Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13
C’est par obéissance aux règles humanitaires internationales que le Rwanda a déplacé les rebelles du M23 dans l’est du pays. Séraphine Mukantabana, ministre rwandaise en charge des Réfugiés le justifie : « Selon les conventions internationales, les réfugiés doivent être à plus de 50 kilomètres de la frontière. A fortiori pour ce qui est des combattants, c’est tout à fait normal ».
La ministre a assuré que c’était au nom d’un principe humanitaire que le Rwanda avait accueilli mi-mars ces fugitifs au statut particulier : « Ils ne sont pas des prisonniers. Ce sont des gens qui sont entrés dans un territoire en quête d’asile. Ils ont une restriction de mouvement. Mais à l’intérieur de leur camp d’internement, ils ont leur liberté ».
Procédure d’internement
Les soldats, qui ont été désarmés à leur arrivée au Rwanda, sont actuellement soumis à une procédure leur demandant de renoncer à leur statut de combattant s’ils souhaitent devenir réfugiés. Ceux qui refuseront n’auront pas droit à l’asile, a assuré la ministre. Ils continueront à être soumis à une procédure d’internement jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée.
Concernant le sort des rebelles du M23 sous sanctions des Nations unies, à l’image de l’ancien chef politique Jean-Marie Runiga, la ministre a estimé qu’il était trop tôt pour se prononcer : « Ce sont des choses qui seront vues au moment de la détermination des statuts de réfugiés. Là c’est prématuré pour nous. Il y a d’abord cette détresse humaine que nous devons voir ».
Souhaitant mettre un terme aux suspicions de soutien du Rwanda à la rébellion, la ministre a estimé que cet accueil était, bien au contraire, une preuve tangible que le Rwanda n’avait rien à voir avec le M23.
Par RFI