Category: Afrique

  • La Mauritanie exclue de l’AGOA: incompréhension face à la décision américaine

    La Mauritanie exclue de l’AGOA: incompréhension face à la décision américaine


    Par
    RFI

    Publié le 06-11-2018
    Modifié le 06-11-2018 à 11:53

    Le gouvernement mauritanien se dit surpris par la décision du président américain, annoncé ce week-end, d’exclure la Mauritanie dès le premier janvier 2019, de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act, Loi sur le développement et les opportunités africaines), un système permettant un accès des produits africains au marché américain. Donald Trump justifie cette décision par la persistance de pratiques esclavagistes en Mauritanie. Une appréciation rejetée par Nouakchott.

    Dans un communiqué rendu public lundi soir à Nouakchott, le ministère mauritanien des Affaires étrangères rappelle que la Mauritanie a fourni particulièrement ces dernières années de grands efforts en vue d’éradiquer les séquelles de l’esclavage et a réalisé des résultats importants. Pour le gouvernement mauritanien, la décision américaine ne peut être motivée que par des informations erronées, recueillies auprès de sources partisanes et sans crédibilité.

    La Mauritanie, comme un grand nombre de pays, a connu l’esclavage, mais ce phénomène a disparu de la société mauritanienne et les séquelles qui ont subsisté sont en voie d’éradication, affirme le ministre mauritanien des Affaires étrangères. Affirmation réfutée par les organisations anti-esclavages, à l’exemple de SOS esclaves et de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), qui soutiennent que l’esclavage est une réalité en Mauritanie.

    La Mauritanie a demandé l’annulation de la sanction prise par le chef de l’exécutif américain, Donald Trump. Une demande transmise à l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Nouakchott à la faveur d’une rencontre au ministère des Affaires étrangères ce lundi matin, rencontre au cours de laquelle le chef de la diplomatie mauritanienne a fait part des préoccupations de son pays.


    ■ Quel impact pour le pays ?

    L’image de la Mauritanie va être diplomatiquement abîmée, mais le pays perdra peu économiquement de cette exclusion de l’AGOA. L’absence d’une industrie manufacturière fait que la Mauritanie n’exporte vers les Etats-Unis que des hydrocarbures, des phosphates et des produits de la pêche, pour un volume insignifiant, qui n’est pas communiqué. Mais selon les statistiques officielles, la Mauritanie a exporté l’année dernière outre-Atlantique pour 1,5 million de dollars, contre 91 millions de dollars de marchandises importées des Etats-Unis.

    Son retrait de l’AGOA n’a donc qu’une portée symbolique. Washington se sert de cet accord commercial comme d’un moyen de pression : le pays exclu devant ainsi payer entre 32% et 36% de droits de douane pour ses exportations, pour des marchandises auparavant non taxées à l’entrée du territoire américain.

    Read More

  • Forum de Dakar: comment relancer le développement malgré l’insécurité?

    Forum de Dakar: comment relancer le développement malgré l’insécurité?


    Par
    RFI

    Publié le 06-11-2018
    Modifié le 06-11-2018 à 11:21

    Le Forum sur la paix et la sécurité de Dakar s’est ouvert ce lundi. Un forum organisé par le Sénégal et la France qui réunit des politiques, des militaires, des acteurs du développement, des chercheurs avec la volonté de casser les barrières, de débattre librement. Le thème principal de cette 5e édition : comment relancer le développement dans les zones d’insécurité, occupées notamment par les jihadistes ? Un objectif très complexe.

    C’est une nouvelle stratégie : désormais, un cadre de l’Agence française de développement (AFD) accompagne les éléments de la force Barkhane pour tenter de relancer, le plus vite possible, des projets de développement. A la tribune du forum, la ministre française de Défense, Florence Parly a défendu cette idée : « Si cette action militaire ne trouve pas de relai dans le domaine du développement, elle ne peut être qu’une goutte d’eau versée sur le sable du désert ».

    Pour le président du Sénégal, Macky Sall, ce développement des zones sécurisées ne sera possible que si les institutions étatiques sont fortes : « Tout ce qui fragilise l’Etat et ses institutions accroît les risques de rupture de la paix et met en péril la justice et les droits humains fondamentaux ».

    Directrice du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Afrique, Patricia Danzi, a pris l’exemple du nord du Burkina où les attaques jihadistes se multiplient pour rappeler justement que cette zone est en train de se vider : « Pas seulement les organisations humanitaires, mais aussi les professeurs, le personnel médical, les services vont s’écrouler très rapidement. Puis on va aussi avoir des populations qui seront déplacées ».

    Les organisations humanitaires ont longtemps été réticentes à collaborer avec les forces armées et elles n’ont, pour le moment, pas répondu à l’appel lancé par les Etats, notamment français.

    Read More

  • Centenaire de 14-18: à Reims, un monument en mémoire de l’Armée noire

    Centenaire de 14-18: à Reims, un monument en mémoire de l’Armée noire

    Les présidents de France et du Mali doivent inaugurer ce mardi 6 novembre à Reims, dans l’est de la France, un monument à l’Armée noire. Cent ans après l’Armistice de 1918, Emmanuel Macron et Ibrahim Boubakar Keïta rendent ainsi hommage aux tirailleurs africains de la Première Guerre mondiale. Ce bronze, installé dans le parc de Champagne depuis 2013, n’avait pas été inauguré jusqu’à maintenant.

    Avec notre envoyé spécial à Reims, Michel Arseneault

    Le monument domine une clairière du parc de Champagne, un jardin de la ville de Reims. Il représente quatre soldats africains et un officier français de la Première Guerre mondiale. Ce bronze des années 1920, œuvre du sculpteur Paul Moreau-Vauthier, était au départ un « témoignage de reconnaissance » à l’Armée noire, comme on disait à l’époque.

    Une reconnaissance éphémère puisque vingt ans plus tard, en pleine Deuxième Guerre mondiale, l’Allemagne nazie s’est empressée de détruire ce monument qui représentait tout ce qu’elle abhorrait. Ce n’est qu’en 2013 qu’une copie de l’œuvre originale sera réalisée et installée dans le parc de Champagne.

    En l’inaugurant aujourd’hui, les présidents Macron et Keïta soulignent les liens historiques entre la France et le Mali ; la majorité des tirailleurs dits Sénégalais étaient en réalité originaires du Mali actuel. Il y a toutefois fort à parier que les deux hommes aborderont, lors de leurs entretiens privés, des sujets d’une actualité plus brûlante.

    Questions à Julien Fargettas, responsable de l’Office national des anciens combattants, auteur du livre Les tirailleurs sénégalais. Les soldats noirs entre légendes et réalités 1939-1945.

    Quel rôle ont joué les soldats africains dans la défense de Reims ?

    Alors les tirailleurs ont combattu durant quasiment toute la Première Guerre mondiale, sur tout le front français. Mais ici à Reims, ils ont eu un rôle particulier en 1918, au moment où les Allemands vont lancer deux grandes offensives pour s’emparer de la ville, à la fin du mois de mai et au mois de juillet. Ce sont 15 000 tirailleurs sénégalais qui vont combattre ici à Reims, avec des pertes importantes. Et on peut dire que Reims a été un petit peu l’apogée de leur implication dans le premier conflit mondial. C’est là vraiment qu’ils vont être déterminants pour la défense du sol français. Ils ont empêché que la ville ne tombe aux mains des Allemands en 1918. Et la ville était un point important parce que ça aurait pu permettre, si elle était tombée, de libérer le mouvement allemand sur Paris. Reims était vraiment un lieu stratégique à ce moment-là, donc ils ont eu un rôle important.

    Qui est à l’initiative de ce monument ?

    Il est important de noter que le monument de 1924 est financé grâce à une souscription publique. Donc ce sont les Français et les Rémois qui ont payé ce monument. Et quand il est inauguré en 1924, on est vraiment sur une manifestation d’une très grande ampleur avec des troupes, des milliers de personnes qui sont présentes, des célébrations historiques. Il y a vraiment un vrai engouement derrière ce monument.

    C’est l’Empire qui est célébré ou bien les tirailleurs, les Africains qui sont venus se battre ici ?

    Tout dépend qui célèbre. Evidemment ceux qui sont à l’initiative du monument ont voulu célébrer le soldat africain, celui qui est venu combattre pour la France. Mais ils ont voulu aussi célébrer la geste coloniale, l’Empire colonial, la grandeur de la France. Le Rémois qui vient participer aux célébrations en 1924, lui, il vient essentiellement se souvenir, célébrer ce tirailleur, ce soldat africain venu de loin pour le défendre.

    → A(RE)ECOUTER sur le même sujet : [Vos réactions] Appels sur l’actualité: France: un monument en hommage aux soldats africains

    Chronologie et chiffres clés

    Read More

  • Mali: de présumés jihadistes font leur loi dans la région de Banamba

    Mali: de présumés jihadistes font leur loi dans la région de Banamba


    Par
    RFI

    Publié le 06-11-2018
    Modifié le 06-11-2018 à 09:12

    Inquiétude à moins de 200 km à l’ouest de Bamako, la capitale du Mali. Non loin de la localité de Banamba, de présumés jihadistes, proches du prédicateur radical Hamadoun Koufa, ont exigé et obtenu, au cours des dix derniers jours, la fermeture d’une vingtaine d’écoles dispensant les cours en français. C’est une première dans cette région. Les jihadistes exigent l’application de la charia et l’enseignement religieux. Du coup, près de 2 000 élèves sont à la maison et ont, par peur, délaissé le chemin de l’école.

    A moto, enturbannés et armés, les jeunes qui se sont présentés comme des jihadistes, fidèles au prédicateur radical Hamadoun Koufa, entendent désormais faire régner leur loi dans plusieurs localités, notamment à Toubacoro, Dondougou, Ingonado et Balala. Nous sommes là, à moins de 200 kilomètres à l’ouest de Bamako, une première.

    Un témoin raconte ce qu’il a vu : « Ils venaient, ils appelaient les gens vers la mosquée. Ils faisaient leurs prêches et puis ils fixaient leurs conditions. Ils exigeaient la fermeture des écoles et la couverture de la tête des femmes avec des voiles, puis de ne pas écouter de la musique, des exigences quoi. »

    Déjà, près de 2 000 élèves ne peuvent plus aller à l’école où les cours sont dispensés en français dans cette zone située non loin de la frontière mauritanienne. Des enseignants menacés par des présumés jihadistes ont de leur côté pris leurs jambes à leur cou pour rallier Bamako ou d’autres localités.

    Les populations et élus locaux réclament plus de présence de l’Etat, plus de présence des forces de sécurité pour faire face à la situation.

    Read More

  • Cameroun : 79 élèves enlevés en zone anglophone la veille de la prestation de serment de Paul Biya

    FOCUS
    Pourquoi tant de femmes indiennes quittent-elles le monde du travail ?

    En savoir plus

    L’invité du jour
    Catherine Bertrand : “Trois ans après le Bataclan, j’essaie de me reconstruire”

    En savoir plus

    7 JOURS EN FRANCE
    Centenaire 14-18 : sur les traces des soldats français de la Grande Guerre

    En savoir plus

    L’INFO ÉCO
    À mi-mandat, quel bilan pour l’économie américaine ?

    En savoir plus

    DANS LA PRESSE
    “A Madagascar, une présidentielle et des ventres vides”

    En savoir plus

    DANS LA PRESSE
    “Il faut mettre fin à l’agonie du Yémen”

    En savoir plus

    LE JOURNAL DE L’AFRIQUE
    Tunisie : bras de fer entre le président et son premier ministre

    En savoir plus

    L’INFO ÉCO
    Les start-up iraniennes n’ont pas peur de Donald Trump

    En savoir plus

    Read More

  • Le président du Cameroun Paul Biya prête serment pour la septième fois à 85 ans

    Cameroun Paul Biya Investiture Afrique Le président du Cameroun Paul Biya prête serment pour la septième fois à 85 ans Tweeter print © Lintao Zhang, AFP (archives) | Le président camerounais Paul Biya prête serment pour un septième mandat consécutif. Vidéo par Adélaïde MANGIN Texte par FRANCE 24 Suivre france24_fr sur twitter Dernière modification : 06/11/2018 Le président camerounais Paul Biya, 85 ans, dont 36 au pouvoir, a prêté serment mardi pour un septième mandat consécutif dans un climat de tension. La veille, 79 élèves ont été enlevés en zone anglophone touchée par un conflit armé. Pour la septième fois, le président camerounais Paul Biya, 85 ans, a prêté serment mardi 6 novembre, dans un climat de tension. La veille, quelque 82 personnes, dont 79 élèves, ont été enlevés dans la zone anglophone frappée par un conflit armé.”Je le jure”, a répondu en anglais le chef de l’État aux questions du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, lui demandant notamment s’il jurait “devant Dieu et les hommes” de “veiller au bien général de la Nation”, “à son intégrité” et à son “unité”.ContestationEn prévision d’éventuels troubles lors de la prestation de serment de Biya, réélu avec 71,28 % des votes, policiers et gendarmes ont été déployés depuis plusieurs jours dans plusieurs zones de Yaoundé et d’autres villes.L’opposant Maurice Kamto, qui revendique la victoire au scrutin, a appelé ses partisans à résister par des actions pacifiques. Plusieurs manifestations sont prévues mardi, au Cameroun et à l’étranger. Mais, sur place, Yaoundé a décidé de réprimer toute velléité de contestation.Dimanche, 38 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le parti de Kamto, ont été arrêtés à Bafoussam (ouest) alors qu’ils participaient à une marche pacifique contre le “hold-up électoral” en faveur du président Biya.Plus de 60 autres, dont des avocats, avaient déjà été arrêtés avant d’être relâchés à Douala (sud) et Yaoundé, mais plusieurs ont été inculpés.EnlèvementDepuis l’annonce de la réélection du président Paul Biya, au terme de la présidentielle du 7 octobre, la situation dans ces régions s’est encore détériorée, tout comme le climat politique, des dizaines d’opposants ayant été arrêtés.À la veille de cette prestation, des hommes armés non identifiés de la région anglophone du Nord-Ouest, ont fait irruption à la Presbyterian Secondary School, un établissement protestant, et enlevé 82 personnes. “Les recherches pour retrouver les otages ont été lancées, la mobilisation est totale”, selon une source gouvernementale.Dans une vidéo de six minutes obtenue par l’AFP, onze adolescents d’une quinzaine d’années ont décliné un à un, en anglais, leur identité, et indiquent avoir été enlevés par les “Amba boys”, les séparatistes anglophones. “Nous allons ouvrir nos propres écoles ici, nous allons rester ensemble et combattre pour l’Ambazonie”, l’État que les séparatistes entendent créer, indique un homme au micro du téléphone filmant la scène.Conflit arméDans la même région du Nord-Ouest, le sous-préfet de l’arrondissement de Noni a également été enlevé dimanche.Dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, une crise socio-politique sans précédent s’est installée fin 2016, qui s’est transformée fin 2017 en conflit armé. Des affrontements entre armée et séparatistes, regroupés en groupes épars dans la forêt équatoriale, s’y produisent quasiment tous les jours depuis plusieurs mois.Les séparatistes ont décrété un boycottage des établissements scolaires, estimant que le système scolaire francophone marginalise les étudiants anglophones.Avec AFP Première publication : 06/11/2018 Tweeter print
    Read More

  • Nigeria: accord sur le salaire minimum, pas de grève générale

    Nigeria: accord sur le salaire minimum, pas de grève générale

    Avec le compte existant de…

    {* loginWidget *}

    Avec un compte habituel

    {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *}

    {* /signInForm *}

    Bienvenue !

    {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *}

    {* /signInForm *}

    Votre compte a été désactivé

    Vous devez vérifier votre adresse email pour finaliser votre inscription. Consultez votre boite mail pour valider votre adresse en cliquant sur le lien figurant dans le mail de confirmation ou entrez à nouveau votre adresse email pour recevoir une nouvelle fois le mail de confirmation.

    {* #resendVerificationForm *} {* signInEmailAddress *}

    {* /resendVerificationForm *}

    Merci de confirmer les informations ci-dessous avant de vous connecter Se connecter

    {* #registrationForm *} {* firstName *} {* lastName *} {* emailAddress *} {* displayName *} {* phone *} {* addressCity *} {* addressCountry *} {* newPassword *} {* newPasswordConfirm *} En cliquant sur “Créer un compte”, vous confirmez que vous acceptez nos  

    conditions générales

      et que vous avez lu et approuvé la 

    politique de protection de données personnelles

    .

    {* /registrationForm *}

    Nous vous avons envoyé un email de confirmation à l’adresse suivante  {* emailAddressData *}.  Merci de consulter votre boîte de réception et de cliquer sur le lien pour activer votre compte..

    Nous vous enverrons un lien pour créer un nouveau mot de passe

    {* #forgotPasswordForm *} {* signInEmailAddress *}

    {* /forgotPasswordForm *}

    Nous vous avons envoyé un email avec les instructions pour créer un nouveau mot de passe. Votre mot de passe actuel n’a pas été changé

    {* mergeAccounts {“custom”: true} *}

    {| foundExistingAccountText |} {| current_emailAddress |}.

    {| rendered_existing_provider_photo |}

    {| existing_displayName |}
    {| existing_provider_emailAddress |}

    Created {| existing_createdDate |} at {| existing_siteName |}

    Validating

    {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *}

    {* /signInForm *}

    Merci d’avoir confirmé votre adresse email

    {* #resendVerificationForm *} {* signInEmailAddress *}

    {* /resendVerificationForm *}

    Vérifiez vos emails pour récupérer le lien de changement de mot de passe

    Merci d’avoir confirmé votre adresse email

    {* #changePasswordFormNoAuth *} {* newPassword *} {* newPasswordConfirm *}

    {* /changePasswordFormNoAuth *}

    Votre mot de passe a été mis à jour avec succès.

    Nous n’avons pas reconnu le code de modification de mot de passe. Entrez à nouveau votre adresse email pour recevoir un nouveau code

    {* #resetPasswordForm *} {* signInEmailAddress *}

    {* /resetPasswordForm *}

    Nous vous avons envoyé un email avec les instructions pour créer un nouveau mot de passe. Votre mot de passe actuel n’a pas été changé

    Modifier votre compte

    Photo de profil

    {* photoManager *}

    Comptes liés

    {* linkedAccounts *} {* #linkAccountContainer *}

    Vous pourrez désormais vous connecter à votre compte via ces identifiants

    {* loginWidget *}

    {* /linkAccountContainer *}

    Mot de passe

    Désactiver le compte

    Infos sur le compte

    {* #editProfileModalForm *}

    {* source *}

    {* publicPrivate *} {* journalistContact *} {* addressState *} {* aboutMe *} {* usernameTwPublic *} {* preferedContactLanguages *} {* arabicUsername *} {* persianUsername *} {* skypeId *} {* usernameTw *} {* journalistContact *} {* publicPrivate *} {* profession *}

    Souscrire aux newsletters

    {* newsMenu *} {* optinalert *} {* optinBestofWeek *} {* optinBestofWEnd *} {* optinBestofObs *}

    {* newsMenuEn *} {* optinalertEn *} {* optinBestofWeekEn *} {* optinBestofWEndEn *} {* optinBestofObsEn *}

    {* newsMenuAr *} {* optinalertAr *} {* optinBestofWeekAr *} {* optinBestofWEndAr *} {* optinBestofObsAr *}

    {* optinQuotidienne *} {* optinBreaking *}

    {* optinAutopromo *} {* optinPartenaires *}

    {* optinActuMonde *} {* optinActuAfrique *} {* optinAlert *} {* optinRfiAfriqueFootFr *} {* optinMfi *} {* optinActuMusique *} {* optinOffreRfi *} {* optinOffrePartenaire *}

    {* savedProfileMessage *}

    {* /editProfileModalForm *}

    {* #changePasswordForm *} {* currentPassword *} {* newPassword *} {* newPasswordConfirm *}

    {* /changePasswordForm *}

    Etes-vous sûre de vouloir désactiver votre compte ? Vous n’aurez plus accès à votre profil

    {* deactivateAccountForm *}

    {* /deactivateAccountForm *}

    Read More

  • Tunisie : le Premier ministre remanie son gouvernement, le président désapprouve

    Tunisie Youssef Chahed Remaniement ministériel Afrique Tunisie : le Premier ministre remanie son gouvernement, le président désapprouve Tweeter print © Zoubeir Souissi, Reuters | Le Premier ministre tunisien, Youssef Chahed, a annoncé l’arrivée de 10 nouveaux ministre, le 5 octobre 2018. Texte par FRANCE 24 Suivre france24_fr sur twitter Dernière modification : 05/11/2018 Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a nommé, lundi, 10 nouveaux ministres dans son gouvernement. L’objectif affiché est de renouveler l’exécutif et d’insuffler une nouvelle dynamique. Le gouvernement tunisien amorce une mue. Lundi 5 novembre, le Premier ministre, Youssef Chahed, a nommé 10 nouveaux ministres dans le cadre d’un vaste remaniement. Avec cette décision, l’exécutif espère injecter une énergie nouvelle au sein du gouvernement, largement critiqué pour ses échecs à maîtriser la crise économique qui plombe la Tunisie depuis 2011. Les ministères des Finances, des Affaires étrangères et de l’Intérieur sont cependant restés inchangés. Une crise économique encore très présenteRené Trabelsi fait partie des nouveaux entrants, nommé ministre du Tourisme. De confession juive, il est le troisième ministre juif à être nommé depuis 1956. L’ancien ministre des Affaires étrangères sous Ben Ali, Kamel Morjan, occupera le ministère de l’Emploi public, le principal employeur dans le pays.
    Read More

  • Plusieurs dizaines d’écoliers enlevés dans le nord-ouest anglophone du Cameroun

    Cameroun Séparatisme Otage Afrique Plusieurs dizaines d’écoliers enlevés dans le nord-ouest anglophone du Cameroun Tweeter print © Reinnier Kaze, AFP | Bamenda, capitale anglophone du nord-ouest du Cameroun, le 16 juin 2017. Vidéo par Marcel AMOKO Texte par FRANCE 24 Suivre france24_fr sur twitter Dernière modification : 05/11/2018 Environ 80 personnes, dont une majorité d’écoliers, ont été enlevés, lundi à Bamenda, dans le nord-ouest anglophone du Cameroun où évoluent des mouvements séparatistes. Environ 80 personnes, en majorité des écoliers, ont été enlevés lundi 5 novembre dans la matinée à Bamenda dans le nord-ouest du Cameroun, a appris Reuters de sources proches de l’armée et du gouvernement camerounais.L’origine de cet enlèvement, survenu dans la région anglophone du pays, où des séparatistes sont en lutte pour obtenir l’avènement d’un Etat séparé, l’”Ambazonie”, est toujours inconnue. “Au total, 81 personnes ont été kidnappées, dont le principal de la Presbyterian Secondary School de Bamenda . Elles ont été emmenées dans la brousse”, a dit une source militaire à Reuters.Les séparatistes anglophones ont imposé des couvre-feux et fermé des écoles dans le cadre de leurs actions contre le gouvernement camerounais. Le mouvement a gagné en ampleur l’an dernier après la répression exercée par le pouvoir contre des manifestations pacifiques. Nombre de personnes ont fui Bamenda et d’autres zones pour trouver refuge dans la partie francophone du pays.”Hold-up électoral”C’est le premier rapt de cette ampleur après l’élection présidentielle d’octobre 2018 qu’a remporté Paul Biya, 85 ans, dont 35 ans au pouvoir.En raison des violences et des exactions des mouvements séparatistes, le taux de participation était resté très faible dans les régions anglophones (Sud-Ouest et Nord-Ouest). Ces nouveaux enlèvements plongent encore plus le Cameroun et son régime gérontocratique dans une grave crise politique.Avec AFP et Reuters Première publication : 05/11/2018 Tweeter print
    Read More

  • A la veille des « midterms », le bilan de Trump est marqué par une économie florissante et le court-termisme

    A la veille des « midterms », le bilan de Trump est marqué par une économie florissante et le court-termisme

    Le président américain revendique la paternité de la bonne santé de l’économie.

    Par Gilles Paris Publié aujourd’hui à 11h09, mis à jour à 11h09

    Lecture 2 min.

    Les grands panneaux installés en arrière-fond des meetings de Donald Trump ne cessent de rappeler l’un de ses arguments de campagne : « Promesses faites, promesses tenues ». C’est d’ailleurs l’un des premiers qu’avance Joseph A. Bauer, croisé le 1er novembre à Columbia (Missouri), qui travaille dans la construction et se présente comme un Américain moyen, « le type même du Joe que vous trouvez partout ». Arrivé à la Maison Blanche le 20 janvier 2017, Donald Trump a déployé un activisme lui permettant de vanter aujourd’hui des réalisations qu’il juge sans précédent dans l’histoire des Etats-Unis.

    Pendant les premiers mois de la présidence de Trump, ce comportement s’est traduit par la multiplication des décrets présidentiels reprochés auparavant par les républicains à son prédécesseur démocrate, Barack Obama. Contrairement à ce dernier, il dispose pourtant du soutien entier du Congrès.

    Le président revendique l’entière et exclusive paternité d’une situation économique florissante, pourtant déjà en bonne voie à son arrivée au pouvoir. Il considère qu’elle a été dopée par une vague de dérégulations, notamment dans le domaine de l’environnement, ainsi que par une réforme fiscale ayant massivement profité aux entreprises et aux personnes les plus aisées.

    Mesures spectaculaires de défiance

    Ce triomphalisme est assombri par deux phénomènes : l’anticipation d’un ralentissement progressif de la conjoncture, déjà traduite par le surplace de la Bourse, dont Donald Trump avait fait le baromètre de son action en 2017 ; et le creusement d’un déficit budgétaire également sans précédent en période de forte croissance, produit direct de la réforme fiscale qui a asséché une partie des recettes de l’Etat fédéral.

    Le déficit constitue l’angle mort de ce succès économique. Donald Trump a promis, pendant la campagne, de nouvelles baisses d’impôts pour la classe moyenne, prenant acte de l’impopularité persistante de sa réforme, sans pour autant reprendre à son compte le thème d’une réduction des programmes sociaux, considérée par la direction républicaine comme la seule issue possible.

    De même, il a multiplié en un peu moins de deux ans des mesures spectaculaires de défiance par rapport à un consensus international partagé par les administrations précédentes. Il a retiré, en 2017, les Etats-Unis de l’accord international pour limiter le réchauffement climatique – un thème qu’il n’aborde jamais –, sans offrir le moindre discours alternatif.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Midterms » : le bilan de Trump à l’épreuve des urnes

    Il a déplacé l’ambassade américaine en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, au prix d’une crise sans précédent avec le camp palestinien. Cette décision compromet d’ailleurs la réussite du plan de paix qu’il a annoncé depuis des mois. M. Trump a également retiré les Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, négocié par son prédécesseur en juillet 2015, avant de s’engager dans une nouvelle confrontation avec le régime de Téhéran. Une démarche qui a isolé les Etats-Unis, soutenus uniquement par Israël et leurs alliés du Golfe.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Midterms » : en Virginie, les républicains galvanisés par Trump et « ses promesses tenues »

    Deux ombres majeures planent enfin sur ce bilan d’étape. Le président s’est révélé incapable de « supprimer et de remplacer » la protection sociale mise en place par Barack Obama, une promesse pourtant répétée depuis des années par le Parti républicain et qui a d’autant plus disparu des discours de campagne que l’Obamacare est devenu populaire. Donald Trump a été de même incapable de la moindre avancée sur son thème de prédilection, l’immigration. Le « mur » sur la frontière avec le Mexique, et que ce dernier devait financer, est resté à l’état de promesse.

    Read More