Category: Afrique

  • Cameroun : 79 élèves enlevés en zone anglophone la veille de la prestation de serment de Paul Biya

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  • Le président du Cameroun Paul Biya prête serment pour la septième fois à 85 ans

    Cameroun Paul Biya Investiture Afrique Le président du Cameroun Paul Biya prête serment pour la septième fois à 85 ans Tweeter print © Lintao Zhang, AFP (archives) | Le président camerounais Paul Biya prête serment pour un septième mandat consécutif. Vidéo par Adélaïde MANGIN Texte par FRANCE 24 Suivre france24_fr sur twitter Dernière modification : 06/11/2018 Le président camerounais Paul Biya, 85 ans, dont 36 au pouvoir, a prêté serment mardi pour un septième mandat consécutif dans un climat de tension. La veille, 79 élèves ont été enlevés en zone anglophone touchée par un conflit armé. Pour la septième fois, le président camerounais Paul Biya, 85 ans, a prêté serment mardi 6 novembre, dans un climat de tension. La veille, quelque 82 personnes, dont 79 élèves, ont été enlevés dans la zone anglophone frappée par un conflit armé.”Je le jure”, a répondu en anglais le chef de l’État aux questions du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, lui demandant notamment s’il jurait “devant Dieu et les hommes” de “veiller au bien général de la Nation”, “à son intégrité” et à son “unité”.ContestationEn prévision d’éventuels troubles lors de la prestation de serment de Biya, réélu avec 71,28 % des votes, policiers et gendarmes ont été déployés depuis plusieurs jours dans plusieurs zones de Yaoundé et d’autres villes.L’opposant Maurice Kamto, qui revendique la victoire au scrutin, a appelé ses partisans à résister par des actions pacifiques. Plusieurs manifestations sont prévues mardi, au Cameroun et à l’étranger. Mais, sur place, Yaoundé a décidé de réprimer toute velléité de contestation.Dimanche, 38 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le parti de Kamto, ont été arrêtés à Bafoussam (ouest) alors qu’ils participaient à une marche pacifique contre le “hold-up électoral” en faveur du président Biya.Plus de 60 autres, dont des avocats, avaient déjà été arrêtés avant d’être relâchés à Douala (sud) et Yaoundé, mais plusieurs ont été inculpés.EnlèvementDepuis l’annonce de la réélection du président Paul Biya, au terme de la présidentielle du 7 octobre, la situation dans ces régions s’est encore détériorée, tout comme le climat politique, des dizaines d’opposants ayant été arrêtés.À la veille de cette prestation, des hommes armés non identifiés de la région anglophone du Nord-Ouest, ont fait irruption à la Presbyterian Secondary School, un établissement protestant, et enlevé 82 personnes. “Les recherches pour retrouver les otages ont été lancées, la mobilisation est totale”, selon une source gouvernementale.Dans une vidéo de six minutes obtenue par l’AFP, onze adolescents d’une quinzaine d’années ont décliné un à un, en anglais, leur identité, et indiquent avoir été enlevés par les “Amba boys”, les séparatistes anglophones. “Nous allons ouvrir nos propres écoles ici, nous allons rester ensemble et combattre pour l’Ambazonie”, l’État que les séparatistes entendent créer, indique un homme au micro du téléphone filmant la scène.Conflit arméDans la même région du Nord-Ouest, le sous-préfet de l’arrondissement de Noni a également été enlevé dimanche.Dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, une crise socio-politique sans précédent s’est installée fin 2016, qui s’est transformée fin 2017 en conflit armé. Des affrontements entre armée et séparatistes, regroupés en groupes épars dans la forêt équatoriale, s’y produisent quasiment tous les jours depuis plusieurs mois.Les séparatistes ont décrété un boycottage des établissements scolaires, estimant que le système scolaire francophone marginalise les étudiants anglophones.Avec AFP Première publication : 06/11/2018 Tweeter print
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  • Nigeria: accord sur le salaire minimum, pas de grève générale

    Nigeria: accord sur le salaire minimum, pas de grève générale

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  • Tunisie : le Premier ministre remanie son gouvernement, le président désapprouve

    Tunisie Youssef Chahed Remaniement ministériel Afrique Tunisie : le Premier ministre remanie son gouvernement, le président désapprouve Tweeter print © Zoubeir Souissi, Reuters | Le Premier ministre tunisien, Youssef Chahed, a annoncé l’arrivée de 10 nouveaux ministre, le 5 octobre 2018. Texte par FRANCE 24 Suivre france24_fr sur twitter Dernière modification : 05/11/2018 Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a nommé, lundi, 10 nouveaux ministres dans son gouvernement. L’objectif affiché est de renouveler l’exécutif et d’insuffler une nouvelle dynamique. Le gouvernement tunisien amorce une mue. Lundi 5 novembre, le Premier ministre, Youssef Chahed, a nommé 10 nouveaux ministres dans le cadre d’un vaste remaniement. Avec cette décision, l’exécutif espère injecter une énergie nouvelle au sein du gouvernement, largement critiqué pour ses échecs à maîtriser la crise économique qui plombe la Tunisie depuis 2011. Les ministères des Finances, des Affaires étrangères et de l’Intérieur sont cependant restés inchangés. Une crise économique encore très présenteRené Trabelsi fait partie des nouveaux entrants, nommé ministre du Tourisme. De confession juive, il est le troisième ministre juif à être nommé depuis 1956. L’ancien ministre des Affaires étrangères sous Ben Ali, Kamel Morjan, occupera le ministère de l’Emploi public, le principal employeur dans le pays.
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  • Plusieurs dizaines d’écoliers enlevés dans le nord-ouest anglophone du Cameroun

    Cameroun Séparatisme Otage Afrique Plusieurs dizaines d’écoliers enlevés dans le nord-ouest anglophone du Cameroun Tweeter print © Reinnier Kaze, AFP | Bamenda, capitale anglophone du nord-ouest du Cameroun, le 16 juin 2017. Vidéo par Marcel AMOKO Texte par FRANCE 24 Suivre france24_fr sur twitter Dernière modification : 05/11/2018 Environ 80 personnes, dont une majorité d’écoliers, ont été enlevés, lundi à Bamenda, dans le nord-ouest anglophone du Cameroun où évoluent des mouvements séparatistes. Environ 80 personnes, en majorité des écoliers, ont été enlevés lundi 5 novembre dans la matinée à Bamenda dans le nord-ouest du Cameroun, a appris Reuters de sources proches de l’armée et du gouvernement camerounais.L’origine de cet enlèvement, survenu dans la région anglophone du pays, où des séparatistes sont en lutte pour obtenir l’avènement d’un Etat séparé, l’”Ambazonie”, est toujours inconnue. “Au total, 81 personnes ont été kidnappées, dont le principal de la Presbyterian Secondary School de Bamenda . Elles ont été emmenées dans la brousse”, a dit une source militaire à Reuters.Les séparatistes anglophones ont imposé des couvre-feux et fermé des écoles dans le cadre de leurs actions contre le gouvernement camerounais. Le mouvement a gagné en ampleur l’an dernier après la répression exercée par le pouvoir contre des manifestations pacifiques. Nombre de personnes ont fui Bamenda et d’autres zones pour trouver refuge dans la partie francophone du pays.”Hold-up électoral”C’est le premier rapt de cette ampleur après l’élection présidentielle d’octobre 2018 qu’a remporté Paul Biya, 85 ans, dont 35 ans au pouvoir.En raison des violences et des exactions des mouvements séparatistes, le taux de participation était resté très faible dans les régions anglophones (Sud-Ouest et Nord-Ouest). Ces nouveaux enlèvements plongent encore plus le Cameroun et son régime gérontocratique dans une grave crise politique.Avec AFP et Reuters Première publication : 05/11/2018 Tweeter print
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  • A la veille des « midterms », le bilan de Trump est marqué par une économie florissante et le court-termisme

    A la veille des « midterms », le bilan de Trump est marqué par une économie florissante et le court-termisme

    Le président américain revendique la paternité de la bonne santé de l’économie.

    Par Gilles Paris Publié aujourd’hui à 11h09, mis à jour à 11h09

    Lecture 2 min.

    Les grands panneaux installés en arrière-fond des meetings de Donald Trump ne cessent de rappeler l’un de ses arguments de campagne : « Promesses faites, promesses tenues ». C’est d’ailleurs l’un des premiers qu’avance Joseph A. Bauer, croisé le 1er novembre à Columbia (Missouri), qui travaille dans la construction et se présente comme un Américain moyen, « le type même du Joe que vous trouvez partout ». Arrivé à la Maison Blanche le 20 janvier 2017, Donald Trump a déployé un activisme lui permettant de vanter aujourd’hui des réalisations qu’il juge sans précédent dans l’histoire des Etats-Unis.

    Pendant les premiers mois de la présidence de Trump, ce comportement s’est traduit par la multiplication des décrets présidentiels reprochés auparavant par les républicains à son prédécesseur démocrate, Barack Obama. Contrairement à ce dernier, il dispose pourtant du soutien entier du Congrès.

    Le président revendique l’entière et exclusive paternité d’une situation économique florissante, pourtant déjà en bonne voie à son arrivée au pouvoir. Il considère qu’elle a été dopée par une vague de dérégulations, notamment dans le domaine de l’environnement, ainsi que par une réforme fiscale ayant massivement profité aux entreprises et aux personnes les plus aisées.

    Mesures spectaculaires de défiance

    Ce triomphalisme est assombri par deux phénomènes : l’anticipation d’un ralentissement progressif de la conjoncture, déjà traduite par le surplace de la Bourse, dont Donald Trump avait fait le baromètre de son action en 2017 ; et le creusement d’un déficit budgétaire également sans précédent en période de forte croissance, produit direct de la réforme fiscale qui a asséché une partie des recettes de l’Etat fédéral.

    Le déficit constitue l’angle mort de ce succès économique. Donald Trump a promis, pendant la campagne, de nouvelles baisses d’impôts pour la classe moyenne, prenant acte de l’impopularité persistante de sa réforme, sans pour autant reprendre à son compte le thème d’une réduction des programmes sociaux, considérée par la direction républicaine comme la seule issue possible.

    De même, il a multiplié en un peu moins de deux ans des mesures spectaculaires de défiance par rapport à un consensus international partagé par les administrations précédentes. Il a retiré, en 2017, les Etats-Unis de l’accord international pour limiter le réchauffement climatique – un thème qu’il n’aborde jamais –, sans offrir le moindre discours alternatif.

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    Il a déplacé l’ambassade américaine en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, au prix d’une crise sans précédent avec le camp palestinien. Cette décision compromet d’ailleurs la réussite du plan de paix qu’il a annoncé depuis des mois. M. Trump a également retiré les Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, négocié par son prédécesseur en juillet 2015, avant de s’engager dans une nouvelle confrontation avec le régime de Téhéran. Une démarche qui a isolé les Etats-Unis, soutenus uniquement par Israël et leurs alliés du Golfe.

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    Deux ombres majeures planent enfin sur ce bilan d’étape. Le président s’est révélé incapable de « supprimer et de remplacer » la protection sociale mise en place par Barack Obama, une promesse pourtant répétée depuis des années par le Parti républicain et qui a d’autant plus disparu des discours de campagne que l’Obamacare est devenu populaire. Donald Trump a été de même incapable de la moindre avancée sur son thème de prédilection, l’immigration. Le « mur » sur la frontière avec le Mexique, et que ce dernier devait financer, est resté à l’état de promesse.

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  • Un groupe japonais condamné pour l’exploitation de Coréens pendant la guerre

    Un groupe japonais condamné pour l’exploitation de Coréens pendant la guerre

    « Un défi au droit international. » C’est ainsi que le ministre japonais des affaires étrangères, Taro Kono, a qualifié, dimanche 4 novembre, la confirmation par la Cour suprême sud-coréenne de la condamnation du groupe japonais Nippon Steel & Sumitomo Metal (NSSM) à dédommager quatre travailleurs sud-coréens employés dans ses usines pendant la seconde guerre mondiale.

    Depuis l’annonce du verdict, le 30 octobre, Tokyo ne décolère pas. Le premier ministre, Shinzo Abe, a dit maintenir « toutes les options ouvertes, notamment la saisie de la Cour internationale de justice ». NSSM, peut-être sous pression gouvernementale, ne semble pas prêt à payer.

    Du point de vue nippon – accentué par le positionnement révisionniste du gouvernement –, la question de ces travailleurs a été résolue par la signature du traité de 1965, qui rétablissait les relations diplomatiques. Il incluait un volet sur les contentieux liés à la colonisation de la péninsule entre 1910 et 1945 et la coopération économique bilatérale, précisant que toutes les réclamations étaient « complètement et définitivement réglées ».

    Le Japon rappelle également – Séoul l’avait reconnu en 2005 – avoir versé 500 millions de dollars (439 millions d’euros) d’assistance. Une partie de cette somme devait servir au dédommagement des travailleurs du temps de la guerre. Elle a été affectée au développement économique.

    « Acte inhumain »

    A l’inverse, la Cour suprême sud-coréenne considère que les plaintes des travailleurs ne tombent pas sous le coup de l’accord de 1965, parce qu’ils ont été mobilisés pendant « l’occupation illégale » de la péninsule et que le recrutement par l’entreprise japonaise était un « acte inhumain » lié à l’effort de guerre. De ce fait, les plaignants ne cherchent pas à récupérer des salaires non payés, mais réclament « un dédommagement de l’entreprise japonaise, en tant que victimes de travail forcé ».

    Dans…

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  • A Dakar, Paris veut battre le rappel pour le financement du G5 Sahel

    A Dakar, Paris veut battre le rappel pour le financement du G5 Sahel

    Moins d’un quart du financement de la force conjointe est pourvu alors que la situation dans la bande saharo-sahélienne empire.

    Moins d’un quart des quelque 400 millions d’euros promis pour équiper la force conjointe du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Niger, Tchad et Burkina Faso) ont effectivement été déboursés, a regretté dimanche soir 4 octobre la ministre française des armées Florence Parly, qui compte rappeler les pays donateurs à leurs engagements lors du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, qui s’ouvre ce lundi à Dakar.

    Lire aussi :
     

    « La force conjointe du G5 Sahel ne doit pas être un supplétif de l’opération Barkhane »

    Pour lutter contre les groupes djihadistes qui se jouent des frontières dans la bande saharo-sahélienne, ce groupe de cinq pays a réactivé en 2017 son projet de force conjointe, initialement lancée en 2015 avec l’appui de la France. Mais les 414 millions d’euros promis lors d’une conférence internationale en février afin d’équiper cette force de près de 5 000 hommes qui manque cruellement de moyens arrivent au compte-gouttes.

    Quelque 500 participants

    Les engagements « pour l’instant, se matérialisent très lentement », à hauteur de seulement « 10 à 25 % des fonds », a déploré Florence Parly devant la presse, dans l’avion qui la menait vers la capitale sénégalaise.

    L’Arabie saoudite, l’un des plus gros contributeurs avec 100 millions d’euros promis, n’a notamment toujours pas livré les équipements prévus. « L’enjeu » du Forum de Dakar, « c’est d’abord de maintenir la priorité sur les opérations de la force conjointe du G5 Sahel » qui « n’est pas équipée comme elle doit l’être », a insisté la ministre française.

    Lire aussi :
     

    Au Sahel, bilan contrasté pour l’opération française « Barkhane »

    La cinquième édition de ce forum international, lancé après le sommet Afrique-France de 2013, accueillera pendant deux jours quelque 500 participants – responsables politiques, chercheurs, représentants d’institutions internationales ou d’organisations non gouvernementales. Il doit s’ouvrir ce lundi matin par le président sénégalais Macky Sall et le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, y est attendu mardi.

    Opérations conjointes

    Florence Parly a parallèlement appelé les pays du G5 Sahel à reprendre leurs opérations conjointes, suspendues depuis juillet en raison de la saison des pluies. « La saison des pluies est en train de se terminer, donc il est important de relancer ces opérations. Certaines sont déjà planifiées », a déclaré la ministre française.

    Lire aussi :
     

    Le Burkina Faso, nouveau maillon faible dans la lutte antidjihadiste

    La force conjointe du G5 Sahel a mené six opérations depuis la fin 2017, qui n’ont pas donné lieu à des affrontements avec les groupes djihadistes. Interrogée sur la détérioration de la situation sécuritaire au Burkina Faso, frappé ces derniers mois par de multiples attaques, Florence Parly a reconnu qu’elle suscitait « beaucoup d’inquiétude ». « On prend très au sérieux cette situation », qui a conduit les autorités burkinabées à solliciter à deux reprises en octobre l’intervention de la force française « Barkhane » déployée au Sahel, a rappelé la ministre. La France et le Burkina « travaillent en ce moment à formaliser un cadre » de collaboration entre les deux pays, a-t-elle ajouté.

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  • Madagascar: des électeurs méfiants à l’égard des trois principaux candidats

    Des affiches électorales placardées sur un arrêt de bus à Antananarivo, le 2 novembre 2018. © MARCO LONGARI / AFP

    Par
    RFI

    Publié le 05-11-2018
    Modifié le 05-11-2018 à 10:56

    Ce lundi 5 novembre est le dernier jour de campagne avant l’élection présidentielle de mercredi. Plusieurs candidats ont tenu leur dernier meeting ce week-end. Notamment les trois poids lourds de la politique malgache, les ex-présidents Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina et Hery Rajaonarimampianina. Mais s’ils dominent la campagne, les médias, les affichages dans la rue, ils ne convainquent pas tout le monde pour autant.

    Devant le meeting politique d’un des trois principaux candidats, des taxis attendent. Parmi eux, Har, 35 ans, est au volant d’une 4L – qui a plus de 30 ans et est rouillée de toute part. Il travaille quasiment tous les jours, pour gagner environ huit euros par jour. C’est bien plus que la majorité des gens, admet-il, mais son niveau de vie n’a cessé de baisser.
    Il est catégorique : il ne votera pas pour l’un de ces trois candidats. « Ils ont tous les trois dirigé le pays et ils ont échoué. Voilà pourquoi je ne les aime pas. Madagascar a besoin de quelqu’un de nouveau, d’un nouveau visage. Depuis que le trois se sont succédé, ma vie est devenue de plus en plus dure. »
    Un peu plus loin Garijo, comptable et tout aussi méfiant. Ces trois, dit-il, n’ont rien fait pour le pays, et ne pensent qu’à eux. « Ces trois candidats ne me sont plus guère favorables pour notre pays, parce qu’ils étaient déjà là et notre pays est toujours comme ça… Nous sommes toujours pauvres. Mieux vaut ne pas élire les trois. Mieux vaut un autre candidat. Si c’est un de ces trois candidats qui est élu, il y aura du grabuge. »
    Du grabuge, ajoute-t-il, car si l’un d’eux est élu, « les deux autres ne l’accepteront pas et le pays sera à nouveau en crise ». Un sentiment partagé par de nombreux Malgaches.
    ► Présidentielle à Madagascar : sept ex-présidents et Premiers ministres candidats

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  • « Midterms » : le bilan de Trump à l’épreuve des urnes

    « Midterms » : le bilan de Trump à l’épreuve des urnes

    Donald Trump a raison de dire que son nom, sans y apparaître en toutes lettres, figure sur les bulletins de vote des élections de mi-mandat du 6 novembre, qui doivent renouveler 35 sièges de sénateurs et la totalité de ceux de la Chambre des représentants. Cette échéance s’est en effet transformée, de par sa propre volonté, encore plus que par le passé, en un référendum sur un bilan flatteur pour ce qui est de l’économie et sur un style non conventionnel qui lui vaut au contraire des accusations récurrentes de « diviseur en chef ». Lors de la présidentielle de 2016, il avait pu bénéficier de deux atouts : la nouveauté et la répulsion inspirée par son adversaire démocrate, Hillary Clinton.

    Les passions politiques qu’il a alimentées depuis son arrivée à la Maison Blanche ont au moins une vertu. Tout indique que la participation à ces élections sera l’une des plus élevées de ces dernières années. Cette hausse tient autant à la discipline traditionnelle des électeurs républicains qu’à une forte mobilisation démocrate.

    Une mobilisation illustrée tout au long de l’année par un nombre élevé de candidats et notamment de candidates, y compris dans des circonscriptions républicaines jugées imprenables ; par des versements record de dons individuels ; et enfin par des intentions de vote restées pendant toute la campagne nettement supérieures à celles exprimées au profit des républicains.

    Le précédent de 2016

    Cet écart au niveau national n’est cependant pas la garantie d’une « vague bleue » démocrate, espérée avant l’été. Dans beaucoup de circonscriptions, qui décideront de la majorité à la Chambre des représentants, la lutte apparaît serrée, tout comme dans la poignée d’Etats qui sont le théâtre d’élections sénatoriales particulièrement disputées.

    Le précédent de la présidentielle de 2016 invite également à la prudence. Le résultat final avait bien été conforme aux intentions de vote mesurées par les principaux instituts de…

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