Category: Politique
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Le M23, Est-ce le Bras Séculier du RWANDA !
Par Dominique Kabongo
York University
Politologue/Acteur Politique“L’Abolition de l’esclavagisme, n’est pas seulement une question d’éthique morale mais aussi une de justice, et si appliquer la justice provoque la guerre, dans ce cas elle est la bienvenue car nous en sortirons une nation”.
John Quincy Adams
(6eime Président des États-Unis)
– A la veille de ses soixante-deux ans d’Independence, la RDC peine toujours d’exister tel qu’état souverain. Depuis 1960, elle est affaiblie institutionnellement, incapable d’assurer sa sécurité et préserver son intégrité territoriale. D’aucuns diront qu’il s’agissait simplement d’une Independence Nominale.En 1965, le processus politique s’envenime et se perturbe depuis avec l’ascension au pouvoir de Joseph Désiré Mobutu à travers un coup d’état. De là se succède des régimes jusqu’à date qui ne sont pas doté de légitimité populaire à travers une élection libre et transparente. Ces multiples contestations électorales ne permettent pas aux institutions étatiques d’exercer de plein pouvoir leurs fonctions créant de facto un déséquilibre socio-politique permanent.
En remontant jusqu’à l’époque Coloniale, il y a une observation flagrante qui expliquerait l’état actuel de déliquescence de la RDC. On retrouve une collision permanente entre les centres d’intérêts économiques et la conception dite d’une République ici la RDC ainsi que celle de son bien-être social. Les centres d’intérêts économiques typiquement de nature exogène désirent l’accès au matières premières avec la moindre si pas aucune résistance étatique et humaine. Par conséquent ils adoptent un modèle économique uniquement basé sur l’extraction des matières premières. On assiste donc à l’extirpation des ressources sans conscience morale ni tenir compte des conséquences écologiques, sociale encore moins humaines. Ce modèle économique se caractérise du néo-libéralisme.
Hors, dans la conception proprement dite d’état fonctionnel, il est l’organe suprême et régulateur dans la gestion des ressources, biens en préservant le bien-être social et sécuritaire des citoyens. En RDC, nul n’est pas le cas vu que le clash entre ses deux centres d’intérêt réside essentiellement au cœur de la tragédie Congolaise et son réajustement équilibré s’avère indispensable pour l’humanité entière.
Confronté à cet enchevêtrement, la RDC reste clouée au sol, victime de toute sorte d’agressions tant militaires, politiques qu’économiques. Il devient donc impératif de remettre en place le processus politique déraillé depuis son indépendance. De la découlerait des institutions fortes capable de réunir les centres d’intérêts endogènes tant qu’exogènes.
Prenant un exemple illustratif, le cas du M23, cela fait près de dix ans que la RDC accuse ce mouvement rebelle d’être rien d’autre qu’un transfuge de l’Armée Rwandaise en RDC. Après ses dernières incursions, la RDC vient encore de brandir cette accusation haut et fort, chose que le Rwanda rejette fermement.
L’année 1997 marque la chute du régime du Marechal Mobutu par l’AFDL un mouvement rebelle parrainé par le Rwanda et l’Ouganda. Partant de là. L’Est de la RDC connait une des plus horribles tragédies de l’humanité. Le rapport Mapping de l’ONU datant du 1 octobre 2010 retrace les faits en détail.
La tragédie de l’Est de RDC est également connue comme une guerre économique. Cette partie de la RDC qui échappe au contrôle de l’état est une sorte de “No man’s Land” un El dora do où l’on peut prospérer dans les affaires. On y observe les méthodes du modèle économique d’extraction décrit plus haut adaptable au concept du néo-libéralisme. Le cas du Rwanda un des neuf voisins de la RDC, qui se situe à proximité de l’Est de la RDC devient en 2013, le premier exportateur de Coltan. Selon l’agenceecofin, en 2013, le Rwanda a exporté 2. 466.025 kg de tantale soit 28% de la production mondiale. Une contradiction révélatrice et difficile à réconcilier lorsque le Rwanda ne possède pas ses matières sur son territoire.
En 2013, suite à son démantèlement le M23 se scinde en deux branches, Makenga et sa branche se sont exilés en Ouganda et Runiga au Rwanda. Neuf ans plutard, il renait de ses cendres doté d’une capacité de frappe nuisible tel que les derniers évènements nous le démontrent. Tout observateur averti ne fait aucun doute de soutien et parrainage de ses deux pays hôtes. Pourquoi maintenant ? Revenons sur leur cahier de charge, parmi tant d’autres, le M23 exige une réinsertion dans l’appareil sécuritaire de la RDC tout en précisant que ces officiers ne sont pas disposés à une éventuelle relocation en dehors de la province du grand Kivu. Cette seule revendication ne susciterait -elle beaucoup d’interrogations sur la vérité démarche de ce groupe lorsqu’il est clairement établi qu’il existe un lien avec les pays limitrophes.
Depuis les années 90, le Rwanda et l’Ouganda jouissent d’un parrainage Anglo-saxon politique et militaire précisément (les États-Unis et L’Angleterre) les Anglo-saxons ont appelé ça la politique de renaissance qui sous-entend des nouveaux leaders dotés d’une nouvelle vision politique pour l’Afrique centrale. Ainsi le Rwanda et l’Ouganda désigné comme les nouveaux gendarmes de la région se sont lancés à leur tour dans le parrainage politique à l’intérieur de la RDC et multiples incursions militaires à travers leurs proxies locaux. Il s’agissait de l’établissement d’une nouvelle idéologie politique de grand conquérant nécessitant impérativement la conquête du géant Congo. Tel est et demeure le seul ordre du jour jusqu’à date. De fait, en RDC, au sein des institutions républicaines, cet engrenage politique dessert les intérêts de la république vue que ces dignitaires font allégeances aux intérêts de leur parrains. Cela fait près de 25ans comptant que la RDC connait une désolation humaine qui ressemble de plus en plus à un esclavagisme moderne à cause de cette pensée politique qui démontre clairement ses limites. Suite aux dernières incursions militaires, l’indignation des Congolais à travers le monde entier se fait ressentir et le peuple Congolais se montre de plus en plus conscient et résilient face à cette injustice.
En conclusion, je me saisis donc d’un devoir moral de rappeler l’occident qui se montre incapable de nommer les coupables implicitement et mettre fin à cette tragédie en RDC, qu’il s’agit ici d’une question non seulement d’éthique morale mais aussi de Justice. Le 21ème siècle s’écrit déjà autrement que prévu, le parallélisme de l’histoire du monde devrait nous servir de leçon, il fut un temps où la Chine fut la rusée du monde à travers multiples humiliations, mais aujourd’hui elle domine déjà le monde économiquement. De même pour la RDC, elle se définira et se dotera d’un état fort. D’où ma question, en restant amorphe, quelle rapport l’occident compte-t-il entretenir avec une prochaine nouvelle République en RDC ?
Dominique Kabongo
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L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 ! (15 février 1982 – 15 février 2022)
-L’UDPS aura 40 ans d’âge et de vie le 15 février 2022 !
(15 février 1982 – 15 février 2022)
Devoir de mémoire :
Rappel des racines, de son histoire, de ses valeurs, de son projet de société, de son ancrage populaire et international, de notre Hommage aux Treize Parlementaires, aux Fondateurs, aux Co-fondateurs, aux Pionniers, aux Membres, aux Cadres, aux Responsables politiques, aux Héros et aux Martyrs connus et inconnus de l’UDPS ainsi que du travail accompli par l’UDPS dans notre Société depuis sa création jusqu’au 1er Congrès Ordinaire du Parti en 2010
Ces thèmes seront développés dans les différents articles qui seront publiés à partir de ce jour et durant tout le mois de février 2022
Appel à la loyauté et à la fidélité aux Valeurs de l’UDPS
Nous avons bâti toute notre vie sur une vision de progrès et sur des valeurs reçues en héritage de Treize Parlementaires, des Fondateurs, des Co-fondateurs, des Pionniers et de tous ceux qui nous ont précédés dans ce Combat mené par l’UDPS pour mettre fin à la Tragédie congolaise, placer notre Pays sur la rampe de lancement vers la Culture, la Civilisation et le Progrès et réaliser effectivement, réellement et concrètement ce Progrès qui transparaîtra au niveau du triple destin naturel de notre Pays : destin national, destin africain et destin mondial.
Les sacrifices, les efforts, la constance, la ténacité, le dépassement de soi, le courage, l’héroïsme, la bravoure, l’oubli de soi, le dévouement, le don total de soi et le martyre des milliers des Compagnons de lutte tombés sur le Champs de bataille tenant en mains le Drapeau de l’UDPS ou de toute autre force congolaise de progrès nous interpellent à chaque instant et nous invitent à une autocritique objective, profonde et réfléchie et en tirer les leçons et les conclusions pour nous améliorer constamment, devenir chaque jour meilleurs qu’hier et autrement nous-mêmes et concrétiser les aspirations profondes et légitimes de notre Peuple, lesquelles aspirations profondes et légitimes ont été recensées, définies, identifiées, hiérarchisées en priorité et thématisées en un projet de société démocratique de l’UDPS.
La meilleure façon, pour nous, d’affirmer avec l’honnêteté, une conscience tranquille et sans hypocrisie que nous sommes les véritables Héritiers politiques des Treize Parlementaires et de ceux qui nous précédés dans ce Combat, et de reconnaître, en toute humilité et modestie, la contribution de tous ceux qui nous ont précédés dans le Combat et leurs mérites et de leur rendre hommage et justice consiste à préserver parcimonieusement l’héritage qu’ils nous ont légué, d’y demeurer loyaux et fidèles, de l’enrichir de notre apport, de l’élever dans une synthèse supérieure, de l’appliquer réellement, effectivement et concrètement et de le léguer à notre tour à nos enfants et à toutes les générations futures.
C’est la voie universelle du progrès suivi par tous les peuples et tous les pays qui se développent : ils savent que le progrès se réalise par sédimentation et non par substitution et ils considèrent, par conséquent, le progrès dans l’histoire comme étant un processus intégré de l’enregistrement des valeurs, des idéaux, du bien-être, de la culture, de la civilisation, de la sagesse, du génie, des connaissances qui s’accumulent et qui s’accroissent, d’un continuel avancement depuis un degré inférieur et moins qualitatif jusqu’à un degré qualitativement élevé et à un degré supérieur des valeurs, des idéaux, d’intelligence, de connaissances, de culture, de civilisation, de la sagesse, du génie, du bien-être et de l’épanouissement.
Chaque génération reçoit de la génération précédente l’héritage des trésors, elle les conserve, les modifie, les enrichit de son apport et de son expérience, agrandis par les fruits de toutes les victoires qu’elle a remportées elles-mêmes et les transmet à la suivante.
L’évolution de l’idéal démocratique en Occident en est un exemple. En effet, le mot « démocratie » souffre d’un excès de significations. Cette surcharge sémantique est inhérente à la notion même de démocratie car la démocratie n’est pas seulement une manière des institutions, elle est plus encore une exigence morale. Et cette exigence morale n’est pas définissable dans l’abstrait. Son contenu est déterminé à la fois par l’insatisfaction que procure une situation présente et par l’image de ce que serait un ordre politico-social meilleur. Une définition scientifique, sans bavure, ubiquitaire et transhistorique de l’idée démocratique risque de ne pas rendre compte du dynamisme inclus dans l’idée démocratique et qui fait d’elle l’un des facteurs les plus puissants de l’évolution et du progrès des sociétés.
Toute l’histoire prouve que la démocratie réalisée n’est jamais qu’un moment du mouvement démocratique. Un mouvement qui jamais ne s’arrête car, pour les hommes qui le suscitent, la démocratie est la meilleure des formes de gouvernement et de gestion des hommes, des peuples et des sociétés, elle est l’Excellence, le Bien, le Beau et la Vérité.
Elle n’est pas seulement une formule d’organisation politique ou une modalité d’aménagement des rapports sociaux : elle est une valeur. Et c’est cette valeur – l’inaliénable vocation des hommes à prendre en charge leur destin tant individuel que collectif – qui constitue l’unité profonde de différentes conceptions de la démocratie.
Il ne faut pas les isoler pour les décrire en les opposant car, en réalité, elles s’enchevêtrent, s’entrelacent, se chevauchent et s’enchaînent les unes aux autres comme autant d’incarnations de l’idée démocratique qui se fait de plus en plus exigeante au fur et à mesure que ses impératifs sont satisfaits. Cette unité profonde de ces facettes, tendances, courants et camps transparaît dans l’attente des hommes qui placent dans l’idéal démocratique l’espoir d’une vie meilleure.
Après la Deuxième Guerre Mondiale, il y a eu d’abord des textes pour affirmer et préserver la primauté de la vie, de l’espèce humaine et de la démocratie comme la meilleure forme de gouvernement et de gestion des hommes, des peuples et des sociétés : c’est ainsi qu’il y a eu notamment la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU le 9 Décembre 1948 ; et la Charte des libertés et des droits de l’homme adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU le 10 Décembre 1948 ; et enfin les Pactes Internationaux adoptés en 1966 et relatifs aux libertés civiques, politiques, sociaux, économiques et culturels. Il y a aujourd’hui des réunions de G8, G20 sur la croissance, la prospérité.
Tout ceci indique que la démocratie, en Occident, a évolué en trois phases :
Elle a d’abord été une exigence de la liberté et un moyen de réaliser la liberté et de vivre en tant que des citoyens libres dans une cité libre. Elle s’est introduite dans des textes constitutionnels de nombreux pays et dans des institutions politiques. Elle a été ensuite une exigence de la justice et un moyen de réaliser la justice et de vivre dans une cité juste. Elle a donné naissance à l’existence des syndicats et a modifié des rapports sociaux et économiques dans la société. Enfin, c’est l’étape actuelle : elle tend à assurer le contrôle de la collectivité sur la croissance économique et le bon usage de la prospérité. Cette évolution appelle deux observations.
La première est le fait que l’évolution de l’idée démocratique n’a pas été l’effet de la spéculation intellectuelle qui se serait attachée à approfondir le concept de démocratie. Ce sont les transformations de la société qui ont provoqué l’enrichissement de l’idée démocratique.
Tel type de société s’accommode d’une forme de démocratie qui sera considérée comme insuffisante dans une autre société et à une autre époque. Il n’existe pas un schéma abstrait, académique, acosmique, éthéré et inodore de recettes d’organisation politique et sociale universellement valables et transposables à tous les moments dans toutes les sociétés. La démocratie ne peut vivre qu’en fonction du milieu où elle s’enracine et dont elle enregistre les aspirations.
La seconde observation vise à souligner le fait que l’évolution qui a affecté l’idée démocratique a procédé non par substitution mais par sédimentation. L’exigence et le service de la justice n’ont pas supplanté l’exigence et le service de la liberté. Et ni les uns ni les autres n’ont pas été effacés par la gestion de la croissance et de la prospérité.
Sans doute, à chaque étape de l’évolution, les données politiques et sociales ont marqué de leur empreinte et de leurs exigences l’idée démocratique, mais la mémoire et la conscience des hommes ont conservé les exigences et les services des étapes antérieures si bien qu’aujourd’hui, la démocratie est lourde de toute la substance dont, à chaque moment de son histoire, l’a enrichie l’attente, les exigences et les services des hommes. La volonté d’instaurer une société juste n’a pas éliminé le souci de maintenir une cité libre. Et la gestion d’une société prospère ne saurait être pleinement démocratique si elle néglige les impératifs de la liberté et de la justice.
L’idée démocratique doit sa densité à cette pluralité de significations, de valeurs, d’exigences et de services accumulés au cours de toutes les étapes et déposée en elle par l’histoire.
En conclusion, la démocratie est à la mesure de l’homme dont elle reflète les déchirements. Faite (démocratie) de ses exigences, l’homme n’a de chance de les concilier que dans la mesure où il est parvenu à les maîtriser en lui-même. C’est pourquoi, de toutes les conditions historiques, économiques, politiques et sociales qui déterminent l’accomplissement de la démocratie s’en ajoute une autre, primordiale, à savoir l’existence des démocrates. La démocratie ne s’impose pas par la vertu de mécanismes qui lui seraient propres : elle a besoin des hommes qui, en la vivant en eux, la font vivre pour tous.
La vision de progrès, les valeurs et le projet de société démocratique national sont notre boussole, notre guide et le socle de notre engagement dans l’UDPS qui doit demeurer ce qu’elle a toujours été depuis ses racines et tout au long de l’histoire nationale, c’est-à-dire la Force politique nationale, intertribale et majoritaire à travers tout notre Pays et dans la Diaspora congolaise ; l’Ame, la Force motrice et le Catalyseur du Combat politique national de notre Peuple.Nous devons nous accrocher à notre vision de progrès et à nos valeurs même si elles nous paraissent parfois ternies et usées, et même si en tant que parti politique et hommes de progrès et dans notre vie quotidienne, nous les avons trahies.
Notre vision de progrès et nos valeurs font de nous ce que nous sommes en tant que membres de l’UDPS et hommes de progrès. Elles ont été, au cours de plusieurs années de lutte, soumises à l’épreuve du temps, des faits, des vicissitudes, de l’expérience et même parfois bousculées. Mais elles se sont révélées identiques, fortes et durables hier et aujourd’hui. Au cours de l’évolution du temps et de l’histoire, elles sont révélées être, chaque jour, impérissables. A chaque instant, elles exigent de nous la loyauté, la fidélité, la constance, l’humilité et les actes concrets.
Les trahir, c’est trahir nos Parents, nos Anciens et nos Martyrs ; c’est trahir notre destin et notre mission ici-bas ; c’est perdre la meilleure partie de nous-mêmes. A suivre…
Fait le 31 janvier 2022.
Dr François Tshipamba Mpuila (GSM et WhatsAAp : +32-493-325-104 ; Email : tshipamba.mpuila@yahoo.fr -

Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin
Analyse et Decryptage de l’actualite africaine: Alliance Pour la Patrie et l’apres election au Benin
Apres les élections présidentielles du mois d’avril 2021, la vie politique béninoise n’est pas en sommeil
C’etait le 11 avril 2021 que le soleil s’a brille encore au Benin après plusieurs mois d’obscurité politicienne. Le président Patrice Talon était réélu pour un second mandat en avril dernier avec 86,3%. L’or de sa prestation de serment a la prise du pouvoir de son premier mandat en avril 2016, il avait solennellement promis de ne faire qu’un mandat unique, du coup et sans vergogne, l’on l’a vu se représenter pour un second mandat 5 ans après. Qu’est qui a motivé ce virage de 180 degrés ? Point n’est besoin de fouiner dans le secret de diable, espérons avoir des réponses dans cette émission. Et comme stratégie pour se rassurer de sa réélection, plusieurs observateurs et surtout l’opposition Béninoise disent que le scrutin s’est tenu dans un contexte d’accusations d’autoritarisme et de restrictions de la démocratie portée envers le président élu, une révision constitutionnelle adoptée deux ans auparavant ayant durci drastiquement les conditions de candidatures. Et donc, seuls qui se sont présente face à Patrice Talon, deux candidats les moins connus de la politique Béninoise, Alassane Soumanou 11,3% et Corentin Kohoué 2,3%, dont les candidatures ont de fait nécessité l’approbation des membres des partis présidentiels, ce qui amène une partie de l’opposition à les qualifier de candidats fantoches.
Monsieur Patrice Talon vient d’être auto-nommé après les dernières élections du 11 Avril 2021 pour un second mandat, dit l’opposition.
Question 1- Justement, comment va le Bénin depuis les dernières élections présidentielles du 11 avril 2021 où le président Talon a été brillamment réélu à plus de 86% des votants ? -

Du projet de loi Tshiani :Diaspora s’invite dans ce Debat public-Emery (UDPS) Vs Aggee (Activiste)
Debat Public sur la loi Tshiani : Verrouillage des fonctions de souveraineté ou tactique d’exclusion?
Le microcosme politique congolais est toujours dominé par le débat sur une proposition de loi TSHIANI visant à renforcer les fonctions de souveraineté.
Dr Noël Tshiani est une personnalité publique qui exprime assez régulièrement ses opinions sur la situation politique et générale de la RDC. Ses différentes positions sont du reste assumées. C’est un éminent économiste qui a œuvré dans la haute finance internationale. Son identité et son parcours sont vérifiables.C’est un homme courageux qui ose repousser ses limites. Ainsi après avoir été candidat malheureux aux élections présidentielles de 2018, l’homme n’a pas disparu des radars. Il est resté présent sur la scène politique, menant débat après débat, etc.
Ce qui nous intéresse aujourd’hui est la question qu’il inscrit dans le débat public à savoir son initiative législative sur la nationalité congolaise. Cependant une précision s’impose, à ce stade des débats. En effet, il est à noter qu’une initiative de loi émanant du gouvernement s’appelle projet de loi tandis que celle émanant d’un parlementaire est appelée proposition de loi. Dans le cas d’espèce, on ne peut parler de projet de loi TSHIANI car Mr Noël TSHIANI ne fait pas partie de l’exécutif congolais.
Le microcosme politique congolais est toujours dominé par le débat sur une proposition de loi TSHIANI visant à renforcer les fonctions de souveraineté.Depuis un peu plus de vingt ans, le personnel politique congolais élude ce débat périlleux. Beaucoup de politiques congolais se sont défilés face à leur responsabilité dans ce débat difficile. Ce débat touche à un combat que les vrais Congolais mènent depuis de très longues années. Il se trouve aujourd’hui qu’un politique congolais prend le taureau par les cornes et relance ce débat pour résoudre cette question de nationalité congolaise. C’est à son honneur. Il a le mérite d’inscrire à l’agenda politique cette délicate et difficile question. Cela est à saluer. De ce point de vue, je salue le courage de Mr Noël TSHIANI.




