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  • Football : à Guingamp, le retour de Gourvennec

    « Joce is back », titre fièrement sur son site internet l’En Avant de Guingamp. Jocelyn Gourvennec va redevenir entraîneur du club breton, qu’il a dirigé de 2010 à 2016, a annoncé le club de foot breton jeudi 8 novembre. L’enfant du pays remplacera Antoine Kombouaré, limogé mardi après les très mauvais résultats des Rouge et Noir. « La prise de fonctions du coach sera effective dès le lundi 12 novembre », a précisé l’En Avant. Pour son retour aux sources, Jocelyn Gourvennec porte de grands espoirs, lui qui avait connu l’Europe avec l’équipe après avoir remporté la Coupe de France 2014. Il devrait signer un contrat allant jusqu’à l’été 2020, selon une source proche du club. Samedi, pour le match de la 13e journée de Ligue 1 face à Lyon, ce sont l’entraîneur de l’équipe réserve, Sylvain Didot, et le directeur du centre de formation, Vincent Rautureau, qui seront sur le banc.
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  • Déjà une pénurie de cannabis « légal » au Canada

    Retour au marché noir pour les consommateurs frustrés. Victimes de leur succès, les boutiques de cannabis de trois provinces canadiennes font face à une pénurie, trois semaines après la légalisation. Au Québec, elles étaient déjà fermées trois jours par semaine depuis le 26 octobre, « jusqu’à ce que la disponibilité des produits se soit stabilisée », a expliqué dans un message sur Twitter la Société québécoise du cannabis (SQDC), qui détient le monopole de la vente. Lire notre reportage :   Au Canada, la légalisation du cannabis prend des allures de fête nationale Marché de 4 milliards d’euros Après quasiment un siècle de prohibition, le Canada est devenu le premier pays du G20 à légaliser le cannabis récréatif, le 17 octobre dernier. C’était l’un des engagements de campagne les plus symboliques du gouvernement libéral de Justin Trudeau. Le gouvernement a voulu permettre à chaque province d’organiser le commerce de l’herbe. Chaque région a retenu sa propre recette pour organiser ce marché juteux, évalué à environ 6 milliards de dollars canadiens (4 milliards d’euros) par an. La pénurie actuelle menace l’objectif des autorités : mettre fin au commerce illégal.
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  • Football : Anthony Martial, retour en grâce

    Il est des occasions à ne pas laisser passer. L’attaquant de Manchester United Anthony Martial a été appelé dans la liste des 23 joueurs convoqués par Didier Deschamps pour affronter les Pays-Bas lors du dernier match du groupe A de la Ligue des nations (16 novembre) et l’Uruguay en amical (le 20 novembre). Auteur d’un début de saison tonitruant avec son club, il fait son retour dans le groupe tricolore près de huit mois après sa dernière apparition en Bleu et après avoir manqué le bon wagon pour intégrer le groupe de l’équipe de France lors la Coupe du monde en Russie. Il sait que ses chances de s’installer durablement dans le groupe passeront par des performances plus régulières, dans une équipe où les talents offensifs ne manquent pas. Anthony Martial est « un jeune joueur mais qui, je l’espère, est en train d’acquérir une certaine maturité », a justifié Didier Deschamps en conférence de presse. « Cela fait un moment qu’il est au sein de l’équipe de France, avec des périodes bonnes et des périodes plus difficiles, c’est valable aussi en club », a poursuivi le sélectionneur des Bleus. En dépit d’un match convaincant contre l’Allemagne en novembre 2017 en amical (2-2), Martial n’a jamais complètement convaincu Didier Deschamps, qui déplorait sa « tendance à être un peu relâché ». Des critiques également émises par son entraîneur en club, le Portugais José Mourinho, qui a régulièrement fustigé son inconsistance et son manque de professionnalisme. « Il a amélioré sa façon de penser le football » Auteur de cinq buts lors des quatre dernières journées de Premier League, le joueur de 22 ans enchaîne les performances de très haut niveau depuis le début de saison. Il a permis à son équipe de prendre 10 points sur 12 sur les quatre dernières journées de championnat. Les louanges sont désormais unanimes, même auprès de son entraîneur avec qui il entretenait des relations conflictuelles : « Il a les mêmes talents qu’il y a un ou deux ans, mais il a amélioré sa façon de penser le football et son rôle dans l’équipe », a ainsi jugé José Mourinho après la victoire de son équipe face à Bournemouth. ???? It really is Martial FC. @AnthonyMartial’s strike v Everton is our Goal of the Month for October! ☄️ https://t.co/UEIPQbQLYY— ManUtd (@Manchester United) Pour l’entraîneur portugais, un grand joueur « est un joueur talentueux qui est régulier et qui comprend un match de football dans sa globalité. C’est une chose d’avoir du talent, c’en est une autre d’être un grand joueur. Il se rapproche de devenir un grand joueur, donc j’aimerais qu’il reste. Je sais que le club veut qu’il reste, alors j’espère qu’il va rester. » En fin de contrat au mois de juin 2019, Anthony Martial laisse en effet planer le doute sur son avenir, sans doute échaudé par les difficultés rencontrées depuis son transfert de Monaco à Manchester pour 80 millions d’euros en 2015 Auteur d’un seul petit but en 18 sélections, Anthony Martial avait fait ses débuts avec les Bleus le 4 septembre 2015 face au Portugal. Trois longues années qui ne lui ont pas permis de s’imposer comme un membre à part entière de l’équipe de France. « Il a des sautes, peut-être de concentration, qui peuvent laisser penser que c’est de l’implication […] il faut qu’il lutte contre ça pour passer le cap et avoir une régularité toute une saison, voire plusieurs saisons », a conclu, limpide, Didier Deschamps. S’il profite du forfait de Thomas Lemar pour réintégrer le groupe tricolore, Martial doit également affronter la concurrence du Marseillais Florian Thauvin et celle, potentielle, du Munichois Kingsley Coman. Sa polyvalence – il peut évoluer à gauche ou à droite de l’attaque – son sens du but et ses accélérations foudroyantes en font pourtant un atout maître pour l’avenir de l’attaque de l’équipe de France. Ne lui manque que la constance.
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  • L’ancien garde des sceaux de Monaco inculpé aux côtés du milliardaire Rybolovlev

    L’ex-directeur des services judiciaires de Monaco Philippe Narmino, l’équivalent du garde des sceaux dans la Principauté, a été inculpé aux côtés du milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, a-t-on appris jeudi 8 novembre auprès du parquet. Tous deux sont soupçonnés de corruption. M. Narmino a été mis en examen pour trafic d’influence passif et actif et pour corruption passive, tandis que le patron du club de football de l’AS Monaco a, lui, été inculpé de trafic d’influence actif et de corruption active, selon la même source. Le scandale a été révélé en 2017 au détour d’une procédure engagée à Monaco par le milliardaire contre son ancien marchand d’art. Lire aussi :   Dmitri Rybolovlev, président de l’AS Monaco, placé sous contrôle judiciaire dans une affaire d’escroquerie Retraite anticipée Les deux hommes ont également été inculpés pour violation du secret de l’instruction, de même que trois autres personnes : l’avocate de M. Rybolovlev, Me Tetiana Bersheda, l’épouse de M. Narmino, Christine, et son fils Antoine, un juriste de 35 ans. L’ex-directeur des services judiciaires a été mis en retraite anticipée en septembre 2017 quand l’affaire a éclaté, deux ans et demi après une plainte de M. Rybolovlev contre Yves Bouvier. Le milliardaire russe accusait ce marchand d’art de lui avoir surfacturé des œuvres et dépouillé d’un milliard d’euros, avec la complicité d’une amie commune, Tania Rappo. Pour étayer la plainte, Me Bersheda avait produit un enregistrement de Mme Rappo et remis son téléphone portable à la justice. Conséquence inattendue : le juge a eu accès à d’autres contenus plus compromettants, des SMS laissant suggérer l’existence d’un réseau œuvrant en faveur du milliardaire, impliquant des dirigeants de la police monégasque et le garde des sceaux de la Principauté.
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  • « Français », « Maghrébin », « Antillais » : le PSG accusé de ficher ses jeunes joueurs

    Il y avait un menu déroulant qui s’affichait, avec quatre choix : « Français », « Maghrébin », « Antillais », « Africain ». Le Paris Saint-Germain est pris dans un nouveau scandale, après la révélation par un collectif européen de médias, dont le site d’informations Mediapart, que des recruteurs du PSG ont fiché ethniquement des jeunes joueurs scrutés par le club, selon un nouveau dossier des « Football Leaks ». Après la publication de ces informations, le club parisien a confirmé que « des formulaires avec des contenus illégaux ont été utilisés entre 2013 et 2018 par la cellule de recrutement du centre de formation, dédiée aux territoires hors Ile-de-France ». Mais le PSG dénonce une « initiative personnelle du responsable de ce département ». « La Direction générale du club n’avait jamais eu connaissance d’un système de fichage ethnique au sein d’un département recrutement, ni eu en sa possession un tel formulaire. (…) Au vu des informations qui y sont mentionnées, ces formulaires trahissent l’esprit et les valeurs du Paris SG. » Le club de la capitale affirme en outre que « dès qu’il en a été informé au début du mois d’octobre », ses responsables ont « lancé une enquête interne pour comprendre comment de telles pratiques ont pu exister et décider des mesures qui s’imposent ». « Trop d’Antillais et d’Africains sur Paris » Selon le collectif de médias européens, la « polémique éclate en interne en mars 2014 ». A l’origine, un footballeur en herbe, Yann Gboho (international français chez les jeunes, né en Côte d’Ivoire), 13 ans, qui joue au FC Rouen et tape « dans l’œil » d’un « recruteur du PSG pour la région Normandie, Serge Fournier », peut-on lire dans la livraison de « Football Leaks ». Une « fiche remplie le 2 novembre 2013 lors du match US Sapins – FC Rouen » mentionne ainsi l’origine (« Antillais »). Le nom de Yann Gboho a ensuite « suscité bien des remous au PSG, comme le montre le compte rendu interne d’une réunion formation qui s’est tenue le 14 mars 2014 », peut-on lire dans les « Football Leaks ». Au cours de cette réunion, Marc Westerloppe, qui dirige à l’époque « la cellule recrutement du club dans tout le pays sauf en Ile-de-France » (et qui a quitté le PSG pour Rennes en janvier 2018), déclare, selon ce document : « On ne va pas revenir sur ce sujet. Il y a un problème sur l’orientation du club, il faut un équilibre sur la mixité, trop d’Antillais et d’Africains sur Paris. » Une réflexion qui provoque l’indignation d’autres participants, comme Pierre Reynaud, responsable du recrutement des jeunes en Ile-de-France : « Sauf que ce ne doit pas être une question ethnique mais de talent. » « Une dernière phrase conclut le compte rendu : “Par la suite, débat houleux…” », écrit Mediapart. Lire aussi :   Après les « Football Leaks », le fair-play financier en question   « J’ai rencontré une équipe ébranlée » Tout fichage lié aux origines ethniques est interdit en France, où le sujet est plus sensible que dans d’autres pays. Signe du malaise suscité par cette affaire, toujours selon les « Football Leaks », la secrétaire du comité d’entreprise écrit à la directrice des ressources humaines, en mettant en copie bon nombre de formateurs, pour dénoncer les « propos tenus le 14 mars par M. Westerloppe et ce, au nom de la direction du club ». « J’ai rencontré une équipe ébranlée, particulièrement touchée par ce qui pourrait apparaître comme étant la nouvelle philosophie de notre entreprise. Impossible de cautionner ce virage à 180° ! Aucun de mes collègues de la formation ou préformation ne peuvent y croire. » Mediapart raconte que M. Westerloppe a bien été convoqué « à un entretien préalable » le 27 juin 2014, où il proteste auprès de Jean-Claude Blanc (actuel directeur général délégué du PSG), rejetant des accusations contre lui, « fausses, malveillantes et stupides ». Aucune sanction n’est prononcée. Westerloppe et Olivier Létang, directeur sportif de l’époque (aujourd’hui président du Stade rennais) se sont contentés de rétorquer à Mediapart que « cette affaire concerne le PSG ». Mais dans un communiqué publié jeudi, Olivier Létang, actuel président de Rennes, s’est dit « profondément choqué et blessé » des accusations. Il affirme avoir toujours eu comme seul objectif de « s’attacher les meilleurs jeunes joueurs dans le but de les faire évoluer à terme avec l’équipe professionnelle. » Fiches remplies jusqu’au printemps 2018 Du côté du club, la direction a confirmé que, « saisie à l’époque par le Comité d’Entreprise, (elle) avait fermement rappelé les règles et les valeurs qui devaient guider le recrutement d’un joueur au club. » « Aucun élément concret n’ayant alors permis de corroborer ces propos, le club n’avait pu mettre en œuvre les mesures disciplinaires appropriées. » Ces « mêmes fiches d’observation avec mention des origines ont été scrupuleusement remplies jusqu’au printemps 2018 », accuse pourtant le site d’informations. Pour répondre aux questions des « Football Leaks », le PSG « a missionné » Malek Boutih, ancien député PS (2012-2017), ancien président de SOS Racisme (1999-2003), qui « travaille depuis une quinzaine d’années sur les questions de racisme au sein de la Fondation PSG ». « Au nom du club, il confirme que ce fichage a été mis en place, mais (…) les choses ont, selon lui, été faites en secret » et que « la direction n’était pas au courant », relate Mediapart. Pour le foot français, cette affaire réveille « l’affaire des quotas », quand avait émergé l’idée d’imposer des quotas de binationaux chez les jeunes, lors d’une réunion de la Direction technique nationale (DTN) fin 2010. Laurent Blanc, le sélectionneur de l’époque, s’était dit alors tout à fait « favorable » à cette idée en arguant : « Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les Blacks (…) Je crois qu’il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d’autres critères, modifiés avec notre propre culture (…) Les Espagnols, ils m’ont dit : “Nous, on n’a pas de problème. Nous, des Blacks, on n’en a pas.” » Lire aussi :   « Football Leaks » : la faiblesse de l’UEFA face aux grands clubs européens
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  • Football : l’attaquant Anthony Martial retrouve l’équipe de France

    L’attaquant français de Manchester United, Anthony Martial, a été convoqué jeudi 8 novembre pour affronter les Pays-Bas et l’Uruguay en novembre, après plus de sept mois d’absence chez les Bleus de Didier Deschamps, qui a livré une liste par ailleurs sans surprise. En défense, le sélectionneur a fait appel à son vice-capitaine Raphaël Varane, récemment touché aux adducteurs, mais pas à Lucas Hernandez (cuisse), pour les déplacements des champions du monde à Rotterdam le 16 novembre en Ligue des nations, puis la réception de l’Uruguay au Stade de France quatre jours plus tard en amical. Suivre aussi notre live :   Football : Anthony Martial retrouve l’équipe de France Fékir et Sakho convoqués L’attaquant lyonnais Nabil Fékir, forfait lors du dernier rassemblement des Bleus, fait son retour dans le groupe aux dépens du meneur marseillais Dimitri Payet, qui l’avait remplacé pour les matchs disputés en octobre contre l’Islande et l’Allemagne. Didier Deschamps, privé de Samuel Umtiti en défense centrale, a de nouveau convoqué le joueur de Crystal Palace Mamadou Sakho (28 ans, 28 sélections), revenu en bleu lors du dernier rassemblement après plus de deux ans d’absence. Le défenseur de l’Olympique de Marseille Adil Rami et celui de Stuttgart Benjamin Pavard, en difficulté avec leurs clubs respectifs, sont aussi dans la liste. L’équipe de France, en tête de son groupe de Ligue des nations, a besoin d’un match nul ou d’une victoire à Rotterdam pour assurer son billet pour les phases finales du mois de juin. Elle accueillera dans la foulée l’Uruguay au Stade de France, le 20 novembre, en amical. Les 23 Bleus qui joueront le dernier match de groupe de Nations League contre les Pays-Bas (16/11) et qui affronter… https://t.co/7nIZgSNsJa— equipedefrance (@Equipe de France ⭐⭐)
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  • Elections européennes : l’Allemand Manfred Weber investi chef de file des droites

    Une dernière petite blague, un dernier discours sans aspérités un peu pour la forme, une dernière distribution de pin’s et de plaquettes à son effigie… Malgré son aisance et son CV en or massif, l’ex-premier ministre finlandais Alex Stubb n’avait aucune chance lors de la primaire interne des droites européennes (le Parti populaire européen, PPE), jeudi 8 novembre à Helsinki. C’est Manfred Weber, un Bavarois de 46 ans, discret et peu charismatique, mais très apprécié des délégués et parfait connaisseur des arcanes bruxellois, qui a remporté la mise haut la main : il a été élu par 80 % des votants. L’Allemand, élu de la CSU, mais considéré comme un modéré au sein de cette formation très droitière, est le chef de file du PPE au Parlement de Strasbourg depuis 2014. Il n’a pourtant jamais exercé dans un gouvernement, mais sa connaissance des partis conservateurs, même les plus petits, dans l’est et dans le nord de l’Union, sa simplicité et son message de proximité avec les citoyens, ont visiblement convaincu. Tout comme la priorité accordée à la « lutte contre la migration illégale : le PPE doit être le parti du contrôle strict des frontières ». Manfred Weber avait reçu le feu vert de la chancelière allemande, Angela Merkel, dès fin août, puis a engrangé les soutiens de quasiment tous les dirigeants du PPE ces dernières semaines – Laurent Wauquiez, patron de Les Républicains, fut parmi les derniers à s’y rallier, mardi 6 novembre. L’identité chrétienne est aussi en haut de l’affiche pour ce discret politique, très attaché à ses origines bavaroises, qui n’a pas hésité à se mettre en scène faisant le signe de croix, dans sa vidéo de campagne. « Nous sommes fiers de ces valeurs et nous les défendrons, nous sommes des chrétiens démocrates », a-t-il répété au moins une vingtaine de fois lors de son dernier de discours avant les votes. Maintenir l’unité M. Weber va devoir incarner le parti paneuropéen pour le scrutin de mai 2019. Ses objectifs ? Faire en sorte que sa formation, toujours la plus puissante dans les institutions, ne perde pas trop de plumes face aux partis populistes. En maintenant son unité. Et succéder, à l’issue du scrutin de mai, à « son ami » Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission. Jeudi, les dirigeants du PPE espéraient refermer la « parenthèse Orban », les dérives illibérales du premier ministre hongrois ayant créé un fort malaise au sein du parti. Mais ils n’y sont pas tout à fait parvenus. Le 12 septembre, lors d’un vote historique au Parlement européen, plus de la moitié des élus conservateurs ont voté pour le déclenchement d’une procédure pour violation de l’Etat de droit en Hongrie. Lire aussi :   Le PPE et Viktor Orban, l’oncle raciste de Hongrie Depuis, Joseph Daul, le très influent président du PPE, a beaucoup travaillé pour ramener l’unité dans les rangs, bien que M. Orban, lui, n’ait pas reculé sur son paquet législatif « Stop Soros », pourtant considéré par le Parlement européen comme dangereux pour les libertés publiques. L’Université d’Europe Centrale, établissement respecté de Budapest fondée par le milliardaire Georges Soros, devenue la bête noire de M. Orban, est sur le point de déménager à Vienne. A Helsinki, les délégués ont voté une résolution « sur l’Etat de droit » très générale. Et M. Orban a évité toute provocation, se contentant surtout de rendre hommage à Helmut Kohl, la figure tutélaire du PPE, décédé le 16 juin 2017, « l’homme qui savait que dans une famille, on peut ne pas être d’accord mais on reste toujours unis ». Mais le Polonais Donald Tusk, président du Conseil européen, a mis les pieds dans le plat, insistant sur le fait qu’on « n’est pas chrétien démocrate si on ne respecte pas l’indépendance judiciaire, la démocratie libérale et les ONG ». Une critique directe à la politique de M. Orban. La chancelière Merkel, ovationnée, a certes, elle aussi, insisté sur l’image « chrétienne de l’homme », mais qui, selon elle, implique le respect « de la démocratie, de la liberté d’opinion, de la presse, de la recherche ». En fort recul Le PPE est, de fait, moins mal en point que son ancien partenaire de coalition à Strasbourg, le Parti socialiste européen, mais selon les dernières projections non officielles, il pourrait perdre jusqu’à une cinquantaine de sièges dans l’hémicycle européen. Le journal européen Contexte ne leur attribue plus que 167 sièges, contre 215 actuellement. La CDU, pilier du PPE, recule dans tous les scrutins régionaux en Allemagne. En Italie, en Espagne, dans ces grands pays ayant envoyé traditionnellement de fortes délégations de conservateurs à Strasbourg, les droites classiques sont aussi en fort recul. En France, Les Républicains craignent de perdre un gros tiers de leurs troupes et de ne plus pouvoir prétendre qu’à une douzaine d’eurodéputés en mai. S’il était confirmé, cet effritement important handicaperait forcément les chances de M. Weber de succéder à M. Juncker. L’heureux ou heureuse élue sera plus probablement la personne la plus capable de construire une coalition de partis pro-européens, qui héritera du bureau du Luxembourgeois au 13e étage du Berlaymont, le siège de la Commission à Bruxelles. M. Weber, plutôt identifié à droite du PPE, n’est pas le mieux placé. Dans ce cas de figure, Margrethe Vestager, la très médiatique commissaire danoise à la concurrence ou Michel Barnier, le M. Brexit des Européens, conservent leurs chances. Lire aussi :   Les droites européennes désignent leur candidat pour 2019 Joseph Daul, le président du PPE, a assuré à Helsinki que le champion du parti serait « leur premier choix » comme président de la Commission, mais il n’a pas exclu, en creux, un deuxième ou un troisième choix. C’est probablement la raison pour laquelle une partie des eurodéputés conservateurs français fantasment encore sur Michel Barnier, qui a acquis une stature de quasi-chef d’Etat grâce à sa maîtrise des négociations du Brexit, mais qui n’a pas pu participer à la primaire interne : il doit d’abord décrocher un accord avec Londres sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
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  • Le Salon philatélique d’automne fête l’armistice à l’Espace Champerret, à Paris

    Foire aux bonnes affaires, avalanche d’émissions de nouveaux timbres, séances de dédicaces des artistes créateurs, exposition de collections : le 72e Salon philatélique d’automne organisé par la Chambre syndicale des négociants et experts en philatélie (CNEP), qui se déroule du 8 au 11 novembre à Paris, à l’Espace Champerret, s’apprête à solliciter comme rarement vu le portefeuille des collectionneurs ! De nombreux événements animeront ce salon qui réunit une cinquantaine de négociants spécialisés français et étrangers ainsi que huit postes « exotiques » (parmi lesquelles la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises, l’Espagne, le Kirghizistan, etc.) et celle des Nations unies. La Poste française clôturera les commémorations philatéliques de la guerre de 1914-1918 avec un bloc-feuillet de deux timbres à 2,60 euros sur le centenaire de l’armistice dessiné par l’auteur de bande dessinée Damien Cuvillier, les deux timbres étant repris dans un souvenir philatélique au tirage limité à 30 000 exemplaires contre 370 000 pour la version « classique ». Grande Guerre toujours avec un timbre de poste aérienne à 3,80 euros, dessiné par Maël, gravé par André Lavergne, dédié aux as de l’aviation Michel Coiffard (1892-1918) et Maurice Boyau (1888-1918), ce dernier également international de rugby. La CNEP pour sa part éditera un bloc timbré représentant la clairière de Rethondes, où fut signé l’armistice, dessiné par Christian Broutin. Les quatre jours du salon verront s’enchaîner en outre des ventes en avant-première de timbres de vœux (carnet à 9,60 euros), de timbres sur les chapeaux (un feuillet de six timbres, à 5,70 euros et un souvenir à 8 euros), sur Ivan Tourgueniev (1,30 euro), un bloc-souvenir sur la valse (4 euros) et deux timbres sur des vases de Gallé et d’Antonija Krasnik dans le cadre d’une émission conjointe avec la Croatie (deux vignettes…
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  • EPH, le groupe de Daniel Kretinsky, pourrait acheter deux des dernières centrales à charbon en France

    Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky explique que son investissement dans Le Monde est d’abord un « soutien à la presse », et pas un levier pour réaliser des investissements en France dans le secteur énergétique. Cela n’empêche pas pour autant EPH, le groupe qu’il préside, de regarder les opportunités sur le marché français. Selon nos informations, EPH est sur les rangs pour acquérir les actifs français d’Uniper. Le groupe allemand possède notamment deux centrales à charbon, à Gardanne (Bouches-du-Rhône) et Saint-Avold (Moselle). Cette dernière contient aussi deux tranches de production d’électricité à partir de gaz. Uniper détient, par ailleurs, en France quelques parcs solaires et éoliens et un fournisseur d’électricité pour les PME. Mais EPH n’est pas seul en lice, plusieurs fonds d’investissements se seraient fait connaître, et la bataille n’est pas terminée. Une telle volonté de rachat peut surprendre. En effet, les deux centrales à charbon du groupe allemand vont devoir fermer avant 2022, selon l’engagement de campagne pris par Emmanuel Macron – de même que les deux dernières centrales à charbon d’EDF, au Havre (Seine-Maritime) et à Cordemais (Loire-Atlantique). Accompagner la fermeture ou la transition des sites Une décision confirmée par le ministre de la transition écologique et solidaire François de Rugy, le 31 octobre, en déplacement à Saint-Avold avec le patron d’Uniper France, Luc Poyer. Ce choix politique et les incertitudes sur les indemnisations en cas de fermeture, devraient tirer le prix des actifs à la baisse. L’acheteur de ces centrales aura la lourde tâche d’accompagner la fermeture de ces sites, ou leur transition vers d’autres modes de production d’énergie. La centrale de Gardanne a ainsi investi dans la biomasse depuis plusieurs années. Le site de Saint-Avold espère, lui, se reconvertir dans le gaz. Contactés par Le Monde, les deux groupes ne confirment pas l’existence…
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  • Elections des midterms : un nombre record d’élues qui représentent… 22 % des membres du Congrès

    Le 116e Congrès, c’est-à-dire les deux chambres américaines, qui siégera à compter de janvier, est le plus féminisé jamais élu aux Etats-Unis. Selon notre décompte des résultats quasi définitifs, au 8 novembre au matin (heure de Paris), ce sont au moins 118 femmes qui siégeront sur 535 : 101 démocrates contre 17 républicaines. Elles représentent 22,1 % des élus à la Chambre des représentants (sur 435) et autant au Sénat, où seul le tiers des sièges était renouvelé lors des midterms du 6 novembre. C’est un record qui n’atteint pas même le quart de l’assemblée, alors qu’aux Etats-Unis comme en Europe, les femmes représentent 51 % de la population. Par ailleurs, ce modeste rééquilibrage est surtout le fait du centre gauche, puisque, à la Chambre, les élues démocrates sont 84 contre seulement 12 républicaines, soit un total de 96 sur 435. Pis, au Sénat, elles reculent d’un siège, passant de 23 à 22 sénatrices sur un total de 100. Un nombre record de femmes en 2018 dans les deux chambres Ce graphique représente la proportion de femmes et d’hommes élus au Congrès (le Sénat et la Chambre des représentants). Il couvre les 35 élections générales et de mi-mandat de 1950 à 2018, elles ont lieu tous les deux ans. Passez votre souris sur lesTapez du doigt sur les barres pour afficher le détail. Sources : Sénat des États-Unis, Chambre des représentants des États-Unis, Rutgers university
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