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  • « En France, le libraire fait de la résistance »

    Chronique Pertes & profits. La coïncidence est cocasse. Mardi 7 novembre se déroulait au restaurant Drouant un de ces rites qui font le sel de la vie littéraire française : devant une forêt de micros et de caméras menaçant de l’asphyxier, Nicolas Mathieu recevait le prestigieux prix Goncourt pour Leurs enfants après eux (Actes Sud). Au même moment, l’un des plus vieux réseaux de librairies, Decitre, annonçait être en négociations exclusives pour se vendre à son concurrent Le Furet du Nord. En 1907, Henri Decitre avait ­repris une petite librairie lyonnaise. Son fils Pierre avait développé l’affaire. Aujourd’hui, Guillaume Decitre, le fils de Pierre, vend la maison, qui compte onze magasins, dont neuf en Rhône-Alpes. Leurs enfants après eux, vraiment ? Comme les meilleurs livres, ce rapprochement peut se lire de plusieurs façons. Certains pleureront la fin d’une entreprise familiale, l’absorption de la plus belle enseigne lyonnaise par un petit groupe aux mains d’un fonds d’investissement, Vauban Partenaires. Mais, tout comme l’excitation persistante autour des prix littéraires, cette transaction prouve aussi qu’en France, le livre est bien vivant. Le libraire fait de la résistance, des financiers sont prêts à miser sur son succès. Une nouvelle illustration de la fameuse « exception culturelle française ». La BD en forte croissance Depuis l’arrivée de Vauban à son capital, en 2008, Le Furet du Nord s’est lancé dans une expansion dans sa région d’origine, mais aussi en Picardie, en Ile-de-France, en Belgique. En huit ans, il a doublé le nombre de ses points de vente, sans être rassasié. En 2017, les librairies Sauramps de Montpellier, en faillite, lui ont échappé. A présent, Decitre permet au ­Furet du Nord d’arriver enfin dans le Sud. Le groupe va presque doubler de taille, pour frôler 150 millions d’euros de chiffre d’affaires. Au passage, Le Furet va bénéficier du site de vente en ligne de Decitre,…
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  • En Thaïlande, bataille de raps

    Après quatre ans de dictature, une bande de rappeurs vient de bousculer le régime des généraux thaïlandais : en un peu plus d’une semaine, la chanson « Prathet ku mi… » (Et voici ce que fait mon foutu pays…), qui égrène dans un langage cru les tares du régime et de la société, a été vue plus de 26 millions de fois. Ce qui, dans une nation de 69 millions d’habitants, est un record national. « Ce que mon pays fait, c’est de prétendre donner des libertés mais ne te laisse pas le droit de choisir », scandent dix rappeurs, filmés en noir et blanc, certains cagoulés et masqués, d’autres à visages découverts. « Ce pays où on tue facilement avec de l’argent », « ce pays où l’on mange de la panthère en sashimi », chantent, un par un, en gesticulant, les chanteurs, faisant des allusions directes à la corruption et aux scandales qui émaillent la politique thaïe. Notamment celui qui a vu, en février, le tycoon de l’immobilier Premchai Karnasuta être arrêté pour avoir abattu des félins d’une espèce menacée dans la jungle. Regarder n’est pas forcément approuver mais le plus d’un million de « like » sur Facebook indique bien qu’une partie substantielle des jeunes et des rappeurs de tout poil en ont ras la casquette du régime du général Prayuth Chan-ocha. Celui-ci et sa clique de galonnés s’étaient emparés du pouvoir en mai 2014 pour « ramener l’ordre » dans un pays divisé et meurtri par de multiples et sanglantes crises depuis une décennie. Impatience populaire Même si le régime des généraux est une sorte de « dictature molle », qui ne peut être comparée dans son niveau de répression avec ses consœurs sud-américaines des années de plomb, ou même avec d’autres régimes militaires du passé dans le royaume thaï, le succès de la chanson est tout de même une indication d’un degré d’impopularité certaine du pouvoir en place. En dépit du fait que les élites, les classes aisées et une grande partie des…
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  • Le prix Décembre récompense « François, portrait d’un absent », de Michaël Ferrier

    Le prix Décembre a été attribué, jeudi 8 novembre, à Portrait d’un absent, du romancier et essayiste Michaël Ferrier (Gallimard, « L’Infini », 256 p., 20 €.) Il succède à Dossier M., de Grégoire Bouillier (Flammarion), qui avait reçu la récompense peu de temps après la mort de Pierre Bergé, mécène du Décembre – la distinction ne s’était pas accompagnée en 2017 des 30 000 euros qui en font le mieux doté des prix de fin d’année. En 2018, la fondation Pierre-Bergé offre 20 000 euros au récipiendaire du prix. Chronique d’une amitié C’est un très beau livre de deuil qui se trouve ainsi récompensé. Il s’ouvre à la fin 2013 quand, au milieu de la nuit tokyoïte, Michaël Ferrier apprend la mort accidentelle de François Christophe. Ce texte admirablement aérien et fragile fait la chronique d’une amitié trop tôt interrompue. Cette amitié, Ferrier la dit, de l’internat du lycée Lakanal (où ils se sont rencontrés) au Japon, sans en faire un traité ni l’éloge. L’amitié ne s’écrit pas, elle se raconte, semble finalement démontrer François, portrait d’un absent au gré des saynètes et des digressions – surtout elle se raconte à deux, ce que ce livre donne miraculeusement l’impression de faire jusqu’à son titre (qui est un emprunt au titre d’un film documentaire de François Christophe, justement). Et c’est en s’estompant, parfois presque en s’absentant, que l’ami qui reste fait une place à l’ami qui est parti, qu’il l’accompagne, qu’il lutte contre l’oubli, « cette seconde mort », « le vrai tombeau », dont la littérature pourrait être l’antidote Lire la critique complète de « François, portrait d’un absent » (édition abonnés)
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  • L’Italien Andrea Enria devrait prendre la tête du « gendarme » bancaire européen

    Alors que les femmes sont notoirement sous-représentées aux postes-clés de la Banque centrale européenne (BCE), l’institut de Francfort a désigné un homme, l’Italien Andrea Enria, pour prendre les rênes du « gendarme » bancaire européen. Mercredi 7 novembre, la BCE devait, en effet, choisir qui succédera à la Française Danièle Nouy, à compter du 1er janvier 2019, pour superviser les 118 plus grandes banques européennes, qui détiennent plus de 80 % des actifs bancaires de la zone euro. Après la crise de 2008, l’Europe a donné naissance à une union bancaire dotée, à partir de 2014, d’un superviseur unique intégré à la BCE. Sa mission : inspecter les principales institutions financières de la zone euro, leur accorder ou leur retirer leur licence bancaire et leur imposer de renforcer leur capital autant que de besoin. En un mot, être intrusif, alors qu’avant-crise, la relation de proximité souvent indulgente entretenue entre les banques et leurs superviseurs nationaux a mené à la catastrophe. Mme Nouy, femme de caractère, a été la première à tenir la barre de ce nouveau Mécanisme de surveillance unique (MSU). Pour la remplacer, le conseil des gouverneurs de la BCE avait le choix entre deux candidats : l’Irlandaise Sharon Donnery, 46 ans, gouverneure adjointe de la banque centrale d’Irlande et directrice d’un groupe de travail à la BCE sur les créances douteuses amassées dans les bilans des banques ; et Andrea Enria, 57 ans, à la tête de l’Autorité bancaire européenne, chargée d’édicter des règles pour les banques de l’Union européenne (UE). Le Français Robert Ophèle, 62 ans, président de l’Autorité des marchés financier, avait été sorti de la course fin octobre après son audition devant le Parlement européen. Jeu de chaises musicales Pour certains observateurs, le choix d’Andrea Enria ne serait pas sans lien avec la santé des banques italiennes, qui, ployant sous les prêts « non performants » (c’est-à-dire non remboursés),…
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  • Au Cameroun, une journaliste anglophone écrouée à la prison de Douala

    Rédactrice en chef adjointe et présentatrice vedette de la chaîne de télévision privée Equinoxe TV, Mimi Mefo a été inculpée d’« atteinte à la sûreté de l’Etat ».

    Mimi Mefo, rédactrice en chef adjointe et présentatrice vedette de la chaîne de télévision privée Equinoxe TV.
    Crédits : Equinoxe TV

    Une célèbre journaliste anglophone du Cameroun, Mimi Mefo, a été écrouée dans la nuit du mercredi 7 novembre à Douala (sud), après avoir été inculpée par un tribunal militaire d’« atteinte à la sûreté de l’Etat », a appris l’AFP auprès de son avocate. Mimi Mefo, rédactrice en chef adjointe et présentatrice vedette à Equinoxe TV, une chaîne de télévision privée de Douala, « a été écrouée et incarcérée (…) à la prison de New-Bell », a affirmé Alice Nkom, responsable d’un collectif de onze avocats qui s’est constitué pour défendre la journaliste.
    Mimi Mefo a été placée en détention provisoire par le commissaire du gouvernement près du tribunal militaire de Douala, selon Me Nkom qui qualifie ces chefs d’inculpation de « rocambolesques ». Elle devrait être jugée par le tribunal militaire de Douala dès lundi, selon l’avocate.

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    Un missionnaire américain tué dans le Nord-Ouest anglophone du Cameroun

    Il lui est reproché d’avoir « relayé, tout en en indiquant la source, un post disant que ce sont des balles de l’armée qui ont tué le missionnaire américain Charles Trumann Wesco », qui a succombé fin octobre à ses blessures après une attaque dans la province anglophone du Nord-Ouest, a expliqué Me Nkom. « Est-ce qu’on peut nous prouver que c’est faux ? On n’en sait rien, dès lors qu’on a affaire à une armée dont des soldats peuvent tirer à bout portant sur un enfant, ce que les autorités nient avant de se raviser », a-t-elle affirmé.
    Six journalistes interpellés
    Dans un autre post, la journaliste avait relayé la version du ministère camerounais de la défense, imputant la responsabilité de la mort du missionnaire américain aux séparatistes anglophones. « Son innocence est établie et la preuve que [son] emprisonnement était planifié est cinglant », a réagi le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC). Reporters sans frontières (RSF) a également demandé la libération immédiate de la journaliste d’Equinoxe TV. « Les journalistes qui couvrent la crise anglophone ne sont pas des criminels ! », précise l’ONG.

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    Les anglophones du Cameroun pris entre les feux de l’armée et des séparatistes

    Anglophone, Mimi Mefo, en plus de ses responsabilités à Equinoxe TV, anime un site Internet sur lequel elle rend régulièrement compte de l’actualité des deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à un conflit armé depuis un an. Depuis la tenue de la présidentielle le 7 octobre, au moins six journalistes ont été interpellés au Cameroun, dont deux restent incarcérés, selon un décompte fait par l’AFP. Michel Biem Tong, promoteur d’un site Internet, a été arrêté le 23 octobre et restait en détention jeudi pour des faits allégués d’« apologie » de sécession.

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  • Equipe de France : revivez l’annonce de la liste de Didier Deschamps

    LES FAITS
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    L’attaquant français de Manchester United, Anthony Martial, a été convoqué jeudi pour affronter les Pays-Bas et l’Uruguay en novembre, après plus de sept mois d’absence chez les Bleus de Didier Deschamps, qui a livré une liste par ailleurs sans surprise.Liste des 23 joueurs convoqués en équipe de FranceGardiens : Hugo Lloris, Alphone Aréola, Steve MandandaDéfenseurs : Lucas Digne, Benjamin Mendy, Presnel Kimpembe, Mamadou Sakho, Djibril Sidibé, Raphaël Varane, Benjamin Pavard, Adil Rami, Raphaël VaraneMilieux : N’Golo Kanté, Blaise Matuidi, Tanguy Ndombele, Paul Pogba, Steven Nzonzi,Attaquants : Antoine Griezmann, Olivier Giroud, Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Florian Thauvin, Anthony MartialLe calendrier des matches des Bleus :Vendredi 16 novembrePays-Bas – France à Rotterdam / Ligue des nationsMardi 20 novembreFrance – Uruguay au Stade de France / AmicalLe classement des Bleus en Ligue des nations, dans leur groupe 1 de la Ligue A :1. France (7 points) 2. Pays-Bas (3 points)3. Allemagne (1 point) 

    Merci à toutes et à tous de nous avoir suivi, on se retrouve ce week-end pour de nouvelles aventures à caractère sportif. Et le 16 novembre pour le match des Bleus face aux Pays-Bas.

    Ce qu’il faut retenir de la liste de Didier DeschampsL’attaquant français de Manchester United, Anthony Martial, a été convoqué pour affronter les Pays-Bas et l’Uruguay en novembre, après plus de sept mois d’absence chez les Bleus de Didier Deschamps, qui a livré une liste par ailleurs sans surprise. En défense, le sélectionneur a fait appel à son vice-capitaine Raphaël Varane, récemment touché aux adducteurs, mais pas à Lucas Hernandez (cuisse), pour les déplacements des champions du monde à Rotterdam le 16 novembre en Ligue des nations, puis la réception de l’Uruguay au Stade de France quatre jours plus tard en amical.L’attaquant lyonnais Nabil Fékir, forfait lors du dernier rassemblement des Bleus, fait son retour dans le groupe aux dépens du meneur marseillais Dimitri Payet qui l’avait remplacé pour les matchs disputés en octobre contre l’Islande et l’Allemagne. Didier Deschamps, privé de Samuel Umtiti en défense centrale, a de nouveau convoqué le joueur de Crystal Palace Mamadou Sakho (28 ans, 28 sélections), revenu en Bleu lors du dernier rassemblement après plus de deux ans d’absence.Le défenseur de l’Olympique de Marseille, Adil Rami, et celui de Stuttgart Benjamin Pavard, en difficulté avec leurs clubs respectifs, sont aussi dans la liste. L’équipe de France, en tête de son groupe de Ligue des nations, a besoin d’un match nul ou d’une victoire à Rotterdam le 16 novembre pour assurer son billet pour les phases finales du mois de juin. Elle accueillera dans la foulée l’Uruguay au Stade de France, le 20 novembre en amical.

    Didier Deschamps s’en est allé, nous allons faire de même après ce live assez court mains néanmoins intense.

    On a été champions du monde, on ne change pas une équipe qui gagne. Seul le chat noir a été sacrifié sur l’autel du prix des croquettes.  

    La question se pose également pour Kostas Mitroglou, très performant depuis le début de saison avec l’OM.  

    Dans ses propos, Deschamps laisse entendre que cette logique de groupe prévaut jusqu’à la fin de la Ligue des nations. Il y a encore du temps jusqu’à l’Euro et peut-être sera-t-il amené à renouveler son équipe un peu plus en profondeur la saison prochaine.  

    Non, vous avez raison. On ferme tout, je prends acte de cette erreur d’appréciation et me retire de la vie livesque.  

    A noter que l’attaquant lyonnais Nabil Fékir, forfait lors du dernier rassemblement des Bleus, fait son retour dans le groupe aux dépens du meneur marseillais Dimitri Payet qui l’avait remplacé pour les matches disputés en octobre contre l’Islande et l’Allemagne.

    Cette sélection est en effet étonnante. Peut-être dispose-t-il d’informations sur son état de santé laissant penser qu’il pourrait jouer l’un des deux matchs ? Ou peut-être a-t-il voulu s’éviter de convoquer un autre joueur pour ne pas mettre à mal sa “logique de groupe” ? 

    Clown. C’est en tout cas ce qui est écrit sur ma fiche de paie (ça reste entre nous, mes parents ne sont pas au courant).

    Lucas Hernandez s’est blessé cette semaine face à Dortmund.  

    Il entretient des relations compliquées avec Deschamps et avait fait savoir publiquement qu’il ne comprenait pas de ne pas être sélectionné avec les Bleus. Des sorties qui n’avaient pas été du goût du sélectionneur. 

    Je ne conviens de rien du tout, il ne fallait pas mettre un Marseillais aux manettes. Plus sérieusement (ça nous arrive), Rami connait effectivement un début de saison très compliqué. Mais, encore une fois, Didier Deschamps est dans une “logique de groupe”. Il renouvelle sa confiance aux 23 joueurs qui ont été sacrés champions du monde lors de cette première phase de la Ligue des nations. Peut-être sera-t-il amené à opérer des changements plus profonds une fois la qualification pour le “final four” acquise ?

    “La logique de groupe est toujours importante”, explique Deschamps. Elle l’est encore sur cette fin d’année 2018. 

    Pas de surprise en défense, en dépit de la présence de Varane, de retour de blessure.

    Et voilà, comme prévu Anthony Martial retrouve le groupe tricolore.

    Mesdames, messieurs, Didier Deschamps va bientôt prendre place dans l’auditorium. La tension est maximale.

    Il ne fallait pas mettre un Marseillais aux manettes de ce live.Mandanda, impérial depuis le début de saison, est éternel. Il ne fallait pas mettre un Marseillais aux manettes de ce live. 

    Nous avons entendu beaucoup de bonnes choses à propos de ce joueur. Très rapide, bon dribbleur. Mais peut-être encore un peu jeune pour s’imposer au haut niveau. A surveiller, donc.  

    Cela va faire sourire certains de mes éminents collègues (les mêmes qui se battent contre les Gifs), mais le Marseillais Bouna Sarr a été évoqué pour intégrer le groupe. A un poste – celui de latéral droit – en souffrance depuis quelques mois avec Benjamin Pavard et Djibril Sidibé qui ne montrent pas de gages de solidité depuis le début de saison.

    Bonjour Rudy. Dangereux, non. L’équipe de France possède suffisamment de talents offensifs pour faire la différence et l’a prouvé lors du Mondial. Mais il faut effectivement préparer l’avenir et se projeter sur l’Euro 2020 et, dans cette perspective, Alexandre Lacazette est évidemment un candidat de choix. Reste à savoir si Didier Deschamps pense pouvoir tenir jusqu’à cette date avec le seul Olivier Giroud comme avant-centre de formation.  

    Certains membres éminents du service sport regrettent l’usage intempestif de ces graphic Interchange format (plus connus sous le nom de Gifs). Je n’en fait pas partie.

    Mais il est toujours un peu chafouin, non ? 

    Il postule. Lacazette réalise un début de saison très convaincant avec Arsenal avec 5 buts inscrits en 11 matchs et une influence grandissante dans le jeu. Problème, il évolue comme avant-centre, et Deschamps a expliqué par le passé qu’il pouvait utiliser Olivier Giroud ou Kylian Mbappé en pointe et qu’il n’avait pas de raison d’empiler les joueurs à ce poste. Sa journée ne serait toutefois pas totalement gâchée en cas de non-sélection. Il vient de franchir le cap du million de suiveurs sur son compte Twitter. Ca se fête.

    Bonjour Torhuk. La convocation d’Anthony Martial ne serait pas une surprise à proprement parler étant donné que l’attaquant de Manchester United compte déjà 18 sélections à son actif et qu’il était encore dans le groupe tricolore il y a à peine plus de huit mois. Pour compenser les nombreuses absences en défense, la surprise pourrait venir de Clément Lenglet (FC Barcelone) ou d’Abdou Diallo (Dortmund), suivis de longue date par le staff des Bleus.

    Bonjour Lili. Il restera un match à disputer dans le groupe A entre l’Allemagne et les Pays-Bas, le 19 novembre. Un tournoi final (demi-finales, match pour la 3e place, finale) mettra aux prises les quatre vainqueurs des poules, du 5 au 9 juin 2019.

    Pour Didier Deschamps, ces deux matchs sont l’occasion d’opérer à des derniers tests avant de conclure cette année faste pour les Bleus. On ne l’a pas encore écrit, mais l’équipe de France a été sacrée championne du monde en Russie cet été.Fourbissez vos questions, on se retrouve à 13h30 pour discuter de la liste qui sera communiquée à 14 heures depuis le siège de la FFF.

    Si l’UEFA a jugé utile d’envoyer aux médias un « kit » entier destiné à leur expliquer sa Ligue des nations, c’est probablement parce que ni sa formule, ni sa légitimité ne sont évidentes, juge notre chroniqueur Jérôme Latta.

    L’équipe de France, en tête de son groupe de Ligue des nations, a besoin d’un match nul ou d’une victoire à Rotterdam le 16 novembre pour assurer son billet pour les phases finales du mois de juin. Vous n’avez toujours rien compris à cette nouvelle compétition lancée en septembre dernier. Petite lecture de rattrapage :

    Bonjour, hallo, buenos dias,Bienvenue sur notre site pour suivre en direct l’annonce de la liste de Didier Deschamps pour les matchs face aux Pays-Bas dans le cadre de la Ligue des nations (16 novembre à Rotterdam) et face à l’Uruguay en amical (20 novembre à Saint-Denis). Ces deux rencontres permettront sans doute de revoir l’attaquant Anthony Martial, en très grande forme avec son club de Manchester United, qui n’a plus été sélectionné depuis le mois de mars.  Le sélectionneur fait également face à de grosses incertitudes en défense, en raison des blessures de Samuel Umtiti, Raphaël Varane et Lucas Hernandez. Il y aura au minimum une place à saisir, que lorgnent trois jeunes défenseurs : Aymeric Laporte, Clément Lenglet et Abdou Diallo.

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  • Ligue des champions : Jean-Michel Aulas, le dernier rempart lyonnais

    Aucun autre président français n’incarne plus étroitement son club que Jean-Michel Aulas. En poste depuis 1987, le presque septuagénaire – en mars 2019 – reste plus que jamais seul à la barre lorsque l’Olympique lyonnais (OL) traverse des turbulences. En vieux loup de mer, celui qui a mené sept fois consécutivement Lyon au titre de champion de France dans les années 2000, applique le même plan de bataille au cœur de la tempête : défendre coûte que coûte son entraîneur, faire front face à la presse en se montrant, si nécessaire, offensif, et garder le cap vers les objectifs. Mercredi 7 novembre, le match nul concédé dans les arrêts de jeu contre Hoffenheim en Ligue des champions a été l’occasion d’éprouver une nouvelle fois son savoir-faire. Au contraire de la quasi-totalité de ses joueurs (sauf Lucas Tousart), Jean-Michel Aulas ne s’est pas dérobé quand il s’est agi de se présenter face aux journalistes après cette rencontre empreinte de désillusion. Il s’est affiché plus combatif et plus solide que son équipe, qui alors qu’elle avait mené 2-0 durant trois quarts d’heure et s’était retrouvée en supériorité numérique, avait ensuite totalement déjoué. Lire aussi :   Ligue des champions : face à Hoffenheim, l’OL joue à docteur Jekyll et M. Hyde « L’entraîneur n’a rien à voir là-dedans » Le président a d’abord soutenu son entraîneur, Bruno Génésio, qui avait opté pour un changement tactique (un système en 3-5-2 ). « Je tiens à expliquer, puisque quelquefois c’est l’entraîneur qui est mis en cause, qu’il a trouvé le système parfait puisqu’on mène 2-0, on a les occasions à onze contre dix qui auraient dû permettre de l’emporter. Et puis, a posteriori, on vient tout remettre en cause parce que les autres sont revenus au score, mais l’équipe d’Hoffenheim a égalisé parce que les joueurs ont baissé un peu le pied. L’entraîneur n’a rien à voir là-dedans, ni le président. Il faut aussi pondérer. » Puis, le président lyonnais a tenté de désamorcer les critiques avant même qu’elles n’aient été formulées. Pour cela, il a pointé du doigt le rôle, selon lui, néfaste de la presse. « On a certains joueurs qui ont craqué en deuxième mi-temps sur la partie confiance. Des fois, je lis des choses qui sont injustes. Quand on interprète en sens contraire des remarques de l’entraîneur ou du président vis-à-vis des joueurs et que l’on crée des schismes, on participe au manque de confiance des joueurs », a-t-il expliqué en faisant référence aux cas Memphis Depay et Tanguy Ndombele. Lire aussi :   Ligue des champions : l’OL dans le sillage de Memphis « On a besoin que tout le monde nous aide, a insisté le président lyonnais. A force d’entendre des critiques permanentes, qui ne sont pas toutes justifiées, je pense que les joueurs y sont sensibles, en tout cas beaucoup plus que le président, qui a un peu plus d’expérience. » Un président qui, lui-même, n’est plus épargné La méthode est connue et Jean-Michel Aulas a l’habitude de remobiliser son groupe en usant d’une adversité largement fantasmée et exagérée. Mais cette fois-ci, alors que des sifflets se sont fait entendre et que le virage sud du stade lyonnais a sorti une banderole en forme d’avertissement – « A défaut d’être bons, préservez notre fierté » –, il prend le risque de consommer la rupture avec une partie de son public. Longtemps intouchable dans son fief lyonnais, l’homme fort de l’OL n’est plus épargné personnellement par les critiques. On lui reproche le maintien de Bruno Génésio, l’absence d’un directeur sportif, malgré les promesses, ou encore sa communication conflictuelle. Jusqu’à présent, la situation reste sous contrôle tant que les résultats demeurent honorables. Même si le dernier titre lyonnais remonte à 2012 (une Coupe de France), Lyon est presque toujours parvenu à conserver son rang dans les trois premières places du championnat de France. Un match tournant Cette saison en Ligue 1, malgré de nombreux matchs poussifs, le club rhodanien se classe quatrième à deux points de la deuxième place, qui doit être l’objectif derrière l’intouchable PSG. Et en Ligue des champions, en dépit des occasions ratées (deux fois rejoint au score sur le fil par Hoffenheim), les huitièmes de finale sont encore accessibles. La dernière qualification de Lyon date d’ailleurs de 2012 avec une élimination face aux Chypriotes de Nicosie. « On ne va pas se taper la tête contre les murs car on est deuxième de notre groupe. Le rôle des dirigeants est de montrer qu’au bout du quatrième match, on est toujours présents et qu’il suffira de gagner l’un des deux matchs pour être sûrs d’être qualifiés, a voulu positiver Jean-Michel Aulas. Je pense qu’on est dans une situation qui n’est pas bonne au regard de la forme, mais qui nous permet de continuer à rêver à une qualification et c’est notre objectif. » L’OL a peut-être disputé hier un match tournant dans sa saison. Les joueurs et leur entraîneur auront-ils les ressources psychologiques nécessaires pour évacuer cette nouvelle déception ? A ce titre, le déplacement, samedi 10 novembre, chez la lanterne rouge de la Ligue 1 fournira quelques éléments de réponse. Tout autre résultat qu’une victoire à Guingamp enfoncerait les Lyonnais dans une spirale négative que même la vigie Jean-Michel Aulas aurait alors du mal à stopper.
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  • Midterms : dans le Kansas, Sharice Davids devient la première Amérindienne élue au Congrès

    « Je sais que le moment est venu de prendre des mesures pour notre communauté et pour notre nation » : Sharice Davids donne le ton sur son site de campagne. Première Amérindienne à être élue au Congrès avec la candidate Deb Haaland au Nouveau-Mexique, cette démocrate a battu le républicain Kevin Yoder sur les terres conservatrices du Kansas. Membre d’une tribu du Wisconsin, les Ho-Chunk ou Winnebagos, Mme Davids a emporté la 3e circonscription avec 53,3 % des voix, soit plus de 164 000 électeurs. Le reste de l’Etat a voté républicain. Outre Deb Haaland et Sharice Davids, huit autres candidats amérindiens étaient en lice pour le Congrès cette année, un record. Lire aussi :   Midterms 2018 : Ocasio-Cortez, Sharice Davids, Rashida Tlaïb… les nouveaux visages du Congrès Se battre pour l’équité Cette avocate de 38 ans est aussi une homosexuelle assumée. Elevée par une mère célibataire ancienne militaire, elle est diplômée d’un institut de formation publique et a passé un an à Washington au sein de l’administration Obama, auprès du ministre des transports. Karaté, capoeira, taekwondo… Férue d’arts martiaux qu’elle a pratiqués à un niveau professionnel, Mme Davids promet de se battre pour l’équité. Elle est soutenue par la liste Emily, ou Emily’s List, un comité d’action politique fondé en 1984 par vingt-cinq femmes pour aider à l’élection de femmes progressistes et « prochoix ». Lire notre analyse :   « Midterms » : un nombre record de femmes siègeront au Congrès américain Qualifiant d’« extrémiste » son opposant, M. Yoder, selon le Kansas City Star, elle compte s’opposer aux tentatives de limiter l’accès aux soins de santé et aux exemptions fiscales accordées par le président Donald Trump. En chiffres : Midterms 2018 : Trump perd sa majorité, comme ce fut le cas pour presque tous ses prédécesseurs
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  • Californie : fusillade dans un bar d’une banlieue de Los Angeles, au moins 12 personnes tuées

    Un homme armé a ouvert le feu, mercredi soir 7 novembre, dans un bar-discothèque bondé de Thousand Oaks, dans le sud de la Californie, où se tenait une fête d’étudiants. Douze personnes, dont un policier, ont été tuées, a annoncé le shérif du comté de Ventura, Geoff Dean. Le policier, âgé de 29 ans, a été blessé par des tirs après être entré dans le bâtiment et est mort à l’hôpital jeudi matin. Le tireur présumé, identifié comme un ancien soldat de 28 ans, est mort à l’intérieur de l’établissement. Selon Geoff Dean, une dizaine de personnes ont été blessées. Les faits se sont déroulés au bar de music country le Borderline Bar and Grill, dans la localité de Thousand Oaks, banlieue résidentielle de Los Angeles. « Les pompiers et les premiers intervenants sont arrivés à l’endroit où une fusillade a été signalée » avec « plusieurs blessés », avait indiqué plus tôt le service incendie du comté dans un tweet. Des opérations de « sécurisation » du site étaient en cours. Sur Les Décodeurs :   en 2018, les Etats-Unis n’ont pas connu plus de 4 jours sans fusillade de masse Des centaines de personnes présentes Des centaines de personnes se trouvaient à l’intérieur du Borderline Bar and Grill à 23 h 20 (heure locale), selon le capitaine du comté de Ventura, Garo Kuredjian, qui a précisé que des coups de feu étaient encore tirés lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux. A 3 heures, heure locale, le bilan comprenait, en outre, un nombre indéterminé de blessés, admis dans plusieurs hôpitaux de la région, a-t-il indiqué. Le shérif n’a pas pu préciser à ce stade si le tireur avait été abattu par les forces de l’ordre ou s’il avait retourné son arme contre lui. L’identité du tireur et ses motifs restaient également indéterminés mais plusieurs témoins qui se trouvaient dans le Borderline Bar and Grill ont décrit un « homme en manteau noir », « barbu » et tenant une arme de poing de gros calibre. La plupart des témoins cités par les médias américains, en majorité des étudiants des nombreuses universités de cette banlieue résidentielle de Los Angeles, décrivent des scènes de panique après les premiers coups de feu. « Tout le monde s’est jeté au sol très rapidement. Tout le monde voulait sortir le plus vite possible », a déclaré une jeune femme, qui s’est elle-même enfuie avec une amie par la fenêtre de la cuisine. Les Etats-Unis sont régulièrement le théâtre de fusillades visant des lieux publics, la dernière en date ayant fait onze morts dans une synagogue de Pittsburgh.
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  • Pédophilie : une commission inspirée par les exemples européens

    Depuis les années 1990 et la multiplication des grands scandales de pédophilie un peu partout dans le monde, les Eglises des pays concernés ont réagi en ordre dispersé, et presque systématiquement sous la contrainte. Les révélations sur les abus sexuels commis par des prêtres et la façon dont leur hiérarchie a détourné les yeux ont été faites, pour l’essentiel, à l’initiative des victimes ou de la presse. C’est le plus souvent à la demande et sous le contrôle des gouvernements que des commissions d’enquête ont été mises en place. Lire aussi :   Pédophilie : les évêques veulent associer les victimes à une commission d’enquête « indépendante » Les initiatives les plus anciennes reviennent à l’Irlande. En 2009, le rapport Murphy, commandé par le gouvernement irlandais, dépeignait trente ans d’exactions et d’omerta dans le diocèse de Dublin, où les plaintes des familles n’ont pas été prises au sérieux par les évêques successifs, alors même qu’au moins 46 prêtres avaient abusé plus de 400 enfants. La même année, le rapport du juge Ryan, fruit de neuf années d’enquêtes, concluait que, sur 35 000 enfants placés des institutions dépendant de l’Eglise, plus de 2 000 avaient subi des abus physiques ou sexuels, notamment de la part de prêtres. En 2017, en Australie, une commission d’enquête créée quatre ans plus tôt à l’initiative du gouvernement a répertorié 4 444 cas d’abus entre 1980 et 2015 et identifié 1 900 religieux incriminés. Aux Etats-Unis, c’est la justice qui a conduit l’essentiel des recherches, à commencer par l’enquête menée après les révélations du Boston Globe au début des années 2000. Le 14 août 2018, le procureur de Pennsylvanie détaillait les violences commises sur plus de 1 000 enfants et adolescents par au moins 300 prêtres dans six des huit diocèses de cet Etat pendant cinq ou six décennies. Aux Pays-Bas, c’est l’Eglise elle-même qui a pris les devants. En 2010, à la suite de plusieurs révélations dans la presse de cas d’abus sexuels, la Conférence épiscopale néerlandaise et la Conférence des instituts religieux néerlandais avaient annoncé vouloir une enquête « exhaustive, externe et indépendante ». Dans son rapport final, dévoilé dix-huit mois plus tard, elle estimait que « plusieurs dizaines de milliers de mineurs » avaient été abusés sexuellement au sein de l’Eglise catholique néerlandaise depuis 1945. Lire aussi :   Pédophilie dans l’Eglise : pourquoi la France ne réagit pas « Tournant » en Allemagne Le cas allemand semble être celui qui se rapproche le plus de l’initiative annoncée mercredi par les évêques français – la création prochaine d’une « commission indépendante ». Le 25 septembre, l’Eglise catholique allemande a rendu public un rapport de 350 pages portant sur la période 1946-2014. Pilotée par une équipe d’universitaires, elle avait été commandée en 2013 après une série de révélations sur d’anciennes affaires de pédophilie dans plusieurs établissements catholiques de renom. Elle avait démontré que, sur cette période, 1 670 membres de l’Eglise catholique avaient agressé sexuellement 3 677 mineurs, en majorité des garçons de moins de 13 ans, ce qui signifie qu’au moins 4,4 % de l’ensemble des religieux ont abusé d’enfants. Une évaluation plancher, reconnaissent les auteurs. Une victime sur six aurait été violée. L’étude met également en évidence l’impunité dont ont bénéficié les agresseurs. Sur les 1 670 religieux mis en cause, seulement 566, soit un tiers environ, ont été poursuivis canoniquement. Parmi eux, à peine une quarantaine ont été exclus de l’Eglise. La justice pénale, elle, n’a été saisie que dans une centaine de cas. Après la publication de l’étude, l’Eglise a évoqué un « tournant » et fait part de sa « honte ». Plusieurs plaintes ont été déposées auprès des différents procureurs généraux du pays afin que la justice déclenche des enquêtes dans chacun des vingt-sept diocèses allemands. Selon le Spiegel, cinq diocèses étaient visés, fin octobre, par des enquêtes judiciaires. L’enquête allemande n’a toutefois pas échappé aux critiques des associations de victimes : selon elles, ses auteurs n’ont pas eu accès aux archives, mais seulement aux informations fournies par les diocèses ; l’étude n’entre dans « aucun détail concernant la situation de tel ou tel diocèse ou le rôle de tel ou tel prélat » ; enfin, elle ne concerne « que l’Eglise stricto sensu », laissant donc de côté les institutions éducatives qui lui sont liées. Les mêmes questions se poseront en France quant au périmètre d’action et aux moyens dévolus à la future commission d’enquête. En Belgique, les conclusions d’une commission d’enquête instaurée par l’Eglise pour entendre les victimes sont attendues en 2019. Ses travaux, débutés en 2009, furent très encadrés, voire entravés, y compris par le ministre de la justice de l’époque, ce qui entraîna la démission de sa présidente, une magistrate. Son successeur, le pédopsychiatre Peter Adriaenssens, a vu sa tâche facilitée par des révélations sur l’un des prélats les plus en vue du pays, Roger Vangheluwe, l’évêque de Bruges. En septembre 2010, M. Adriaenssens avait fait publier l’intégralité des témoignages recueillis. Lire aussi :   Pédophilie : l’Eglise rongée par le scandale
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