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Source: L’internationalmagazine
Doyen des chefs d’Etat africains, Omar Bongo Ondimba était hospitalisé depuis un mois dans une clinique privée de Barcelone. Nicolas Sarkozy a été immédiatement informé de son décès.
Une fois de plus, c’est de Paris, la capitale française que l’information gabonaise a été révélée. Omar Bongo Ondimba, Chef de l’État du Gabon, au pouvoir depuis 41 ans, est mort dimanche à l’âge de 73 ans. Nicolas Sarkozy a été immédiatement informé de son décès.
Les autorités gabonaises, qui gardent un curieux mutisme sur une actualité aussi cruciale pour le pays ont, dans un premier temps, fait savoir le 6 mai dernier que le Président Bongo a décidé “la suspension momentanée de ses activités” pour faire de deuil de sa femme.
Face aux révélations des médias français, le gouvernement a fait évoluer sa position en reconnaissant qu’Omar Bongo été hospitalisé pour un simple “bilan de santé”, jusqu’à ce que de nouvelles sources françaises révèlent que le Président Gabonais se trouvait depuis des semaines dans un état “grave”, de suite d’un cancer.
La responsabilité de Rose-Francine Rogombé
Albert-Bernard Bongo – son prénom avant sa conversion à l’islam en 1973 à l’instigation du colonel libyen Mouammar Kadhafi – est parvenu au pouvoir pacifiquement, une exception en Afrique, mais a été réélu sans discontinuité lors d’élections jugées irrégulières par ses opposants.
Si l’information est enfin confirmée par les autorités du Gabon, le décès du doyen des Chefs d’Etats d’Afrique serait alors intervenu quelques semaines seulement après celui de son épouse Édith Lucie Bongo, décédée le 14 mars à Rabat au Maroc des suites d’une longue maladie.
Dans ce contexte, la constitution prévoit que la présidente du Sénat, Rose-Francine Rogombé, assume provisoirement l’intérim à la tête de l’Etat.
Pour l’heure le gouvernement affirme ne pas être informé. “Si une telle situation se produisait, je pense et je sais que la famille du président Bongo m’informerait tout naturellement. Ce n’est pas le cas au moment où je vous parle”, a déclaré Ndong à la télévision gabonaise.
La capitale gabonaise, Libreville, était calme dans la nuit. Après l’annonce de la nouvelle donnée en France, nombre d’habitants sont rentrés précipitamment chez eux, et les rues étaient pour ainsi dire désertes. Des voitures de police patrouillaient et des agents arrêtaient les rares automobilistes pour des contrôles d’identité.