Category: Afrique

  • Le jeu dangereux de Juan Guaidó

    Le jeu dangereux de Juan Guaidó

    Le soulèvement militaire demandé par Juan Guaidó mardi dernier ayant échoué, l’autoproclamé président du Venezuela a appelé ses compatriotes à faire grève et à continuer de manifester pour chasser Nicolas Maduro du pouvoir.

    Un prétendu empereur sans couronne“, selon la Frankfurter Allgemeine Zeitung, “étant donné que le gros des officiers est toujours fidèle à Maduro.

    L’UE doit lâcher Guaidó

    Pour la Süddeutsche Zeitung, Juan Guaidó joue un jeu dangereux : “Peut-être a-t-il cherché à provoquer son arrestation, ce contre quoi les Etats-Unis ont toujours mis en garde.” Sauf que pour le quotidien de Munich, “même Donald Trump sait qu’une intervention rapide au Venezuela renforcerait les rangs autour de Maduro.

    Les heurts récents à Caracas ont fait deux morts.

    Si la position de Nicolas Maduro, réélu en 2018, s’affaiblit de jour en jour, elle n’en demeure pas moins forte. Et pour les éditorialistes allemands, le mode opératoire de Juan Guaidó, qui cherche à tout prix l’intervention extérieure, est tout à fait critiquable.

    Ce qu’il fait actuellement au Venezuela, c’est chercher l’escalade. Guaidó veut provoquer une réaction excessive et violente du gouvernement pour justifier une telle intervention“, estime la tageszeitung. “C’est complètement irresponsable. Il est temps que l’Union européenne se sépare de Guaidó“, écrit le quotidien de Berlin.

    Il y a 500 ans, la mort d’un génie

    Également à la une des journaux allemands ce jeudi, le 500ème anniversaire de la mort de Léonard de Vinci. Génie universel, ce peintre d’origine toscane (en Italie), connu notamment pour avoir peint “La Joconde” et “La Cène“, ou encore avoir dessiné “L’homme de Vitruve“, était un véritable touche-à-tout.

    La Joconde, l’oeuvre la plus célèbre de Leonard de Vinci.

    En effet, durant ses 67 ans d’existence, Léonard de Vinci a été tour à tour architecte, ingénieur civil, inventeur, astronome, écrivain, botaniste ou encore musicien.

    Il n’y a pas un domaine que le génie n’a pas exploité. Aujourd’hui encore, ses œuvres sont partout : “D’innombrables universités, projets et programmes scientifiques portent son nom. Les caisses d’assurance maladie font même de la publicité avec son Homme de Vitruve“, écrit la Süddeutsche Zeitung.

    Nombreux sont les grands hommes et grandes femmes du monde actuel qui se sont inspirés de lui, tels que Bill Gates, (le fondateur de Microsoft), Sergey Brin (qui a créé Google) ou encore la chanteuse Beyoncé. Si le génie est mort il y a un demi-millénaire, son œuvre, elle, est éternelle.

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  • RDC : Près d’un millier de victimes du virus Ebola

    RDC : Près d’un millier de victimes du virus Ebola

    Selon un dernier décompte des autorités sanitaires congolaises, “26 nouveaux décès de cas confirmés” d’Ebola  ont été enregistrés dans le Nord-Kivu, portant ainsi le nombre de morts à 957 depuis le début de l’épidémie.

    Des chiffres alarmants qui illustrent le regain de contamination de la maladie, malgré la riposte mise en place pour l’endiguer. Une des raisons principales de cette progression est  le déplacement des malades dans d’autres zones.

    Avec les attaques de centres de traitement, de centres de transit, certains malades ont préféré se faire soigner à Manguina“, explique le docteur Gaston Komanda.”Et comme il y a beaucoup de mouvement cela ait qu’en allant dans les familles d’accueil, il y a une recontamination des personnes. Cela a entrainé un redémarrage de l’épidémie.

    Un centre de traitement à Butembo.

    La sensibilisation malgré le déni

    Une partie des habitants de la région demeure également dans un déni de la maladie qui prend parfois des formes violentes. Des sensibilisations sont menées pour  informer sur les mesures á prendre pour éviter d’être contaminé.

    Que ce soit dans les églises, dans les maisons, dans les familles, on a instauré le lavage des mains“, rappelle le docteur Kamonda.”A part ça, il y a les prestataires de première ligne qui sont vaccinés. La vaccination a déjà prouvé son efficacité. Et il y a le respect de toutes les mesures préventives contre l’infection dans toutes les structures sanitaires. On veille vraiment à tous les niveaux.

    Les activités de riposte sont régulièrement entravées par l’insécurité et les violences dans cette partie du pays souvent attaquée par des groupes armés. Selon les autorités sanitaires, l’épicentre de la maladie s’est déplacé de Mangina, en zone rurale, à la ville de Beni, puis actuellement à Butembo-Katwa, à 50 kilomètres au sud de Beni.

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  • Heiko Maas réitère le soutien de l’Allemagne à Juan Guaidó

    Heiko Maas réitère le soutien de l’Allemagne à Juan Guaidó

    Heiko Maas était encore au Brésil lorsque mardi (30.04.), un groupe d’officiers a tenté de se soulever contre le président contesté Nicolas Maduro. Une action qui faisait suite à l’appel au soulèvement lancé par Juan Guaidó. Le président du parlement vénézuélien auto-proclamé président intérimaire menace d’augmenter la pression en appelant à une grève généralisée.

    Dans ce bras de fer qui risque de s’enliser, l’Allemagne maintient son soutien pour Juan Guaidó.

    Attitude plutôt suprenante de Berlin

    Heiko Maas, le ministre des Affaires étrangères et membre du parti social-démocrate, a réaffirmé lors d’un point de presse au Brésil que la position de son pays vis-à-vis du Venezuela et son soutien pour Juan Guaidó “n’ont pas varié d’un iota. Nous espérons que les prochains développements conduiront à une reprise des élections au Venezuela mais nous espérons naturellement que surtout la solution à la crise sera pacifique.”

    Chose inhabituelle, Berlin adopte une position tranchée sur la crise. Pour Heiko Maas, mieux vaut soutenir le départ d’un système corrompu.

    Le président des Etats-Unis Donald Trump à Washington (27.03.2019)

    Intervention militaire des Etats-Unis

    Autre pays engagé aux côtés de l’opposant Guaidó : les Etats-Unis brandissent même la menace d’une intervention militaire. Mais l’option est considérée avec beaucoup de prudence côté allemand.

    Si le ministre des Affaires étrangères ne s’exprime pas clairement là-dessus, le parti die Linke, la gauche allemande, dénonce une approche partiale. Pour Andrej Hunko, chargé des affaires européennes et étrangères du parti, “il y a là un incroyable deux poids deux mesures de la communauté internationale. On vend des armes à l’Arabie saoudite, et au Venezuela on réclame des sanctions plutôt qu’il y ait une décision partiale des Etats. Je pense que l’ONU est le cadre approprié où il peut être décidé si on sanctionne ou pas et s’il faut éventuellement une action militaire.”

    Enfin, le parti CDU de la chancelière Angela Merkel adopte une attitude plutôt médiane où l’on espère que des sanctions ciblées seraient plus efficaces qu’une action militaire.

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  • HRW dénonce un “mépris de l’Etat de droit” au Burundi

    HRW dénonce un “mépris de l’Etat de droit” au Burundi

    Bien que le gouvernement burundais parle d’avancées en matière des droits de l’homme, le départ du bureau du Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU du Burundi inquiète les partis d’opposition et les défenseurs des droits humains.

    Ces derniers redoutent que cette absence d’une observation de l’ONU se traduise par une recrudescence des violations des droits humains. C’est ce qui inquiète Arcade Habiyambere est le porte-parole du parti des jeunes de l’opposition Front Populaire National Imboneza.

    “Il est déplorable de constater le départ du bureau du Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU au Burundi. C’était une des branches de l’ONU en qui la population avait le plus confiance. Si quelqu’un avait des problèmes avec le gouvernement, il pouvait y aller se plaindre ou dénoncer des cas de violations des droits de l’homme ici ou là. L’avenir des droits de l’homme au Burundi est un peu difficile, il y aura toujours des problèmes. Les droits de l’homme ne sont pas respectés, la liberté d’opinion est catégoriquement interdite.”

    L’avenir peu rassurant

    François Xavier Ndaruzaniye, président de la Ligue des droits de la personne humaine “Izere” se veut rassurant. Son organisation proche du ministère en charge des droits humains se propose de prendre le relais du bureau onusien qui est parti.

    François-Xavier Ndaruzaniye explique que son organisation “est là pour effectivement continuer à faire les recherche sur les violations

    des droits de l’homme et sur toute personne qui se rendrait coupable des violations des droits de l’homme” : “Nous les dénonçons, nous les rapporterons à qui de droit, à la police, à la justice, pour traquer les coupables. Il y a aussi d’autres organisations de la société civile qui sont éparpillées sur toutes les collines du pays pour contribuer à la promotion et la protection des droits de l’homme.”

    Néanmoins, la Ligue izere n’est pas crédible aux yeux des organisations internationales, de l’opposition et de la société civile hostile au pouvoir.

    En effet, le président de cette Ligue a adopté depuis 2015 la ligne du gouvernement en contredisant systématiquement les rapports internationaux sur la situation des droits humains au Burundi.

    Après le départ du Bureau des droits humains à Bujumbura, les agents onusiens ont été envoyés dans d’autres pays africains comme le Soudan, le Mali et la Centrafrique, ou mis à la retraite. L’ONU n’ayant pas choisi de continuer le travail sur le Burundi depuis un pays voisin comme par exemple la Tanzanie.

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  • “Ces enfants tout comme les adultes ont des droits” (Soumana Coulibaly, Enda Mali)

    “Ces enfants tout comme les adultes ont des droits” (Soumana Coulibaly, Enda Mali)

    Les enfants sont les premières victimes des conflits et crises qui ont lieu dans le Sahel. Leur droit à une enfance heureuse, à la santé, à l’éducation sont constamment bafoués. Non seulement ces enfants sont frappés par la guerre, la maladie et la mort, mais ils sont aussi les témoins d’atrocités et de crimes qui peuvent leur infliger des traumatismes physiques et psychologiques durables.

    Soumana Coulibaly, directeur exécutif d’Enda Mali, est notre invité. Il est spécialisé dans les thématiques des droits de l’enfant et de la gestion des crises. Il nous explique comment se fait la prise en charge des enfants qui perdent leurs parents et sont souvent abandonnés à leur sort au Mali.

     

    Pour écouter l’intégralité de l’entretien, cliquez sur l’image ci-dessus.

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  • La peine capitale est en recul dans le monde

    La peine capitale est en recul dans le monde

    Les exécutions sont passées d’au moins 993 en 2017 à environ 690 en 2018. D’après l’ONG, la peine capitale est en recul en Afrique, avec 24 cas en 2018 contre 28 l’année précédente. Cependant, la situation de certains pays inquiète encore des organisations de lutte contre la peine de mort.

    Globalement, les statistiques pour l’année 2018 montrent que la peine de mort est en recul en Afrique. Des mesures concrètes sont également prises pour mettre fin à ce châtiment cruel et inhumain sur le continent.

    Par exemple, le Burkina Faso a adopté en juin dernier un nouveau Code pénal excluant la peine de mort. En février, la Gambie a déclaré un moratoire officiel sur les exécutions.

    Une baisse considérable

    Anne Denis, responsable de la Commission Abolition de la peine de mort, chez Amnesty International France. En Afrique, il y a eu 24 exécutions en 2018 soit quatre de moins que l’année précédente. Il n’y avait eu, l’année précédente, que deux États qui avaient exécuté des condamnés. Il s’agit de la Somalie et du Soudan. Cette année, il y a eu quatre États : le Botswana, la Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud. Mais bien qu’il y ait deux États de plus, le nombre total a baissé. Ce qui nous préoccupe c’est le Soudan du Sud. Parce que le pays en 2018 a exécuté sept personnes ce qui est en progression puisqu’en 2017 c’était quatre personnes. Non seulement ils ont augmenté le nombre d’exécutés mais on a pu observer aussi des mouvements de transferts de prisonniers des quartiers de condamnation à mort dans des prisons d’État vers les deux prisons qui ont des chambres d’exécutions,” explique Mme Denis.

    Même si le rapport d’Amnesty international fait état de progrès obtenus en Afrique en 2018, l’organisation Ensemble contre la peine de mort regrette que beaucoup de pays sur le continent continue d’utiliser ce châtiment comme un effet dissuasif.

    Le directeur des programmes de l’organisation, Nicolas Perron, explique le cas de la RDC. “La RDC est un cas particulier en Afrique. À l’époque du régime du président Laurent Désiré Kabila, la RDC faisait partie des trois pays au monde qui exécutait le plus. Le pays a un moratoire depuis 2006 mais le régime continue de condamner à mort régulièrement. De nombreux condamnés à morts viennent peupler les prisons congolaises dans des conditions très difficiles. Mais nous avons bon espoir qu’avec l’arrivée du nouveau régime, il puisse y avoir une avancée sur cette question d’abolition,” souligne M. Perron

    À la fin de l’année 2018, 106 pays dans le monde avaient aboli la peine de mort dans leur législation. Amnesty international s’avoue optimiste quant à la poursuite de la tendance à l’abolition de ce châtiment dans le monde.

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  • Burkina Faso: les frontières fragilisées par la corruption

    Burkina Faso: les frontières fragilisées par la corruption

    A Yenderé, dernier poste de contrôle de la police avant la frontière ivoirienne, le racket est vécu comme une norme tolérée. Ce dont témoignent ces voyageurs. “A la première entrée du Burkina on nous a fait payer 1000 francs CFA. On a présenté nos carnets de vaccins, les cartes d’identité, on nous a quand même fait payer 1.000 francs. Ils ont également pris 1.000 francs au niveau du deuxième barrage,” raconte ce premier voyageur. “j’avais mes papiers en règle et on m’a demandé de payer. Tu n’as même pas poser des questions. Tu paies ou on te garde.”

    Un voyageur sans identité fixe peut donc, en versant entre 1.000 et 3.000 francs CFA, entrer sur le territoire burkinabè sans être inquiété. Une porosité au niveau de la frontière qui facilite le terrorisme.

    Ange Diabaté est une commerçante ivoirienne qui vit au quotidien le racket. “Sur la route du Mali, il y a au moins quinze corridors où il faut parfois payer entre 1.000 et 2.000 francs. Les Nigériens eux sont à 5.000 francs. Ils ne regardent même pas ton visage. Ils n’ont pas de pitié. Que tu sois enceinte, que tu ais un bébé ou que tu pleures, ils n’écoutent pas. Ils ne regardent même pas ton visage. Ils te disent si tu n’as pas l’argent, évite le voyage. Quand tu veux voyager, il faut mettre l’argent dans ta poche,”  insiste Mme Diabaté.

    Les voyageurs s’organisent pour pallier à la situation

    Pour éviter le racket, de nombreux voyageurs, en provenance des pays frontaliers, préfèrent avoir recours à des pisteurs moyennant 1.000F CFA pour les aider à entrer, sans être inquiétés, au Burkina Faso. Juchés parfois à trois sur des motos ou des tricycles, ils contournent les barrières de contrôle.  Le secrétaire général de la FENAT, la Fédération nationale des acteurs du transport routier, Bonnaventure Kéré, explique comment on peut essayer de lutter contre le racket. “Nous avons dénoncé des cas d’abus à la police des polices. Il y a eu parfois des sanctions, il faut le dire. C’est bien mais ce n’est pas arrivé si souvent,” M. Kéré.

    Le poste de Yendéré sera attaqué par des terroristes au lendemain de ce reportage. Bilan : deux assaillants et trois civils tués.

    La gendarmerie nationale a interrogé, sans que cela ait de conséquences, notre correspondant pour vérifier les liens éventuels entre ce reportage et l’attaque de Yendéré, à proximité de la frontière. Une déplorable coïncidence, a-t-il précisé.

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  • La Realpolitik russe en Libye

    La Realpolitik russe en Libye

    Mais derrière cette stratégie se cache un soutien militaire de Moscou au maréchal Khalifa Khaftar, selon la politologue Nina Bachkatov.“Ils recopient ce qu’ils ont faits dans d’autres régions du monde et notamment en Syrie. C’est à dire qu’ils soutiennent quelqu’un mais, ils ne coupent pas les ponts avec les autres parties. Je dirais que c’est une stratégie de prudence. C’est de la Realpolitik à 100%,” explique la politologue.

    Écouter l’audio 03:03

    Nina Bachkatov: “Les Russes font de la Realpolitik en Libye”

    Le quotidien britannique The Sun, qui cite des sources proches des renseignements britanniques,  indique que Moscou a envoyé en Libye des mercenaires russes de la société militaire privée Wagner qui est déjà présente en Syrie et dans plusieurs pays d’Afrique. Ce que confirme Bara Mikael, spécialiste des relations russo-libyennes.

    “Les Russes avaient dépêché des mercenaires, notamment des mercenaires connus à travers la compagnie Wagner, à l’est de la Libye. Donc, à partir de là, je crois qu’effectivement un faisceau d’éléments indique que les Russes ont un canal avec Khalifa Haftar. Quoiqu’il en soit, on ne se trompe pas beaucoup en pensant qu’effectivement, Moscou a plutôt assis et renforcé Khalifa Haftar dans ses positionnements,” souligne Bara Mikael.

    Écouter l’audio 06:27

    Michel Scarbonchi : “Le pays se délite et Khalifa Haftar n’a pas le choix”

    À en croire Michel Scarbonchi, ancien eurodéputé français proche de la Russie, le soutien de Moscou est nécessaire pour mettre un terme au chaos crée par le Premier ministre reconnu par la communauté internationale, Fayez al-Sarraj. “Déjà en décembre 2017, il voulait marcher sur Tripoli. Et c’est Monsieur Le Drian, envoyé en urgence par le président Macron qui l’a convaincu de renoncer à la voie des armes. Et puis, il s’aperçoit que depuis un an et demi, deux ans, rien n’a changé. On est toujours dans la même situation. Le pays se délite. Le pays se divise. Le pays s’appauvrit. Et rien ne change. Donc, il a choisi la solution militaire. Voilà, c’est tout,”conclut-il.

    Rappelons que Moscou a bloqué dimanche l’adoption d’une déclaration du Conseil de sécurité appelant les forces du maréchal Khalifa Haftar à arrêter leur avancée.

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  • Ligue des Champions : Liverpool et Tottenham s’imposent//La retraite de Dirk Nowitzki

    Ligue des Champions : Liverpool et Tottenham s’imposent//La retraite de Dirk Nowitzki

    Liverpool a déjà un pied en 1/2 finale puisque les hommes de Jürgen Klopp se sont imposés (2-0) face au FC Porto.

    C’est Naby Keita qui a inscrit le premier but des Reds dès la 5ème minute de jeu. Roberto Firmino a ensuite creusé l’écart à la 26ème.

    En deuxième mi-temps, Liverpool s’est contenté de gérer son avance.

    Heung-min Son, buteur pour Tottenham

    Dans l’autre match de la soirée, c’est Tottenham qui s’est imposé (1-0) face à Manchester City mais il aura fallu attendre la 78ème minute pour voir l’unique but de la rencontre.

    C’est Heung-min Son qui a délivré les Spurs qui prennent donc une toute petite option pour le dernier carré.

    Mais attention le match retour sera à Manchester et vraissemblablement sans Harry Kane, sorti hier sur blessure.

    Dirk Nowitzki  annonce sa retraite

    Dirk Nowitzki lors de son dernier match à domicile

    Le joueur allemand de 40 ans a annoncé la nouvelle dans la nuit lors de son dernier match à domicile avec son équipe des Dallas Mavericks.

    Arrivé en 1998 en provenance de Bavière, Dirk Nowitzki a marqué l’histoire de la ligue.

    Champion NBA en 2011, MVP en 2007, 14 fois sélectionné pour le All Star Game… Dirk Nowitzki  est considéré comme le meilleur joueur étranger de l’histoire de la NBA.

    Il est en tout cas le meilleur marqueur à ne pas être né sur le continent américain.

    Visiblement ému, il a tenu à dire merci à ses proches et à ses fans lors de la cérémonie qui lui a été consacrée.

    Dirk Nowitzki jouera son tout dernier match NBA cette nuit face aux Spurs de San Antonio, l’autre grande franchise texane.

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  • Soudan : Omar el-Béchir de plus en plus isolé

    Soudan : Omar el-Béchir de plus en plus isolé

    Des milliers de Soudanais ont une nouvelle fois manifesté mardi à Khartoum. Ils ont réitéré leur appel à l’armée à rejoindre leur mouvement. La police soudanaise a demandé à ses forces de “ne pas intervenir” contre les milliers de manifestants réunis pour le 4e jour consécutif devant le quartier général de l’armée à Khartoum. Elle a appelé à un “transfert pacifique du pouvoir”.

    Cette déclaration est inédite, quand on sait que la police et les services des renseignements font partie des institutions acquises au président soudanais. Alors que l’armée s’est abstenue, ces deux bras séculiers du régime ont jusque-là réprimé les manifestations débutées en décembre 2018 et qui a repris du poil de la bête, le samedi 6 avril 2019. Selon les autorités, au moins 38 manifestants ont été tués depuis.

    “Le communiqué de la Police est un signe de plus de l’affaiblissement du régime et que le régime perd tous les jours ses soutiens. Le général el-Béchir, il a du sang sur les mains. Je pense que les jours du Général el-Béchir se comptent. Il n’a pas d’autre choix que de partir et de laisser le peuple Soudanais construire son avenir dans la paix, la prospérité et le progrès”, se réjouit le journaliste soudanais Rachid Said.

     

    Réponse du ministre de la Défense, le général Awad Ahmed Benawf : “Les forces armées soudanaises comprennent les motifs des manifestations et ne sont pas contre les demandes et les aspirations des citoyens, mais elles ne laisseront pas le pays sombrer dans le chaos”.

    Quant au chef d’état-major de l’armée, le général Kamal Abdelmarouf, il  a précisé que la grande muette “continuait d’obéir à sa responsabilité de protéger les citoyens”.

    Omerta brisée

    Discrètes depuis le début des contestations, plusieurs chancelleries occidentales ont commencé à briser le silence.

    Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Norvège ont estimé qu’il était temps pour les autorités soudanaises de proposer un “plan de transition politique crédible” face aux manifestations.

    Dans un communiqué conjoint diffusé à Khartoum, les trois chancelleries ont estimé que “le temps est venu pour les autorités soudanaises de répondre à ces revendications populaires d’une façon sérieuse et crédible”.

     

    Scénario à l’Algérienne ?

    Au regard de l’évolution de la situation, peut-on s’acheminer vers le scénario algérien avec la démission prochaine du président Omar Hassan el-Béchir?

    “Les Algériens manifestaient pour le départ de Bouteflika. Et Bouteflika ne gouvernait pas depuis 2013. Or, au Soudan, c’est Omar el-Béchir qui domine donc la situation depuis des dizaines d’années. C’est lui qui a tous les pouvoirs. Mais quand même, il y a des ressemblances avec le cas algérien. C’est le fait que les militaires ont gardé une neutralité vis à vis des manifestations populaires et n’ont pas participé pour l’instant à la répression, sanglante parfois, des manifestations”, répond Maâti Monjib, historien et politologue marocain.

    Écouter l’audio 05:11

    Maâti Monjib, politologue:”Comme en Algérie, l’armée a lâché Omar Hassan el-Béchir “

    Depuis le 19 décembre 2018 et le début des contestations contre son régime, le président Omar Hassan el-Béchir, au pouvoir depuis 1989, a refusé de démissionner.

    Mais le revirement des forces de sécurité, sur lesquelles repose en grande partie le pouvoir, pourrait désormais faire évoluer la situation.

    Enfin, un conseil a été formé par les leaders de la contestation pour  expliquent-ils lancer des négociations avec les forces de sécurité et la communauté internationale, dans le but de transférer le pouvoir à un “gouvernement de transition, fidèle aux vœux de la révolution”.

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