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RFI
Publié le 31-10-2018
Modifié le 31-10-2018 à 15:05
Fin octobre 2014, une insurrection populaire chassait l’ex-président Blaise Compaoré du pouvoir. A Ouagadougou, une cérémonie officielle a lieu ce mercredi pour rappeler l’évènement historique. En parallèle, une marche était organisée par plusieurs organisations de la société civile pour faire savoir que les attentes en matière judiciaire ne sont toujours pas satisfaites, quatre ans après la transition au sommet de l’Etat.
Ils étaient quelques milliers de manifestants dans les rues de la capitale pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une remise en cause des acquis de l’insurrection populaire d’octobre 2014. « Aujourd’hui, il y a des projets de loi qui sont en cours qui essaient de pénaliser le fait de participer à un mouvement insurrectionnel. Un élément comme ça, c’est déjà grave. Parce que c’est grâce à l’insurrection que le MPP [Mouvement du peuple pour le progrès, ndlr] est au pouvoir aujourd’hui », explique un homme venu défiler.
« Je pense que si les gens se sont insurgés, c’était dans l’espoir d’avoir des meilleures conditions de vie. Regardez, ce qu’on vit aujourd’hui. La situation s’est détériorée », regrette amèrement cet autre manifestant.
Selon Chrysogone Zougmoré, président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples, quatre ans après la chute de Blaise Compaoré, ni le traitement judiciaire des dossiers de crimes de sang et crimes économiques, ni les conditions de vie des populations n’ont évolué : « La prise en charge effective totale des blessés : ce point de notre plateforme reste encore largement insatisfait. Les attentes du peuple se sont prolongées d’une année supplémentaire s’agissant des nombreux crimes de sang restés impunis. »
Les organisateurs de la marche entendent poursuivre la lutte pour un véritable changement en faveur du peuple burkinabè.