Il faut le répéter, l’opposition (sous toutes ses formes) est essentielle au bon fonctionnement de nos institutions. On doit ajouter que cela est d’autant plus important en période de crise. Les décisions prises ces jours-ci par le gouvernement de la RDC ont des conséquences extraordinaires sur la vie des gens. Les contraintes imposées sur nos libertés sont lourdes. Les sommes dépensées donnent le vertige. Les conséquences économiques et sociales sont catastrophiques. Peut-être ces décisions sont-elles nécessaires. Là n’est pas la question. L’opposition au pouvoir en place doit exister, quel que soit l’enjeu.
Author: Don Kayembe
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L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 ! (15 février 1982 – 15 février 2022)
-L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 !
(15 février 1982 – 15 février 2022)
Devoir de mémoire :
Rappel des racines, de son histoire, de ses valeurs, de son projet de société, de son ancrage populaire et international, de notre Hommage aux Treize Parlementaires, aux Fondateurs, aux Co-fondateurs, aux Pionniers, aux Membres, aux Cadres, aux Responsables politiques, aux Héros et aux Martyrs connus et inconnus de l’UDPS ainsi que du travail accompli par l’UDPS dans notre Société depuis sa création jusqu’au 1er Congrès Ordinaire du Parti en 2010
Ces thèmes seront développés dans les différents articles qui seront publiés à partir de ce jour et durant tout le mois de février 2022
Appel à la loyauté et à la fidélité aux Valeurs de l’UDPS
Nous avons bâti toute notre vie sur une vision de progrès et sur des valeurs reçues en héritage de Treize Parlementaires, des Fondateurs, des Co-fondateurs, des Pionniers et de tous ceux qui nous ont précédés dans ce Combat mené par l’UDPS pour mettre fin à la Tragédie congolaise, placer notre Pays sur la rampe de lancement vers la Culture, la Civilisation et le Progrès et réaliser effectivement, réellement et concrètement ce Progrès qui transparaîtra au niveau du triple destin naturel de notre Pays : destin national, destin africain et destin mondial.
Les sacrifices, les efforts, la constance, la ténacité, le dépassement de soi, le courage, l’héroïsme, la bravoure, l’oubli de soi, le dévouement, le don total de soi et le martyre des milliers des Compagnons de lutte tombés sur le Champs de bataille tenant en mains le Drapeau de l’UDPS ou de toute autre force congolaise de progrès nous interpellent à chaque instant et nous invitent à une autocritique objective, profonde et réfléchie et en tirer les leçons et les conclusions pour nous améliorer constamment, devenir chaque jour meilleurs qu’hier et autrement nous-mêmes et concrétiser les aspirations profondes et légitimes de notre Peuple, lesquelles aspirations profondes et légitimes ont été recensées, définies, identifiées, hiérarchisées en priorité et thématisées en un projet de société démocratique de l’UDPS.
La meilleure façon, pour nous, d’affirmer avec l’honnêteté, une conscience tranquille et sans hypocrisie que nous sommes les véritables Héritiers politiques des Treize Parlementaires et de ceux qui nous précédés dans ce Combat, et de reconnaître, en toute humilité et modestie, la contribution de tous ceux qui nous ont précédés dans le Combat et leurs mérites et de leur rendre hommage et justice consiste à préserver parcimonieusement l’héritage qu’ils nous ont légué, d’y demeurer loyaux et fidèles, de l’enrichir de notre apport, de l’élever dans une synthèse supérieure, de l’appliquer réellement, effectivement et concrètement et de le léguer à notre tour à nos enfants et à toutes les générations futures.
C’est la voie universelle du progrès suivi par tous les peuples et tous les pays qui se développent : ils savent que le progrès se réalise par sédimentation et non par substitution et ils considèrent, par conséquent, le progrès dans l’histoire comme étant un processus intégré de l’enregistrement des valeurs, des idéaux, du bien-être, de la culture, de la civilisation, de la sagesse, du génie, des connaissances qui s’accumulent et qui s’accroissent, d’un continuel avancement depuis un degré inférieur et moins qualitatif jusqu’à un degré qualitativement élevé et à un degré supérieur des valeurs, des idéaux, d’intelligence, de connaissances, de culture, de civilisation, de la sagesse, du génie, du bien-être et de l’épanouissement.
Chaque génération reçoit de la génération précédente l’héritage des trésors, elle les conserve, les modifie, les enrichit de son apport et de son expérience, agrandis par les fruits de toutes les victoires qu’elle a remportées elles-mêmes et les transmet à la suivante.
L’évolution de l’idéal démocratique en Occident en est un exemple. En effet, le mot « démocratie » souffre d’un excès de significations. Cette surcharge sémantique est inhérente à la notion même de démocratie car la démocratie n’est pas seulement une manière des institutions, elle est plus encore une exigence morale. Et cette exigence morale n’est pas définissable dans l’abstrait. Son contenu est déterminé à la fois par l’insatisfaction que procure une situation présente et par l’image de ce que serait un ordre politico-social meilleur. Une définition scientifique, sans bavure, ubiquitaire et transhistorique de l’idée démocratique risque de ne pas rendre compte du dynamisme inclus dans l’idée démocratique et qui fait d’elle l’un des facteurs les plus puissants de l’évolution et du progrès des sociétés.
Toute l’histoire prouve que la démocratie réalisée n’est jamais qu’un moment du mouvement démocratique. Un mouvement qui jamais ne s’arrête car, pour les hommes qui le suscitent, la démocratie est la meilleure des formes de gouvernement et de gestion des hommes, des peuples et des sociétés, elle est l’Excellence, le Bien, le Beau et la Vérité.
Elle n’est pas seulement une formule d’organisation politique ou une modalité d’aménagement des rapports sociaux : elle est une valeur. Et c’est cette valeur – l’inaliénable vocation des hommes à prendre en charge leur destin tant individuel que collectif – qui constitue l’unité profonde de différentes conceptions de la démocratie.
Il ne faut pas les isoler pour les décrire en les opposant car, en réalité, elles s’enchevêtrent, s’entrelacent, se chevauchent et s’enchaînent les unes aux autres comme autant d’incarnations de l’idée démocratique qui se fait de plus en plus exigeante au fur et à mesure que ses impératifs sont satisfaits. Cette unité profonde de ces facettes, tendances, courants et camps transparaît dans l’attente des hommes qui placent dans l’idéal démocratique l’espoir d’une vie meilleure.
Après la Deuxième Guerre Mondiale, il y a eu d’abord des textes pour affirmer et préserver la primauté de la vie, de l’espèce humaine et de la démocratie comme la meilleure forme de gouvernement et de gestion des hommes, des peuples et des sociétés : c’est ainsi qu’il y a eu notamment la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU le 9 Décembre 1948 ; et la Charte des libertés et des droits de l’homme adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU le 10 Décembre 1948 ; et enfin les Pactes Internationaux adoptés en 1966 et relatifs aux libertés civiques, politiques, sociaux, économiques et culturels. Il y a aujourd’hui des réunions de G8, G20 sur la croissance, la prospérité.
Tout ceci indique que la démocratie, en Occident, a évolué en trois phases :
Elle a d’abord été une exigence de la liberté et un moyen de réaliser la liberté et de vivre en tant que des citoyens libres dans une cité libre. Elle s’est introduite dans des textes constitutionnels de nombreux pays et dans des institutions politiques. Elle a été ensuite une exigence de la justice et un moyen de réaliser la justice et de vivre dans une cité juste. Elle a donné naissance à l’existence des syndicats et a modifié des rapports sociaux et économiques dans la société. Enfin, c’est l’étape actuelle : elle tend à assurer le contrôle de la collectivité sur la croissance économique et le bon usage de la prospérité. Cette évolution appelle deux observations.
La première est le fait que l’évolution de l’idée démocratique n’a pas été l’effet de la spéculation intellectuelle qui se serait attachée à approfondir le concept de démocratie. Ce sont les transformations de la société qui ont provoqué l’enrichissement de l’idée démocratique.
Tel type de société s’accommode d’une forme de démocratie qui sera considérée comme insuffisante dans une autre société et à une autre époque. Il n’existe pas un schéma abstrait, académique, acosmique, éthéré et inodore de recettes d’organisation politique et sociale universellement valables et transposables à tous les moments dans toutes les sociétés. La démocratie ne peut vivre qu’en fonction du milieu où elle s’enracine et dont elle enregistre les aspirations.
La seconde observation vise à souligner le fait que l’évolution qui a affecté l’idée démocratique a procédé non par substitution mais par sédimentation. L’exigence et le service de la justice n’ont pas supplanté l’exigence et le service de la liberté. Et ni les uns ni les autres n’ont pas été effacés par la gestion de la croissance et de la prospérité.
Sans doute, à chaque étape de l’évolution, les données politiques et sociales ont marqué de leur empreinte et de leurs exigences l’idée démocratique, mais la mémoire et la conscience des hommes ont conservé les exigences et les services des étapes antérieures si bien qu’aujourd’hui, la démocratie est lourde de toute la substance dont, à chaque moment de son histoire, l’a enrichie l’attente, les exigences et les services des hommes. La volonté d’instaurer une société juste n’a pas éliminé le souci de maintenir une cité libre. Et la gestion d’une société prospère ne saurait être pleinement démocratique si elle néglige les impératifs de la liberté et de la justice.
L’idée démocratique doit sa densité à cette pluralité de significations, de valeurs, d’exigences et de services accumulés au cours de toutes les étapes et déposée en elle par l’histoire.
En conclusion, la démocratie est à la mesure de l’homme dont elle reflète les déchirements. Faite (démocratie) de ses exigences, l’homme n’a de chance de les concilier que dans la mesure où il est parvenu à les maîtriser en lui-même. C’est pourquoi, de toutes les conditions historiques, économiques, politiques et sociales qui déterminent l’accomplissement de la démocratie s’en ajoute une autre, primordiale, à savoir l’existence des démocrates. La démocratie ne s’impose pas par la vertu de mécanismes qui lui seraient propres : elle a besoin des hommes qui, en la vivant en eux, la font vivre pour tous.
La vision de progrès, les valeurs et le projet de société démocratique national sont notre boussole, notre guide et le socle de notre engagement dans l’UDPS qui doit demeurer ce qu’elle a toujours été depuis ses racines et tout au long de l’histoire nationale, c’est-à-dire la Force politique nationale, intertribale et majoritaire à travers tout notre Pays et dans la Diaspora congolaise ; l’Ame, la Force motrice et le Catalyseur du Combat politique national de notre Peuple.Nous devons nous accrocher à notre vision de progrès et à nos valeurs même si elles nous paraissent parfois ternies et usées, et même si en tant que parti politique et hommes de progrès et dans notre vie quotidienne, nous les avons trahies.
Notre vision de progrès et nos valeurs font de nous ce que nous sommes en tant que membres de l’UDPS et hommes de progrès. Elles ont été, au cours de plusieurs années de lutte, soumises à l’épreuve du temps, des faits, des vicissitudes, de l’expérience et même parfois bousculées. Mais elles se sont révélées identiques, fortes et durables hier et aujourd’hui. Au cours de l’évolution du temps et de l’histoire, elles sont révélées être, chaque jour, impérissables. A chaque instant, elles exigent de nous la loyauté, la fidélité, la constance, l’humilité et les actes concrets.
Les trahir, c’est trahir nos Parents, nos Anciens et nos Martyrs ; c’est trahir notre destin et notre mission ici-bas ; c’est perdre la meilleure partie de nous-mêmes. A suivre…
Fait le 31 janvier 2022.
Dr François Tshipamba Mpuila (GSM et WhatsAAp : +32-493-325-104 ; Email : tshipamba.mpuila@yahoo.fr -
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Pdt Félix Tshisekedi face au peuple Kasaien a Mbuji Mayi
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Pourquoi la propostion de loi Tshiani divise les congolais? Analys et Decriptage de Jean Pierre Mbelu
Analyse et Decryptage de l’actualite: Pourquoi la propostion de loi Tshiani divise les congolais?
Interview avec Jean Pierre Mbelu:
Tout est parti d’un tweet il y a quelques mois de Noël Tshiani Muadiamvita, professeur d’université et ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Cette proposition de loi une fois adoptée va interdire aux congolais ayant un des parents étranger, d’être candidats à l’élection présidentielle.
Dr en Economie, et haut fonctionnaire a la Banque Mondiale, auteur du “Plan Marshall de Noël Tshiani pour la RDC” , Noel Tshiani s’explique en ce termes, et je cite :
“Le premier aspect c’est de verrouiller l’accès à la présidence de la République et d’autres fonctions de souveraineté en République démocratique du Congo. Une loi comme celle que je propose est générale, elle est impersonnelle, elle ne vise aucun individu. Alors si au passage il y a un tel ou un tel autre individu qui est écarté, on ne peut pas prévoir qui sera candidat et qui ne le sera pas, parce qu’à ce stade personne ne s’est déclaré candidat. Donc on ne peut pas viser un individu par rapport aux échéances de 2023”, explique-t-il.Le second aspect de cette proposition de loi est l’irrévocabilité de la nationalité congolaise que l’on ne parle pas assez dans ce débat citoyen.
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Les conditions d’accès aux hautes fonctions de l’Etat en RDC
Les conditions d’accès aux hautes fonctions de l’Etat en RDCQue les Congolais relisent attentivement les conditions prescrites dans la constitution étrangère qu’ils appliquent avec zèle, dévouement et admiration.Les auteurs de la constitution étrangère appliquée jusqu’à ce jour en RDC connaissent très bien l’intransigeance, la fermeté et la rigueur qui caractérisent les conditions d’accès aux hautes fonctions en général et aux fonctions régaliennes en particulier dans les pays développés.Que les Congolais lisent les constitutions de différents pays développés, ils découvriront qu’on ne permet pas, à n’importe qui, d’accéder aux hautes fonctions de l’Etat en général et aux fonctions régaliennes en particulier. C’est ainsi que les pays développés sont en général dirigés par les hommes et les femmes de progrès qui font avancer leurs pays respectifs vers le progrès.Les conditions prescrites dans la constitution étrangère imposée aux Congolais pour accéder, en RDC, aux hautes fonctions en général et aux fonctions régaliennes en particulier sont d’une légèreté, d’une complaisance, d’un laxisme et d’un laisser-aller fragrants et avérés et démontrent l’ampleur du mépris des auteurs de ladite constitution envers les Congolais. Les auteurs de ladite constitution considèrent les Congolais comme des sous-hommes, des êtres primitifs et archaïques.En outre, ils ont étalé leur volonté de maintenir éternellement la RDC dans le sous- développement, de voir ce pays se plonger indéfiniment dans la tragédie, la déchéance et la dégénérescence et de reculer de plus en plus vers la Préhistoire.L’application de ladite constitution jusqu’à ce jour par les Congolais donne raison à ceux qui ont le mépris envers les Congolais et renforce ce mépris. Malgré tous leurs bruits, tous leurs discours, toutes leurs agitations, les Congolais ne cessent de démontrer la médiocrité de l’Elite congolaise3; le rejet de la liberté et de la dignité humaine, leur fierté d’être des esclaves et leur aspiration, leur appétit, leur rêve et leur envie de demeurer éternellement, eux et leurs enfants, des esclaves.Nous rappelons à nos Compatriotes que la constitution3est la3loi3suprême de la République démocratique du Congo. C’est de cette loi fondamentale que toutes les lois tirent leur substance. Aucune loi ne peut être contraire à la Constitution, et donc ne peut s’opposer à elle ou réduire sa portée.Ce document définit le type de société organisée dans le pays, les symboles qui distinguent le pays des autres pays, tels que le3drapeau, l’hymne national, la devise ou la monnaie3nationale, la forme de l’État (fédéral ou unitaire), le régime politique, le mode de scrutin au niveau national et provincial, et la responsabilité et le fonctionnement de la justice et des institutions.Le problème de l’application d’une constitution étrangère dans un pays qui se dit indépendant et souverain nous paraît d’une importance si cruciale et si vitale que nous nous permettons encore une fois de publier, pour la nième fois, en pièce jointe, l’analyse critique globale de la constitution étrangère appliquée jusqu’à ce jour en RDC.Ici, nous singularisons particulièrement l’analyse critique de ladite constitution sur les conditions d’accès aux Hautes fonctions en RDC:1. L’absence d’exigence quant à la qualification pour être Président de la République et Haut Fonctionnaire de l’EtatL’actuelle constitution est muette quant à la qualification même minimale que devraient justifier les candidats à la Présidence de la République, au poste de Premier Ministre et des Ministres ainsi qu’aux fonctions de députés et sénateurs.Par qualification, nous entendons notamment le niveau d’études requises et l’expérience professionnelle. De tels éléments sont d’importance capitale pour comprendre les problèmes de gestion d’un Etat moderne et bien gérer l’Etat, et devraient figurer dans la constitution.Cette constitution a été taillée sur mesure de «Joseph Kabila» et d’autre ex belligérants qui veulent se maintenir à des hauts postes de responsabilité politique. Car croit-on vraiment et de bonne foi, que tout Congolais, sans un minimum acceptable d’un certain niveau d’études ni d’expérience professionnelle, “âgé de 30 ans au moins” (art. 72) est apte à remplir avec compétence, dignité et honneur les fonctions de Président de la République ou de Chef de gouvernement d’un grand pays comme la RDC de demain et relever tant de défis importants avant même de redémarrer ?La bonne conduite des affaires de l’Etat, à quelque niveau que ce soit, requiert des capacités intellectuelles que ne peuvent conférer que les études et l’expérience positive suffisamment longue dans l’exercice d’une fonction de responsabilité. On ne doit pas commencer à apprendre le rudiment de l’essentiel des rouges de l’Etat au moment où on est appelé à assumer des charges d’Etat.Nous verrons plus loin (au point 6) le Profil défini par la Conférence Nationale Souveraine pour ceux qui doivent assumer de hautes fonctions au sein des Institutions de l’Etat Congolais.Pourquoi ne pas s’inspirer de ce Profil? L’actuelle constitution est un véritable recul par rapport au Profil issu de la Conférence Nationale Souveraine.2. Absence d’affirmation des règles et des valeurs éthiques et moralesL’actuelle constitution ne consacre pas la nécessité pour les principaux dirigeants (Président de la République, Premier Ministre, Ministres, Députés, Sénateurs) de justifier qu’ils ont des valeurs éthiques et morales pour prétendre assurer leurs charges respectables.Les valeurs morales telles que l’honnêteté, la volonté, le courage, l’équité, l’intégrité morale, l’abnégation, le sens de l’Etat et de l’intérêt général… ne sont pas proclamées de façon explicite dans l’actuel projet de constitution alors que ce sont les valeurs qui permettent à ceux qui les cultivent de transcender les intérêts personnels ou partisans et de privilégier, en toute circonstance, l’intérêt de la nation entendue comme une entité qui devrait être préférée à tout ce qui est extérieur et à tout ce qui dépasse les ethnies ou groupes qui la composent.Sans l’intégrité morale et l’honnêteté, les personnes peuvent détourner les biens de l’Etat, dissimuler leur patrimoine avant, pendant et après leur mandat…. Le courage et la volonté devront animer les futurs dirigeants de la RDC, car tout est à refaire dans l’ensemble du pays et les ressources nationales sont limitées.3. Profil défini par la Conférence Nationale Souveraine (7 août 1991-6 décembre 1992) pour prétendre à de fautes fonctions dans les Institutions de l’Etat au Congo/KinshasaC’est le profil défini par la Commission d’Ethique de la CNS et adopté en Plénière de ce plus Grand Forum des négociations politiques nationales auxquelles avaient participé les 2850 Délégués représentant l’ensemble de la Société Congolaise1. Transition :a) Critères généraux :– Être de nationalité congolaise ;– Être nationaliste ;– Être de bonne santé physique et mentale ;– Être de notoriété publique et crédible, intègre et de bonne moralité ;– Être compétent ;– N’être pas impliqué dans des assassinats ou des crimes politiques et économiques ;b) Critères spécifiques :1) Premier Ministre :– Être âgé d’au moins 40 ans ;– Être un véritable démocrate ;– Avoir une compétence appuyée d’une instruction suffisante cumulée avec une expérience professionnelle d’au moins dix ans dans des postes de responsabilité2) Membres du Gouvernement:– Être âgé d’au moins 35 ans ;– Avoir une compétence appuyée d’une instruction suffisante cumulée avec uneexpérience professionnelle d’au moins dix ans ;– Membres du Parlement de Transition :– Être âgé d’au moins 35 ans ;– Avoir une compétence appuyée d’une instruction suffisante ou une expérience professionnelle d’au moins dix ans.2. Troisième Républiquea) Critères généraux :– Être patriote ;– Être de moralité éprouvée ;– Être compétent ;– Être crédible, honorable et intègre ;– Avoir le sens de la responsabilité ;– Avoir le sens de la dignité ;– Avoir le sens de l’Etat de droit ;– Avoir le sens de l’honneur et du devoir ;– Avoir le sens du bien commun ;– Avoir l’esprit d’initiative, de justice, d’altruiste, de solidarité ;– N’être pas impliqué dans des assassinats ou des crimes politiques et économiques.b) Critères spécifiques pour les hautes fonctions tenant à un mandat public ou électif :– Être de nationalité congolaise d’origine ;– Être d’une intégrité morale éprouvée ;– Jouir de toutes ses capacités physiques et mentales ;– Avoir une compétence appuyée d’une formation intellectuelle éprouvée et/ou d’une expérience professionnelle suffisante.Cfr. : Commission d’Ethique de la CNSOn voit, à travers ces exigences, que la CNS a rejeté la médiocrité, l’accès trop facile aux hautes fonctions de l’Etat et aux fonctions régaliennes par des maffieux, des criminels, des fossoyeurs de l’Etat, des affameurs, bourreaux et assassins du peuple, aux pilleurs des caisses de l’Etat et aux prédateurs des ressources naturelles de notre pays. La CNS s’est montrée attachée à la qualité, à la méritocratie, à l’exemplarité, à l’excellence, au professionnalisme, à l’expertise, à la performance, aux valeurs morales, à la crédibilité, à la notabilité, à la maîtrise des dossiers, à l’expérience positive, au bilan politique et économique passé des Candidats aux fonctions de l’Etat…
Pourquoi continuons-nous à appliquer une constitution étrangère et qui contient de telles lacunes et laissons-nous l’héritage d’une si grande valeur légué à toute la Société congolaise, présente et future, par les 2850 Délégués à la CNS, les Représentants de toute la Société congolaise (chefs coutumiers, commerçants, leaders de tous les partis politiques, leaders de toutes les organisations de la Société civile, leaders des confessions religieuses, leaders des organisations socioprofessionnelles, leaders des étudiants, leaders des mouvements féminins, professeurs d’université…. ?
Il faut protéger la souveraineté nationale et l’Intérêt Suprême de notre pays. Il faut s’assurer du fait que les personnes qui accèdent aux hautes fonctions de l’Etat et aux fonctions régaliennes ne soient pas déchiré entre les intérêts de deux pays et soient exposés à la tentation de trahir les intérêts vitaux de notre peuple et de notre pays. Il faut que ces personnes soient, en principe, d’une loyauté totale envers notre pays et envers notre peuple. Il faut donc verrouiller l’accès à la fonction du Président de la République et aux fonctions régaliennes.
Mais, il ne suffit pas seulement d’être de mère et de père congolais pour accéder à la fonction du Président de la République et aux fonctions régaliennes, il faut encore correspondre au profil défini par le peuple à travers les 2850 Délégués à la Conférence Nationale Souveraine (CNS, 7 août 1991-6 décembre 1992) et être à la hauteur de la tâche.
Fait le 08 07 2021.
Pour le Leadership National Congolais de Progrès
Dr François Tshipamba Mpuila
GSM et WhatsAAp : +32-493-325-104
E-mail : tshipamba.mpuila@yahoo.fr
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Attentat a la bombe a Beni- Actes des terroristes
-La personne qui a porté la bombe qui a explosé dans la ville de Beni dans la soirée de dimanche 27 juin 2021, est un sujet de nationalité Ougandaise, selon le porte-parole des opérations militaires Sokola 1, il porte le nom de Ngudi Abdallah, il a pour role au sein de leur rebellion, la « formation des recrues et d’escorte des nouveaux terroristes vers Madina pour leur endoctrinement avant le déploiement à Mwalika ».
Le porte parole Militaire, le lieutenant Antony Mualushayi precise que l’explosion d’une bombe survenue dimanche soir au niveau du rond-point Malumalu, au quartier Mabakanga, commune de Ruwenzori, est un acte purement terroriste et donc un « attentat terroriste » perpetrer par des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) un groupe rebelle Ougandais qui se trouve sur le sol Congolais depuis plusieurs années.
À l’en croire, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) déplorent cet « acte ignoble » et précisent que Alpha Masumbuko et Talya Fabrice, deux victimes de cette explosion macabre, ont immédiatement été conduits aux soins.
« En vue de protéger nos populations, a poursuivi le porte parole, les mesures sécuritaires urgentes sont en application immédiate dans les endroits publics et des écoles pour une durée de 48 heures ; les bouclages et les installations des checkpoints ainsi que l’intensification des patrouilles diurnes et nocturnes, pédestres et motorisées », a-t-il precisé.
Et en outre: »Il est demandé à la population de la ville de Beni de dénoncer tout mouvement suspect, de se désolidariser des groupes armés et de se ranger derrière les Forces Armées de la République Démocratique du Congo pour l’imposition de la paix et la restauration de l’autorité de l’État ».
Il convient de rappeler que la ville de Beni fait face à l’explosion répétitive des bombes. La première bombe a éclaté la matinée de dimanche en plein temple de l’église catholique au quartier Butsili, dans la commune de Mulekera, où deux personnes ont été blessées. La seconde qui a eu lieu dans la soirée de ce même dimanche a emporté le porteur de ctee meme bombe. Le drame s’est produit au quartier Mabakanga, dans la commune de Ruwenzori.
Don K.