Author: Don Kayembe

  • Analyse et Décryptage de l’actualité africaine:Dans les coulisses du retour du Pdt Laurent Gbagbo

    Analyse et Décryptage de l’actualité africaine:Dans les coulisses du retour du Pdt Laurent Gbagbo

    Analyse et Décryptage de l’actualité africaine:Dans les coulisses du retour du Pdt Laurent Gbagbo

    Le retour de l’ex Président Ivoirien Laurent Gbagbo après son acquittement à la CPI est perçu comme une page qui se tourne en Côte d’Ivoire.
    Beaucoup y voit un encouragement, une consolidation de la réconciliation nationale, selon plusieurs langues qui se prononcent à Abidjan.
    Les observateurs s’attendent même à voir les trois hommes politiques Ouattara, Gbagbo et Bédié “s’assoir ensemble pour discuter de l’avenir du pays”.
    A leur avis, “ils doivent parler d’une même voix pour apaiser les cœurs qui sont blessés par les différents conflits qui se sont passés en Côte d’Ivoire”.
    De retour au pays, le président Laurent Gbagbo renoue avec le catholicisme
    Ce fut sa première grande manifestation publique depuis son retour en Côte d’Ivoire le 17 juin. Le dimanche passé 20 juin dans la cathédrale d’Abidjan, en présence d’un cardinal, Laurent Gbagbo est redevenu catholique. L’ancien président ivoirien sort du giron du pentecôtisme évangélique. Un choix qui n’est pas seulement spirituel mais aussi politique disent certains analystes.
    Puis Laurent Gbagbo a demandé le divorce avec son épouse Simone Gbagbo. La rupture familiale avec Simone est aussi une rupture politique et spirituelle, peut-on dire ?
    Déroulement :
    1. C’est depuis le 17 juin à 16 hrs passée que Le président Laurent Gbagbo est au pays, parlez-nous brièvement de cet évènement. Il n’est pas passe par le salon présidentiel de l’aéroport Houphet Bouni. Une raison pour ça ?

  • Analyse et Décryptage de l’actualité africaine: De J.Kabila a F.Tshisekedi qu’est ce qui a changé?

    Analyse et Décryptage de l’actualité africaine: De J.Kabila a F.Tshisekedi qu’est ce qui a changé?

    Analyse et Décryptage de l’actualité africaine: De J.Kabila a F. Tshisekedi qu’est ce qui a changé?

    Avec notre invité, nous allons aborder la question de la résistance des peuples africains et en particulier Congolais. L’Afrique est toujours convoitée par les puissances dominatrices et les entreprises occidentales. D’ailleurs nombreux sont tous ceux qui s’accordent à dire que la RD Congo est dans le champ de mire de toutes ces puissances de part sa richesse très énorme. Mais signalons que son peuple est pauvre car il ne bénéficie pas d’une justice sociale, de la distribution de la manne nationale. Le peuple est laissé à son sort et pour preuve depuis plus de deux décennies que l’est de la RD Congo se voit imposé une guerre barbare par des pays voisins et de nombreux groupes de rébellion armé et réactionnaire. Le lot de victime est ahurissant et ce malgré le rapport mapping, les choses tardent à bouger. A ce cortège de misère s’ajoute les catastrophes naturels dont le plus récent est le réveil du volcan nyragongo à l’est de la RD Congo. Il y a également le drame de multiples attaques et assassinats des gardes forestiers dans les parcs et réserves notamment la Virunga. Avec notre invité, nous allons aborder l’actualité du moment et la vie du MERJC.

  • Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin

    Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin

    Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin

    Apres les élections présidentielles du mois d’avril 2021, la vie politique béninoise n’est pas en sommeil
    C’etait le 11 avril 2021 que le soleil s’a brille encore au Benin après plusieurs mois d’obscurité politicienne. Le président Patrice Talon était réélu pour un second mandat en avril dernier avec 86,3%. L’or de sa prestation de serment a la prise du pouvoir de son premier mandat en avril 2016, il avait solennellement promis de ne faire qu’un mandat unique, du coup et sans vergogne, l’on l’a vu se représenter pour un second mandat 5 ans après. Qu’est qui a motivé ce virage de 180 degrés ? Point n’est besoin de fouiner dans le secret de diable, espérons avoir des réponses dans cette émission. Et comme stratégie pour se rassurer de sa réélection, plusieurs observateurs et surtout l’opposition Béninoise disent que le scrutin s’est tenu dans un contexte d’accusations d’autoritarisme et de restrictions de la démocratie portée envers le président élu, une révision constitutionnelle adoptée deux ans auparavant ayant durci drastiquement les conditions de candidatures. Et donc, seuls qui se sont présente face à Patrice Talon, deux candidats les moins connus de la politique Béninoise, Alassane Soumanou 11,3% et Corentin Kohoué 2,3%, dont les candidatures ont de fait nécessité l’approbation des membres des partis présidentiels, ce qui amène une partie de l’opposition à les qualifier de candidats fantoches.
    Monsieur Patrice Talon vient d’être auto-nommé après les dernières élections du 11 Avril 2021 pour un second mandat, dit l’opposition.
    Question 1- Justement, comment va le Bénin depuis les dernières élections présidentielles du 11 avril 2021 où le président Talon a été brillamment réélu à plus de 86% des votants ?

  • L’ONU fait sortir le rapport Mapping de ses tiroirs

    L’ONU fait sortir le rapport Mapping de ses tiroirs

    -Vilipendé par le Rwanda, qui le considère comme une autre manière de poursuivre la guerre et de discréditer le FPR qui a mis fin au génocide, cité à chaque intervention par le Docteur Mukwege qui, au nom des victimes, réclame la fin de l’impunité et la mise en place de tribunaux mixtes, le « rapport Mapping » semble bien « sorti des tiroirs » où les Nations Unies l’avaient enfermé depuis dix ans.
    L’histoire de ce document controversé remonte à 2010, lorsque le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, basé à Genève et dont le coordinateur à Kinshasa était un Belge, Luc Henkinbrant, met en chantier un projet ambitieux : documenter les massacres, les crimes de guerre et les éventuels crimes de génocide commis au Congo entre 1993 et 2003. Une période qui commence dans les dernières années du régime Mobutu, mais ne couvre pas le début des années 90, où les Kasaïens vivant au Katanga ont été l’objet d’une véritable épuration ethnique et où des pillages menés par les militaires de Mobutu ont dévasté Kinshasa. La période examinée par les enquêteurs concerne surtout sur la période durant laquelle le Congo fut victime de deux guerres menées au départ des pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda, rejoints par d’autres pays africains (l’Angola, le Zimbabwe, le Burundi…)neuf armées étrangères s’étant finalement retrouvées en territoire congolais.
    Rappelons que la première guerre du Congo avait éclaté au Kivu en octobre 1996 : deux millions de réfugiés hutus encadrés par les auteurs du génocide et l’ancienne armée d’Habyarimana avaient fui le Rwanda à la faveur de l’opération française Turquoise. Enfreignant le droit international en la matière, le Haut Commissariat aux réfugiés avait laissés les civils, mais aussi les militaires et les miliciens Interhahamwe s’installer au Kivu, dans des camps proches de la frontière rwandaise et qui allaient rapidement se militariser. Soutenus par l’aide humanitaire et encadrés par les extrémistes, les réfugiés hutus préparaient un retour offensif dans leur pays. L’inaction de la communauté internationale décida le Rwanda, avec son allié ougandais, à passer à l’offensive. Le Kivu, puis le reste du Congo, furent envahis par un mouvement rebelle, l’AFDL, (Alliance des forces démocratiques pour la libération) qui finit par chasser Mobutu le 17 mai 1917 et par installer au pouvoir Laurent Désiré Kabila. Au cours de cette avancée à l’intérieur du Congo, les réfugiés hutus qui avaient refusé de rentrer dans leur pays et qui restaient sous la coupe des anciennes autorités génocidaires furent impitoyablement poursuivis ; l’avancée des troupes rebelles fut marquée par de nombreux massacres (Tingi Tingi, Biaro, Lubutu, Kisangani, Mbandaka…) dont les principales victimes furent des civils rwandais, placés en première ligne par les combattants et servant de « boucliers humains ». Des civils congolais furent également tués en grand nombre par les assaillants qui ne faisaient pas le détail et les accusaient d’avoir soutenu les Hutus en débandade. Si la plupart des réfugiés hutus finirent par regagner le Rwanda où ils comparurent devant les tribunaux « gaçaça », plus de 200.000 fuyards furent portés disparus, en cavale dans les forêts congolaises ou ayant succombé aux attaques et aux maladies.
    En 2007, le président congolais Joseph Kabila, qui venait d’être élu donna son feu vert à l’enquête onusienne. Vingt enquêteurs indépendants se mirent alors au travail, dix ans après les faits. Durant presque une année, ils se reposèrent sur les témoignages et les rapports des ONG internationales qui avaient accompagné l’exode des réfugiés à travers le Congo, sur le travail déjà mené par un premier enquêteur onusien Robert Gersony, sur les documents d’une valeur diverse rassemblés par des dizaines d’ ONG congolaises présentes sur le terrain mais souvent très hostiles au Rwanda, considéré comme un envahisseur. Les enquêteurs de l’ONU interrogèrent plus de 1200 témoins de ces violences.
    Avant même sa parution, le rapport fut vilipendé par Kigali, qui considérait que ce document, plus qu’une simple compilation de crimes de guerre, avait pour objectif caché d’accréditer la thèse du « double génocide », celui des Hutus et des Congolais. Aux yeux du pouvoir rwandais, cette thèse du « double génocide », toujours répandue dans le Congo d’aujourd’hui, relativisait la tentative d’extermination des Tutsis du Rwanda et occultait la complicité d’une France qui avait soutenu jusqu’au bout le pouvoir génocidaire.
    A la veille de sa sortie -que des pressions politiques rendaient incertaine- le rapport fut opportunément publié dans les colonnes du quotidien Le Monde. Lors de sa publication le 1er octobre 2010, le Rwanda, qualifia ce document d’ « outrancier et préjudiciable » et Kigali menaça les Nations unies de retirer immédiatement ses 3500 Casques bleus qui se trouvaient au Soudan.
    La première phase de la guerre diplomatique fut remportée par Kigali et le rapport, truffé de conditionnels et d’assertions non vérifiables, fut jugé inutilisable sur le plan judiciaire. Le document fut cependant publié, mais les noms des auteurs présumés des crimes demeurèrent confidentiels. Et pour cause : non seulement Kigali, avec l’appui des Américains, exerçait une forte pression sur l’ONU, mais, à la faveur des accords de paix de Sun City, conclus en 2002 et soutenus par la communauté internationale, nombreux étaient les officiers responsables des crimes de guerre et issus des mouvements rebelles pro rwandais qui avaient été intégrés dans l’armée congolaise. Leur impunité avait en quelque sorte été le prix de la paix, la contrepartie du départ des armées étrangères et de la réunification d’un Congo jusque là occupé et divisé. Vingt ans plus tard, des postes clés au sein de l’armée congolaise sont toujours détenus par des hommes comme Gabriel Amisi Kumba dit Tango Fort, inspecteur général des forces armées après avoir été chef d’état major général, et qui avait participé à la guerre de Kisangani en 2000. Cette intégration de criminels de guerre au sein de l’armée découle toujours de la logique de ces accords de paix qui furent, à l’époque, appuyés par la communauté internationale… Par la suite, de nombreux officiers, Tutsis congolais ou d’origine rwandaise, intégrés dans l’armée congolaise, comme Laurent Nkunda, (qui vit au Rwanda) Bosco Ntaganda, (actuellement entre les mains du Tribunal pénal international), Sultani Makenga, chef du M23 et qui est réfugié en Ouganda, prirent les armes avec l’appui de Kigali et endeuillèrent une fois encore l’Est du Congo…
    Révélateur de massacres passés sous silence, utilisé comme instrument de la « guerre de basse intensité » et de dénigrement longtemps poursuivie par la France à l’encontre du Rwanda et renforçant l’hypothèse d’un double génocide, le rapport Mapping a refait surface grâce au plaidoyer du Docteur Mukwege, soutenu par un Luc Henkinbrant désormais retraité de l’ONU. Sorti de l’oubli, le document rencontre un succès croissant au sein de l’opinion congolaise qui exige que la justice internationale se saisisse du document et mette fin à l’impunité. Est-il besoin de préciser qu’après la clôture du rapport en 2003, bien d’autres crimes ont encore été commis et que les groupes armés se sont multipliés, mis au service des ambitions de politiciens congolais…

  • Proposition de loi Tshiani: Katumbi et Katumbistes se sont invite au debat-la loi  est impersonnelle

    Proposition de loi Tshiani: Katumbi et Katumbistes se sont invite au debat-la loi est impersonnelle

    Proposition de loi Tshiani: Katumbi et Katumbistes se sont invite au debat-la loi est impersonnelle

    Est-ce que le verrouillage est le seul ou le meilleur moyen pour s’assurer de la loyauté d’un Président a la République ?
    Juste un tweet et c’est toute la stratosphère politique congolaise qui s’est emballée. En effet, tout est parti d’un message posté par Dr Noel Tshiani, candidat à l’élection présidentielle de 2018, sur sa page twitter.
    « Dans les modifications prochaines de la Constitution, il faudra veiller à verrouiller l’accès à la Présidence de la République en ne réservant cette haute fonction qu’aux Congolaises et Congolais nés des père et mère congolais. Il y a de bonnes raisons pour cette disposition », a écrit Tshiani.
    Toutefois, pour prendre effet, cette proposition doit être coulée en moule juridique. Dr. Tshiani s’active pour qu’elle fasse l’objet d’une loi le plus vite possible. Il allègue avec raison que la grande majorité de Congolais soutiendrait cette initiative et que, dans une démocratie, c’est la majorité qui gouverne. Et donc un débat public et citoyen est ouvert.
    Conditions posées par la Constitution actuelle
    A son article 10, la Constitution Congolaise définit le Congolais d’origine comme « toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement la République Démocratique du Congo) à l’indépendance ».
    Et a son article 72, la Constitution Congolaise pose les conditions pour être candidat à l’élection présidentielle :
    a) posséder la nationalité congolaise d’origine,
    b) avoir 30 ans ou plus,
    c) jouir de tous ses droits civils et politiques et enfin
    d) ne pas se trouver dans un des cas d’exclusion prévus par la loi électorale.
    La loi sur la nationalité de 2004, aux articles 6,7,8 et 9, explicite la notion de la nationalité congolaise d’origine qui s’acquiert :
    a) par l’appartenance (aux groupes ethniques et nationalités dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo à l’indépendance),
    b) par la filiation (de ses parents) et
    c) par la présomption de la loi (enfant nouveau-né trouvé sans parents sur le territoire ou cas des enfants apatrides, etc.)
    Une question importante se pose : Est-ce que le verrouillage est le seul ou le meilleur moyen pour s’assurer de la loyauté d’un Président a la République ?
    En ouvrant une brèche à la loi électorale, c’est justement le point quatre de cet article 72 qui ravive la polémique.
    -Pour Moïse Katumbi, il rappelle que la question de la nationalité est déjà réglée par la Constitution : « Nous ne devons pas faire marche arrière dans le pays. Il faut que l’on respecte la Constitution du pays. S’il y a de l’injustice, nous allons le dénoncer, nous allons nous défendre. Et cette division ou mieux distraction, nous ne pouvons jamais l’accepter
    -Et Bemba d’ajouter : Il faut rompre avec les discours de tribalisme et séparatisme.
    Déroulement
    1. Présenté comme proche du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, par le fait de son appartenance linguistique, certains voient en ce tweet de Tshiani une main noire qui ne serait pas loin de la Présidence de la République.
    Les premières réactions sont venues des partisans de Moïse Katumbi, leader d’Ensemble pour la République. Congolais né d’un père étranger, les proches de Katumbi notent que ce tweet est directement orienté vers leur leader.
    Selon vous, Mr Leonard Mpoyi, pourquoi Tshiani a-t-il lancé ce débat ? Qu’est-ce qu’il vise exactement ?

  • Sincérité  de Moise Katumbi et Apport des parlementaires debout – UDPS au mandat de Felix Tshisekedi

    Sincérité de Moise Katumbi et Apport des parlementaires debout – UDPS au mandat de Felix Tshisekedi

    Du premier mandat du President Felix Tshisekedi
    Sincérité de Moise Katumbi et Apport des parlementaires debout – UDPS au mandat de Felix Tshisekedi

    C’était il y a deux ans et demi, le président Félix Tshisekedi avait prêté serment comme président de la République démocratique du Congo. L’on avait assisté et pris des images d’accolades avec son prédécesseur Joseph Kabila avec lequel il avait formé une coalition. Cette expérience politique aura duré deux ans à peine, car aujourd’hui cette coalition dite mariage FCC- CACH n’existe plus, l’on a vu naitre un nouveau regroupement dit Union Sacrée de la Nation, que l’on se refuse d’appeler plateforme politique mais la vision du chef de l’état.
    Depuis l’on l’a vu sur la Piste de la lutte contre la corruption qui s’est érige en mode de gestion en RDC.
    Aussi le débat sur la toile en RDC est animé par un débat public passionne sur l’idée de la loi dit Noel Tshiani basée sur la protection des fonctions souveraines et la consécration de l’irrévocabilité de la nationalité congolaise d’origine.

    1. Tous les observateurs de la politique Congolais ont constaté l’exercice de la dissolution du mariage que d’acun appalait maruage cntre nature entre le FCC et CACH. D’une manière et avec trop peu de dégâts Felix Tshisekedi y a met fin. Que dire de la nouvelle alliance avec LAMUKA aile KATUMBI/BEMBA. Vont-ils partager le bilan du demi manda ? car Les Katumbistes disent que le bilan de cette mandature du president ne les concerne pas, raison pour laquell ils sont entrain d’afuter les armer pour afrinter les elections de 2023. Votre analyse. Qu’est-ce qu’est devenu l’alliance UDPS/UNC pour dire du CACH ?

    2. Que dites-vous de la contribution des parlemenaires debiut de l’UDPS dans leurs communications mediatiques, aident-ils le président dans la vulgarisation de ses actions, ou bien ils ont un objectif propre à eux ?

  • Du projet de loi Tshiani :Diaspora s’invite dans ce Debat public-Emery (UDPS) Vs Aggee (Activiste)

    Du projet de loi Tshiani :Diaspora s’invite dans ce Debat public-Emery (UDPS) Vs Aggee (Activiste)

    Debat Public sur la loi Tshiani : Verrouillage des fonctions de souveraineté ou tactique d’exclusion?
    Le microcosme politique congolais est toujours dominé par le débat sur une proposition de loi TSHIANI visant à renforcer les fonctions de souveraineté.
    Dr Noël Tshiani est une personnalité publique qui exprime assez régulièrement ses opinions sur la situation politique et générale de la RDC. Ses différentes positions sont du reste assumées. C’est un éminent économiste qui a œuvré dans la haute finance internationale. Son identité et son parcours sont vérifiables.

    C’est un homme courageux qui ose repousser ses limites. Ainsi après avoir été candidat malheureux aux élections présidentielles de 2018, l’homme n’a pas disparu des radars. Il est resté présent sur la scène politique, menant débat après débat, etc.

    Ce qui nous intéresse aujourd’hui est la question qu’il inscrit dans le débat public à savoir son initiative législative sur la nationalité congolaise. Cependant une précision s’impose, à ce stade des débats. En effet, il est à noter qu’une initiative de loi émanant du gouvernement s’appelle projet de loi tandis que celle émanant d’un parlementaire est appelée proposition de loi. Dans le cas d’espèce, on ne peut parler de projet de loi TSHIANI car Mr Noël TSHIANI ne fait pas partie de l’exécutif congolais.
    Le microcosme politique congolais est toujours dominé par le débat sur une proposition de loi TSHIANI visant à renforcer les fonctions de souveraineté.

    Depuis un peu plus de vingt ans, le personnel politique congolais élude ce débat périlleux. Beaucoup de politiques congolais se sont défilés face à leur responsabilité dans ce débat difficile. Ce débat touche à un combat que les vrais Congolais mènent depuis de très longues années. Il se trouve aujourd’hui qu’un politique congolais prend le taureau par les cornes et relance ce débat pour résoudre cette question de nationalité congolaise. C’est à son honneur. Il a le mérite d’inscrire à l’agenda politique cette délicate et difficile question. Cela est à saluer. De ce point de vue, je salue le courage de Mr Noël TSHIANI.

  • Analyse et Decryptage: Desideratas de Banyamulenge- F. Tshisekedi et Kagame, par Mike et Ackys de UK

    Analyse et Decryptage: Desideratas de Banyamulenge- F. Tshisekedi et Kagame, par Mike et Ackys de UK

    Analyse et Decryptage: Desideratas de Banyamulenge- F. Tshisekedi et Kagame, par Mike et Ackys de UK
    Desideratas de Banyamulenge- F. Tshisekedi et Kagame, par Mike et Ackys de UK

    Les revendications de la Communauté Rwandophone dite Banyamulenge en RDC
    Ces derniers jours nous assistons de plus en plus aux manifestations de de la communauté dite Banyamulenge à travers plusieurs états des USA dénonçant l’insécurité, l’injustice et le rejet dont ils sont victimes en RDC, disent-ils.
    Qui sont les Banyamulenges ?
    Alors que le débat sur la nationalité bat son plein en République démocratique du Congo (RDC), il est une communauté qui a bien du mal à faire reconnaître son appartenance à la nation : les Banyamulenges, ces habitants du Kivu sommairement qualifiés de « Congolais tutsis », quand on ne les traite pas purement et simplement de « Rwandais ». Il faut dire que depuis l’indépendance du pays, en 1960, le sort de cette population a été étroitement lié aux vicissitudes politiques de l’ancienne colonie belge.
    Le terme est devenu familier à la fin de 1996, lorsque la rébellion qui allait chasser Mobutu du pouvoir a pris naissance dans l’est de la RDC (Zaïre à l’époque). On a alors découvert que le gros des troupes de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre (AFDL) était composé de recrues parlant le kinyarwanda, la langue du « pays des Mille Collines ».
    En réalité, le nom de Banyamulenge est emprunté à celui de la colline de Mulenge, non loin d’Uvira, dans le Sud-Kivu.
    Au Nord-Kivu, l’implantation de Rwandais s’est faite, elle aussi, des clans composés à la fois de Hutus et de Tutsis vivaient déjà dans la région de Rutshuru, à Walikale, à Goma et dans le massif de Masisi. Les Belges, au début du XXe siècle, encourageront d’ailleurs un mouvement d’émigration des Rwandais vers cette zone qu’ils souhaitaient mettre en valeur. À un point tel que les Banyarwandas, nom qu’on attribue à cette population du Nord-Kivu parlant le kinyarwanda, sont aujourd’hui, selon certaines sources, près de 3 millions, se répartissant à parts égales entre Tutsis et Hutus.
    Au moment de l’indépendance, en 1960, la nationalité a été octroyée à tous les groupes vivant dans le pays avant la fameuse conférence de Berlin. En 1972, à l’instigation de Barthélemy Bisengana, directeur du bureau de la présidence, lui-même d’origine tutsie, le général Mobutu décida une naturalisation collective de tous les Rwandais vivant au Zaïre. La mesure, mal accueillie dans l’est du pays, sera abrogée en 1981.
    C’est justement au nom des exactions subies par les Banyamulenges que, par un de ces retournements d’alliance dont il avait le secret, Laurent-Désiré Kabila, appuyé par ses alliés rwandais et ougandais, justifiera la rébellion d’octobre 1996. De nombreux Banyamulenges rejoignent alors l’AFDL. Avant que, un an plus tard, ils ne se détournent du nouveau pouvoir et gagnent les rangs des déçus du kabilisme, formant le noyau dur du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), le mouvement de rébellion qui va prendre le contrôle de l’est du pays. Bref, à chaque étape de l’histoire chaotique du Congo indépendant, les Banyamulenges se retrouvent dans l’oeil du cyclone.
    Pourtant, qu’ils soient du Nord- ou du Sud-Kivu, les populations rwandophones ont un seul désir : être reconnus comme des citoyens congolais à part entière. On peut espérer que la paix qui est en voie de s’établir dans cette région leur permettra de voir leurs aspirations satisfaites.
    Pour en parler j’ai deux intellectuels congolais vivant dans la diaspora plus précisément en Angleterre et sont tous deux leader de la communauté Congolaise du Royaume uni.

  • La vraie face cachée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) : Le ‘‘Soldat’’ du petit peuple

    La vraie face cachée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) : Le ‘‘Soldat’’ du petit peuple

    Un libéral-démocrate aux allures martiales de ‘‘Chef de guerre’’

    ‘‘La paix et la victoire sont les juges de la guerre’’ Proverbe français

    -Par Joël Asher Lévy-Cohen *

    Depuis septembre 1996, la République démocratique du Congo, sise au cœur du continent africain et de la région des Grands Lacs, est littéralement en proie à une guerre de pillage de ses immenses ressources minérales et naturelles autant que précieuses et stratégiques. Contribuant pleinement à la liquéfaction de l’État, ce conflit armé dont la violence inouïe n’a d’égal que sa réelle propension à détruire le tissu national et à sacrifier l’unité politique du territoire, a vu naître une multitude de groupes armés[i]. Ces forces aussi bien néfastes pour la bonne marche du pays que nocives pour la paix sociale et la sécurité juridique des Citoyens ont naturellement pour mission la rétrocession des ressources nationales aux puissants intérêts des univers économique et industriel, financier et bancaire.

    C’est, donc, dans ce contexte de guerre interminable, de crépitement des armes sans fin pour les militaires et sans répit pour les masses que le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo élu en 2019 par la grâce de la Cour constitutionnelle entame son règne quinquennal. Bien entendu un règne souventes fois assombri par des meurtres de masse, des liquidations physiques à répétition de populations sans défense dans l’Est du pays, et ce en dépit de la présence, quoi qu’imposante, du corps expéditionnaire des Nations unies plus enclin à la contrebande des matières premières qu’à la protection ‘‘formelle’’ des individus ou groupes d’individus. C’est, évidemment, dans cette atmosphère totalement empreinte de délitement national et de désarmement moral, de morosité et de défaitisme que le chef de l’État de la RDC décide finalement de ‘‘prendre le taureau par les cornes’’. C’est dans cette ambiance empreinte de pessimisme ou sinistrose délirante que celui-ci ‘‘se fait un point d’honneur’’ dans la réponse à apporter urgemment aux défis majeurs de l’insécurité permanente et de la violence armée quotidienne susceptibles d’emporter aussi bien la Nation que le territoire.

    Cette déstabilisation délibérément provoquée des parcelles orientales du territoire national pour les besoins de la spoliation sauvage des richesses minières et naturelles fait réellement découvrir un nouveau visage du président de la République démocratique du Congo (RDC). En effet, dans l’ensemble, les Congolaises et Congolais sont, plutôt, accoutumés à un chef de l’État à la posture diplomatique au niveau de la gestuelle, aux accents pédagogiques au niveau du langage politique et démocratique. Donc, cette guerre de l’Est qui fait, sans aucun doute, partie des préoccupations nationales, dévoile la dimension ‘‘chef de guerre’’ du magistrat suprême. Elle lui fait porter les habits  de soldat ou lui fait endosser le treillis d’un militaire aguerri[ii].

    Ce faisant, cette ambiance de conflit armé sans issue a nettement poussé Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à décréter, à la faveur de la nomination d’un nouveau gouvernement[iii], l’état de siège dans le dessein d’éradiquer les groupes armés qui font la terreur dans les régions de l’Est[iv]. Ce qui signifie en langage éminemment clair, que ‘‘le temps de négociation est complètement révolu’’. Et, Dieu seul sait combien ce chef d’État qui privilégie généralement dans sa démarche le dialogue en vue de trouver un compromis politique, avait largement ouvert cette fenêtre d’opportunité aux inciviques armés afin de revenir au bon sens, à des meilleurs sentiments. En effet, il avait nettement offert à toutes ces factions armées cette éventualité ou cette occasion en or afin de retourner dans le giron de la légalité républicaine pour ce qui est des groupes armés locaux ou de retourner dans leurs pays d’origine moyennant double protection internationale et africaine pour ce qui est des groupes armés étrangers.

    Ce virage à 3600 au niveau de l’attitude du chef de l’État congolais signifie réellement que le retour de la paix et de la sécurité dans les régions de l’Est se fera, sans concession et sans atermoiement, au prix des armes. Pourquoi pas au prix fort des larmes. Cette bifurcation au niveau du discours présidentiel signifie que les armes deviennent un des piliers de la politique intérieure dans le but de protéger l’intégrité du territoire national et, par voie de conséquence, garantir de manière ferme l’unité politique de la Nation. En d’autres termes, ‘‘le pragmatisme politique ou la realpolitik prend le dessus sur l’idéalisme qui lui colle fréquemment à la peau’’.

    Voilà brièvement la nouvelle philosophie du président de la République démocratique du Congo. Celle-ci rompt substantiellement avec son image bienveillante et douce – autant apaisante que rassurante – de fin ‘‘négociateur’’ et d’habile ‘‘diplomate’’. Une philosophie qui met, désormais, en avant l’image d’un chef de guerre qui sait absolument manier les armes. L’image d’un chef de guerre qui fait appel aux armes, donc à la violence physique et légitime, pour rétablir dans ses droits légitimes et dans ses frontières historiques, – donc internationalement reconnues – la République démocratique du Congo.

    À cet égard, il importe de souligner la signification du postnom ‘‘Tshilombo’’ officiellement attribué au chef de l’État de la République démocratique du Congo. Dans le contexte de l’état de siège qu’il vient de décréter, celui-ci met en lumière toute la charge symbolique de la personnalité qui est ou qui doit être la sienne en cas de très dure ou très lourde épreuve et, surtout, d’agression physique. En effet, ce postnom met naturellement en relief ce côté ‘‘bagarreur’’, à plus forte raison ‘‘lutteur’’, voire même ‘‘leader’’ qu’on se devrait de lui reconnaître dorénavant[v] lors de très grandes difficultés.

    Ce qui est clair et, de surcroît, indéniable, la persistance de ce conflit armé autant dévastateur pour les ressources physiques que meurtrier pour les êtres humains dévoile une autre facette du premier des Congolais. Celui-ci est, dorénavant, capable de manier, et ce à la perfection, le langage militaire. Il est, certes, capable de s’imprégner des expressions et formules métaphoriques propres à l’univers des armes.

    À titre d’exemple, dans sa toute dernière adresse à la Nation, le chef de l’État, plus connu pour sa propension à user d’une terminologie relative à la lutte politique et démocratique, fait appel, dans le contexte approprié à l’état de siège, à des expressions telles que le ‘‘terrorisme[vi]’’ en vue de justifier la politique musclée du gouvernement en matière stratégique de défense nationale. Aussi évoque-t-il la nécessité d’une ‘‘riposte foudroyante’’ pour mettre fin à l’agression physique de différents pans territoriaux et à la violation somme toute criante des droits fondamentaux de citoyens congolais dans l’Est. Toutes ces expressions qui n’ont, visiblement, rien d’anodin témoignent, en réalité, de l’esprit belliciste qui anime en ce moment précis le dirigeant congolais littéralement transformé en soldat du petit peuple et prêt à en découdre avec les forces terroristes ou puissances négatives.

    Par ailleurs, dans l’optique de prouver sa grande détermination et, surtout, manifester sa pleine et entière volonté de poursuivre une guerre sans merci contre toutes les forces négatives qualifiées sans détour de ‘‘puissances terroristes voire même islamistes’’, contre des groupuscules armés accusés à juste titre de ‘‘barbarie’’ à l’endroit des populations sans défense, le chef de l’État nomme à la tête des entités publiques territoriales très lourdement ravagées des autorités militaires[vii]. Assistées dans leur action ‘‘administrative’’ par des policiers à la fois expérimentés et de haut rang, celles-ci suppléent – momentanément[viii] – des autorités civiles[ix] mises ‘‘hors cadre’’ pour les besoins de l’état de siège[x].

    Joël Asher Lévy-Cohen

    Journaliste indépendant

    joelasherlevy@aol.com

    www.joelasherlevycohen.centerblog.net

    www.joelasherlevycohen.over-blog.com

    www.joelasherlevycohen1.wordpress.com

    [i] La République démocratique du Congo est, en fait, devenue un lieu de rendez-vous nocturne de tous les charognards internationaux dont le véritable mobile est de dépecer des États indépendants et souverains pour en faire des coquilles vides, des États ratés ou manqués. Elle est également devenue un lieu de rendez-vous des requins maffieux qui reluquent des richesses naturelles et minérales afin d’engranger des plus-values exorbitantes aux dépens des populations locales.

    [ii] L’uniforme d’un homme résolument déterminé, volontariste; la tenue d’un homme prêt à en découdre avec les diverses forces négatives qu’il qualifie sans ambages de terroristes; le casque d’un homme prêt à livrer bataille pour permettre à l’ensemble de ses Concitoyens meurtris de goûter, en vertu de sa promesse de campagne électorale, la paix et la sécurité, la liberté et la dignité, la justice et l’harmonie sociale, la démocratie et l’équité’’.

    [iii] Le gouvernement dirigé par Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est qualifié de gouvernement de Warriers (guerriers ou batailleurs). En d’autres termes, il s’agit d’un gouvernement de guerre, dont les membres sont potentiellement des soldats.

    [iv] L’objectif de l’état de siège est l’éradication de l’insécurité devenue une anomalie, une pathologie endémique.

    [v] Parmi les surnoms du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) de la RDC, il y a certes ‘‘Rangers’’ en référence à sa forte corpulence et masse corporelle qui n’est pas sans rappeler la musculature imposante des GI’s US. Il y a aussi ‘‘Béton’’ qui fait pratiquement référence à un ouvrage solide, à une structure qui ne se détériore pas malgré l’intensité des intempéries qui peuvent l’affecter ou nuire à son usage effectif. Il y a lieu de souligner que ‘‘Tshilombo’’ en langue luba signifie ‘‘guerrier intrépide, prêt à faire face à l’adversité’’.

    [vi] Il y a manifestement glissement dans le discours des animateurs politiques et institutionnels, des acteurs administratifs et gouvernementaux de la République démocratique du Congo au premier rang desquels le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ceux-ci n’évoquent plus les inciviques et déstabilisateurs en termes de forces rebelles ou forces négatives. En lieu et place, ils évoquent plutôt le terme ‘‘terroriste’’. Celui-ci est naturellement suivi de l’épithète ‘‘islamiste’’. Ce qui, en vérité, en dit pratiquement long sur le type de guerre que mène sur le front de l’Est la République démocratique du Congo. Il s’agit, en fait, d’une guerre totale voire même sale. Par ailleurs, cette terminologie atteste, par sa gravité, le fait que cet État majestueux et richissime d’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs africains est stratégiquement placé sous la coupe de l’OTAN.

    [vii] Le Nord-Kivu et l’Ituri sont, en vérité, devenus des nids de groupes armés. Force est de souligner que l’ambassadeur italien accrédité auprès du chef de l’État congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le très regretté Luca Attanasio, a trouvé la mort dans la province du Nord-Kivu le 22 février 2021. Il a été tué par balles lors d’une attaque attribuée aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) par les autorités gouvernementales de la République démocratique du Congo. Mais, cette rébellion armée farouchement opposée au gouvernement de Paul Kagame du Rwanda avait largement démenti sa participation directe ou indirecte à la froide exécution du diplomate italien.

    [viii] L’état de siège débute le vendredi 6 mai 2021 et dure 30 jours. Il peut être renouvelé si les conditions sur le terrain du conflit armé l’exigent pertinemment. Cette évaluation est faite par le parlement chargé de décider de l’opportunité du renouvellement.

    [ix] Jean Bamanisa Saïdi de l’Ituri et Carly Nzanzu Kasivita du Nord-Kivu.

    [x] Des autorités militaires, a fortiori de très hauts gradés des FARDC, disposant de pleins pouvoirs, ont été nommés par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le cadre de l’état de siège à la province de l’Ituri (le lieutenant général Luboya Nkashama Johnny, un ancien cadre militaire du RCD-Goma, secondé par le commissaire divisionnaire Alonga Boni Benjamin) et au Nord-Kivu (le lieutenant général Constant Ndima Kongba, un ancien cadre militaire du MLC, secondé par le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo).

     

  • Code Minier révisé de la RD Congo /Sortie médiatique d’Albert Yuma- Analyse de Isabelle Minnon

    Code Minier révisé de la RD Congo /Sortie médiatique d’Albert Yuma- Analyse de Isabelle Minnon

    Code Minier révisé de la RD Congo /Sortie médiatique d’Albert Yuma- Analyse de Isabelle Minnon

    Code minier revise de la RDCongo/ Sortie mediatique d’Albert Yuma: Analyse de Mme Isabelle Minnon
    Code minier revise de la RDCongo/ Sortie mediatique d’Albert Yuma

    Thème Principal : RD Congo, code minier, quels enjeux pour l’ensemble des acteurs?
    On ne cessera de le dire, la RD Congo est un sous continent qualifiée de scandale géologique. C’est un pays très complet en matière de richesse naturelle sur tous les plans. Le sous sol, la flore, la faune, les cour d’eau, etc constitue une réserve naturelle incommensurable. D’ailleurs, ce grand pays est par ricochet victime de sa richesse. Sa richesse en minerais est une exception mais le pays reste aujourd’hui plongée dans la pauvreté – 80 % de sa population a un revenu inférieur à deux dollars US par jour (Strategico, 2007).
    Au cours des années 2000, le gouvernement de la République démocratique du Congo met en place une succession de réformes de son secteur minier congolais, qui restait enclavé et peu contrôlé par Kinshasa, et qui ne bénéficiait pas à sa population. Ce processus voit l’affirmation d’une position régulatrice de l’État central, doté de marges de manœuvre nécessaire pour mobiliser le secteur minier congolais comme moteur de développement du pays. Soutenue par les Institutions financières internationales, la réforme du secteur minier a été intégrée aux programmes de développement appliqués en République démocratique du Congo, et porte des objectifs de « bonne gouvernance », qui serait un préalable pour attirer massivement les investissements privés nécessaires à la relance d’un secteur capable de « lutter contre la pauvreté ». Quelques défis se posent à l’État congolais et à ses partenaires dans le processus de réforme, pour convertir le secteur minier en levier de développement durable, basé sur un développement économique compatible avec une amélioration des conditions sociales, le respect des droits humains et l’environnement.
    Pour en parler, nous recevons Isabelle MINNON