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Par RFI
Le président Kabila souhaiterait qu’à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance de son pays, l’an prochain, l’ONU lui présente un plan de retrait de la Monuc. Cette mission qui compte près de 20 000 hommes, militaires et policiers, est actuellement la plus importante opération de maintien de la paix menée par les Nations unies dans le monde.
C’est l’approche du cinquantième anniversaire de l’indépendance du Congo qui a ces derniers mois relancé le débat sur le retrait de la Monuc. Le président Kabila n’a jamais jusqu’à présent exigé le départ des casques bleus. Reste que le régime congolais, à l’occasion de cet anniversaire, ne veut pas donner l’impression d’être un Etat sous tutelle. D’où l’idée de lancer dès à présent des discussions sérieuses sur le futur désengagement de la Monuc.
Le Conseil de sécurité des Nations unies qui doit voter le renouvellement du mandat de la mission le mois prochain devrait suivre la recommandation du secrétaire général Ban Ki-moon et reconduire le mandat, non plus pour un an, mais pour six mois. Ces six mois devraient être mis à profit pour redéfinir avec les autorités congolaises, les missions prioritaires de la Monuc d’ici son départ. « C’est-à-dire mettre au point, explique l’ambassadeur de RDC à New York, une stratégie de retrait progressif avec des étapes clairement définies à l’avance ».
Si la mission onusienne est appelée l’année prochaine à faire preuve de plus de discrétion, à être moins visible pour ne pas froisser les susceptibilités souverainistes, le régime congolais, lui, n’a pas forcement intérêt à voir partir rapidement les casques bleus. La situation dans les Kivu est loin d’être stable. De toute façon le désengagement de la Monuc nécessitera du temps, au minimum deux ans pronostiquent plusieurs sources diplomatiques.