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Source: AfricaNews
Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire -ESU-, Léonard Mashako Mamba, suite au mécontentement des étudiants, vient d’éclairer l’opinion sur les frais académiques pour l’année académique en cours. Il fait savoir que ces frais n’ont pas changé depuis l’année académique 2006-2007. «Les frais d’études pour l’année académique 2009-2010 sont fixés à 100 USD pour les clases de recrutement et à 80 USD pour celles montantes dans les établissements publics», apprend-on des sources du ministère de l’ESU. Et dans les établissements ayant des filières techniques, des ateliers et des laboratoires, les étudiants sont tenus de payer des frais supplémentaires pour y accéder.
Des sources du cabinet du ministre de l’ESU, l’on rapporte que les frais académiques n’ont pas changé depuis 2006 jusqu’à ces jours. Ce qui revient à dire que ces frais pour l’année académique 2009-2010 sont fixés à 100 USD, pour les clases de recrutement et à 80 USD pour celles montantes, dans les établissements publics. Déjà, les étudiants menacent d’aller en grève au motif que les frais sont exorbitants.
Erreur de la part des chefs d’établissement qui n’ont pas su sensibiliser les étudiants sur le paiement de ces frais dans la mesure où il y a des filières qui ont des sections techniques, des ateliers et des laboratoires qui doivent payer des frais supplémentaires.
«Les chefs d’établissements n’ont pas expliqué cela aux étudiants. On constate que mêmes les facultés qui n’ont pas des ateliers et des laboratoires continuent de payer le montant prévu pour celles à vocation technique. Ce qui a amené les étudiants à revendiquer», précise le cabinet du ministre Mashako. Qui, dans sa circulaire n°11 datée du juillet 2009, donnait les instructions précises aux chefs d’établissements. Il s’agit là de l’instruction académique n°11 du 28 juillet 2009.
Le ministre de l’ESU a réglementé et réduit les frais connexes en tenant compte des différentes villes et centres dans lesquels ces établissements sont implantés. La fixation de ces frais a pris en compte les spécialités de certains établissements dans la mesure où les filières techniques sont tenues de payer les frais d’accès aux laboratoires et ateliers tandis que d’autres filières non techniques ne les paient pas.
Pas des nouvelles filières
Le cabinet de Mashako indique que ces frais connexes ont été réduits pour faciliter la tâche aux étudiants. La preuve en est que le ministre a instruit les chefs d’établissements d’ouvrir un compte dans une banque agréée et crédible où doivent être logés tous les fonds générés par les étudiants, notamment les frais d’inscription, le minerval, les frais d’études, les frais connexes et les frais d’entérinement et d’homologation des diplômes.
Dans le cadre de la redynamisation de l’éducation nationale, Léonard Mashako a interdit la création des nouvelles filières d’études en attendant les conclusions de l’audit organisationnel et de l’enquête de viabilité. Il en est de même pour l’interdiction de l’organisation des auditoires dits délocalisés ainsi que de la pratique de la bleusaille. Il est évident que les établissements ne remplissant pas les conditions nécessaires de viabilités seront fermés à l’issue des audits, précise une source de l’ESU. Au demeurant, l’autorité de tutelle appelle les comités de gestions des différents établissements de l’ESU tant publics que privés au respect des textes réglementaires pour atteindre les objectifs institutionnels. Ces derniers sont également appelés à la relance des activités sportives dans leurs établissements respectifs. L’enseignement c’est le mobile de tout développement.
O.M