, se sont ouverts début décembre mais ont notamment buté sur la question de l’amnistie des rebelles et leur réintégration dans l’armée.

Kinshasa a refusé une amnistie générale et prévoit une amnistie individuelle. Ceux qui ne se seraient pas rendus coupables de crimes graves pourront à terme se présenter aux bureaux de recrutement de l’armée, une fois qu’ils auront récupéré leurs droits et qu’ils auront été réinsérés dans la société congolaise.

Avec AFP