Category: Afrique

  • Remaniement gouvernemental au Tchad

    Remaniement gouvernemental au Tchad


    Par
    RFI

    Publié le 10-11-2018
    Modifié le 10-11-2018 à 03:55

    Au Tchad, le président Deby a procédé à un nouveau remaniement ministériel. C’est le troisième depuis l’instauration de la IVe République qui a fait de lui le chef du gouvernement le 4 mai 2018. Avec trois départs et deux entrées, ce nouveau gouvernement est marqué par le remplacement de Ahmat Mahamat Bachir au ministère de la Sécurité publique. Si la majorité salue les nouvelles nominations, l’opposition parle d’un non-événement.

    A peine nommés, les nouveaux membres du gouvernement ont prêté serment, conformément aux dispositions de la Constitution de la IVe République.

    Avec deux entrées et trois départs pour les ministres, le nouveau gouvernement a été « simplement réajusté », selon les termes d’un cadre du MPS, le parti au pouvoir. Il explique que la nomination de Mahamat Abali Salah, ancien gouverneur de la région du Lac et originaire du Tibesti, répond à l’impératif de gérer la crise qui touche actuellement le nord du pays. Il remplace l’un des piliers du régime, Ahmat Mahamat Bachir, affecté au ministère des Mines et du développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé.

    Plus inattendu, c’est le départ Bichara Issa Djadallah. Après deux années passées au ministère de la Défense, ce cacique du MPS et ancien directeur du cabinet civil du président est remplacé par Daoud Yaya Brahim, alors ambassadeur tchadien en Centrafrique.

    Pour l’opposition, ce remaniement n’est pas une surprise. Il démontre l’incapacité du pouvoir à proposer « une gouvernance stable », d’après Saleh Kebzabo. Comment peut-on réaliser un programme alors qu’il y a eu trois remaniements en sept mois, s’interroge le président de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR).

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  • Côte d’Ivoire: la grève va-t-elle se poursuivre dans le secteur de la santé?

    Côte d’Ivoire: la grève va-t-elle se poursuivre dans le secteur de la santé?


    Par
    RFI

    Publié le 10-11-2018
    Modifié le 10-11-2018 à 03:11

    En Côte d’Ivoire, Coordi-Santé, qui regroupe une douzaine de syndicats d’agents publics de la santé, se réunit ce samedi pour décider de poursuivre ou d’arrêter la grève dans les établissements publics, mouvement entamé lundi pour demander des indemnités et des revalorisations de primes notamment. Mais dans un communiqué publié cette semaine le gouvernement a fait montre de fermeté. Et hier le ministre de la Santé a enfoncé le clou.

    Eugène Aka Aouélé l’affirme : le mouvement est très peu suivi. Et le ministre d’avancer des chiffres : un taux de personnels absents de 19,5 % en moyenne par jour, et de 7,3% seulement de grévistes. Des grévistes présentés comme violents, usant d’intimidation contre leurs collègues non-grévistes, ce qui expliquerait la paralysie des hôpitaux.

    Le ministre accuse même les grévistes de laisser les patients mourir faute de soins, sans avancer toutefois de bilan chiffré : « Cette grève est d’abord irrégulière, et je veux rappeler : il existe une trêve sociale signée par tous les syndicats, et ils savent ce qu’ils touchent. L’initiative doit venir maintenant de la Coordi-Santé. Le gouvernement  est disposé à reprendre les négociations à condition qu’on suspende cette grève qui fait que des Ivoiriens meurent. C’est inacceptable. »

    « C’est de la désinformation, s’insurge Sylla Vazoumana, un porte-parole de Coordi-Santé. Les conséquences de la grève ne les intéressent pas. De toute façon eux ne se soignent pas dans les hôpitaux. S’ils veulent arrêter la grève qu’ils nous fassent des propositions concrètes. »

    L’arrestation jeudi de deux syndicalistes, toujours sous les verrous vendredi soir, n’est pas de nature pas apaiser le climat. Pour le ministre d’ailleurs, tout cela est maintenant du ressort du ministère de la Fonction publique. Les grévistes eux, tiennent leur AG ce samedi matin.

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  • Journalistes de RFI tués au Mali: Maïga dénonce des accusations «grotesques»

    Journalistes de RFI tués au Mali: Maïga dénonce des accusations «grotesques»


    Par
    RFI

    Publié le 10-11-2018
    Modifié le 10-11-2018 à 02:28

    Nouvelles révélations sur l’assassinat de nos deux confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon il y a cinq ans à Kidal, au Mali, par deux médias, l’Agence-France Presse et l’hebdomadaire français L’Express. Ces révélations évoquent pour la première fois un responsable malien, l’actuel Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga. Des accusations que l’intéressé a qualifiées de « grotesques »  vendredi soir.

    Selon de nouveaux éléments de l’enquête que révèlent l’AFP et L’Express, les juges ont recueilli un témoignage troublant il y a à peine un mois. Un témoin assure qu’une de ses sources lui avait confié qu’un des auteurs de l’assassinat des deux journalistes de RFI « était en relation avec un officiel malien ». Cette information lui aurait été ensuite confirmée par un ancien officier français.

    Celui-ci lui a dévoilé l’existence d’une conversation entre Baye ag-Bakabo, le chef du commando qui a enlevé et exécuté Ghislaine Dupont et Claude Verlon, et l’actuel Premier ministre, Boubèye Maïga, à l’époque ministre malien de la Défense. Cette conversation aurait été interceptée par les Américains.

    Bakabo, ancien trafiquant et apprenti jihadiste, était connu des autorités maliennes. Il a fréquenté la prison pour le vol de véhicules de l’armée dans les années 2000. Aujourd’hui, il court toujours aux confins du Mali et de l’Algérie.

    C’est la toute première fois que le nom d’un haut responsable malien apparaît dans l’enquête sur l’assassinat de nos deux confrères. Contacté par RFI vendredi soir, le Premier ministre Soumaïlou Boubèye Maïga dénonce « le caractère farfelu de ces allégations » et parle d’accusations « totalement grotesques ». Et d’ajouter : « J’en aurais ri n’eût été le respect dû à la mémoire de Ghislaine et Claude ».

    Ces nouveaux éléments d’information viennent renforcer aujourd’hui les zones d’ombre qui entourent depuis cinq ans ce double assassinat, dénoncées régulièrement par les amis de Ghislaine et Claude.

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  • La liaison aérienne Bujumbura-Nairobi menacée d’arrêt

    La liaison aérienne Bujumbura-Nairobi menacée d’arrêt


    Par
    RFI

    Publié le 10-11-2018
    Modifié le 10-11-2018 à 02:00

    C’est une information RFI : la ligne aérienne entre Bujumbura et Nairobi pourrait prochainement s’arrêter. Les autorités burundaises sont engagées dans un bras de fer avec la compagnie Kenya Airways. Le gouvernement se plaint du manque de confort des appareils.

    Le goût du confort des représentants de l’Etat burundais met en danger une ligne aérienne existant depuis plus de 40 ans. Au départ, Kenya Airways souhaitait réduire les coûts de sa liaison Nairobi-Bujumbura, qui opère avec un vol aller-retour quotidien.

    La compagnie aérienne avait donc décidé de changer de modèle d’avion, passant d’un Embraer de 96 sièges, à un Bombardier Q400 de 84 places. C’est sa filiale Jambojet qui devait gérer les vols.

    Selon une bonne source, le Burundi avait accepté et signé un agrément. Le premier Q400 devait décoller mercredi. Sauf qu’à la dernière minute, Bujumbura n’a pas autorisé ce vol qui a dû être annulé.

    Le ministère burundais des Transports n’est en effet pas content parce que ce nouveau type d’avion n’a pas de Classe Affaires. Or le gouvernement exige que ses hauts représentants soient traités selon des normes correspondant à leur rang. En clair, voyager dans un certain confort.

    Vendredi soir, Kenya Airways s’est déclaré « surprise et déçue par cette décision » et a donc décidé de stopper les ventes de billets. Les vols vont se poursuivre sur les modèles Embraer, pour les clients qui ont déjà des tickets, mais cette ligne historique, jamais suspendue même au temps de la guerre civile, est désormais en danger de mort.

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  • Sénégal: la bataille pour la distribution de l’eau n’est pas terminée

    Sénégal: la bataille pour la distribution de l’eau n’est pas terminée


    Par
    RFI

    Publié le 10-11-2018
    Modifié le 10-11-2018 à 01:33

    Fin octobre, l’Etat a attribué ce contrat important au groupe français Suez. La SDE, la Sénégalaise des eaux, qui gère la distribution depuis 1996, a alors déposé un recours qui a été rejeté par le ministère de l’Hydraulique. Nouvelle étape, la SDE a contesté le contrat auprès de l’Agence de régulation des marchés publics qui a accepté d’étudier cette requête.

    Pour le ministère de l’Hydraulique, la procédure d’appel d’offres a été transparente, pour la direction de la SDE, les règles du jeu n’ont pas été respectées.

    L’argumentaire de l’opérateur historique, détaillé dans une note interne consultée par RFI, est simple : sur les trois finalistes sélectionnées, Suez, Véolia et la SDE, l’Etat aurait dû choisir l’opérateur proposant les meilleurs tarifs.

    Normalement confidentiels, les prix proposés ont été dévoilés en mai dernier par le ministre de l’Hydraulique lors d’une émission de télévision. Mansour Faye a alors indiqué que l’offre de la SDE était la meilleure, 286,9 francs CFA par mètre cube contre 298,5 francs CFA pour Suez.

    La Sénégalaise des eaux affirme que cet écart va entraîner sur 15 ans une perte de 50 milliards de francs CFA pour l’Etat.

    L’Agence de régulation des marchés publics devra donc se pencher sur cette question du coût, mais aussi, affirme la SDE, sur un possible monopole qu’aurait le groupe Suez qui gère déjà la principale station de pompage et de traitement de l’eau du pays.

    Une fois qu’elle aura réuni tous les documents liés à cet important contrat, l’Agence de régulation des marchés publics aura 7 jours pour trancher.

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  • Procès du putsch manqué au Burkina: Korogo en difficulté

    Procès du putsch manqué au Burkina: Korogo en difficulté


    Par
    RFI

    Publié le 10-11-2018
    Modifié le 10-11-2018 à 00:59

    Au Burkina Faso, durant toute la semaine, le commandant Abdoul Aziz Korogo était toujours face au tribunal militaire dans le cadre du procès du coup d’Etat de septembre 2015. Il était à la tête du régiment de sécurité présidentielle (RSP) au moment des faits. Les avocats des parties civiles et le parquet militaire ont insisté pour savoir qui détenait le vrai pouvoir au sein de l’ex-garde présidentielle. Le commandant Abdoul Aziz dit être resté au camp du régiment de la sécurité présidentielle sur instruction du chef d’état-major général des armées pour aider à désamorcer la crise.

    A travers leurs questions, les avocats des parties civiles ont poussé le commandant Abdoul Aziz Korogo jusque dans ses derniers retranchements. Ce qui a entraîné parfois des suspensions de l’interrogatoire de l’accusé.

    Selon ses avocats, il y avait des incohérences au niveau de la déposition du commandant Abdoul Aziz Korogo, explique maître Guy Hervé Kam, avocat des parties civiles : « Le commandant Korogo tenait à se défendre, mais surtout donc à protéger tout ce qui était sous ses ordres en grade. Finalement, sur les questions précises, le commandant était obligé de reconnaître qu’en réalité il n’avait pas de commandement sur ses hommes. »

    Pour maître Dieudonné Willy, l’avocat du commandant Abdoul Aziz Korogo, son client était dans une situation délicate durant le coup d’Etat, car n’ayant pas la totalité du contrôle sur les soldats : « Quand on vous dit vous êtes le chef dans l’armée, ça veut dire que vous comptez sur des hommes. Mais à partir du moment où vous n’avez plus la certitude de pouvoir compter sur ces hommes, vous n’avez pas la force. »

    Selon maître Olivier Yelkouni, l’un des avocats du général Gilbert Dienderé, la pluie de questions qui s’abattait sur le commandant Abdoul Aziz Korogo visait uniquement à charger l’ex-bras droit de Blaise Compaoré : « La partie civile et puis l’accusation voulaient coûte que coûte qu’il dise qu’en réalité le commandement était dévolu au général Diendéré. C’est ce que nous avons perçu à travers cette kyrielle de questions. »

    Certains avocats de la défense ont remis en cause les résultats d’expertise des téléphones du commandant de l’ex-régiment de sécurité présidentielle, qui sera toujours à la barre la semaine prochaine.

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  • Ligue des champions: L’Espérance Tunis sacrée face à Al Ahly

    Ligue des champions: L’Espérance Tunis sacrée face à Al Ahly

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    L’Espérance Tunis a remporté la troisième Ligue des champions de son histoire, ce 9 novembre 2018 à Radès. Le club tunisien de football a battu son homologue égyptien d’Al Ahly 3-0 en finale retour de la coupe d’Afrique, alors qu’il avait perdu le match aller 1-3.

    Après 1994 et 2011, voilà l’Espérance Tunis une troisième fois championne d’Afrique. Le club de football tunisien, qui s’était par ailleurs incliné quatre fois en finale de la Ligue des champions, a arraché l’édition 2018, face à Al Ahly.

    Battus 1-3 à Alexandrie le 2 novembre, les Espérantistes ont tenté de laisser de côté les ondes négatives qui avaient parasité la finale aller. Face aux « Diables rouges » du Caire, en finale retour, ils ont ainsi affiché une saine agressivité et ont progressivement pris l’ascendant.

    Saad Bguir, héros de l’Espérance

    Mais c’est véritablement l’ouverture du score, signée Saad Bguir, juste avant la pause, qui les a libérés. Servi en retrait, le jeune milieu offensif a marqué d’une frappe en déséquilibre rageuse : 1-0, 45e+2.

    Dominateurs dans le jeu, les Tunisois ont ensuite continué à mettre la pression sur leurs adversaires. Une supériorité concrétisée au score une seconde fois, toujours par Saad Bguir. A la 54e minute, ce dernier est seul à la réception d’un centre venu de la gauche. Il peut placer un coup de tête décroisé : 2-0.

    Anice Badri scelle le sort de cette finale retour

    Les 60.000 spectateurs du Stade olympique de Radès peuvent exulter. L’attaquant Anice Badri manque la balle du KO en tergiversant face à Mohamed El Shenawy, le portier d’Al Ahly (79e). Mais il se rattrape à la 86e d’une puissante frappe croisée : 3-0.

    L’Espérance tient sa revanche et représentera l’Afrique lors de la Coupe du monde des clubs 2018 (12 au 22 décembre aux Emirats arabes unis).

    Chronologie et chiffres clés

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  • Dalil Skalli: «Le Sambo a sa place en Afrique»

    Dalil Skalli: «Le Sambo a sa place en Afrique»

    La sambo, art martial russe qui fête ses 80 ans, reste encore peu connu, notamment dans plusieurs régions en Afrique. Pourtant, ce sport, qui mêle trois disciplines différentes, gagne des adeptes sur le continent, assure le président de la Confédération africaine, le Marocain Dalil Skalli.

    RFI : Dalil Skalli, combien de pays sont affiliés à la Confédération africaine de sambo et combien de personnes pratiquent votre sport sur le continent ?

    Dalil Skalli : Le sambo est d’abord arrivé au Maroc, vers 1982-1983. Via le Maroc, il s’est diffusé en Algérie, au Cameroun, au Niger. Maintenant, on a 35 pays officiellement affiliés à la Confédération africaine de sambo. Et on a 7 pays qui sont candidats et seront affiliés prochainement, lors du prochain congrès qui aura lieu en juin 2019 à Casablanca, en marge des prochains Championnats d’Afrique.

    […] C’est un peu compliqué de déterminer le nombre exact de pratiquants en Afrique, mais il y a beaucoup de personnes qui font du sambo, surtout le sambo-combat qui prend de l’ampleur.

    Quels sont les pays d’Afrique les plus performants en sambo ?

    Le Maroc, tout d’abord, qui a été champion d’Afrique pour la 13e fois. En deuxième position, vous avez le Cameroun. Les Camerounais sont très très forts et ils rivalisent un peu avec les Marocains. Vous avez aussi le Niger, l’Algérie, la Tunisie et l’Egypte qui sont très bons aussi. Il ne faut pas oublier la République centrafricaine et la Côte d’Ivoire. Il y a vraiment plusieurs pays qui ne sont pas mal du tout et d’autres qui émergent, comme l’Angola ou les Seychelles.

    En Afrique, est-ce simple pour le sambo de se faire une place au milieu de disciplines déjà bien installées comme le judo, le taekwondo, la boxe anglaise ou la lutte ?

    […] Oui, le sambo à sa place. Il est d’ailleurs officiellement membre de l’Union des Confédérations Sportive Africaines. Et on est même intégré dans les Jeux Africains. Le sambo est reconnu par les instances du continent.

    Et il est de plus en plus connu par la population locale. On fait beaucoup de stages et on aide les fédérations nationales en fournissant du matériel : des tapis, des kurkas [les vestes que portent les pratiquant(e)s de sambo, Ndlr]. On les aide aussi pour les transports lorsqu’il y a un Championnat d’Afrique ou pour les Championnats du monde afin de donner un élan au sambo africain.

    Celui-ci marche d’ailleurs très bien puisqu’on a commencé à avoir des médailles à l’échelon international. Avant, on y allait uniquement pour participer. Mais maintenant, on fait des podiums. Aux Championnats du monde 2017, le Cameroun a récolté deux médailles de bronze. En Coupe du monde 2018, le Maroc a eu deux médailles d’argent et deux médailles de bronze.

    Au dernier tournoi de Paris, le Maroc a gagné une médaille d’or, une médaille d’argent et trois de bronze. Donc le sambo africain commence à briller sur la scène internationale.

    Où auront lieu les prochains Championnats d’Afrique ?

    En 2019 à Casablanca, en 2020 à Brazzaville et en 2021 à Charm el-Cheikh en Egypte. […]

    Le sambo est-il candidat pour figurer au programme des Jeux olympique de 2024 de Paris ?

    Oui, il est candidat. On n’a pas eu de chance par le passé. Ça fait plusieurs années qu’on se présente. On était à la porte des Jeux. Au Brésil, on figurait dans l’ordre du jour d’une réunion du Bureau exécutif du Comité international olympique. Mais il y avait ce problème de dopage des Russes [la mise en lumière d’un vaste système de dopage au sein du sport russe, Ndlr] qui a un peu embrouillé les choses. Donc, nous ne sommes pas passés. Mais j’espère que le sambo passera prochainement parce que c’est un très beau sport.

    […] Il a sa place aux Jeux olympiques. Le jour où il figurera au programme des JO, il va vraiment éclater de manière impressionnante.

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  • Algérie: remise en liberté des deux journalistes du site Algérie Part

    Algérie: remise en liberté des deux journalistes du site Algérie Part


    Par
    RFI

    Publié le 09-11-2018
    Modifié le 09-11-2018 à 16:34

    L’Algérie fait un geste d’apaisement. Pointées du doigt pour la répression de la liberté de la presse, les autorités remettent en liberté deux journalistes. Les deux confrères d’Algérie Part avaient été mis en détention préventive il y a deux semaines pour « diffamation, menaces et atteinte à la vie privée ». Ce jeudi, le tribunal a demandé « un complément d’information ».

    L’ambiance était particulièrement tendue ce jeudi au tribunal. Des journalistes s’étaient rassemblés dans la matinée en soutien à leurs collègues. Et l’audience a duré jusque tard dans la nuit.

    Abdou Semmar et Merouane Boudiab du site Algérie Part sont visés par les plaintes de deux personnalités. Anis Rahmani, patron du plus grand groupe de médias privés du pays, et celle du préfet d’Alger, Abdelkader Zoukh.  Les deux hommes dénoncent des propos diffamatoires à leur endroit, diffusés sur le site.

    Problème pour les avocats de la défense, leurs plaintes sont arrivées après la mise en garde à vue d’Abdou Semmar. L’une des nombreuses « irrégularités » de l’enquête préliminaire, selon eux. Le tribunal a considéré qu’il avait besoin de davantage d’informations pour trancher. L’enquête devrait donc se poursuivre après cette remise en liberté.

    Pour Reporters sans Frontières, le procès n’est tout simplement pas justifié. « D’un côté, on est bien sûr soulagés de la libération des journalistes Abdou Semmar et Merouane Boudiab. Mais d’un autre côté, ils restent quand même poursuivis pour diffamation. Et on demande l’annulation du procès. Notre positionnement est clair : pour nous, ce procès n’a pas lieu d’être », estime Souhaieb Khayati, du bureau Afrique du Nord.

    Dans cette affaire, un troisième journaliste est encore incarcéré. Il s’agit d’Adlène Mellah, directeur des sites d’information Algérie Direct et Dzair Press. Selon ses avocats, il devrait comparaître dimanche prochain.

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  • Ligue des champions : Espérance-Al Ahly, une finale retour explosive

    Par

    David Kalfa

    Publié le 08-11-2018

    Modifié le 08-11-2018 à 16:48

    La finale retour de la coupe d’Afrique des clubs de football (Ligue des champions CAF) entre l’Espérance Tunis et Al Ahly, le 9 novembre 2018 à Radès à 19h TU s’annonce explosive. Le match aller, remporté 3-1 par les Egyptiens, a été marqué par des décisions d’arbitrage qui ont entraîné des critiques véhémentes de le part des deux camps.

    Al Ahly battra-t-il son propre record en remportant sa neuvième Ligue des champions CAF (C1), ce 9 novembre 2018 à Radès ? Ou l’Espérance Tunis (EST) se vengera-t-elle du club égyptien, en finale retour de la coupe d’Afrique ?
    La tension entre les deux équipes peine à redescendre, une semaine après un match aller remporté 3-1 par les « Diables rouges » à Alexandrie. Une victoire sur fond de polémique, malgré l’utilisation de la vidéo, une grande première en C1. Al Ahly a en effet marqué une troisième fois grâce à un penalty faisant suite à une faute peu évidente sur Walid Azaro. L’attaquant marocain s’est effondré dans la surface de réparation, maillot déchiré.
    Al Ahly a protesté…
    La Confédération africaine de football (CAF) a par la suite suspendu Azaro pour la finale retour et pour une autre rencontre. Elle a en outre infligé une amende de 20 000 dollars au champion d’Egypte, et a « invité » son entraîneur, le Français Patrice Carteron, à s’expliquer « au sujet d’allégations de comportement antisportif ».
    Mécontente de ces sanctions, la direction d’Al Ahly a pressé la Fédération égyptienne (EFA) d’intervenir auprès de la CAF. L’EFA a en retour affiché « son soutien total » envers le club-phare du pays, le 6 novembre. Cette dernière a par ailleurs demandé aux autorités tunisiennes d’accueillir avec tous les égards les Cairotes et leurs supporters, pour la finale retour, malgré le climat des derniers jours.
    …tout comme l’Espérance
    Quelle sera l’attitude de l’Espérance et de ses fans, surtout si le deuxième acte tourne à l’avantage des Egyptiens ? Ceux-ci n’ont visiblement pas obtenu gain de cause auprès de la CAF. Ils avaient réclamé des sanctions envers l’arbitre du match aller, l’Algérien Mehdi Charef, ainsi que l’annulation de cartons jaunes infligées durant la rencontre à Chamseddine Dhaouadi et Franck Kom.
    « Il y a eu une vraie tension au sein des supporters mais on essaie de remettre les choses en place pour que la finale retour se déroule dans les meilleures conditions, a assuré Riadh Bennour, le patron de la section football de l’EST, au micro de notre correspondant Farouk Kattou. Tous les préparatifs sont en cours au niveau du club et au niveau des services sécuritaires du pays pour que ce soit vraiment une fête ».
    Un précédent en 2010
    En 2010, la finale retour de Ligue des champions entre l’Espérance Tunis et le Tout Puissant Mazembe avait été marquée par des débordements, le public estimant que les Congolais avaient été outrageusement avantagé à l’aller.
    Patrice Carteron et ses protégés craignent-ils de vivre le même sort que les « Corbeaux », à Radès ? « J’espère que l’équipe aura le droit à une protection spéciale et que le gouvernement tunisien s’assurera qu’on aura un match de football et non pas une guerre en tribunes », a lâché l’ancien sélectionneur de l’équipe du Mali, devant la presse.
    A noter que le vainqueur de la compétition empochera une prime de 2,2 millions d’euros et qu’il disputera la Coupe du monde des clubs, prévue du 12 au 22 décembre aux Emirats arabes unis. Le futur champion d’Afrique débutera ce tournoi face au vainqueur du match Al Ain Club (Emirats arabes unis) – Team Wellington (Nouvelle-Zélande), le 15 décembre à Al Ain.

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