Author: Don Kayembe

  • Le M23, Est-ce le Bras Séculier du RWANDA !

    Le M23, Est-ce le Bras Séculier du RWANDA !

    Par Dominique Kabongo
    York University
    Politologue/Acteur Politique

    “L’Abolition de l’esclavagisme, n’est pas seulement une question d’éthique morale mais aussi une de justice, et si appliquer la justice provoque la guerre, dans ce cas elle est la bienvenue car nous en sortirons une nation”.

    John Quincy Adams
    (6eime Président des États-Unis)

    – A la veille de ses soixante-deux ans d’Independence, la RDC peine toujours d’exister tel qu’état souverain. Depuis 1960, elle est affaiblie institutionnellement, incapable d’assurer sa sécurité et préserver son intégrité territoriale. D’aucuns diront qu’il s’agissait simplement d’une Independence Nominale.

    En 1965, le processus politique s’envenime et se perturbe depuis avec l’ascension au pouvoir de Joseph Désiré Mobutu à travers un coup d’état. De là se succède des régimes jusqu’à date qui ne sont pas doté de légitimité populaire à travers une élection libre et transparente. Ces multiples contestations électorales ne permettent pas aux institutions étatiques d’exercer de plein pouvoir leurs fonctions créant de facto un déséquilibre socio-politique permanent.

    En remontant jusqu’à l’époque Coloniale, il y a une observation flagrante qui expliquerait l’état actuel de déliquescence de la RDC. On retrouve une collision permanente entre les centres d’intérêts économiques et la conception dite d’une République ici la RDC ainsi que celle de son bien-être social. Les centres d’intérêts économiques typiquement de nature exogène désirent l’accès au matières premières avec la moindre si pas aucune résistance étatique et humaine. Par conséquent ils adoptent un modèle économique uniquement basé sur l’extraction des matières premières. On assiste donc à l’extirpation des ressources sans conscience morale ni tenir compte des conséquences écologiques, sociale encore moins humaines. Ce modèle économique se caractérise du néo-libéralisme.

    Hors, dans la conception proprement dite d’état fonctionnel, il est l’organe suprême et régulateur dans la gestion des ressources, biens en préservant le bien-être social et sécuritaire des citoyens. En RDC, nul n’est pas le cas vu que le clash entre ses deux centres d’intérêt réside essentiellement au cœur de la tragédie Congolaise et son réajustement équilibré s’avère indispensable pour l’humanité entière.

    Confronté à cet enchevêtrement, la RDC reste clouée au sol, victime de toute sorte d’agressions tant militaires, politiques qu’économiques. Il devient donc impératif de remettre en place le processus politique déraillé depuis son indépendance. De la découlerait des institutions fortes capable de réunir les centres d’intérêts endogènes tant qu’exogènes.

    Prenant un exemple illustratif, le cas du M23, cela fait près de dix ans que la RDC accuse ce mouvement rebelle d’être rien d’autre qu’un transfuge de l’Armée Rwandaise en RDC. Après ses dernières incursions, la RDC vient encore de brandir cette accusation haut et fort, chose que le Rwanda rejette fermement.

    L’année 1997 marque la chute du régime du Marechal Mobutu par l’AFDL un mouvement rebelle parrainé par le Rwanda et l’Ouganda. Partant de là. L’Est de la RDC connait une des plus horribles tragédies de l’humanité. Le rapport Mapping de l’ONU datant du 1 octobre 2010 retrace les faits en détail.

    La tragédie de l’Est de RDC est également connue comme une guerre économique. Cette partie de la RDC qui échappe au contrôle de l’état est une sorte de “No man’s Land” un El dora do où l’on peut prospérer dans les affaires. On y observe les méthodes du modèle économique d’extraction décrit plus haut adaptable au concept du néo-libéralisme. Le cas du Rwanda un des neuf voisins de la RDC, qui se situe à proximité de l’Est de la RDC devient en 2013, le premier exportateur de Coltan. Selon l’agenceecofin, en 2013, le Rwanda a exporté 2. 466.025 kg de tantale soit 28% de la production mondiale. Une contradiction révélatrice et difficile à réconcilier lorsque le Rwanda ne possède pas ses matières sur son territoire.

    En 2013, suite à son démantèlement le M23 se scinde en deux branches, Makenga et sa branche se sont exilés en Ouganda et Runiga au Rwanda. Neuf ans plutard, il renait de ses cendres doté d’une capacité de frappe nuisible tel que les derniers évènements nous le démontrent. Tout observateur averti ne fait aucun doute de soutien et parrainage de ses deux pays hôtes. Pourquoi maintenant ? Revenons sur leur cahier de charge, parmi tant d’autres, le M23 exige une réinsertion dans l’appareil sécuritaire de la RDC tout en précisant que ces officiers ne sont pas disposés à une éventuelle relocation en dehors de la province du grand Kivu. Cette seule revendication ne susciterait -elle beaucoup d’interrogations sur la vérité démarche de ce groupe lorsqu’il est clairement établi qu’il existe un lien avec les pays limitrophes.

    Depuis les années 90, le Rwanda et l’Ouganda jouissent d’un parrainage Anglo-saxon politique et militaire précisément (les États-Unis et L’Angleterre) les Anglo-saxons ont appelé ça la politique de renaissance qui sous-entend des nouveaux leaders dotés d’une nouvelle vision politique pour l’Afrique centrale. Ainsi le Rwanda et l’Ouganda désigné comme les nouveaux gendarmes de la région se sont lancés à leur tour dans le parrainage politique à l’intérieur de la RDC et multiples incursions militaires à travers leurs proxies locaux. Il s’agissait de l’établissement d’une nouvelle idéologie politique de grand conquérant nécessitant impérativement la conquête du géant Congo. Tel est et demeure le seul ordre du jour jusqu’à date. De fait, en RDC, au sein des institutions républicaines, cet engrenage politique dessert les intérêts de la république vue que ces dignitaires font allégeances aux intérêts de leur parrains. Cela fait près de 25ans comptant que la RDC connait une désolation humaine qui ressemble de plus en plus à un esclavagisme moderne à cause de cette pensée politique qui démontre clairement ses limites. Suite aux dernières incursions militaires, l’indignation des Congolais à travers le monde entier se fait ressentir et le peuple Congolais se montre de plus en plus conscient et résilient face à cette injustice.

    En conclusion, je me saisis donc d’un devoir moral de rappeler l’occident qui se montre incapable de nommer les coupables implicitement et mettre fin à cette tragédie en RDC, qu’il s’agit ici d’une question non seulement d’éthique morale mais aussi de Justice. Le 21ème siècle s’écrit déjà autrement que prévu, le parallélisme de l’histoire du monde devrait nous servir de leçon, il fut un temps où la Chine fut la rusée du monde à travers multiples humiliations, mais aujourd’hui elle domine déjà le monde économiquement. De même pour la RDC, elle se définira et se dotera d’un état fort. D’où ma question, en restant amorphe, quelle rapport l’occident compte-t-il entretenir avec une prochaine nouvelle République en RDC ?

    Dominique Kabongo

  • La Parole Inspiree: La Medicine moderne et la Priere dans les soins de Sante

    La Parole Inspiree: La Medicine moderne et la Priere dans les soins de Sante

    La spiritualité est de plus en plus reconnue comme ayant le potentiel de prévenir, de guérir ou de faire face à la maladie. Malgré les voix discordantes, la grande majorité des recherches scientifiques sur l’influence de la spiritualité dans la santé appuient l’idée que les valeurs spirituelles et les buts de la vie apportent une contribution indéniable à la santé physique et psychique ainsi qu’à la satisfaction de vivre. Pour une conception globale de la santé ce que la médecine scientifique moderne a négligé , c’est l’intégration de la dimension spirituelle dans les soins de santé. Une telle intégration nécessite d’abord une clarification du concept de spiritualité et le respect des champs de compétence du spirituel et du thérapeutique; elle fournit aussi à la médecine moderne l’occasion de consentir au réel, spécialement dans ce qu’il présente de vulnérable, de fini, de fragile et d’irrésolu.

  • Analyse et Decryptage de l’actualite: Sama Lukonde est-il a la hauteur d’un vrai Premier Ministre

    Analyse et Decryptage de l’actualite: Sama Lukonde est-il a la hauteur d’un vrai Premier Ministre

    Parlons du bilan dans l’exercice du pouvoir en RDC. A. Selon vous qui dirigent la RDC au jour le jour?
    B. Pourquoi donc le premier Ministre n’est pas pointe du doight quand les congolais veulent des comptes de la gouvernance du pays, mais il demande que le President Felix Tshisekedi le fasse?
    C. Allons tout de meme, quell est le bilan du regime Tshisekedi depuis qui est a la tete du pays? Un an apres que le Premier Ministre Sama Lokonde ait prete serment avec son gouvernement dit de Warriers, quel est le bilan, il en avait parler sur la television nationale. Qu’est ce que vous aviez retenu a ce sujet?

  • Analyse et Decryptage de l’actualite: Arretez de faire la publicite du Rwanda dit Mike Kabwe a RDC

    Analyse et Decryptage de l’actualite: Arretez de faire la publicite du Rwanda dit Mike Kabwe a RDC

    Tshisekedi et Kagame, ami-ennemi?
    Dans sa prise de parole, Félix Tshisekedi prenant la parole n’a pas hésité de tirer à balle réelle son homologue du Rwanda. Il a accuse le Rwanda d’entretenir les différents groupes armés de la région du Grand lac.
    « Il me semble impensable qu’un pays de la sous région de Grand lac peut prospérer dans la paix et dans la sécurité ; Et se stabiliser durablement tant que son voisin est en ébullition, et surtout si ce pays sert des bases arrières à des groupes armés ou encore en devient le parrain» a-t-il déclaré du haut de la tribune.
    Déterminé à restaurer la paix à l’Est du pays en usant des moyens pacifiques, Félix Tshisekedi pointe désormais le doigt à Kagame. Peut-on nous poser cette question: Tshisekedi et Kagame, amis-ennemis?
    7. Si l’accord signé avec Londres est analysé comme une opportunité politique et économique pour Kigali, les critiques ne manquent pas. Au Rwanda, cette annonce provoque également de vives réactions. Pour plusieurs observateurs, cet accord avec Londres représente une opportunité à la fois politique et économique pour les autorités de Kigali. Pour les officiels rwandais, il s’agit aussi d’une question d’image.
    Et meme l’opposition rwandaise veut faire entendre sa voix sur ce dossier. Nous pensons que les pays riches, dont le Royaume-Uni, ne devraient pas se décharger de leurs obligations internationales », a estimé sur Twitter l’opposant Rwadais Frank Habineza, pour cause « le Rwanda a déjà une population assez dense, il n’y a déjà pas assez de terres pour tout le monde, il y aura une compétition pour les ressources naturelles, assure-t-il. Accueillir des migrants venant de Grande-Bretagne ne fera qu’accentuer encore plus ce problème de terres, va poser des défis au quotidien et risque de créer des conflits entre Rwandais et migrants ».
    Même son de cloche du côté de l’opposante Victoire Ingabire, « Les autorités rwandaises devraient se concentrer sur la résolution des problèmes politiques et sociaux qui poussent les Rwandais à chercher refuge à l’étranger avant de proposer d’accueillir des réfugiés ou des migrants d’autres pays”, lit-on dans son communiqué a ce sujet

  • Analyse et Decryptage de l’actualite: Bilan UDPS est en cours-Le Katanga est un patrimoine national

    Analyse et Decryptage de l’actualite: Bilan UDPS est en cours-Le Katanga est un patrimoine national

    1. A tout seigneur tout honeur, Dr Denis Mulunda, une question et la premiere sur la gestion de votre parti UDPS d’ou le chef de l’etat est issue. L’opposition dit que le parti n’etait pas prepare pour prendre le pouvoir du moins a present malgre ses 37 ans d’existance. En cause la multiplicite des programmes inconsistants: Programme de 100 jours du President, Tshilejelu, Kinshasa zero trous et enfin Programme du developpement des 145 territoires de la RDC. Peut-on dire que le pouvoir sont ces bottes tres larges et lourdes pour l’UDPS? Quelle est votre reaction.

    2. L’actualite c’est aussi l’Est de la republique, ou le Premier ministre s’en est alle pour l’evaluation de l’etat de siege en Ituri et au Nord Kivu. Il faut rappeler que le 6 Mai 2021, le President Felix Tshisekedi avait decrete l’etat de siege pour mettre fin aux violences et aux guerres dans les deux provinces precitees. Le lundi passe le 4 Avril la 21eme prorogation a ete l’object de discussion au parlement, certains des parlememtaires ont traine les pieds. A. Quelle anaylse faites -vous de l’etat de siege d’abord. B. quel bilan peut-on presenter a ce jour.

    3. Toujours dans le registre securitaire a l’Est de la Republique, Le President de la Republique, a depuis le 30 Novembre 2021, dans le souci d’en finir le plus rapidement possible avec la dite insecurite, a adjoint l’armee Ougandaise pour lutter aux cote de FARDC contre les rebelles des Forces démocratiques alliées ADF NALU. Dr Mulunda qu’est-ce que cette coalition a produit a ce jour? L’insecurite est-elle metrisee?

    4. Dans la rubrique actualite, il ya aussi la decision de la cour d’appel condamnant Vital Kamerhe ancien directeur du cabinet du chef de l’etat a 13 ans de services forcesqui a ete casse par la cour de cassation. Cette decision a cree un tole dans le chef du citoyen Congolais. 1. Votre analyse de fait. 2. Faisant suite a l’interpellation du Ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu selon Jeune Afrique, qui cite le chef de l’etat d’avoir intervenu personnellement pour la relaxion de ce ministre et l’on dit aussi que Kamerhe en voie d’etre libere faisant reference a une intervention dans un media Kinois du chef de l’etat qui avait fait des eloges a Vital K. pendant que son cas etait encore en cours d’examen disant qu’il a encore un role a jouer dans ce pays. Avez-vous une opinion contraire a celle d’autres congolais?
    5. L’opposition comme la population sont trop critques face au regime actuel disant qu’aucun des besoins de la population n’a trouve solution. Et de l’autre cote l’UDPS ne veut pas digerer les critiques contre le regime, elle aprle plutot de jalousie et de haine, en meme temps la meme UDPS dit ne pas se sentir responsable du bilan de ce quinquenant par ce que le parti n’a pas de majorite parlementaire. N’est-ce pas vouloir une chose et son contraire?

    6. La moisson etant abondante a l’Est, il y a une nouvelle equation qui vient de s’y ajouter. Le transfer des demandeurs d’axiles en Angletrre, a plus de 10 milles Kilometres, doivent etre deverses au Rwanda voisins. La plupart d’entre eux sont des Iranniens, Afgans, Eritreins et soudanais, par coincidence ils sont tous de Musulman cad groupe des Islamistes, comme les Alliance de force Democratiques -ADF qui terrorisent et sement la desolation sur le sol de la RDC. Il faut preciser qu’il ne s’agira que des hommes pas des femmes ni d’enfants. Un mot a ce sujet.

    7. Enfin parlons d’un fait qui a aussi defraye la chronique ce dernier temps en RDC, je veux dire les propos tribalistes, Xenophobes, injurieux et meme outrancieux a l’endroit des ressortissants du Kasai par Mme Dominique Munongo, depute de son etat. Cette derniere a eu le soutien des parlementaires de l’espace grand Katanga et de son parti Politique cher a Moise Katumbi: Ensemble pour la Republique, par le bouche d’Olivier Kamitatu, qui sur son compte Tweeter a dit et je cite: N’en deplaise aux incitateurs de haine et de division, la Princesse Inanzi (Mme Dominique Munungo) a decrit avec courage des faits et realites qui sont les notres. L’exode massif est une realite. Apprenons a gerer nos differences et nos ressemblances par ce que bien que multiples, nous sommes un. Fin de citation. Du coups la plainte deposee contre elle a ete retiree. Votre point vue, svp.

  • Analyse et Decryptage de l’actualite : Quid du social et du développement de la RDC (Emery Kapitene)

    Analyse et Decryptage de l’actualite : Quid du social et du développement de la RDC (Emery Kapitene)

    La République démocratique du Congo a connu des conflits interethniques graves qui ont failli amener le pays à la balkanisation. « Père » de la nation zaïroise, le président Mobutu s’est vu traiter de metteur en scène parce que tout le monde savait pertinemment qu’il était l’instigateur des divisions internes entre différentes populations congolaises, en particulier du conflit qui créait pour la deuxième fois un fossé entre les originaires du Kasaï et ceux de la province du Katanga. A a ceci s’etait ajoute la misere qui s’accentuait et continue a s’accenute dans le vecu quotient du citoyen Congolais. Presentement, le chef de l’Etat Felix Antoine Tshiskedi s’est efforce a trouver une solution idoinne ,selon sa demarche, a cette situation avec un projet dit programme de developpement de 145 territoires de la RDC avec comme vision, relever la situation socio-economique du Congolais. Y parviendra-t-il? Due aux facteurs temps, financier et humain a sa disposition? Avec notre invite, nous allons faire une analyse sans tabou car la vie de toute une nation en depend.

  • Analyse et Decryptage de l’actualite : Kabila, PPRD et le bilan du regime Felix Tshisekedi

    Analyse et Decryptage de l’actualite : Kabila, PPRD et le bilan du regime Felix Tshisekedi

    Il faut le répéter, l’opposition (sous toutes ses formes) est essentielle au bon fonctionnement de nos institutions. On doit ajouter que cela est d’autant plus important en période de crise. Les décisions prises ces jours-ci par le gouvernement de la RDC ont des conséquences extraordinaires sur la vie des gens. Les contraintes imposées sur nos libertés sont lourdes. Les sommes dépensées donnent le vertige. Les conséquences économiques et sociales sont catastrophiques. Peut-être ces décisions sont-elles nécessaires. Là n’est pas la question. L’opposition au pouvoir en place doit exister, quel que soit l’enjeu.

  • L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 !  (15 février 1982 – 15 février 2022)

    L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 ! (15 février 1982 – 15 février 2022)

    -L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 !
    (15 février 1982 – 15 février 2022)
    Devoir de mémoire :
    Rappel des racines, de son histoire, de ses valeurs, de son projet de société, de son ancrage populaire et international, de notre Hommage aux Treize Parlementaires, aux Fondateurs, aux Co-fondateurs, aux Pionniers, aux Membres, aux Cadres, aux Responsables politiques, aux Héros et aux Martyrs connus et inconnus de l’UDPS ainsi que du travail accompli par l’UDPS dans notre Société depuis sa création jusqu’au 1er Congrès Ordinaire du Parti en 2010
    Ces thèmes seront développés dans les différents articles qui seront publiés à partir de ce jour et durant tout le mois de février 2022
    Appel à la loyauté et à la fidélité aux Valeurs de l’UDPS
    Nous avons bâti toute notre vie sur une vision de progrès et sur des valeurs reçues en héritage de Treize Parlementaires, des Fondateurs, des Co-fondateurs, des Pionniers et de tous ceux qui nous ont précédés dans ce Combat mené par l’UDPS pour mettre fin à la Tragédie congolaise, placer notre Pays sur la rampe de lancement vers la Culture, la Civilisation et le Progrès et réaliser effectivement, réellement et concrètement ce Progrès qui transparaîtra au niveau du triple destin naturel de notre Pays : destin national, destin africain et destin mondial.
    Les sacrifices, les efforts, la constance, la ténacité, le dépassement de soi, le courage, l’héroïsme, la bravoure, l’oubli de soi, le dévouement, le don total de soi et le martyre des milliers des Compagnons de lutte tombés sur le Champs de bataille tenant en mains le Drapeau de l’UDPS ou de toute autre force congolaise de progrès nous interpellent à chaque instant et nous invitent à une autocritique objective, profonde et réfléchie et en tirer les leçons et les conclusions pour nous améliorer constamment, devenir chaque jour meilleurs qu’hier et autrement nous-mêmes et concrétiser les aspirations profondes et légitimes de notre Peuple, lesquelles aspirations profondes et légitimes ont été recensées, définies, identifiées, hiérarchisées en priorité et thématisées en un projet de société démocratique de l’UDPS.
    La meilleure façon, pour nous, d’affirmer avec l’honnêteté, une conscience tranquille et sans hypocrisie que nous sommes les véritables Héritiers politiques des Treize Parlementaires et de ceux qui nous précédés dans ce Combat, et de reconnaître, en toute humilité et modestie, la contribution de tous ceux qui nous ont précédés dans le Combat et leurs mérites et de leur rendre hommage et justice consiste à préserver parcimonieusement l’héritage qu’ils nous ont légué, d’y demeurer loyaux et fidèles, de l’enrichir de notre apport, de l’élever dans une synthèse supérieure, de l’appliquer réellement, effectivement et concrètement et de le léguer à notre tour à nos enfants et à toutes les générations futures.
    C’est la voie universelle du progrès suivi par tous les peuples et tous les pays qui se développent : ils savent que le progrès se réalise par sédimentation et non par substitution et ils considèrent, par conséquent, le progrès dans l’histoire comme étant un processus intégré de l’enregistrement des valeurs, des idéaux, du bien-être, de la culture, de la civilisation, de la sagesse, du génie, des connaissances qui s’accumulent et qui s’accroissent, d’un continuel avancement depuis un degré inférieur et moins qualitatif jusqu’à un degré qualitativement élevé et à un degré supérieur des valeurs, des idéaux, d’intelligence, de connaissances, de culture, de civilisation, de la sagesse, du génie, du bien-être et de l’épanouissement.
    Chaque génération reçoit de la génération précédente l’héritage des trésors, elle les conserve, les modifie, les enrichit de son apport et de son expérience, agrandis par les fruits de toutes les victoires qu’elle a remportées elles-mêmes et les transmet à la suivante.
    L’évolution de l’idéal démocratique en Occident en est un exemple. En effet, le mot « démocratie » souffre d’un excès de significations. Cette surcharge sémantique est inhérente à la notion même de démocratie car la démocratie n’est pas seulement une manière des institutions, elle est plus encore une exigence morale. Et cette exigence morale n’est pas définissable dans l’abstrait. Son contenu est déterminé à la fois par l’insatisfaction que procure une situation présente et par l’image de ce que serait un ordre politico-social meilleur. Une définition scientifique, sans bavure, ubiquitaire et transhistorique de l’idée démocratique risque de ne pas rendre compte du dynamisme inclus dans l’idée démocratique et qui fait d’elle l’un des facteurs les plus puissants de l’évolution et du progrès des sociétés.
    Toute l’histoire prouve que la démocratie réalisée n’est jamais qu’un moment du mouvement démocratique. Un mouvement qui jamais ne s’arrête car, pour les hommes qui le suscitent, la démocratie est la meilleure des formes de gouvernement et de gestion des hommes, des peuples et des sociétés, elle est l’Excellence, le Bien, le Beau et la Vérité.
    Elle n’est pas seulement une formule d’organisation politique ou une modalité d’aménagement des rapports sociaux : elle est une valeur. Et c’est cette valeur – l’inaliénable vocation des hommes à prendre en charge leur destin tant individuel que collectif – qui constitue l’unité profonde de différentes conceptions de la démocratie.
    Il ne faut pas les isoler pour les décrire en les opposant car, en réalité, elles s’enchevêtrent, s’entrelacent, se chevauchent et s’enchaînent les unes aux autres comme autant d’incarnations de l’idée démocratique qui se fait de plus en plus exigeante au fur et à mesure que ses impératifs sont satisfaits. Cette unité profonde de ces facettes, tendances, courants et camps transparaît dans l’attente des hommes qui placent dans l’idéal démocratique l’espoir d’une vie meilleure.
    Après la Deuxième Guerre Mondiale, il y a eu d’abord des textes pour affirmer et préserver la primauté de la vie, de l’espèce humaine et de la démocratie comme la meilleure forme de gouvernement et de gestion des hommes, des peuples et des sociétés : c’est ainsi qu’il y a eu notamment la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU le 9 Décembre 1948 ; et la Charte des libertés et des droits de l’homme adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU le 10 Décembre 1948 ; et enfin les Pactes Internationaux adoptés en 1966 et relatifs aux libertés civiques, politiques, sociaux, économiques et culturels. Il y a aujourd’hui des réunions de G8, G20 sur la croissance, la prospérité.
    Tout ceci indique que la démocratie, en Occident, a évolué en trois phases :
    Elle a d’abord été une exigence de la liberté et un moyen de réaliser la liberté et de vivre en tant que des citoyens libres dans une cité libre. Elle s’est introduite dans des textes constitutionnels de nombreux pays et dans des institutions politiques. Elle a été ensuite une exigence de la justice et un moyen de réaliser la justice et de vivre dans une cité juste. Elle a donné naissance à l’existence des syndicats et a modifié des rapports sociaux et économiques dans la société. Enfin, c’est l’étape actuelle : elle tend à assurer le contrôle de la collectivité sur la croissance économique et le bon usage de la prospérité. Cette évolution appelle deux observations.
    La première est le fait que l’évolution de l’idée démocratique n’a pas été l’effet de la spéculation intellectuelle qui se serait attachée à approfondir le concept de démocratie. Ce sont les transformations de la société qui ont provoqué l’enrichissement de l’idée démocratique.
    Tel type de société s’accommode d’une forme de démocratie qui sera considérée comme insuffisante dans une autre société et à une autre époque. Il n’existe pas un schéma abstrait, académique, acosmique, éthéré et inodore de recettes d’organisation politique et sociale universellement valables et transposables à tous les moments dans toutes les sociétés. La démocratie ne peut vivre qu’en fonction du milieu où elle s’enracine et dont elle enregistre les aspirations.
    La seconde observation vise à souligner le fait que l’évolution qui a affecté l’idée démocratique a procédé non par substitution mais par sédimentation. L’exigence et le service de la justice n’ont pas supplanté l’exigence et le service de la liberté. Et ni les uns ni les autres n’ont pas été effacés par la gestion de la croissance et de la prospérité.
    Sans doute, à chaque étape de l’évolution, les données politiques et sociales ont marqué de leur empreinte et de leurs exigences l’idée démocratique, mais la mémoire et la conscience des hommes ont conservé les exigences et les services des étapes antérieures si bien qu’aujourd’hui, la démocratie est lourde de toute la substance dont, à chaque moment de son histoire, l’a enrichie l’attente, les exigences et les services des hommes. La volonté d’instaurer une société juste n’a pas éliminé le souci de maintenir une cité libre. Et la gestion d’une société prospère ne saurait être pleinement démocratique si elle néglige les impératifs de la liberté et de la justice.
    L’idée démocratique doit sa densité à cette pluralité de significations, de valeurs, d’exigences et de services accumulés au cours de toutes les étapes et déposée en elle par l’histoire.
    En conclusion, la démocratie est à la mesure de l’homme dont elle reflète les déchirements. Faite (démocratie) de ses exigences, l’homme n’a de chance de les concilier que dans la mesure où il est parvenu à les maîtriser en lui-même. C’est pourquoi, de toutes les conditions historiques, économiques, politiques et sociales qui déterminent l’accomplissement de la démocratie s’en ajoute une autre, primordiale, à savoir l’existence des démocrates. La démocratie ne s’impose pas par la vertu de mécanismes qui lui seraient propres : elle a besoin des hommes qui, en la vivant en eux, la font vivre pour tous.
    La vision de progrès, les valeurs et le projet de société démocratique national sont notre boussole, notre guide et le socle de notre engagement dans l’UDPS qui doit demeurer ce qu’elle a toujours été depuis ses racines et tout au long de l’histoire nationale, c’est-à-dire la Force politique nationale, intertribale et majoritaire à travers tout notre Pays et dans la Diaspora congolaise ; l’Ame, la Force motrice et le Catalyseur du Combat politique national de notre Peuple.

    Nous devons nous accrocher à notre vision de progrès et à nos valeurs même si elles nous paraissent parfois ternies et usées, et même si en tant que parti politique et hommes de progrès et dans notre vie quotidienne, nous les avons trahies.

    Notre vision de progrès et nos valeurs font de nous ce que nous sommes en tant que membres de l’UDPS et hommes de progrès. Elles ont été, au cours de plusieurs années de lutte, soumises à l’épreuve du temps, des faits, des vicissitudes, de l’expérience et même parfois bousculées. Mais elles se sont révélées identiques, fortes et durables hier et aujourd’hui. Au cours de l’évolution du temps et de l’histoire, elles sont révélées être, chaque jour, impérissables. A chaque instant, elles exigent de nous la loyauté, la fidélité, la constance, l’humilité et les actes concrets.

    Les trahir, c’est trahir nos Parents, nos Anciens et nos Martyrs ; c’est trahir notre destin et notre mission ici-bas ; c’est perdre la meilleure partie de nous-mêmes. A suivre…

    Fait le 31 janvier 2022.
    Dr François Tshipamba Mpuila (GSM et WhatsAAp : +32-493-325-104 ; Email : tshipamba.mpuila@yahoo.fr

  • A Tshikapa: Pdt Felix Tshisekedi et population ambiance bon enfant

    A Tshikapa: Pdt Felix Tshisekedi et population ambiance bon enfant

    A Tshikapa: Pdt Felix Tshisekedi et population ambiance bon enfant
    Tshikapa: Pdt Felix Tshisekedi revele: Programme 145 Territoires = Programme createur d’emplois
    dans tous les secteurs de la vie nationale

  • Makolo Digital Tele- Kananga:Acceuil delirant mais pas facile pour Fatshi,barre d’attentes des Kanangais placee plus haut

    Makolo Digital Tele- Kananga:Acceuil delirant mais pas facile pour Fatshi,barre d’attentes des Kanangais placee plus haut

    Etape de Kananga: Un acceuil delirant mais pas facile pour le Pdt Felix Tshisekedi, la barre des attentes des Kanangais placee plus haut