Pdt Felix Tshisekedi promet la prison au Kabinda ( Projet Tshilejilu)
Author: Don Kayembe
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Pdt Felix Tshisekedi a Kabeya Kamwanga, territoire d’origine de son pere!
Pdt Felix Tshisekedi a Kabeya Kamwanga, territoire d’origine de son pere!
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Pdt Félix Tshisekedi face au peuple Kasaien a Mbuji Mayi
Felix Tshisekedi face au peuple Kasaien a Mbuji Mayi
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Pourquoi la propostion de loi Tshiani divise les congolais? Analys et Decriptage de Jean Pierre Mbelu
Analyse et Decryptage de l’actualite: Pourquoi la propostion de loi Tshiani divise les congolais?
Interview avec Jean Pierre Mbelu:
Tout est parti d’un tweet il y a quelques mois de Noël Tshiani Muadiamvita, professeur d’université et ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Cette proposition de loi une fois adoptée va interdire aux congolais ayant un des parents étranger, d’être candidats à l’élection présidentielle.
Dr en Economie, et haut fonctionnaire a la Banque Mondiale, auteur du “Plan Marshall de Noël Tshiani pour la RDC” , Noel Tshiani s’explique en ce termes, et je cite :
“Le premier aspect c’est de verrouiller l’accès à la présidence de la République et d’autres fonctions de souveraineté en République démocratique du Congo. Une loi comme celle que je propose est générale, elle est impersonnelle, elle ne vise aucun individu. Alors si au passage il y a un tel ou un tel autre individu qui est écarté, on ne peut pas prévoir qui sera candidat et qui ne le sera pas, parce qu’à ce stade personne ne s’est déclaré candidat. Donc on ne peut pas viser un individu par rapport aux échéances de 2023”, explique-t-il.Le second aspect de cette proposition de loi est l’irrévocabilité de la nationalité congolaise que l’on ne parle pas assez dans ce débat citoyen.
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Les conditions d’accès aux hautes fonctions de l’Etat en RDC
Les conditions d’accès aux hautes fonctions de l’Etat en RDCQue les Congolais relisent attentivement les conditions prescrites dans la constitution étrangère qu’ils appliquent avec zèle, dévouement et admiration.Les auteurs de la constitution étrangère appliquée jusqu’à ce jour en RDC connaissent très bien l’intransigeance, la fermeté et la rigueur qui caractérisent les conditions d’accès aux hautes fonctions en général et aux fonctions régaliennes en particulier dans les pays développés.Que les Congolais lisent les constitutions de différents pays développés, ils découvriront qu’on ne permet pas, à n’importe qui, d’accéder aux hautes fonctions de l’Etat en général et aux fonctions régaliennes en particulier. C’est ainsi que les pays développés sont en général dirigés par les hommes et les femmes de progrès qui font avancer leurs pays respectifs vers le progrès.Les conditions prescrites dans la constitution étrangère imposée aux Congolais pour accéder, en RDC, aux hautes fonctions en général et aux fonctions régaliennes en particulier sont d’une légèreté, d’une complaisance, d’un laxisme et d’un laisser-aller fragrants et avérés et démontrent l’ampleur du mépris des auteurs de ladite constitution envers les Congolais. Les auteurs de ladite constitution considèrent les Congolais comme des sous-hommes, des êtres primitifs et archaïques.En outre, ils ont étalé leur volonté de maintenir éternellement la RDC dans le sous- développement, de voir ce pays se plonger indéfiniment dans la tragédie, la déchéance et la dégénérescence et de reculer de plus en plus vers la Préhistoire.L’application de ladite constitution jusqu’à ce jour par les Congolais donne raison à ceux qui ont le mépris envers les Congolais et renforce ce mépris. Malgré tous leurs bruits, tous leurs discours, toutes leurs agitations, les Congolais ne cessent de démontrer la médiocrité de l’Elite congolaise3; le rejet de la liberté et de la dignité humaine, leur fierté d’être des esclaves et leur aspiration, leur appétit, leur rêve et leur envie de demeurer éternellement, eux et leurs enfants, des esclaves.Nous rappelons à nos Compatriotes que la constitution3est la3loi3suprême de la République démocratique du Congo. C’est de cette loi fondamentale que toutes les lois tirent leur substance. Aucune loi ne peut être contraire à la Constitution, et donc ne peut s’opposer à elle ou réduire sa portée.Ce document définit le type de société organisée dans le pays, les symboles qui distinguent le pays des autres pays, tels que le3drapeau, l’hymne national, la devise ou la monnaie3nationale, la forme de l’État (fédéral ou unitaire), le régime politique, le mode de scrutin au niveau national et provincial, et la responsabilité et le fonctionnement de la justice et des institutions.Le problème de l’application d’une constitution étrangère dans un pays qui se dit indépendant et souverain nous paraît d’une importance si cruciale et si vitale que nous nous permettons encore une fois de publier, pour la nième fois, en pièce jointe, l’analyse critique globale de la constitution étrangère appliquée jusqu’à ce jour en RDC.Ici, nous singularisons particulièrement l’analyse critique de ladite constitution sur les conditions d’accès aux Hautes fonctions en RDC:1. L’absence d’exigence quant à la qualification pour être Président de la République et Haut Fonctionnaire de l’EtatL’actuelle constitution est muette quant à la qualification même minimale que devraient justifier les candidats à la Présidence de la République, au poste de Premier Ministre et des Ministres ainsi qu’aux fonctions de députés et sénateurs.Par qualification, nous entendons notamment le niveau d’études requises et l’expérience professionnelle. De tels éléments sont d’importance capitale pour comprendre les problèmes de gestion d’un Etat moderne et bien gérer l’Etat, et devraient figurer dans la constitution.Cette constitution a été taillée sur mesure de «Joseph Kabila» et d’autre ex belligérants qui veulent se maintenir à des hauts postes de responsabilité politique. Car croit-on vraiment et de bonne foi, que tout Congolais, sans un minimum acceptable d’un certain niveau d’études ni d’expérience professionnelle, “âgé de 30 ans au moins” (art. 72) est apte à remplir avec compétence, dignité et honneur les fonctions de Président de la République ou de Chef de gouvernement d’un grand pays comme la RDC de demain et relever tant de défis importants avant même de redémarrer ?La bonne conduite des affaires de l’Etat, à quelque niveau que ce soit, requiert des capacités intellectuelles que ne peuvent conférer que les études et l’expérience positive suffisamment longue dans l’exercice d’une fonction de responsabilité. On ne doit pas commencer à apprendre le rudiment de l’essentiel des rouges de l’Etat au moment où on est appelé à assumer des charges d’Etat.Nous verrons plus loin (au point 6) le Profil défini par la Conférence Nationale Souveraine pour ceux qui doivent assumer de hautes fonctions au sein des Institutions de l’Etat Congolais.Pourquoi ne pas s’inspirer de ce Profil? L’actuelle constitution est un véritable recul par rapport au Profil issu de la Conférence Nationale Souveraine.2. Absence d’affirmation des règles et des valeurs éthiques et moralesL’actuelle constitution ne consacre pas la nécessité pour les principaux dirigeants (Président de la République, Premier Ministre, Ministres, Députés, Sénateurs) de justifier qu’ils ont des valeurs éthiques et morales pour prétendre assurer leurs charges respectables.Les valeurs morales telles que l’honnêteté, la volonté, le courage, l’équité, l’intégrité morale, l’abnégation, le sens de l’Etat et de l’intérêt général… ne sont pas proclamées de façon explicite dans l’actuel projet de constitution alors que ce sont les valeurs qui permettent à ceux qui les cultivent de transcender les intérêts personnels ou partisans et de privilégier, en toute circonstance, l’intérêt de la nation entendue comme une entité qui devrait être préférée à tout ce qui est extérieur et à tout ce qui dépasse les ethnies ou groupes qui la composent.Sans l’intégrité morale et l’honnêteté, les personnes peuvent détourner les biens de l’Etat, dissimuler leur patrimoine avant, pendant et après leur mandat…. Le courage et la volonté devront animer les futurs dirigeants de la RDC, car tout est à refaire dans l’ensemble du pays et les ressources nationales sont limitées.3. Profil défini par la Conférence Nationale Souveraine (7 août 1991-6 décembre 1992) pour prétendre à de fautes fonctions dans les Institutions de l’Etat au Congo/KinshasaC’est le profil défini par la Commission d’Ethique de la CNS et adopté en Plénière de ce plus Grand Forum des négociations politiques nationales auxquelles avaient participé les 2850 Délégués représentant l’ensemble de la Société Congolaise1. Transition :a) Critères généraux :– Être de nationalité congolaise ;– Être nationaliste ;– Être de bonne santé physique et mentale ;– Être de notoriété publique et crédible, intègre et de bonne moralité ;– Être compétent ;– N’être pas impliqué dans des assassinats ou des crimes politiques et économiques ;b) Critères spécifiques :1) Premier Ministre :– Être âgé d’au moins 40 ans ;– Être un véritable démocrate ;– Avoir une compétence appuyée d’une instruction suffisante cumulée avec une expérience professionnelle d’au moins dix ans dans des postes de responsabilité2) Membres du Gouvernement:– Être âgé d’au moins 35 ans ;– Avoir une compétence appuyée d’une instruction suffisante cumulée avec uneexpérience professionnelle d’au moins dix ans ;– Membres du Parlement de Transition :– Être âgé d’au moins 35 ans ;– Avoir une compétence appuyée d’une instruction suffisante ou une expérience professionnelle d’au moins dix ans.2. Troisième Républiquea) Critères généraux :– Être patriote ;– Être de moralité éprouvée ;– Être compétent ;– Être crédible, honorable et intègre ;– Avoir le sens de la responsabilité ;– Avoir le sens de la dignité ;– Avoir le sens de l’Etat de droit ;– Avoir le sens de l’honneur et du devoir ;– Avoir le sens du bien commun ;– Avoir l’esprit d’initiative, de justice, d’altruiste, de solidarité ;– N’être pas impliqué dans des assassinats ou des crimes politiques et économiques.b) Critères spécifiques pour les hautes fonctions tenant à un mandat public ou électif :– Être de nationalité congolaise d’origine ;– Être d’une intégrité morale éprouvée ;– Jouir de toutes ses capacités physiques et mentales ;– Avoir une compétence appuyée d’une formation intellectuelle éprouvée et/ou d’une expérience professionnelle suffisante.Cfr. : Commission d’Ethique de la CNSOn voit, à travers ces exigences, que la CNS a rejeté la médiocrité, l’accès trop facile aux hautes fonctions de l’Etat et aux fonctions régaliennes par des maffieux, des criminels, des fossoyeurs de l’Etat, des affameurs, bourreaux et assassins du peuple, aux pilleurs des caisses de l’Etat et aux prédateurs des ressources naturelles de notre pays. La CNS s’est montrée attachée à la qualité, à la méritocratie, à l’exemplarité, à l’excellence, au professionnalisme, à l’expertise, à la performance, aux valeurs morales, à la crédibilité, à la notabilité, à la maîtrise des dossiers, à l’expérience positive, au bilan politique et économique passé des Candidats aux fonctions de l’Etat…
Pourquoi continuons-nous à appliquer une constitution étrangère et qui contient de telles lacunes et laissons-nous l’héritage d’une si grande valeur légué à toute la Société congolaise, présente et future, par les 2850 Délégués à la CNS, les Représentants de toute la Société congolaise (chefs coutumiers, commerçants, leaders de tous les partis politiques, leaders de toutes les organisations de la Société civile, leaders des confessions religieuses, leaders des organisations socioprofessionnelles, leaders des étudiants, leaders des mouvements féminins, professeurs d’université…. ?
Il faut protéger la souveraineté nationale et l’Intérêt Suprême de notre pays. Il faut s’assurer du fait que les personnes qui accèdent aux hautes fonctions de l’Etat et aux fonctions régaliennes ne soient pas déchiré entre les intérêts de deux pays et soient exposés à la tentation de trahir les intérêts vitaux de notre peuple et de notre pays. Il faut que ces personnes soient, en principe, d’une loyauté totale envers notre pays et envers notre peuple. Il faut donc verrouiller l’accès à la fonction du Président de la République et aux fonctions régaliennes.
Mais, il ne suffit pas seulement d’être de mère et de père congolais pour accéder à la fonction du Président de la République et aux fonctions régaliennes, il faut encore correspondre au profil défini par le peuple à travers les 2850 Délégués à la Conférence Nationale Souveraine (CNS, 7 août 1991-6 décembre 1992) et être à la hauteur de la tâche.
Fait le 08 07 2021.
Pour le Leadership National Congolais de Progrès
Dr François Tshipamba Mpuila
GSM et WhatsAAp : +32-493-325-104
E-mail : tshipamba.mpuila@yahoo.fr
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Attentat a la bombe a Beni- Actes des terroristes
-La personne qui a porté la bombe qui a explosé dans la ville de Beni dans la soirée de dimanche 27 juin 2021, est un sujet de nationalité Ougandaise, selon le porte-parole des opérations militaires Sokola 1, il porte le nom de Ngudi Abdallah, il a pour role au sein de leur rebellion, la « formation des recrues et d’escorte des nouveaux terroristes vers Madina pour leur endoctrinement avant le déploiement à Mwalika ».Le porte parole Militaire, le lieutenant Antony Mualushayi precise que l’explosion d’une bombe survenue dimanche soir au niveau du rond-point Malumalu, au quartier Mabakanga, commune de Ruwenzori, est un acte purement terroriste et donc un « attentat terroriste » perpetrer par des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) un groupe rebelle Ougandais qui se trouve sur le sol Congolais depuis plusieurs années.
À l’en croire, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) déplorent cet « acte ignoble » et précisent que Alpha Masumbuko et Talya Fabrice, deux victimes de cette explosion macabre, ont immédiatement été conduits aux soins.
« En vue de protéger nos populations, a poursuivi le porte parole, les mesures sécuritaires urgentes sont en application immédiate dans les endroits publics et des écoles pour une durée de 48 heures ; les bouclages et les installations des checkpoints ainsi que l’intensification des patrouilles diurnes et nocturnes, pédestres et motorisées », a-t-il precisé.
Et en outre: »Il est demandé à la population de la ville de Beni de dénoncer tout mouvement suspect, de se désolidariser des groupes armés et de se ranger derrière les Forces Armées de la République Démocratique du Congo pour l’imposition de la paix et la restauration de l’autorité de l’État ».
Il convient de rappeler que la ville de Beni fait face à l’explosion répétitive des bombes. La première bombe a éclaté la matinée de dimanche en plein temple de l’église catholique au quartier Butsili, dans la commune de Mulekera, où deux personnes ont été blessées. La seconde qui a eu lieu dans la soirée de ce même dimanche a emporté le porteur de ctee meme bombe. Le drame s’est produit au quartier Mabakanga, dans la commune de Ruwenzori.
Don K.
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Analyse et Décryptage de l’actualité africaine:Dans les coulisses du retour du Pdt Laurent Gbagbo
Analyse et Décryptage de l’actualité africaine:Dans les coulisses du retour du Pdt Laurent Gbagbo
Le retour de l’ex Président Ivoirien Laurent Gbagbo après son acquittement à la CPI est perçu comme une page qui se tourne en Côte d’Ivoire.
Beaucoup y voit un encouragement, une consolidation de la réconciliation nationale, selon plusieurs langues qui se prononcent à Abidjan.
Les observateurs s’attendent même à voir les trois hommes politiques Ouattara, Gbagbo et Bédié “s’assoir ensemble pour discuter de l’avenir du pays”.
A leur avis, “ils doivent parler d’une même voix pour apaiser les cœurs qui sont blessés par les différents conflits qui se sont passés en Côte d’Ivoire”.
De retour au pays, le président Laurent Gbagbo renoue avec le catholicisme
Ce fut sa première grande manifestation publique depuis son retour en Côte d’Ivoire le 17 juin. Le dimanche passé 20 juin dans la cathédrale d’Abidjan, en présence d’un cardinal, Laurent Gbagbo est redevenu catholique. L’ancien président ivoirien sort du giron du pentecôtisme évangélique. Un choix qui n’est pas seulement spirituel mais aussi politique disent certains analystes.
Puis Laurent Gbagbo a demandé le divorce avec son épouse Simone Gbagbo. La rupture familiale avec Simone est aussi une rupture politique et spirituelle, peut-on dire ?
Déroulement :
1. C’est depuis le 17 juin à 16 hrs passée que Le président Laurent Gbagbo est au pays, parlez-nous brièvement de cet évènement. Il n’est pas passe par le salon présidentiel de l’aéroport Houphet Bouni. Une raison pour ça ? -

Analyse et Décryptage de l’actualité africaine: De J.Kabila a F.Tshisekedi qu’est ce qui a changé?
Analyse et Décryptage de l’actualité africaine: De J.Kabila a F. Tshisekedi qu’est ce qui a changé?
Avec notre invité, nous allons aborder la question de la résistance des peuples africains et en particulier Congolais. L’Afrique est toujours convoitée par les puissances dominatrices et les entreprises occidentales. D’ailleurs nombreux sont tous ceux qui s’accordent à dire que la RD Congo est dans le champ de mire de toutes ces puissances de part sa richesse très énorme. Mais signalons que son peuple est pauvre car il ne bénéficie pas d’une justice sociale, de la distribution de la manne nationale. Le peuple est laissé à son sort et pour preuve depuis plus de deux décennies que l’est de la RD Congo se voit imposé une guerre barbare par des pays voisins et de nombreux groupes de rébellion armé et réactionnaire. Le lot de victime est ahurissant et ce malgré le rapport mapping, les choses tardent à bouger. A ce cortège de misère s’ajoute les catastrophes naturels dont le plus récent est le réveil du volcan nyragongo à l’est de la RD Congo. Il y a également le drame de multiples attaques et assassinats des gardes forestiers dans les parcs et réserves notamment la Virunga. Avec notre invité, nous allons aborder l’actualité du moment et la vie du MERJC.
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Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin
Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin
Apres les élections présidentielles du mois d’avril 2021, la vie politique béninoise n’est pas en sommeil
C’etait le 11 avril 2021 que le soleil s’a brille encore au Benin après plusieurs mois d’obscurité politicienne. Le président Patrice Talon était réélu pour un second mandat en avril dernier avec 86,3%. L’or de sa prestation de serment a la prise du pouvoir de son premier mandat en avril 2016, il avait solennellement promis de ne faire qu’un mandat unique, du coup et sans vergogne, l’on l’a vu se représenter pour un second mandat 5 ans après. Qu’est qui a motivé ce virage de 180 degrés ? Point n’est besoin de fouiner dans le secret de diable, espérons avoir des réponses dans cette émission. Et comme stratégie pour se rassurer de sa réélection, plusieurs observateurs et surtout l’opposition Béninoise disent que le scrutin s’est tenu dans un contexte d’accusations d’autoritarisme et de restrictions de la démocratie portée envers le président élu, une révision constitutionnelle adoptée deux ans auparavant ayant durci drastiquement les conditions de candidatures. Et donc, seuls qui se sont présente face à Patrice Talon, deux candidats les moins connus de la politique Béninoise, Alassane Soumanou 11,3% et Corentin Kohoué 2,3%, dont les candidatures ont de fait nécessité l’approbation des membres des partis présidentiels, ce qui amène une partie de l’opposition à les qualifier de candidats fantoches.
Monsieur Patrice Talon vient d’être auto-nommé après les dernières élections du 11 Avril 2021 pour un second mandat, dit l’opposition.
Question 1- Justement, comment va le Bénin depuis les dernières élections présidentielles du 11 avril 2021 où le président Talon a été brillamment réélu à plus de 86% des votants ? -

L’ONU fait sortir le rapport Mapping de ses tiroirs
-Vilipendé par le Rwanda, qui le considère comme une autre manière de poursuivre la guerre et de discréditer le FPR qui a mis fin au génocide, cité à chaque intervention par le Docteur Mukwege qui, au nom des victimes, réclame la fin de l’impunité et la mise en place de tribunaux mixtes, le « rapport Mapping » semble bien « sorti des tiroirs » où les Nations Unies l’avaient enfermé depuis dix ans.
L’histoire de ce document controversé remonte à 2010, lorsque le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, basé à Genève et dont le coordinateur à Kinshasa était un Belge, Luc Henkinbrant, met en chantier un projet ambitieux : documenter les massacres, les crimes de guerre et les éventuels crimes de génocide commis au Congo entre 1993 et 2003. Une période qui commence dans les dernières années du régime Mobutu, mais ne couvre pas le début des années 90, où les Kasaïens vivant au Katanga ont été l’objet d’une véritable épuration ethnique et où des pillages menés par les militaires de Mobutu ont dévasté Kinshasa. La période examinée par les enquêteurs concerne surtout sur la période durant laquelle le Congo fut victime de deux guerres menées au départ des pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda, rejoints par d’autres pays africains (l’Angola, le Zimbabwe, le Burundi…)neuf armées étrangères s’étant finalement retrouvées en territoire congolais.
Rappelons que la première guerre du Congo avait éclaté au Kivu en octobre 1996 : deux millions de réfugiés hutus encadrés par les auteurs du génocide et l’ancienne armée d’Habyarimana avaient fui le Rwanda à la faveur de l’opération française Turquoise. Enfreignant le droit international en la matière, le Haut Commissariat aux réfugiés avait laissés les civils, mais aussi les militaires et les miliciens Interhahamwe s’installer au Kivu, dans des camps proches de la frontière rwandaise et qui allaient rapidement se militariser. Soutenus par l’aide humanitaire et encadrés par les extrémistes, les réfugiés hutus préparaient un retour offensif dans leur pays. L’inaction de la communauté internationale décida le Rwanda, avec son allié ougandais, à passer à l’offensive. Le Kivu, puis le reste du Congo, furent envahis par un mouvement rebelle, l’AFDL, (Alliance des forces démocratiques pour la libération) qui finit par chasser Mobutu le 17 mai 1917 et par installer au pouvoir Laurent Désiré Kabila. Au cours de cette avancée à l’intérieur du Congo, les réfugiés hutus qui avaient refusé de rentrer dans leur pays et qui restaient sous la coupe des anciennes autorités génocidaires furent impitoyablement poursuivis ; l’avancée des troupes rebelles fut marquée par de nombreux massacres (Tingi Tingi, Biaro, Lubutu, Kisangani, Mbandaka…) dont les principales victimes furent des civils rwandais, placés en première ligne par les combattants et servant de « boucliers humains ». Des civils congolais furent également tués en grand nombre par les assaillants qui ne faisaient pas le détail et les accusaient d’avoir soutenu les Hutus en débandade. Si la plupart des réfugiés hutus finirent par regagner le Rwanda où ils comparurent devant les tribunaux « gaçaça », plus de 200.000 fuyards furent portés disparus, en cavale dans les forêts congolaises ou ayant succombé aux attaques et aux maladies.
En 2007, le président congolais Joseph Kabila, qui venait d’être élu donna son feu vert à l’enquête onusienne. Vingt enquêteurs indépendants se mirent alors au travail, dix ans après les faits. Durant presque une année, ils se reposèrent sur les témoignages et les rapports des ONG internationales qui avaient accompagné l’exode des réfugiés à travers le Congo, sur le travail déjà mené par un premier enquêteur onusien Robert Gersony, sur les documents d’une valeur diverse rassemblés par des dizaines d’ ONG congolaises présentes sur le terrain mais souvent très hostiles au Rwanda, considéré comme un envahisseur. Les enquêteurs de l’ONU interrogèrent plus de 1200 témoins de ces violences.
Avant même sa parution, le rapport fut vilipendé par Kigali, qui considérait que ce document, plus qu’une simple compilation de crimes de guerre, avait pour objectif caché d’accréditer la thèse du « double génocide », celui des Hutus et des Congolais. Aux yeux du pouvoir rwandais, cette thèse du « double génocide », toujours répandue dans le Congo d’aujourd’hui, relativisait la tentative d’extermination des Tutsis du Rwanda et occultait la complicité d’une France qui avait soutenu jusqu’au bout le pouvoir génocidaire.
A la veille de sa sortie -que des pressions politiques rendaient incertaine- le rapport fut opportunément publié dans les colonnes du quotidien Le Monde. Lors de sa publication le 1er octobre 2010, le Rwanda, qualifia ce document d’ « outrancier et préjudiciable » et Kigali menaça les Nations unies de retirer immédiatement ses 3500 Casques bleus qui se trouvaient au Soudan.
La première phase de la guerre diplomatique fut remportée par Kigali et le rapport, truffé de conditionnels et d’assertions non vérifiables, fut jugé inutilisable sur le plan judiciaire. Le document fut cependant publié, mais les noms des auteurs présumés des crimes demeurèrent confidentiels. Et pour cause : non seulement Kigali, avec l’appui des Américains, exerçait une forte pression sur l’ONU, mais, à la faveur des accords de paix de Sun City, conclus en 2002 et soutenus par la communauté internationale, nombreux étaient les officiers responsables des crimes de guerre et issus des mouvements rebelles pro rwandais qui avaient été intégrés dans l’armée congolaise. Leur impunité avait en quelque sorte été le prix de la paix, la contrepartie du départ des armées étrangères et de la réunification d’un Congo jusque là occupé et divisé. Vingt ans plus tard, des postes clés au sein de l’armée congolaise sont toujours détenus par des hommes comme Gabriel Amisi Kumba dit Tango Fort, inspecteur général des forces armées après avoir été chef d’état major général, et qui avait participé à la guerre de Kisangani en 2000. Cette intégration de criminels de guerre au sein de l’armée découle toujours de la logique de ces accords de paix qui furent, à l’époque, appuyés par la communauté internationale… Par la suite, de nombreux officiers, Tutsis congolais ou d’origine rwandaise, intégrés dans l’armée congolaise, comme Laurent Nkunda, (qui vit au Rwanda) Bosco Ntaganda, (actuellement entre les mains du Tribunal pénal international), Sultani Makenga, chef du M23 et qui est réfugié en Ouganda, prirent les armes avec l’appui de Kigali et endeuillèrent une fois encore l’Est du Congo…
Révélateur de massacres passés sous silence, utilisé comme instrument de la « guerre de basse intensité » et de dénigrement longtemps poursuivie par la France à l’encontre du Rwanda et renforçant l’hypothèse d’un double génocide, le rapport Mapping a refait surface grâce au plaidoyer du Docteur Mukwege, soutenu par un Luc Henkinbrant désormais retraité de l’ONU. Sorti de l’oubli, le document rencontre un succès croissant au sein de l’opinion congolaise qui exige que la justice internationale se saisisse du document et mette fin à l’impunité. Est-il besoin de préciser qu’après la clôture du rapport en 2003, bien d’autres crimes ont encore été commis et que les groupes armés se sont multipliés, mis au service des ambitions de politiciens congolais…

