Category: Politique

  • Le M23, Est-ce le Bras Séculier du RWANDA !

    Le M23, Est-ce le Bras Séculier du RWANDA !

    Par Dominique Kabongo
    York University
    Politologue/Acteur Politique

    “L’Abolition de l’esclavagisme, n’est pas seulement une question d’éthique morale mais aussi une de justice, et si appliquer la justice provoque la guerre, dans ce cas elle est la bienvenue car nous en sortirons une nation”.

    John Quincy Adams
    (6eime Président des États-Unis)

    – A la veille de ses soixante-deux ans d’Independence, la RDC peine toujours d’exister tel qu’état souverain. Depuis 1960, elle est affaiblie institutionnellement, incapable d’assurer sa sécurité et préserver son intégrité territoriale. D’aucuns diront qu’il s’agissait simplement d’une Independence Nominale.

    En 1965, le processus politique s’envenime et se perturbe depuis avec l’ascension au pouvoir de Joseph Désiré Mobutu à travers un coup d’état. De là se succède des régimes jusqu’à date qui ne sont pas doté de légitimité populaire à travers une élection libre et transparente. Ces multiples contestations électorales ne permettent pas aux institutions étatiques d’exercer de plein pouvoir leurs fonctions créant de facto un déséquilibre socio-politique permanent.

    En remontant jusqu’à l’époque Coloniale, il y a une observation flagrante qui expliquerait l’état actuel de déliquescence de la RDC. On retrouve une collision permanente entre les centres d’intérêts économiques et la conception dite d’une République ici la RDC ainsi que celle de son bien-être social. Les centres d’intérêts économiques typiquement de nature exogène désirent l’accès au matières premières avec la moindre si pas aucune résistance étatique et humaine. Par conséquent ils adoptent un modèle économique uniquement basé sur l’extraction des matières premières. On assiste donc à l’extirpation des ressources sans conscience morale ni tenir compte des conséquences écologiques, sociale encore moins humaines. Ce modèle économique se caractérise du néo-libéralisme.

    Hors, dans la conception proprement dite d’état fonctionnel, il est l’organe suprême et régulateur dans la gestion des ressources, biens en préservant le bien-être social et sécuritaire des citoyens. En RDC, nul n’est pas le cas vu que le clash entre ses deux centres d’intérêt réside essentiellement au cœur de la tragédie Congolaise et son réajustement équilibré s’avère indispensable pour l’humanité entière.

    Confronté à cet enchevêtrement, la RDC reste clouée au sol, victime de toute sorte d’agressions tant militaires, politiques qu’économiques. Il devient donc impératif de remettre en place le processus politique déraillé depuis son indépendance. De la découlerait des institutions fortes capable de réunir les centres d’intérêts endogènes tant qu’exogènes.

    Prenant un exemple illustratif, le cas du M23, cela fait près de dix ans que la RDC accuse ce mouvement rebelle d’être rien d’autre qu’un transfuge de l’Armée Rwandaise en RDC. Après ses dernières incursions, la RDC vient encore de brandir cette accusation haut et fort, chose que le Rwanda rejette fermement.

    L’année 1997 marque la chute du régime du Marechal Mobutu par l’AFDL un mouvement rebelle parrainé par le Rwanda et l’Ouganda. Partant de là. L’Est de la RDC connait une des plus horribles tragédies de l’humanité. Le rapport Mapping de l’ONU datant du 1 octobre 2010 retrace les faits en détail.

    La tragédie de l’Est de RDC est également connue comme une guerre économique. Cette partie de la RDC qui échappe au contrôle de l’état est une sorte de “No man’s Land” un El dora do où l’on peut prospérer dans les affaires. On y observe les méthodes du modèle économique d’extraction décrit plus haut adaptable au concept du néo-libéralisme. Le cas du Rwanda un des neuf voisins de la RDC, qui se situe à proximité de l’Est de la RDC devient en 2013, le premier exportateur de Coltan. Selon l’agenceecofin, en 2013, le Rwanda a exporté 2. 466.025 kg de tantale soit 28% de la production mondiale. Une contradiction révélatrice et difficile à réconcilier lorsque le Rwanda ne possède pas ses matières sur son territoire.

    En 2013, suite à son démantèlement le M23 se scinde en deux branches, Makenga et sa branche se sont exilés en Ouganda et Runiga au Rwanda. Neuf ans plutard, il renait de ses cendres doté d’une capacité de frappe nuisible tel que les derniers évènements nous le démontrent. Tout observateur averti ne fait aucun doute de soutien et parrainage de ses deux pays hôtes. Pourquoi maintenant ? Revenons sur leur cahier de charge, parmi tant d’autres, le M23 exige une réinsertion dans l’appareil sécuritaire de la RDC tout en précisant que ces officiers ne sont pas disposés à une éventuelle relocation en dehors de la province du grand Kivu. Cette seule revendication ne susciterait -elle beaucoup d’interrogations sur la vérité démarche de ce groupe lorsqu’il est clairement établi qu’il existe un lien avec les pays limitrophes.

    Depuis les années 90, le Rwanda et l’Ouganda jouissent d’un parrainage Anglo-saxon politique et militaire précisément (les États-Unis et L’Angleterre) les Anglo-saxons ont appelé ça la politique de renaissance qui sous-entend des nouveaux leaders dotés d’une nouvelle vision politique pour l’Afrique centrale. Ainsi le Rwanda et l’Ouganda désigné comme les nouveaux gendarmes de la région se sont lancés à leur tour dans le parrainage politique à l’intérieur de la RDC et multiples incursions militaires à travers leurs proxies locaux. Il s’agissait de l’établissement d’une nouvelle idéologie politique de grand conquérant nécessitant impérativement la conquête du géant Congo. Tel est et demeure le seul ordre du jour jusqu’à date. De fait, en RDC, au sein des institutions républicaines, cet engrenage politique dessert les intérêts de la république vue que ces dignitaires font allégeances aux intérêts de leur parrains. Cela fait près de 25ans comptant que la RDC connait une désolation humaine qui ressemble de plus en plus à un esclavagisme moderne à cause de cette pensée politique qui démontre clairement ses limites. Suite aux dernières incursions militaires, l’indignation des Congolais à travers le monde entier se fait ressentir et le peuple Congolais se montre de plus en plus conscient et résilient face à cette injustice.

    En conclusion, je me saisis donc d’un devoir moral de rappeler l’occident qui se montre incapable de nommer les coupables implicitement et mettre fin à cette tragédie en RDC, qu’il s’agit ici d’une question non seulement d’éthique morale mais aussi de Justice. Le 21ème siècle s’écrit déjà autrement que prévu, le parallélisme de l’histoire du monde devrait nous servir de leçon, il fut un temps où la Chine fut la rusée du monde à travers multiples humiliations, mais aujourd’hui elle domine déjà le monde économiquement. De même pour la RDC, elle se définira et se dotera d’un état fort. D’où ma question, en restant amorphe, quelle rapport l’occident compte-t-il entretenir avec une prochaine nouvelle République en RDC ?

    Dominique Kabongo

  • L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 !  (15 février 1982 – 15 février 2022)

    L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 ! (15 février 1982 – 15 février 2022)

    -L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 !
    (15 février 1982 – 15 février 2022)
    Devoir de mémoire :
    Rappel des racines, de son histoire, de ses valeurs, de son projet de société, de son ancrage populaire et international, de notre Hommage aux Treize Parlementaires, aux Fondateurs, aux Co-fondateurs, aux Pionniers, aux Membres, aux Cadres, aux Responsables politiques, aux Héros et aux Martyrs connus et inconnus de l’UDPS ainsi que du travail accompli par l’UDPS dans notre Société depuis sa création jusqu’au 1er Congrès Ordinaire du Parti en 2010
    Ces thèmes seront développés dans les différents articles qui seront publiés à partir de ce jour et durant tout le mois de février 2022
    Appel à la loyauté et à la fidélité aux Valeurs de l’UDPS
    Nous avons bâti toute notre vie sur une vision de progrès et sur des valeurs reçues en héritage de Treize Parlementaires, des Fondateurs, des Co-fondateurs, des Pionniers et de tous ceux qui nous ont précédés dans ce Combat mené par l’UDPS pour mettre fin à la Tragédie congolaise, placer notre Pays sur la rampe de lancement vers la Culture, la Civilisation et le Progrès et réaliser effectivement, réellement et concrètement ce Progrès qui transparaîtra au niveau du triple destin naturel de notre Pays : destin national, destin africain et destin mondial.
    Les sacrifices, les efforts, la constance, la ténacité, le dépassement de soi, le courage, l’héroïsme, la bravoure, l’oubli de soi, le dévouement, le don total de soi et le martyre des milliers des Compagnons de lutte tombés sur le Champs de bataille tenant en mains le Drapeau de l’UDPS ou de toute autre force congolaise de progrès nous interpellent à chaque instant et nous invitent à une autocritique objective, profonde et réfléchie et en tirer les leçons et les conclusions pour nous améliorer constamment, devenir chaque jour meilleurs qu’hier et autrement nous-mêmes et concrétiser les aspirations profondes et légitimes de notre Peuple, lesquelles aspirations profondes et légitimes ont été recensées, définies, identifiées, hiérarchisées en priorité et thématisées en un projet de société démocratique de l’UDPS.
    La meilleure façon, pour nous, d’affirmer avec l’honnêteté, une conscience tranquille et sans hypocrisie que nous sommes les véritables Héritiers politiques des Treize Parlementaires et de ceux qui nous précédés dans ce Combat, et de reconnaître, en toute humilité et modestie, la contribution de tous ceux qui nous ont précédés dans le Combat et leurs mérites et de leur rendre hommage et justice consiste à préserver parcimonieusement l’héritage qu’ils nous ont légué, d’y demeurer loyaux et fidèles, de l’enrichir de notre apport, de l’élever dans une synthèse supérieure, de l’appliquer réellement, effectivement et concrètement et de le léguer à notre tour à nos enfants et à toutes les générations futures.
    C’est la voie universelle du progrès suivi par tous les peuples et tous les pays qui se développent : ils savent que le progrès se réalise par sédimentation et non par substitution et ils considèrent, par conséquent, le progrès dans l’histoire comme étant un processus intégré de l’enregistrement des valeurs, des idéaux, du bien-être, de la culture, de la civilisation, de la sagesse, du génie, des connaissances qui s’accumulent et qui s’accroissent, d’un continuel avancement depuis un degré inférieur et moins qualitatif jusqu’à un degré qualitativement élevé et à un degré supérieur des valeurs, des idéaux, d’intelligence, de connaissances, de culture, de civilisation, de la sagesse, du génie, du bien-être et de l’épanouissement.
    Chaque génération reçoit de la génération précédente l’héritage des trésors, elle les conserve, les modifie, les enrichit de son apport et de son expérience, agrandis par les fruits de toutes les victoires qu’elle a remportées elles-mêmes et les transmet à la suivante.
    L’évolution de l’idéal démocratique en Occident en est un exemple. En effet, le mot « démocratie » souffre d’un excès de significations. Cette surcharge sémantique est inhérente à la notion même de démocratie car la démocratie n’est pas seulement une manière des institutions, elle est plus encore une exigence morale. Et cette exigence morale n’est pas définissable dans l’abstrait. Son contenu est déterminé à la fois par l’insatisfaction que procure une situation présente et par l’image de ce que serait un ordre politico-social meilleur. Une définition scientifique, sans bavure, ubiquitaire et transhistorique de l’idée démocratique risque de ne pas rendre compte du dynamisme inclus dans l’idée démocratique et qui fait d’elle l’un des facteurs les plus puissants de l’évolution et du progrès des sociétés.
    Toute l’histoire prouve que la démocratie réalisée n’est jamais qu’un moment du mouvement démocratique. Un mouvement qui jamais ne s’arrête car, pour les hommes qui le suscitent, la démocratie est la meilleure des formes de gouvernement et de gestion des hommes, des peuples et des sociétés, elle est l’Excellence, le Bien, le Beau et la Vérité.
    Elle n’est pas seulement une formule d’organisation politique ou une modalité d’aménagement des rapports sociaux : elle est une valeur. Et c’est cette valeur – l’inaliénable vocation des hommes à prendre en charge leur destin tant individuel que collectif – qui constitue l’unité profonde de différentes conceptions de la démocratie.
    Il ne faut pas les isoler pour les décrire en les opposant car, en réalité, elles s’enchevêtrent, s’entrelacent, se chevauchent et s’enchaînent les unes aux autres comme autant d’incarnations de l’idée démocratique qui se fait de plus en plus exigeante au fur et à mesure que ses impératifs sont satisfaits. Cette unité profonde de ces facettes, tendances, courants et camps transparaît dans l’attente des hommes qui placent dans l’idéal démocratique l’espoir d’une vie meilleure.
    Après la Deuxième Guerre Mondiale, il y a eu d’abord des textes pour affirmer et préserver la primauté de la vie, de l’espèce humaine et de la démocratie comme la meilleure forme de gouvernement et de gestion des hommes, des peuples et des sociétés : c’est ainsi qu’il y a eu notamment la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU le 9 Décembre 1948 ; et la Charte des libertés et des droits de l’homme adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU le 10 Décembre 1948 ; et enfin les Pactes Internationaux adoptés en 1966 et relatifs aux libertés civiques, politiques, sociaux, économiques et culturels. Il y a aujourd’hui des réunions de G8, G20 sur la croissance, la prospérité.
    Tout ceci indique que la démocratie, en Occident, a évolué en trois phases :
    Elle a d’abord été une exigence de la liberté et un moyen de réaliser la liberté et de vivre en tant que des citoyens libres dans une cité libre. Elle s’est introduite dans des textes constitutionnels de nombreux pays et dans des institutions politiques. Elle a été ensuite une exigence de la justice et un moyen de réaliser la justice et de vivre dans une cité juste. Elle a donné naissance à l’existence des syndicats et a modifié des rapports sociaux et économiques dans la société. Enfin, c’est l’étape actuelle : elle tend à assurer le contrôle de la collectivité sur la croissance économique et le bon usage de la prospérité. Cette évolution appelle deux observations.
    La première est le fait que l’évolution de l’idée démocratique n’a pas été l’effet de la spéculation intellectuelle qui se serait attachée à approfondir le concept de démocratie. Ce sont les transformations de la société qui ont provoqué l’enrichissement de l’idée démocratique.
    Tel type de société s’accommode d’une forme de démocratie qui sera considérée comme insuffisante dans une autre société et à une autre époque. Il n’existe pas un schéma abstrait, académique, acosmique, éthéré et inodore de recettes d’organisation politique et sociale universellement valables et transposables à tous les moments dans toutes les sociétés. La démocratie ne peut vivre qu’en fonction du milieu où elle s’enracine et dont elle enregistre les aspirations.
    La seconde observation vise à souligner le fait que l’évolution qui a affecté l’idée démocratique a procédé non par substitution mais par sédimentation. L’exigence et le service de la justice n’ont pas supplanté l’exigence et le service de la liberté. Et ni les uns ni les autres n’ont pas été effacés par la gestion de la croissance et de la prospérité.
    Sans doute, à chaque étape de l’évolution, les données politiques et sociales ont marqué de leur empreinte et de leurs exigences l’idée démocratique, mais la mémoire et la conscience des hommes ont conservé les exigences et les services des étapes antérieures si bien qu’aujourd’hui, la démocratie est lourde de toute la substance dont, à chaque moment de son histoire, l’a enrichie l’attente, les exigences et les services des hommes. La volonté d’instaurer une société juste n’a pas éliminé le souci de maintenir une cité libre. Et la gestion d’une société prospère ne saurait être pleinement démocratique si elle néglige les impératifs de la liberté et de la justice.
    L’idée démocratique doit sa densité à cette pluralité de significations, de valeurs, d’exigences et de services accumulés au cours de toutes les étapes et déposée en elle par l’histoire.
    En conclusion, la démocratie est à la mesure de l’homme dont elle reflète les déchirements. Faite (démocratie) de ses exigences, l’homme n’a de chance de les concilier que dans la mesure où il est parvenu à les maîtriser en lui-même. C’est pourquoi, de toutes les conditions historiques, économiques, politiques et sociales qui déterminent l’accomplissement de la démocratie s’en ajoute une autre, primordiale, à savoir l’existence des démocrates. La démocratie ne s’impose pas par la vertu de mécanismes qui lui seraient propres : elle a besoin des hommes qui, en la vivant en eux, la font vivre pour tous.
    La vision de progrès, les valeurs et le projet de société démocratique national sont notre boussole, notre guide et le socle de notre engagement dans l’UDPS qui doit demeurer ce qu’elle a toujours été depuis ses racines et tout au long de l’histoire nationale, c’est-à-dire la Force politique nationale, intertribale et majoritaire à travers tout notre Pays et dans la Diaspora congolaise ; l’Ame, la Force motrice et le Catalyseur du Combat politique national de notre Peuple.

    Nous devons nous accrocher à notre vision de progrès et à nos valeurs même si elles nous paraissent parfois ternies et usées, et même si en tant que parti politique et hommes de progrès et dans notre vie quotidienne, nous les avons trahies.

    Notre vision de progrès et nos valeurs font de nous ce que nous sommes en tant que membres de l’UDPS et hommes de progrès. Elles ont été, au cours de plusieurs années de lutte, soumises à l’épreuve du temps, des faits, des vicissitudes, de l’expérience et même parfois bousculées. Mais elles se sont révélées identiques, fortes et durables hier et aujourd’hui. Au cours de l’évolution du temps et de l’histoire, elles sont révélées être, chaque jour, impérissables. A chaque instant, elles exigent de nous la loyauté, la fidélité, la constance, l’humilité et les actes concrets.

    Les trahir, c’est trahir nos Parents, nos Anciens et nos Martyrs ; c’est trahir notre destin et notre mission ici-bas ; c’est perdre la meilleure partie de nous-mêmes. A suivre…

    Fait le 31 janvier 2022.
    Dr François Tshipamba Mpuila (GSM et WhatsAAp : +32-493-325-104 ; Email : tshipamba.mpuila@yahoo.fr

  • Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin

    Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin

    Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin

    Apres les élections présidentielles du mois d’avril 2021, la vie politique béninoise n’est pas en sommeil
    C’etait le 11 avril 2021 que le soleil s’a brille encore au Benin après plusieurs mois d’obscurité politicienne. Le président Patrice Talon était réélu pour un second mandat en avril dernier avec 86,3%. L’or de sa prestation de serment a la prise du pouvoir de son premier mandat en avril 2016, il avait solennellement promis de ne faire qu’un mandat unique, du coup et sans vergogne, l’on l’a vu se représenter pour un second mandat 5 ans après. Qu’est qui a motivé ce virage de 180 degrés ? Point n’est besoin de fouiner dans le secret de diable, espérons avoir des réponses dans cette émission. Et comme stratégie pour se rassurer de sa réélection, plusieurs observateurs et surtout l’opposition Béninoise disent que le scrutin s’est tenu dans un contexte d’accusations d’autoritarisme et de restrictions de la démocratie portée envers le président élu, une révision constitutionnelle adoptée deux ans auparavant ayant durci drastiquement les conditions de candidatures. Et donc, seuls qui se sont présente face à Patrice Talon, deux candidats les moins connus de la politique Béninoise, Alassane Soumanou 11,3% et Corentin Kohoué 2,3%, dont les candidatures ont de fait nécessité l’approbation des membres des partis présidentiels, ce qui amène une partie de l’opposition à les qualifier de candidats fantoches.
    Monsieur Patrice Talon vient d’être auto-nommé après les dernières élections du 11 Avril 2021 pour un second mandat, dit l’opposition.
    Question 1- Justement, comment va le Bénin depuis les dernières élections présidentielles du 11 avril 2021 où le président Talon a été brillamment réélu à plus de 86% des votants ?

  • Du projet de loi Tshiani :Diaspora s’invite dans ce Debat public-Emery (UDPS) Vs Aggee (Activiste)

    Du projet de loi Tshiani :Diaspora s’invite dans ce Debat public-Emery (UDPS) Vs Aggee (Activiste)

    Debat Public sur la loi Tshiani : Verrouillage des fonctions de souveraineté ou tactique d’exclusion?
    Le microcosme politique congolais est toujours dominé par le débat sur une proposition de loi TSHIANI visant à renforcer les fonctions de souveraineté.
    Dr Noël Tshiani est une personnalité publique qui exprime assez régulièrement ses opinions sur la situation politique et générale de la RDC. Ses différentes positions sont du reste assumées. C’est un éminent économiste qui a œuvré dans la haute finance internationale. Son identité et son parcours sont vérifiables.

    C’est un homme courageux qui ose repousser ses limites. Ainsi après avoir été candidat malheureux aux élections présidentielles de 2018, l’homme n’a pas disparu des radars. Il est resté présent sur la scène politique, menant débat après débat, etc.

    Ce qui nous intéresse aujourd’hui est la question qu’il inscrit dans le débat public à savoir son initiative législative sur la nationalité congolaise. Cependant une précision s’impose, à ce stade des débats. En effet, il est à noter qu’une initiative de loi émanant du gouvernement s’appelle projet de loi tandis que celle émanant d’un parlementaire est appelée proposition de loi. Dans le cas d’espèce, on ne peut parler de projet de loi TSHIANI car Mr Noël TSHIANI ne fait pas partie de l’exécutif congolais.
    Le microcosme politique congolais est toujours dominé par le débat sur une proposition de loi TSHIANI visant à renforcer les fonctions de souveraineté.

    Depuis un peu plus de vingt ans, le personnel politique congolais élude ce débat périlleux. Beaucoup de politiques congolais se sont défilés face à leur responsabilité dans ce débat difficile. Ce débat touche à un combat que les vrais Congolais mènent depuis de très longues années. Il se trouve aujourd’hui qu’un politique congolais prend le taureau par les cornes et relance ce débat pour résoudre cette question de nationalité congolaise. C’est à son honneur. Il a le mérite d’inscrire à l’agenda politique cette délicate et difficile question. Cela est à saluer. De ce point de vue, je salue le courage de Mr Noël TSHIANI.

  • La vraie face cachée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) : Le ‘‘Soldat’’ du petit peuple

    La vraie face cachée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) : Le ‘‘Soldat’’ du petit peuple

    Un libéral-démocrate aux allures martiales de ‘‘Chef de guerre’’

    ‘‘La paix et la victoire sont les juges de la guerre’’ Proverbe français

    -Par Joël Asher Lévy-Cohen *

    Depuis septembre 1996, la République démocratique du Congo, sise au cœur du continent africain et de la région des Grands Lacs, est littéralement en proie à une guerre de pillage de ses immenses ressources minérales et naturelles autant que précieuses et stratégiques. Contribuant pleinement à la liquéfaction de l’État, ce conflit armé dont la violence inouïe n’a d’égal que sa réelle propension à détruire le tissu national et à sacrifier l’unité politique du territoire, a vu naître une multitude de groupes armés[i]. Ces forces aussi bien néfastes pour la bonne marche du pays que nocives pour la paix sociale et la sécurité juridique des Citoyens ont naturellement pour mission la rétrocession des ressources nationales aux puissants intérêts des univers économique et industriel, financier et bancaire.

    C’est, donc, dans ce contexte de guerre interminable, de crépitement des armes sans fin pour les militaires et sans répit pour les masses que le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo élu en 2019 par la grâce de la Cour constitutionnelle entame son règne quinquennal. Bien entendu un règne souventes fois assombri par des meurtres de masse, des liquidations physiques à répétition de populations sans défense dans l’Est du pays, et ce en dépit de la présence, quoi qu’imposante, du corps expéditionnaire des Nations unies plus enclin à la contrebande des matières premières qu’à la protection ‘‘formelle’’ des individus ou groupes d’individus. C’est, évidemment, dans cette atmosphère totalement empreinte de délitement national et de désarmement moral, de morosité et de défaitisme que le chef de l’État de la RDC décide finalement de ‘‘prendre le taureau par les cornes’’. C’est dans cette ambiance empreinte de pessimisme ou sinistrose délirante que celui-ci ‘‘se fait un point d’honneur’’ dans la réponse à apporter urgemment aux défis majeurs de l’insécurité permanente et de la violence armée quotidienne susceptibles d’emporter aussi bien la Nation que le territoire.

    Cette déstabilisation délibérément provoquée des parcelles orientales du territoire national pour les besoins de la spoliation sauvage des richesses minières et naturelles fait réellement découvrir un nouveau visage du président de la République démocratique du Congo (RDC). En effet, dans l’ensemble, les Congolaises et Congolais sont, plutôt, accoutumés à un chef de l’État à la posture diplomatique au niveau de la gestuelle, aux accents pédagogiques au niveau du langage politique et démocratique. Donc, cette guerre de l’Est qui fait, sans aucun doute, partie des préoccupations nationales, dévoile la dimension ‘‘chef de guerre’’ du magistrat suprême. Elle lui fait porter les habits  de soldat ou lui fait endosser le treillis d’un militaire aguerri[ii].

    Ce faisant, cette ambiance de conflit armé sans issue a nettement poussé Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à décréter, à la faveur de la nomination d’un nouveau gouvernement[iii], l’état de siège dans le dessein d’éradiquer les groupes armés qui font la terreur dans les régions de l’Est[iv]. Ce qui signifie en langage éminemment clair, que ‘‘le temps de négociation est complètement révolu’’. Et, Dieu seul sait combien ce chef d’État qui privilégie généralement dans sa démarche le dialogue en vue de trouver un compromis politique, avait largement ouvert cette fenêtre d’opportunité aux inciviques armés afin de revenir au bon sens, à des meilleurs sentiments. En effet, il avait nettement offert à toutes ces factions armées cette éventualité ou cette occasion en or afin de retourner dans le giron de la légalité républicaine pour ce qui est des groupes armés locaux ou de retourner dans leurs pays d’origine moyennant double protection internationale et africaine pour ce qui est des groupes armés étrangers.

    Ce virage à 3600 au niveau de l’attitude du chef de l’État congolais signifie réellement que le retour de la paix et de la sécurité dans les régions de l’Est se fera, sans concession et sans atermoiement, au prix des armes. Pourquoi pas au prix fort des larmes. Cette bifurcation au niveau du discours présidentiel signifie que les armes deviennent un des piliers de la politique intérieure dans le but de protéger l’intégrité du territoire national et, par voie de conséquence, garantir de manière ferme l’unité politique de la Nation. En d’autres termes, ‘‘le pragmatisme politique ou la realpolitik prend le dessus sur l’idéalisme qui lui colle fréquemment à la peau’’.

    Voilà brièvement la nouvelle philosophie du président de la République démocratique du Congo. Celle-ci rompt substantiellement avec son image bienveillante et douce – autant apaisante que rassurante – de fin ‘‘négociateur’’ et d’habile ‘‘diplomate’’. Une philosophie qui met, désormais, en avant l’image d’un chef de guerre qui sait absolument manier les armes. L’image d’un chef de guerre qui fait appel aux armes, donc à la violence physique et légitime, pour rétablir dans ses droits légitimes et dans ses frontières historiques, – donc internationalement reconnues – la République démocratique du Congo.

    À cet égard, il importe de souligner la signification du postnom ‘‘Tshilombo’’ officiellement attribué au chef de l’État de la République démocratique du Congo. Dans le contexte de l’état de siège qu’il vient de décréter, celui-ci met en lumière toute la charge symbolique de la personnalité qui est ou qui doit être la sienne en cas de très dure ou très lourde épreuve et, surtout, d’agression physique. En effet, ce postnom met naturellement en relief ce côté ‘‘bagarreur’’, à plus forte raison ‘‘lutteur’’, voire même ‘‘leader’’ qu’on se devrait de lui reconnaître dorénavant[v] lors de très grandes difficultés.

    Ce qui est clair et, de surcroît, indéniable, la persistance de ce conflit armé autant dévastateur pour les ressources physiques que meurtrier pour les êtres humains dévoile une autre facette du premier des Congolais. Celui-ci est, dorénavant, capable de manier, et ce à la perfection, le langage militaire. Il est, certes, capable de s’imprégner des expressions et formules métaphoriques propres à l’univers des armes.

    À titre d’exemple, dans sa toute dernière adresse à la Nation, le chef de l’État, plus connu pour sa propension à user d’une terminologie relative à la lutte politique et démocratique, fait appel, dans le contexte approprié à l’état de siège, à des expressions telles que le ‘‘terrorisme[vi]’’ en vue de justifier la politique musclée du gouvernement en matière stratégique de défense nationale. Aussi évoque-t-il la nécessité d’une ‘‘riposte foudroyante’’ pour mettre fin à l’agression physique de différents pans territoriaux et à la violation somme toute criante des droits fondamentaux de citoyens congolais dans l’Est. Toutes ces expressions qui n’ont, visiblement, rien d’anodin témoignent, en réalité, de l’esprit belliciste qui anime en ce moment précis le dirigeant congolais littéralement transformé en soldat du petit peuple et prêt à en découdre avec les forces terroristes ou puissances négatives.

    Par ailleurs, dans l’optique de prouver sa grande détermination et, surtout, manifester sa pleine et entière volonté de poursuivre une guerre sans merci contre toutes les forces négatives qualifiées sans détour de ‘‘puissances terroristes voire même islamistes’’, contre des groupuscules armés accusés à juste titre de ‘‘barbarie’’ à l’endroit des populations sans défense, le chef de l’État nomme à la tête des entités publiques territoriales très lourdement ravagées des autorités militaires[vii]. Assistées dans leur action ‘‘administrative’’ par des policiers à la fois expérimentés et de haut rang, celles-ci suppléent – momentanément[viii] – des autorités civiles[ix] mises ‘‘hors cadre’’ pour les besoins de l’état de siège[x].

    Joël Asher Lévy-Cohen

    Journaliste indépendant

    joelasherlevy@aol.com

    www.joelasherlevycohen.centerblog.net

    www.joelasherlevycohen.over-blog.com

    www.joelasherlevycohen1.wordpress.com

    [i] La République démocratique du Congo est, en fait, devenue un lieu de rendez-vous nocturne de tous les charognards internationaux dont le véritable mobile est de dépecer des États indépendants et souverains pour en faire des coquilles vides, des États ratés ou manqués. Elle est également devenue un lieu de rendez-vous des requins maffieux qui reluquent des richesses naturelles et minérales afin d’engranger des plus-values exorbitantes aux dépens des populations locales.

    [ii] L’uniforme d’un homme résolument déterminé, volontariste; la tenue d’un homme prêt à en découdre avec les diverses forces négatives qu’il qualifie sans ambages de terroristes; le casque d’un homme prêt à livrer bataille pour permettre à l’ensemble de ses Concitoyens meurtris de goûter, en vertu de sa promesse de campagne électorale, la paix et la sécurité, la liberté et la dignité, la justice et l’harmonie sociale, la démocratie et l’équité’’.

    [iii] Le gouvernement dirigé par Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est qualifié de gouvernement de Warriers (guerriers ou batailleurs). En d’autres termes, il s’agit d’un gouvernement de guerre, dont les membres sont potentiellement des soldats.

    [iv] L’objectif de l’état de siège est l’éradication de l’insécurité devenue une anomalie, une pathologie endémique.

    [v] Parmi les surnoms du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) de la RDC, il y a certes ‘‘Rangers’’ en référence à sa forte corpulence et masse corporelle qui n’est pas sans rappeler la musculature imposante des GI’s US. Il y a aussi ‘‘Béton’’ qui fait pratiquement référence à un ouvrage solide, à une structure qui ne se détériore pas malgré l’intensité des intempéries qui peuvent l’affecter ou nuire à son usage effectif. Il y a lieu de souligner que ‘‘Tshilombo’’ en langue luba signifie ‘‘guerrier intrépide, prêt à faire face à l’adversité’’.

    [vi] Il y a manifestement glissement dans le discours des animateurs politiques et institutionnels, des acteurs administratifs et gouvernementaux de la République démocratique du Congo au premier rang desquels le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ceux-ci n’évoquent plus les inciviques et déstabilisateurs en termes de forces rebelles ou forces négatives. En lieu et place, ils évoquent plutôt le terme ‘‘terroriste’’. Celui-ci est naturellement suivi de l’épithète ‘‘islamiste’’. Ce qui, en vérité, en dit pratiquement long sur le type de guerre que mène sur le front de l’Est la République démocratique du Congo. Il s’agit, en fait, d’une guerre totale voire même sale. Par ailleurs, cette terminologie atteste, par sa gravité, le fait que cet État majestueux et richissime d’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs africains est stratégiquement placé sous la coupe de l’OTAN.

    [vii] Le Nord-Kivu et l’Ituri sont, en vérité, devenus des nids de groupes armés. Force est de souligner que l’ambassadeur italien accrédité auprès du chef de l’État congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le très regretté Luca Attanasio, a trouvé la mort dans la province du Nord-Kivu le 22 février 2021. Il a été tué par balles lors d’une attaque attribuée aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) par les autorités gouvernementales de la République démocratique du Congo. Mais, cette rébellion armée farouchement opposée au gouvernement de Paul Kagame du Rwanda avait largement démenti sa participation directe ou indirecte à la froide exécution du diplomate italien.

    [viii] L’état de siège débute le vendredi 6 mai 2021 et dure 30 jours. Il peut être renouvelé si les conditions sur le terrain du conflit armé l’exigent pertinemment. Cette évaluation est faite par le parlement chargé de décider de l’opportunité du renouvellement.

    [ix] Jean Bamanisa Saïdi de l’Ituri et Carly Nzanzu Kasivita du Nord-Kivu.

    [x] Des autorités militaires, a fortiori de très hauts gradés des FARDC, disposant de pleins pouvoirs, ont été nommés par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le cadre de l’état de siège à la province de l’Ituri (le lieutenant général Luboya Nkashama Johnny, un ancien cadre militaire du RCD-Goma, secondé par le commissaire divisionnaire Alonga Boni Benjamin) et au Nord-Kivu (le lieutenant général Constant Ndima Kongba, un ancien cadre militaire du MLC, secondé par le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo).

     

  • LEADERSHIP NATIONAL CONGOLAIS DE PROGRES : RDC, Le Chemin qui nous mènera à la libération et au progrès 4

    LEADERSHIP NATIONAL CONGOLAIS DE PROGRES : RDC, Le Chemin qui nous mènera à la libération et au progrès 4

    La signification et l’importance de nos valeurs traditionnelles et des Acquis historiques positifs

    Nos valeurs traditionnelles et tous les Acquis positifs obtenus, tout au long du Combat politique pour la libération et le progrès, au prix de la bravoure, du courage héroïque, de la détermination, de l’abnégation, des privations, des efforts, des sacrifices et du sang sont l’humus et le reflet de notre code A.D.N., de notre identité propre et spécifique, de notre être métaphysique, culturel, axiologique, social et spirituel.

    Elles font transparaître notre âme ; elles définissent l’organisation de notre société et de notre unité politique enracinée dans un ensemble culturel ; elles sont une représentation de soi d’un peuple comme sujet agissant.

    Elles démontrent que chaque société génère et organise son existence et son propre Etat dont les caractéristiques les plus intimes ne peuvent être transposées ailleurs, de sorte qu’il n’existe pas une culture et un état prototype universelle, mais des cultures et des états dont les traits reflètent le génie propre de chaque peuple, l’histoire, la géographie, et tout ce qui contribue à identifier la culture propre à ces peuples. Chaque culture et état présente une personnalité spécifique faite des particularités non transposables. Il en va de culture et d’état comme de tout être humain irréductible génétiquement et rebelle selon les règles biologiques à tout clonage.

    Une culture est comparable à un récit qui raconte l’histoire des hommes et donne un sens à leur vie individuelle et collective. Une culture est comme un sémaphone : la description de ses pièces et de ses mouvements n’apporte pas grand’ chose quand on ignore la signification des signaux transmis.

    Une culture d’un peuple la signature de son identité génétique particulière et elle voile une vision, une praxis et un projet d’une communauté humaine, sociale et politique liée à un imaginaire historique partagé. Pour mieux connaître et comprendre cette communauté humaine, sociale et politique, il faut saisir l’arrière-fond des symboles, des actes, des pensées et des gestes et des rites culturels visibles.  

    Chaque culture dévoile la centralité souterraine d’un peuple et d’une société, de là découle son articulation en forme et en un type d’organisation. En effet, s’il y a un trait commun à toutes les sociétés, c’est bien que chacun construit son propre univers mental, pensé et impensé, qui traduit sa vision du monde, du vivre ensemble. 

     

    1. Trahir nos valeurs culturelles reçues en héritage et le patrimoine positif acquis au cours du Combat, c’est trahir nos Ancêtres, nos Parents, nos Anciens et nos Martyrs ; c’est trahir notre génie propre, nous nier nous-mêmes, nier notre identité, notre destin et notre mission ; c’est ignorer et mépriser les efforts, les sacrifices et le martyre de tant de nos Compatriotes, c’est perdre la meilleure partie de nous-mêmes.

    Comment pouvons-nous exiger que les Etrangers nous respectent et nous aident à mettre fin à la Tragédie congolaise quand nous jetons nous-mêmes dans la poubelle de l’histoire le Meilleur Fruit issu du Génie culturel propre de notre Peuple agissant en toute souveraineté ? Qui peut nous expliquer pourquoi l’application des Résolutions de la Conférence Nationale Souveraine (CNS, 7 août 1991-7 décembre 1992) est toujours bloquée pendant que nous continuons à appliquer, 60 ans après la proclamation de ’indépendance et de la souveraineté nationale (le 30 juin 1960), une constitution étrangère et qui n’est même pas un chef-d’œuvre ? Et pendant ce temps, nous gardons dans nos tiroirs deux constitutions démocratiques issues de la CNS et rédigées par les Fils de notre Pays ?

    Nous sommes interpelés à chaque instant par les sacrifices, les efforts, la constance, la ténacité, le dépassement de soi, le courage, l’oubli de soi, le dévouement, le don de soi et le martyre des Ancêtres, des Parents et de tant de Compagnons de lutte tombés sur le Champs de bataille tenant en mains le Drapeau des Forces congolaises de progrès. 

    La meilleure façon de reconnaître leur contribution au Combat et leurs mérites et de leur rendre hommage et justice consiste à préserver parcimonieusement l’héritage qu’ils nous ont légué, de l’enrichir de notre apport, de l’élever dans une synthèse supérieure et de le léguer à notre tour à nos enfants et à toutes les générations futures.

     

    Cette vision de progrès et ces valeurs sont notre boussole, notre guide et le socle de notre engagement dans tous les combats menés pour la libération et le progrès ainsi que pour le triomphe de différentes causes nobles et justes.

    Nous devons nous accrocher à notre vision de progrès et à nos valeurs même si elles nous paraissent parfois ternies et usées, et même si en tant que membres des forces de progrès et dans notre vie quotidienne, nous les avons souvent trahies.

     

    Notre vision de progrès et nos valeurs font de nous ce que nous sommes en tant que membres des forces de progrès. Elles ont été, au cours de plusieurs années de lutte, soumises à l’épreuve du temps, des faits, des vicissitudes, de l’expérience et même parfois et fortement bousculées. Mais, elles se sont affirmées identiques, fortes, durables hier et aujourd’hui. Au cours de l’évolution du temps et de l’histoire, elles se sont révélées impérissables. A chaque instant, elles exigent de nous la loyauté, la fidélité, la constance, l’humilité et les actes concrets.

     

    Fait le 15 avril 2021.

    Pour le Leadership National Congolais de Progrès

    Dr François Tshipamba Mpuila

    GSM et WhatsAAp : +32-493-325-104

    E-mail : tshipamba.mpuila@yahoo.fr

     

  • Apres les consulataions: Fathsi vers une renégociation d’un nouvel accord avec Kabila?

    Apres les consulataions: Fathsi vers une renégociation d’un nouvel accord avec Kabila?

    -Commencer le 2 Novembre, les consulations du President Felix Tshisekedi  ont durees quatre semaines . Il a fait une large serie des consultations de la classe politique congolaise , de la société civile et autres membres de toutes les couches de la population congolaise de Kinshasa jusqu’aux represntants venus de toutes les provinces. Les resultats c’est pour bientot. Les Congolais seront bientôt fixés sur les intentions du président  de la republique Felix Tshisekedi pour sortir la République démocratique du Congo de la profonde crise politique qui l’oppose à son predecesseur  et allié de circonstance, Joseph Kabila Kabange. Une crise, il faut le dire, qui a paralyse l’ensemble des institutions du pays.

    Félix Tshisekedi se voit contraint par un parlement et un Sénat totalement surplombés par le Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président et senateur a vie JKK. Dernier épisode en date :  la nomination de trois nouveaux juges à la Cour constitutionnelle  boudee par le FCC et que le parlement a refusé d’investir et que le FCC ne reconnait toujours pas.  Ceci a cree clairemebt une crose ouverte et d’aucun pourrait dire que le divorce semble cette fois-ci bel et bien consommé  entre Felix Tshiskedi et  Joseph Kabila. 

    A l’issu de ces longues consultations, Félix Tshisekedi semble avoir tres peu de manoeucre ou mieux peut difficilement renverser la table… du moins pas tout de suite. Le président  Tshisekedi a également, selon certaines indiscretions,  longuement consulté ses partenaires occidentaux pour prendre la température et savoir jusqu’où il pouvait aller dans la rupture avec l’ancien president Joseph Kabila. Les reponses semblent ne pas etre resssurantes. Mais le chef de l’Etat espère alors et  surtout que ces consultations pourront lui permettre de faire pression sur le FCC de Kabila pour renégocier un nouvel accord politique et obtenir une overture plus grande dans l’exercice et la mise en oeuvre de sa politique. Il compte sur le super ambassadeur américain Hammer ( Nzita) et ses collègues européens, mais aussi sur la CENCO pour amener Joseph Kabila à la table des négociations et trouver un new deal plus favorable.

    Ces larges consultations ont également permis de montrer au FCC qu’il y avait un large consensus national pour remettre en cause sa mainmise sur les institutions du pays. Ce qui explique la raison pour laquelle le président Tshisekedi a voulu passer par la case consultations pour envoyer des messages au camp Kabila plutôt que de discuter directement avec son prédécesseur. Le signal envoyé au FCC par le président est sans ambiguïté : vous avez certes tous les pouvoirs, mais j’ai avec moi la société civile congolaise, l’opposition et la communauté internationale.

    Pour que ces consultations soient finalement en faveur du president Félix Tshisekedi, celui-ci a juge bon de mettre deux noms dans la balance : Sylvestre Ilunga, le Premier Ministre et Jeanine Mabunda, la présidente du parlement nationale. Deux têtes qui risqueraient tomber si le président obtenait un rééquilibrage du rapport de force. Mais pour l’insant, le FCC reste arc bouté sur son accord initial de coalition entre FCC- CACH et ne semble toujours pas prêt à faire des concessions.

    Seule une négociation Tshisekedi-Kabila pourrait faire bouger les lignes, disent le radicaux du FCC.  La grande inconnue reste les effets et  la pression des consultations nationales et des partenaires occidentaux suffiraient à ramener les deux coalisés autour de la table. Sinon la RDC risque de retourner dans le cycle sans fin des négociations, dialogues, concertations, et conférence nationale qui n’ont servi à résoudre aucune crise, mais juste à préparer la suivante.