Category: Politique

  • La vraie face cachée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) : Le ‘‘Soldat’’ du petit peuple

    La vraie face cachée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) : Le ‘‘Soldat’’ du petit peuple

    Un libéral-démocrate aux allures martiales de ‘‘Chef de guerre’’

    ‘‘La paix et la victoire sont les juges de la guerre’’ Proverbe français

    -Par Joël Asher Lévy-Cohen *

    Depuis septembre 1996, la République démocratique du Congo, sise au cœur du continent africain et de la région des Grands Lacs, est littéralement en proie à une guerre de pillage de ses immenses ressources minérales et naturelles autant que précieuses et stratégiques. Contribuant pleinement à la liquéfaction de l’État, ce conflit armé dont la violence inouïe n’a d’égal que sa réelle propension à détruire le tissu national et à sacrifier l’unité politique du territoire, a vu naître une multitude de groupes armés[i]. Ces forces aussi bien néfastes pour la bonne marche du pays que nocives pour la paix sociale et la sécurité juridique des Citoyens ont naturellement pour mission la rétrocession des ressources nationales aux puissants intérêts des univers économique et industriel, financier et bancaire.

    C’est, donc, dans ce contexte de guerre interminable, de crépitement des armes sans fin pour les militaires et sans répit pour les masses que le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo élu en 2019 par la grâce de la Cour constitutionnelle entame son règne quinquennal. Bien entendu un règne souventes fois assombri par des meurtres de masse, des liquidations physiques à répétition de populations sans défense dans l’Est du pays, et ce en dépit de la présence, quoi qu’imposante, du corps expéditionnaire des Nations unies plus enclin à la contrebande des matières premières qu’à la protection ‘‘formelle’’ des individus ou groupes d’individus. C’est, évidemment, dans cette atmosphère totalement empreinte de délitement national et de désarmement moral, de morosité et de défaitisme que le chef de l’État de la RDC décide finalement de ‘‘prendre le taureau par les cornes’’. C’est dans cette ambiance empreinte de pessimisme ou sinistrose délirante que celui-ci ‘‘se fait un point d’honneur’’ dans la réponse à apporter urgemment aux défis majeurs de l’insécurité permanente et de la violence armée quotidienne susceptibles d’emporter aussi bien la Nation que le territoire.

    Cette déstabilisation délibérément provoquée des parcelles orientales du territoire national pour les besoins de la spoliation sauvage des richesses minières et naturelles fait réellement découvrir un nouveau visage du président de la République démocratique du Congo (RDC). En effet, dans l’ensemble, les Congolaises et Congolais sont, plutôt, accoutumés à un chef de l’État à la posture diplomatique au niveau de la gestuelle, aux accents pédagogiques au niveau du langage politique et démocratique. Donc, cette guerre de l’Est qui fait, sans aucun doute, partie des préoccupations nationales, dévoile la dimension ‘‘chef de guerre’’ du magistrat suprême. Elle lui fait porter les habits  de soldat ou lui fait endosser le treillis d’un militaire aguerri[ii].

    Ce faisant, cette ambiance de conflit armé sans issue a nettement poussé Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à décréter, à la faveur de la nomination d’un nouveau gouvernement[iii], l’état de siège dans le dessein d’éradiquer les groupes armés qui font la terreur dans les régions de l’Est[iv]. Ce qui signifie en langage éminemment clair, que ‘‘le temps de négociation est complètement révolu’’. Et, Dieu seul sait combien ce chef d’État qui privilégie généralement dans sa démarche le dialogue en vue de trouver un compromis politique, avait largement ouvert cette fenêtre d’opportunité aux inciviques armés afin de revenir au bon sens, à des meilleurs sentiments. En effet, il avait nettement offert à toutes ces factions armées cette éventualité ou cette occasion en or afin de retourner dans le giron de la légalité républicaine pour ce qui est des groupes armés locaux ou de retourner dans leurs pays d’origine moyennant double protection internationale et africaine pour ce qui est des groupes armés étrangers.

    Ce virage à 3600 au niveau de l’attitude du chef de l’État congolais signifie réellement que le retour de la paix et de la sécurité dans les régions de l’Est se fera, sans concession et sans atermoiement, au prix des armes. Pourquoi pas au prix fort des larmes. Cette bifurcation au niveau du discours présidentiel signifie que les armes deviennent un des piliers de la politique intérieure dans le but de protéger l’intégrité du territoire national et, par voie de conséquence, garantir de manière ferme l’unité politique de la Nation. En d’autres termes, ‘‘le pragmatisme politique ou la realpolitik prend le dessus sur l’idéalisme qui lui colle fréquemment à la peau’’.

    Voilà brièvement la nouvelle philosophie du président de la République démocratique du Congo. Celle-ci rompt substantiellement avec son image bienveillante et douce – autant apaisante que rassurante – de fin ‘‘négociateur’’ et d’habile ‘‘diplomate’’. Une philosophie qui met, désormais, en avant l’image d’un chef de guerre qui sait absolument manier les armes. L’image d’un chef de guerre qui fait appel aux armes, donc à la violence physique et légitime, pour rétablir dans ses droits légitimes et dans ses frontières historiques, – donc internationalement reconnues – la République démocratique du Congo.

    À cet égard, il importe de souligner la signification du postnom ‘‘Tshilombo’’ officiellement attribué au chef de l’État de la République démocratique du Congo. Dans le contexte de l’état de siège qu’il vient de décréter, celui-ci met en lumière toute la charge symbolique de la personnalité qui est ou qui doit être la sienne en cas de très dure ou très lourde épreuve et, surtout, d’agression physique. En effet, ce postnom met naturellement en relief ce côté ‘‘bagarreur’’, à plus forte raison ‘‘lutteur’’, voire même ‘‘leader’’ qu’on se devrait de lui reconnaître dorénavant[v] lors de très grandes difficultés.

    Ce qui est clair et, de surcroît, indéniable, la persistance de ce conflit armé autant dévastateur pour les ressources physiques que meurtrier pour les êtres humains dévoile une autre facette du premier des Congolais. Celui-ci est, dorénavant, capable de manier, et ce à la perfection, le langage militaire. Il est, certes, capable de s’imprégner des expressions et formules métaphoriques propres à l’univers des armes.

    À titre d’exemple, dans sa toute dernière adresse à la Nation, le chef de l’État, plus connu pour sa propension à user d’une terminologie relative à la lutte politique et démocratique, fait appel, dans le contexte approprié à l’état de siège, à des expressions telles que le ‘‘terrorisme[vi]’’ en vue de justifier la politique musclée du gouvernement en matière stratégique de défense nationale. Aussi évoque-t-il la nécessité d’une ‘‘riposte foudroyante’’ pour mettre fin à l’agression physique de différents pans territoriaux et à la violation somme toute criante des droits fondamentaux de citoyens congolais dans l’Est. Toutes ces expressions qui n’ont, visiblement, rien d’anodin témoignent, en réalité, de l’esprit belliciste qui anime en ce moment précis le dirigeant congolais littéralement transformé en soldat du petit peuple et prêt à en découdre avec les forces terroristes ou puissances négatives.

    Par ailleurs, dans l’optique de prouver sa grande détermination et, surtout, manifester sa pleine et entière volonté de poursuivre une guerre sans merci contre toutes les forces négatives qualifiées sans détour de ‘‘puissances terroristes voire même islamistes’’, contre des groupuscules armés accusés à juste titre de ‘‘barbarie’’ à l’endroit des populations sans défense, le chef de l’État nomme à la tête des entités publiques territoriales très lourdement ravagées des autorités militaires[vii]. Assistées dans leur action ‘‘administrative’’ par des policiers à la fois expérimentés et de haut rang, celles-ci suppléent – momentanément[viii] – des autorités civiles[ix] mises ‘‘hors cadre’’ pour les besoins de l’état de siège[x].

    Joël Asher Lévy-Cohen

    Journaliste indépendant

    joelasherlevy@aol.com

    www.joelasherlevycohen.centerblog.net

    www.joelasherlevycohen.over-blog.com

    www.joelasherlevycohen1.wordpress.com

    [i] La République démocratique du Congo est, en fait, devenue un lieu de rendez-vous nocturne de tous les charognards internationaux dont le véritable mobile est de dépecer des États indépendants et souverains pour en faire des coquilles vides, des États ratés ou manqués. Elle est également devenue un lieu de rendez-vous des requins maffieux qui reluquent des richesses naturelles et minérales afin d’engranger des plus-values exorbitantes aux dépens des populations locales.

    [ii] L’uniforme d’un homme résolument déterminé, volontariste; la tenue d’un homme prêt à en découdre avec les diverses forces négatives qu’il qualifie sans ambages de terroristes; le casque d’un homme prêt à livrer bataille pour permettre à l’ensemble de ses Concitoyens meurtris de goûter, en vertu de sa promesse de campagne électorale, la paix et la sécurité, la liberté et la dignité, la justice et l’harmonie sociale, la démocratie et l’équité’’.

    [iii] Le gouvernement dirigé par Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est qualifié de gouvernement de Warriers (guerriers ou batailleurs). En d’autres termes, il s’agit d’un gouvernement de guerre, dont les membres sont potentiellement des soldats.

    [iv] L’objectif de l’état de siège est l’éradication de l’insécurité devenue une anomalie, une pathologie endémique.

    [v] Parmi les surnoms du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (FATSHI) de la RDC, il y a certes ‘‘Rangers’’ en référence à sa forte corpulence et masse corporelle qui n’est pas sans rappeler la musculature imposante des GI’s US. Il y a aussi ‘‘Béton’’ qui fait pratiquement référence à un ouvrage solide, à une structure qui ne se détériore pas malgré l’intensité des intempéries qui peuvent l’affecter ou nuire à son usage effectif. Il y a lieu de souligner que ‘‘Tshilombo’’ en langue luba signifie ‘‘guerrier intrépide, prêt à faire face à l’adversité’’.

    [vi] Il y a manifestement glissement dans le discours des animateurs politiques et institutionnels, des acteurs administratifs et gouvernementaux de la République démocratique du Congo au premier rang desquels le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ceux-ci n’évoquent plus les inciviques et déstabilisateurs en termes de forces rebelles ou forces négatives. En lieu et place, ils évoquent plutôt le terme ‘‘terroriste’’. Celui-ci est naturellement suivi de l’épithète ‘‘islamiste’’. Ce qui, en vérité, en dit pratiquement long sur le type de guerre que mène sur le front de l’Est la République démocratique du Congo. Il s’agit, en fait, d’une guerre totale voire même sale. Par ailleurs, cette terminologie atteste, par sa gravité, le fait que cet État majestueux et richissime d’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs africains est stratégiquement placé sous la coupe de l’OTAN.

    [vii] Le Nord-Kivu et l’Ituri sont, en vérité, devenus des nids de groupes armés. Force est de souligner que l’ambassadeur italien accrédité auprès du chef de l’État congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le très regretté Luca Attanasio, a trouvé la mort dans la province du Nord-Kivu le 22 février 2021. Il a été tué par balles lors d’une attaque attribuée aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) par les autorités gouvernementales de la République démocratique du Congo. Mais, cette rébellion armée farouchement opposée au gouvernement de Paul Kagame du Rwanda avait largement démenti sa participation directe ou indirecte à la froide exécution du diplomate italien.

    [viii] L’état de siège débute le vendredi 6 mai 2021 et dure 30 jours. Il peut être renouvelé si les conditions sur le terrain du conflit armé l’exigent pertinemment. Cette évaluation est faite par le parlement chargé de décider de l’opportunité du renouvellement.

    [ix] Jean Bamanisa Saïdi de l’Ituri et Carly Nzanzu Kasivita du Nord-Kivu.

    [x] Des autorités militaires, a fortiori de très hauts gradés des FARDC, disposant de pleins pouvoirs, ont été nommés par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le cadre de l’état de siège à la province de l’Ituri (le lieutenant général Luboya Nkashama Johnny, un ancien cadre militaire du RCD-Goma, secondé par le commissaire divisionnaire Alonga Boni Benjamin) et au Nord-Kivu (le lieutenant général Constant Ndima Kongba, un ancien cadre militaire du MLC, secondé par le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo).

     

  • LEADERSHIP NATIONAL CONGOLAIS DE PROGRES : RDC, Le Chemin qui nous mènera à la libération et au progrès 4

    LEADERSHIP NATIONAL CONGOLAIS DE PROGRES : RDC, Le Chemin qui nous mènera à la libération et au progrès 4

    La signification et l’importance de nos valeurs traditionnelles et des Acquis historiques positifs

    Nos valeurs traditionnelles et tous les Acquis positifs obtenus, tout au long du Combat politique pour la libération et le progrès, au prix de la bravoure, du courage héroïque, de la détermination, de l’abnégation, des privations, des efforts, des sacrifices et du sang sont l’humus et le reflet de notre code A.D.N., de notre identité propre et spécifique, de notre être métaphysique, culturel, axiologique, social et spirituel.

    Elles font transparaître notre âme ; elles définissent l’organisation de notre société et de notre unité politique enracinée dans un ensemble culturel ; elles sont une représentation de soi d’un peuple comme sujet agissant.

    Elles démontrent que chaque société génère et organise son existence et son propre Etat dont les caractéristiques les plus intimes ne peuvent être transposées ailleurs, de sorte qu’il n’existe pas une culture et un état prototype universelle, mais des cultures et des états dont les traits reflètent le génie propre de chaque peuple, l’histoire, la géographie, et tout ce qui contribue à identifier la culture propre à ces peuples. Chaque culture et état présente une personnalité spécifique faite des particularités non transposables. Il en va de culture et d’état comme de tout être humain irréductible génétiquement et rebelle selon les règles biologiques à tout clonage.

    Une culture est comparable à un récit qui raconte l’histoire des hommes et donne un sens à leur vie individuelle et collective. Une culture est comme un sémaphone : la description de ses pièces et de ses mouvements n’apporte pas grand’ chose quand on ignore la signification des signaux transmis.

    Une culture d’un peuple la signature de son identité génétique particulière et elle voile une vision, une praxis et un projet d’une communauté humaine, sociale et politique liée à un imaginaire historique partagé. Pour mieux connaître et comprendre cette communauté humaine, sociale et politique, il faut saisir l’arrière-fond des symboles, des actes, des pensées et des gestes et des rites culturels visibles.  

    Chaque culture dévoile la centralité souterraine d’un peuple et d’une société, de là découle son articulation en forme et en un type d’organisation. En effet, s’il y a un trait commun à toutes les sociétés, c’est bien que chacun construit son propre univers mental, pensé et impensé, qui traduit sa vision du monde, du vivre ensemble. 

     

    1. Trahir nos valeurs culturelles reçues en héritage et le patrimoine positif acquis au cours du Combat, c’est trahir nos Ancêtres, nos Parents, nos Anciens et nos Martyrs ; c’est trahir notre génie propre, nous nier nous-mêmes, nier notre identité, notre destin et notre mission ; c’est ignorer et mépriser les efforts, les sacrifices et le martyre de tant de nos Compatriotes, c’est perdre la meilleure partie de nous-mêmes.

    Comment pouvons-nous exiger que les Etrangers nous respectent et nous aident à mettre fin à la Tragédie congolaise quand nous jetons nous-mêmes dans la poubelle de l’histoire le Meilleur Fruit issu du Génie culturel propre de notre Peuple agissant en toute souveraineté ? Qui peut nous expliquer pourquoi l’application des Résolutions de la Conférence Nationale Souveraine (CNS, 7 août 1991-7 décembre 1992) est toujours bloquée pendant que nous continuons à appliquer, 60 ans après la proclamation de ’indépendance et de la souveraineté nationale (le 30 juin 1960), une constitution étrangère et qui n’est même pas un chef-d’œuvre ? Et pendant ce temps, nous gardons dans nos tiroirs deux constitutions démocratiques issues de la CNS et rédigées par les Fils de notre Pays ?

    Nous sommes interpelés à chaque instant par les sacrifices, les efforts, la constance, la ténacité, le dépassement de soi, le courage, l’oubli de soi, le dévouement, le don de soi et le martyre des Ancêtres, des Parents et de tant de Compagnons de lutte tombés sur le Champs de bataille tenant en mains le Drapeau des Forces congolaises de progrès. 

    La meilleure façon de reconnaître leur contribution au Combat et leurs mérites et de leur rendre hommage et justice consiste à préserver parcimonieusement l’héritage qu’ils nous ont légué, de l’enrichir de notre apport, de l’élever dans une synthèse supérieure et de le léguer à notre tour à nos enfants et à toutes les générations futures.

     

    Cette vision de progrès et ces valeurs sont notre boussole, notre guide et le socle de notre engagement dans tous les combats menés pour la libération et le progrès ainsi que pour le triomphe de différentes causes nobles et justes.

    Nous devons nous accrocher à notre vision de progrès et à nos valeurs même si elles nous paraissent parfois ternies et usées, et même si en tant que membres des forces de progrès et dans notre vie quotidienne, nous les avons souvent trahies.

     

    Notre vision de progrès et nos valeurs font de nous ce que nous sommes en tant que membres des forces de progrès. Elles ont été, au cours de plusieurs années de lutte, soumises à l’épreuve du temps, des faits, des vicissitudes, de l’expérience et même parfois et fortement bousculées. Mais, elles se sont affirmées identiques, fortes, durables hier et aujourd’hui. Au cours de l’évolution du temps et de l’histoire, elles se sont révélées impérissables. A chaque instant, elles exigent de nous la loyauté, la fidélité, la constance, l’humilité et les actes concrets.

     

    Fait le 15 avril 2021.

    Pour le Leadership National Congolais de Progrès

    Dr François Tshipamba Mpuila

    GSM et WhatsAAp : +32-493-325-104

    E-mail : tshipamba.mpuila@yahoo.fr

     

  • Apres les consulataions: Fathsi vers une renégociation d’un nouvel accord avec Kabila?

    Apres les consulataions: Fathsi vers une renégociation d’un nouvel accord avec Kabila?

    -Commencer le 2 Novembre, les consulations du President Felix Tshisekedi  ont durees quatre semaines . Il a fait une large serie des consultations de la classe politique congolaise , de la société civile et autres membres de toutes les couches de la population congolaise de Kinshasa jusqu’aux represntants venus de toutes les provinces. Les resultats c’est pour bientot. Les Congolais seront bientôt fixés sur les intentions du président  de la republique Felix Tshisekedi pour sortir la République démocratique du Congo de la profonde crise politique qui l’oppose à son predecesseur  et allié de circonstance, Joseph Kabila Kabange. Une crise, il faut le dire, qui a paralyse l’ensemble des institutions du pays.

    Félix Tshisekedi se voit contraint par un parlement et un Sénat totalement surplombés par le Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président et senateur a vie JKK. Dernier épisode en date :  la nomination de trois nouveaux juges à la Cour constitutionnelle  boudee par le FCC et que le parlement a refusé d’investir et que le FCC ne reconnait toujours pas.  Ceci a cree clairemebt une crose ouverte et d’aucun pourrait dire que le divorce semble cette fois-ci bel et bien consommé  entre Felix Tshiskedi et  Joseph Kabila. 

    A l’issu de ces longues consultations, Félix Tshisekedi semble avoir tres peu de manoeucre ou mieux peut difficilement renverser la table… du moins pas tout de suite. Le président  Tshisekedi a également, selon certaines indiscretions,  longuement consulté ses partenaires occidentaux pour prendre la température et savoir jusqu’où il pouvait aller dans la rupture avec l’ancien president Joseph Kabila. Les reponses semblent ne pas etre resssurantes. Mais le chef de l’Etat espère alors et  surtout que ces consultations pourront lui permettre de faire pression sur le FCC de Kabila pour renégocier un nouvel accord politique et obtenir une overture plus grande dans l’exercice et la mise en oeuvre de sa politique. Il compte sur le super ambassadeur américain Hammer ( Nzita) et ses collègues européens, mais aussi sur la CENCO pour amener Joseph Kabila à la table des négociations et trouver un new deal plus favorable.

    Ces larges consultations ont également permis de montrer au FCC qu’il y avait un large consensus national pour remettre en cause sa mainmise sur les institutions du pays. Ce qui explique la raison pour laquelle le président Tshisekedi a voulu passer par la case consultations pour envoyer des messages au camp Kabila plutôt que de discuter directement avec son prédécesseur. Le signal envoyé au FCC par le président est sans ambiguïté : vous avez certes tous les pouvoirs, mais j’ai avec moi la société civile congolaise, l’opposition et la communauté internationale.

    Pour que ces consultations soient finalement en faveur du president Félix Tshisekedi, celui-ci a juge bon de mettre deux noms dans la balance : Sylvestre Ilunga, le Premier Ministre et Jeanine Mabunda, la présidente du parlement nationale. Deux têtes qui risqueraient tomber si le président obtenait un rééquilibrage du rapport de force. Mais pour l’insant, le FCC reste arc bouté sur son accord initial de coalition entre FCC- CACH et ne semble toujours pas prêt à faire des concessions.

    Seule une négociation Tshisekedi-Kabila pourrait faire bouger les lignes, disent le radicaux du FCC.  La grande inconnue reste les effets et  la pression des consultations nationales et des partenaires occidentaux suffiraient à ramener les deux coalisés autour de la table. Sinon la RDC risque de retourner dans le cycle sans fin des négociations, dialogues, concertations, et conférence nationale qui n’ont servi à résoudre aucune crise, mais juste à préparer la suivante.

     

  • Reflection sur la proposition du FCC pour les élections présidentielles au suffrage indirect en RDC :Trop de risques , moins de bons!

    Reflection sur la proposition du FCC pour les élections présidentielles au suffrage indirect en RDC :Trop de risques , moins de bons!

    Les cadres du FCC militent pour l’élection du président de la République au second degré . Deux raisons motivent leur point de vue: Premièrement, éviter les contestations comme celles qui ont suivi la présidentielle de 2006 et 2011.                                                                    Et deuxièmement, cela réduirait les dépenses financières.  

    Pour l’instant, c’est l’ancien Gouverneur du Kasaï Oriental et député National Alphonse Ngoy Kasanji qui, a porté haut la réflexion des cadres du FCC visant à ramener au second degré l’élection du Président de la République pour le processus électoral de 2023 et éventuellement pour toujours. Sur les ondes de la radio Okapi ce député nationale membre du FCC a indiqué que cela éviterait les contestations comme c’était le cas lors des élections précédentes, et ceci réduirait aussi les dépenses.

    A l’UDPS, l’on ne veut même entendre parler de cette affaire. Pour le parti présidentiel, ‘’chercher à réviser la loi électorale aujourd’hui et évoquer des difficultés financières pour ne pas élire le Président de la République au suffrage universel direct n’est qu’un prétexte du FCC’’. Augustin Kabuya estime que leurs partenaires en coalition veulent tout tailer sur mesure pour plaire à leur autorité morale.

    Les risques de corruption sont très élevés avec comme conséquence des candidats présidents ne seront plus élus sur base de leurs projets de société pour le développement du pays mais seront élus en fonction de la capacite elevee de corruption.

    Ceci avait été démontré lors des élections des gouverneurs et des sénateurs. Les soi- disants élus du peuple (députés ou grand électeurs) ont donné leur voix aux candidats les plus offrants aux postes de gouverneurs et des sénateurs.

    Si bien que  la proposition a ses avantages avérés , le milieu politique congo n’est pas favorable pour une telle option.Re

     

    DK

  • Trop des cas de malnutrition dans les prisons en RDC

    Trop des cas de malnutrition dans les prisons en RDC

    Dans la province de l’Ituri, à l’Est de la République démocratique du Congo, plus de 500 cas de malnutrition ont été rapportés dans la prison centrale de Bunia.

    Deux détenus sont même morts de faim en début de semaine. Le directeur de l’établissement pénitentiaire a lancé un appel au gouvernement congolais pour qu’il libère des crédits permettant d’acheter les rations alimentaires des détenus.

    Cela fait déjà quatre mois que les détenus incarcérés dans le centre pénitentiaire de Bunia lancent un cri de détresse aux autorités par manque de nourriture et de  médicaments.

    Un des prisonniers de Bunia avoue qu’il traverse un des pires moments de sa vie. Celui-ci, comme ses codétenus, n’a droit qu’à un seul gobelet de bouillie tous les trois jours :

    Nous souffrons beaucoup ici en prison. Nous n’avons pas de nourriture,  pas de médicaments et nous n’avons rien ou dormir. Nous ne recevons qu’un seul gobelet de bouillie toutes les 72 heures. Nous demandons l’implication des autorités. C’est vrai que nous sommes prisonniers mais l’Etat doit prendre ses responsabilités pour résoudre cette grave carence alimentaire.

    Selon le directeur de la prison : la faute est de l’Etat congolais qui tous les trois mois devrait envoyer une subvention pour l’achat des rations alimentaires mais depuis le début de  cette année, aucune somme n’a été virée par les autorités congolaises pour la nourriture en faveur des prisonniers de Bunia :

    La seule solution à ce problème revient aux autorités du pays c’est-a dire le gouvernement doit envoyer le fond alloué aux prisonniers comme il le faisait avant. Cela aidera ces gens qui sont en détresse.

    En plus du problème alimentaire, la prison centrale de Bunia fait face à une surpopulation carcérale. Cet établissement qui devait accueillir 220 détenus en abrite désormais plus de 1300.

    Cette promiscuité a été à la base de plusieurs épidémies comme la diarrhée qui a causé en 2018 le décès de onze détenus dans cette même prison.

    Cette situation est générale dans toutes les prisons de la R.D.C. Prenons le cas de la prison centrale de Makala à Kinshasa, la situation n’est pas du tout meilleure. Avec une capacité initiale de 1500 détenus, elle en héberge actuellement plus de 8000.

    Les O.N.G. s’inquiètent du sort des prisonniers et accusent le gouvernement congolais  de ne pas accorder d’attention aux prisons du pays.

    Le vice-ministre de la Justice, Bernard Takahishe, affirme que le gouvernement a pourtant débloqué les fonds et qu’il va nommer une commission d’enquête pour faire la lumière sur leur utilisation.

    Avec DW

  • La coalition FCC- CACH sous tension: Felix lance “un appel au Calme”

    La coalition FCC- CACH sous tension: Felix lance “un appel au Calme”

    Le président Felix Tshisekedi lance un appel “au calme et au rassemblement” au sein de la coalition FCC/Cach.  Les deux camps s’affrontent sur  la désignation d’un nouveau président de la Ceni et sur la reforme de la magistrature.

    Alors que la tension continue a montee au sein de la coalition au pouvoir le President  Félix Tshisekedi a lancé jeudi un appel « au calme et au rassemblement » a partir du Congo Brazzaville.

    Il a declaré l’or d’un point de presse: « La démarche du président que je suis est celle d’appeler toujours au calme et au rassemblement … Nous n’allons pas vers une rupture de la coalition ». Et d’ajouter:  « des délégués des deux camps se voient et discutent. … Donc nous allons trouver une solution ».

    Le conflit frontatlier entre la R.D.C. et la Zambie a été aussi evoqué .  Le President de la R.D.C. repondant a une question de la presse a dit c’est qui suit: « Nous n’avons jamais compris l’attitude de la Zambie avec qui nous avons eu d’ailleurs plusieurs explications ».

    Dans la province de Tanganyika, l’armée congolaise a été placée en « état d’alerte » face aux forces zambiennes accusées d’occuper quelques villages. Et Felix Tshisekedi de poursuivre:  « On va dire que la situation est calme en attendant que la Sadc (Communauté des États de l’Afrique australe) nous aide à retracer les frontières qui datent de l’époque coloniale et à nous débarrasser définitivement de ce problème ».

    En guise de conclusion sur ce chapitre d’occupation de la R.D.C. par la Zambie, Felix Tshisekedi a evoqué egalement l’effort du Médiateur régional, le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso qui accompagne les deux pays « par ses conseils » et « ses appels à la retenue » pour resoudre ce probleme a l’amiable.

  • Le 24 juillet Vital Kamerhe de nouveau devant les juges

    Le 24 juillet Vital Kamerhe de nouveau devant les juges

    Vital Kamerhe de nouveau devant les juges. Le procès en appel de l’ancien directeur de la Presidence  Vital Kamerhe, a ete condamné à 20 ans de prison pour malversation financiere dans la gestion de 100 jours du project du President Felix Tshisekedi.  Ce nouveau proces  s’ouvrira le 24 juillet selon son avocat.

    L’ancien directeur de Felix Tshisekedi et ancien président de l’Assemblée nationale a été reconnu le 20 juin coupable du détournement de deniers publics de plus de 50 millions de dollars ensemble avec l’entrepreneur libanais Jammal Samih.

    L’argent detourne était destiné à la construction de 1.500 logements sociaux, de policiers et des militaires  dans le cadre du programme  des « 100 jours » du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo après son investiture en Janvier 2019.
    « Le procès en appel dans l’affaire de mon client Vital Kamerhe est fixé au 24 juillet 2020 devant la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe », a déclaré son avocat, Me Jean-Marie Kabengela, à l’AFP.
    « C’est nous de la défense qui avions interjeté appel après la condamnation de notre client Vital Kamerhe. Vous découvrirez notre stratégie devant la cour », a-t-il ajouté.
    Avec son homologue congolais Jean-Marie Kabengela, ils avaient annoncé dans un communiqué le 11 juin, la saisine d’un « groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire ».
    M. Kamerhe a été le principal allié de Félix Tshisekedi lors de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, lors de laquelle il s’était désisté en sa faveur.
  • UNC parti cher à Vital Kamerhe dit Pacificateur jusqu’àu bout,

    UNC parti cher à Vital Kamerhe dit Pacificateur jusqu’àu bout,

    En mission officielle pour le compte de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC parti cher à Vital Kamerhe dit Pacificateur jusqu’àu bout, dans le Kongo central  avec objectif de consolider les bases et de faire asseoir le leadership de Vital Kamerhe dans les nouvelles cellules de bases, l’honorable Jonas  Tsundu Tsundu, élu de Lukala  a mis l’occasion à profit pour lancer officiellement les travaux des routes précisément le grand tronçon Mbata-Bengi-Soni à la grande satisfaction de la population et des usagers de cette voie d’intérêt vital. En véritable  fils du coin, le député aura eu le mérite de créer l’enthousiasme des né Kongo autours de l’idéal du leadership qu’incarne, le président national du parti injustement incarcéré.
    Double mission accomplie pour ce bras droit de Vital Kamerhe. Comme signalé, dans le volet infrastructure, le passage de l’honorable Tsundu Tsundu, a mis un terme et de manière définitive à l’épineux dossier des routes délabrées empêchant la circulation selon les normes dans certains coins du Kongo Central notamment à Lukala.
    Des travaux de réfection de routes en cours à Lukala témoignent de la volonté de cet élu du peuple de contribuer au bien être de la population de ce coin du pays.
    ” Nous sommes dans le territoire de Lukala, nous avons finis le tronçon Mbata Mbengi cité- Nkuangila Lélé village long de 25 km” s’est réjoui, le député visiblement très engagé.
    Loin de s’arrêter en cours de chemin, l’honorable Tsundu Tsundu a annoncé la poursuite des travaux sur divers axes longtemps en souffrance.
    “Maintenant nous venons de lancer les travaux sur le tronçon Mbata Mbengi Nsoni long de 42 Km, nous sommes au niveau de Nganda Tshindi à 18 km de Mbata-Mbengi cité” a-t-il expliqué.
    Un coup de pousse non négligeable pour l’envoyé spécial de l’UNC qui s’est d’avantage frotté les mains pour l’ouvrage du fait que cela ouvre désormais  la voie  aux véhicules de bien rouler et tranquillement sur  un  tronçon autres fois impraticable.
    Les difficultés liées à l’état des routes dans  cette partie du territoire de Lukala au Kongo Central appartiennent ainsi au passé.
    Coup de poker signé Honorable Tsundu Tsundu.
  • Des drapeaux revandiquant l’independance du Kivu comme Republique

    Des drapeaux revandiquant l’independance du Kivu comme Republique

     

    -C’est a un jour apres la comemoration de la 60eme annee depuis que la RDC a eu son independnace qu’une scene maquabre s’est produite au Kivu. Les habitants de la ville de Bukavu se sont  réveillés sous la couleur des des drapeaux noir-jaune-bleu proclamant une « République du Kivu ». Ils ont attiré l’attention des tous sans savoir qui sont les auteurs de cette proclamation non revendiquée.

    Le Kivu et deux autres provinces de a RDC le Katanga et le Bas-Congo ont toujours clame et se battent en  favorable du fédéralisme en raison du sentiment, commun à ces trois provinces dites riches du pays se disant qu’elles étaient les vaches laitieres  de Kinshasa, où les parvenus au pouvoir sjouisent de leurs frais.

    Les conflits armés qui se sont succédé à l’est du Congo ont fortement effacé ce sentiment autonomiste, parce que les habitants avaient peur d’être « avalés » par les armées des pays voisins, Rwanda et Ouganda surtout. Ils se raccrochaient donc au reste du Congo.

    La situation semble avoir changé avec la pandémie du Covid-19. Alors que Kinshasa, de loin la zone la plus touchée, était contrainte de se confiner – du moins son centre politique et économique, la Gombe – et bloquait les voyages en avion vers les provinces pour ne pas les contaminer, le sentiment au Kivu s’est accru selon lequel on pouvait fort bien se passer de la capitale, vue comme une source d’ennuis et incapable de mettre fin aux exactions des groupes armés, malgré plusieurs proclamations en ce sens.

    Certaines indiscretions croient savoir qu’il s’agirait d’une action des partisans de Vital Kamerhe, en prison, condamné à 20 ans de prison pour détournement de fonds publics et il est originaire du Sud-Kivu. Ils attiseraient l’agitation indépendantiste par mesure de rétorsion. Lors des protestations contre la condamnation de M. Kamerhe, cependant, ces partisans avaient semblé peu nombreux.

  • Le train de vie des institutions de la RDC fait de plus en plus polémique

    Le train de vie des institutions de la RDC fait de plus en plus polémique

    Palais du peuple- Siege de l’assemblee Nationale RD Congo

    -Le train de vie des institutions de la République fait de plus en plus polémique… En cause, la demande des députés d’être augmenté de 2000 dollars par mois, mais aussi les recrutements massifs et l’augmentation des rémunérations à la présidence et dans des ministères comme celui du Budget. Ces demandes ou explosions de dépenses en faveur des institutions fait d’autant plus grincer des dents que la RDC connaît une récession, mais aussi une instabilité de son taux de change, des hausses de prix importantes. Que gagne un député congolais ?

    Quand l’Assemblée nationale a adopté le budget 2020 (historiquement haut et peu réaliste avait alerté le Fonds monétaire international), le taux de change reconnu par l’État était déjà inférieur à celui du marché, soit quelques 1 687,4 francs congolais pour un dollar. Sur cette base, le salaire d’un député serait de 7 000 dollars brut par mois.

    Le problème, c’est que le taux de change était inférieur au prix du marché, c’est souvent le cas pour ce qu’on appelle le taux budgétaire. Et ça joue déjà en temps normal beaucoup sur le pouvoir d’achat de tous les fonctionnaires. Mais comme la RDC a beaucoup utilisé la planche à billet pour financer soit justement le coup de ces institutions pléthoriques, soit le programme des 100 jours et les détournements comme on l’a découvert dans le procès contre Vital Kamerhe, le franc congolais a décroché face au dollar. C’est plus de 1900 francs congolais aujourd’hui pour un dollar.

    À cela, il faut soustraire l’impôt sur le revenu de 15% aujourd’hui appliqué à tous. Les parlementaires cotisent aussi pour leur retrait à hauteur de 350 dollars. En théorie, chaque député devrait donc toucher près de 5 000 dollars net. Le problème, c’est que le gouvernement n’a payé que 78% de l’enveloppe des rémunérations dévolues à l’Assemblée sur les trois premiers mois de l’année. Chaque député touche donc 1 000 dollars de moins que prévu. Pour ceux qui participent aux travaux en commission, ils sont censés recevoir des primes payées sur le budget de fonctionnement. Mais l’Assemblée n’a touché sur le premier trimestre que 15% de la somme prévue.