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RFI
Publié le 29-10-2018
Modifié le 29-10-2018 à 01:48
En Centrafrique, le président de l’Assemblée nationale est sorti de son silence. Pour la première fois depuis sa destitution vendredi, Abdou Karim Meckassoua s’est présenté devant ses électeurs dans le quartier du PK5. Il s’est exprimé longuement pour appeler au calme, donner sa version des faits et remercier ses supporters. Plusieurs centaines de personnes s’étaient réunies pour écouter l’ancien président de l’Assemblée nationale et toujours député du PK5. Reportage.
Juché à l’arrière d’un pick-up, mégaphone en main et entouré d’agents de protection de l’ONU, Abdou Karim Meckassoua s’est exprimé en sango devant plusieurs centaines de personnes.
Pour beaucoup, sa destitution reste un choc. Comme pour le Dr Malick. « Ils ont déposé une plainte au niveau du Tribunal de grande instance. Et ils attendent la réponse du juge. Mais pourquoi ils n’ont pas attendu sa réponse ? Parce qu’il y a des choses floues, qu’ils ne veulent pas attendre ce résultat et ils l’ont fait partir. Donc, nous on supplie, on veut que le gouvernement revienne sur sa position. On veut la paix seulement. Tout ce qu’on demande, c’est la paix », dit-il.
Le message principal de l’ancien président de l’Assemblée nationale semble avoir été entendu comme l’explique Moussa : « Nous sommes sortis massivement pour soutenir le président. On sait que la chute de l’homme n’est pas la fin de sa vie. Il nous a déclaré avec toute sincérité pour la réconciliation la paix et le vivre ensemble. Il nous a dit d’éviter la manipulation. Et il nous a dit clairement, il y a 10 musulmans qui sont à l’Assemblée nationale parmi les 10 musulmans, il n’y a que 2 qui ont voté pour lui. »
Malgré la colère et l’incompréhension d’un grand nombre de personnes, le meeting s’est déroulé dans le calme. La foule s’est dispersée rapidement après le départ de Meckassoua.