Category: Politique

  • Reflection sur la proposition du FCC pour les élections présidentielles au suffrage indirect en RDC :Trop de risques , moins de bons!

    Reflection sur la proposition du FCC pour les élections présidentielles au suffrage indirect en RDC :Trop de risques , moins de bons!

    Les cadres du FCC militent pour l’élection du président de la République au second degré . Deux raisons motivent leur point de vue: Premièrement, éviter les contestations comme celles qui ont suivi la présidentielle de 2006 et 2011.                                                                    Et deuxièmement, cela réduirait les dépenses financières.  

    Pour l’instant, c’est l’ancien Gouverneur du Kasaï Oriental et député National Alphonse Ngoy Kasanji qui, a porté haut la réflexion des cadres du FCC visant à ramener au second degré l’élection du Président de la République pour le processus électoral de 2023 et éventuellement pour toujours. Sur les ondes de la radio Okapi ce député nationale membre du FCC a indiqué que cela éviterait les contestations comme c’était le cas lors des élections précédentes, et ceci réduirait aussi les dépenses.

    A l’UDPS, l’on ne veut même entendre parler de cette affaire. Pour le parti présidentiel, ‘’chercher à réviser la loi électorale aujourd’hui et évoquer des difficultés financières pour ne pas élire le Président de la République au suffrage universel direct n’est qu’un prétexte du FCC’’. Augustin Kabuya estime que leurs partenaires en coalition veulent tout tailer sur mesure pour plaire à leur autorité morale.

    Les risques de corruption sont très élevés avec comme conséquence des candidats présidents ne seront plus élus sur base de leurs projets de société pour le développement du pays mais seront élus en fonction de la capacite elevee de corruption.

    Ceci avait été démontré lors des élections des gouverneurs et des sénateurs. Les soi- disants élus du peuple (députés ou grand électeurs) ont donné leur voix aux candidats les plus offrants aux postes de gouverneurs et des sénateurs.

    Si bien que  la proposition a ses avantages avérés , le milieu politique congo n’est pas favorable pour une telle option.Re

     

    DK

  • Trop des cas de malnutrition dans les prisons en RDC

    Trop des cas de malnutrition dans les prisons en RDC

    Dans la province de l’Ituri, à l’Est de la République démocratique du Congo, plus de 500 cas de malnutrition ont été rapportés dans la prison centrale de Bunia.

    Deux détenus sont même morts de faim en début de semaine. Le directeur de l’établissement pénitentiaire a lancé un appel au gouvernement congolais pour qu’il libère des crédits permettant d’acheter les rations alimentaires des détenus.

    Cela fait déjà quatre mois que les détenus incarcérés dans le centre pénitentiaire de Bunia lancent un cri de détresse aux autorités par manque de nourriture et de  médicaments.

    Un des prisonniers de Bunia avoue qu’il traverse un des pires moments de sa vie. Celui-ci, comme ses codétenus, n’a droit qu’à un seul gobelet de bouillie tous les trois jours :

    Nous souffrons beaucoup ici en prison. Nous n’avons pas de nourriture,  pas de médicaments et nous n’avons rien ou dormir. Nous ne recevons qu’un seul gobelet de bouillie toutes les 72 heures. Nous demandons l’implication des autorités. C’est vrai que nous sommes prisonniers mais l’Etat doit prendre ses responsabilités pour résoudre cette grave carence alimentaire.

    Selon le directeur de la prison : la faute est de l’Etat congolais qui tous les trois mois devrait envoyer une subvention pour l’achat des rations alimentaires mais depuis le début de  cette année, aucune somme n’a été virée par les autorités congolaises pour la nourriture en faveur des prisonniers de Bunia :

    La seule solution à ce problème revient aux autorités du pays c’est-a dire le gouvernement doit envoyer le fond alloué aux prisonniers comme il le faisait avant. Cela aidera ces gens qui sont en détresse.

    En plus du problème alimentaire, la prison centrale de Bunia fait face à une surpopulation carcérale. Cet établissement qui devait accueillir 220 détenus en abrite désormais plus de 1300.

    Cette promiscuité a été à la base de plusieurs épidémies comme la diarrhée qui a causé en 2018 le décès de onze détenus dans cette même prison.

    Cette situation est générale dans toutes les prisons de la R.D.C. Prenons le cas de la prison centrale de Makala à Kinshasa, la situation n’est pas du tout meilleure. Avec une capacité initiale de 1500 détenus, elle en héberge actuellement plus de 8000.

    Les O.N.G. s’inquiètent du sort des prisonniers et accusent le gouvernement congolais  de ne pas accorder d’attention aux prisons du pays.

    Le vice-ministre de la Justice, Bernard Takahishe, affirme que le gouvernement a pourtant débloqué les fonds et qu’il va nommer une commission d’enquête pour faire la lumière sur leur utilisation.

    Avec DW

  • La coalition FCC- CACH sous tension: Felix lance “un appel au Calme”

    La coalition FCC- CACH sous tension: Felix lance “un appel au Calme”

    Le président Felix Tshisekedi lance un appel “au calme et au rassemblement” au sein de la coalition FCC/Cach.  Les deux camps s’affrontent sur  la désignation d’un nouveau président de la Ceni et sur la reforme de la magistrature.

    Alors que la tension continue a montee au sein de la coalition au pouvoir le President  Félix Tshisekedi a lancé jeudi un appel « au calme et au rassemblement » a partir du Congo Brazzaville.

    Il a declaré l’or d’un point de presse: « La démarche du président que je suis est celle d’appeler toujours au calme et au rassemblement … Nous n’allons pas vers une rupture de la coalition ». Et d’ajouter:  « des délégués des deux camps se voient et discutent. … Donc nous allons trouver une solution ».

    Le conflit frontatlier entre la R.D.C. et la Zambie a été aussi evoqué .  Le President de la R.D.C. repondant a une question de la presse a dit c’est qui suit: « Nous n’avons jamais compris l’attitude de la Zambie avec qui nous avons eu d’ailleurs plusieurs explications ».

    Dans la province de Tanganyika, l’armée congolaise a été placée en « état d’alerte » face aux forces zambiennes accusées d’occuper quelques villages. Et Felix Tshisekedi de poursuivre:  « On va dire que la situation est calme en attendant que la Sadc (Communauté des États de l’Afrique australe) nous aide à retracer les frontières qui datent de l’époque coloniale et à nous débarrasser définitivement de ce problème ».

    En guise de conclusion sur ce chapitre d’occupation de la R.D.C. par la Zambie, Felix Tshisekedi a evoqué egalement l’effort du Médiateur régional, le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso qui accompagne les deux pays « par ses conseils » et « ses appels à la retenue » pour resoudre ce probleme a l’amiable.

  • Le 24 juillet Vital Kamerhe de nouveau devant les juges

    Le 24 juillet Vital Kamerhe de nouveau devant les juges

    Vital Kamerhe de nouveau devant les juges. Le procès en appel de l’ancien directeur de la Presidence  Vital Kamerhe, a ete condamné à 20 ans de prison pour malversation financiere dans la gestion de 100 jours du project du President Felix Tshisekedi.  Ce nouveau proces  s’ouvrira le 24 juillet selon son avocat.

    L’ancien directeur de Felix Tshisekedi et ancien président de l’Assemblée nationale a été reconnu le 20 juin coupable du détournement de deniers publics de plus de 50 millions de dollars ensemble avec l’entrepreneur libanais Jammal Samih.

    L’argent detourne était destiné à la construction de 1.500 logements sociaux, de policiers et des militaires  dans le cadre du programme  des « 100 jours » du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo après son investiture en Janvier 2019.
    « Le procès en appel dans l’affaire de mon client Vital Kamerhe est fixé au 24 juillet 2020 devant la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe », a déclaré son avocat, Me Jean-Marie Kabengela, à l’AFP.
    « C’est nous de la défense qui avions interjeté appel après la condamnation de notre client Vital Kamerhe. Vous découvrirez notre stratégie devant la cour », a-t-il ajouté.
    Avec son homologue congolais Jean-Marie Kabengela, ils avaient annoncé dans un communiqué le 11 juin, la saisine d’un « groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire ».
    M. Kamerhe a été le principal allié de Félix Tshisekedi lors de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, lors de laquelle il s’était désisté en sa faveur.
  • UNC parti cher à Vital Kamerhe dit Pacificateur jusqu’àu bout,

    UNC parti cher à Vital Kamerhe dit Pacificateur jusqu’àu bout,

    En mission officielle pour le compte de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC parti cher à Vital Kamerhe dit Pacificateur jusqu’àu bout, dans le Kongo central  avec objectif de consolider les bases et de faire asseoir le leadership de Vital Kamerhe dans les nouvelles cellules de bases, l’honorable Jonas  Tsundu Tsundu, élu de Lukala  a mis l’occasion à profit pour lancer officiellement les travaux des routes précisément le grand tronçon Mbata-Bengi-Soni à la grande satisfaction de la population et des usagers de cette voie d’intérêt vital. En véritable  fils du coin, le député aura eu le mérite de créer l’enthousiasme des né Kongo autours de l’idéal du leadership qu’incarne, le président national du parti injustement incarcéré.
    Double mission accomplie pour ce bras droit de Vital Kamerhe. Comme signalé, dans le volet infrastructure, le passage de l’honorable Tsundu Tsundu, a mis un terme et de manière définitive à l’épineux dossier des routes délabrées empêchant la circulation selon les normes dans certains coins du Kongo Central notamment à Lukala.
    Des travaux de réfection de routes en cours à Lukala témoignent de la volonté de cet élu du peuple de contribuer au bien être de la population de ce coin du pays.
    ” Nous sommes dans le territoire de Lukala, nous avons finis le tronçon Mbata Mbengi cité- Nkuangila Lélé village long de 25 km” s’est réjoui, le député visiblement très engagé.
    Loin de s’arrêter en cours de chemin, l’honorable Tsundu Tsundu a annoncé la poursuite des travaux sur divers axes longtemps en souffrance.
    “Maintenant nous venons de lancer les travaux sur le tronçon Mbata Mbengi Nsoni long de 42 Km, nous sommes au niveau de Nganda Tshindi à 18 km de Mbata-Mbengi cité” a-t-il expliqué.
    Un coup de pousse non négligeable pour l’envoyé spécial de l’UNC qui s’est d’avantage frotté les mains pour l’ouvrage du fait que cela ouvre désormais  la voie  aux véhicules de bien rouler et tranquillement sur  un  tronçon autres fois impraticable.
    Les difficultés liées à l’état des routes dans  cette partie du territoire de Lukala au Kongo Central appartiennent ainsi au passé.
    Coup de poker signé Honorable Tsundu Tsundu.
  • Des drapeaux revandiquant l’independance du Kivu comme Republique

    Des drapeaux revandiquant l’independance du Kivu comme Republique

     

    -C’est a un jour apres la comemoration de la 60eme annee depuis que la RDC a eu son independnace qu’une scene maquabre s’est produite au Kivu. Les habitants de la ville de Bukavu se sont  réveillés sous la couleur des des drapeaux noir-jaune-bleu proclamant une « République du Kivu ». Ils ont attiré l’attention des tous sans savoir qui sont les auteurs de cette proclamation non revendiquée.

    Le Kivu et deux autres provinces de a RDC le Katanga et le Bas-Congo ont toujours clame et se battent en  favorable du fédéralisme en raison du sentiment, commun à ces trois provinces dites riches du pays se disant qu’elles étaient les vaches laitieres  de Kinshasa, où les parvenus au pouvoir sjouisent de leurs frais.

    Les conflits armés qui se sont succédé à l’est du Congo ont fortement effacé ce sentiment autonomiste, parce que les habitants avaient peur d’être « avalés » par les armées des pays voisins, Rwanda et Ouganda surtout. Ils se raccrochaient donc au reste du Congo.

    La situation semble avoir changé avec la pandémie du Covid-19. Alors que Kinshasa, de loin la zone la plus touchée, était contrainte de se confiner – du moins son centre politique et économique, la Gombe – et bloquait les voyages en avion vers les provinces pour ne pas les contaminer, le sentiment au Kivu s’est accru selon lequel on pouvait fort bien se passer de la capitale, vue comme une source d’ennuis et incapable de mettre fin aux exactions des groupes armés, malgré plusieurs proclamations en ce sens.

    Certaines indiscretions croient savoir qu’il s’agirait d’une action des partisans de Vital Kamerhe, en prison, condamné à 20 ans de prison pour détournement de fonds publics et il est originaire du Sud-Kivu. Ils attiseraient l’agitation indépendantiste par mesure de rétorsion. Lors des protestations contre la condamnation de M. Kamerhe, cependant, ces partisans avaient semblé peu nombreux.

  • Le train de vie des institutions de la RDC fait de plus en plus polémique

    Le train de vie des institutions de la RDC fait de plus en plus polémique

    Palais du peuple- Siege de l’assemblee Nationale RD Congo

    -Le train de vie des institutions de la République fait de plus en plus polémique… En cause, la demande des députés d’être augmenté de 2000 dollars par mois, mais aussi les recrutements massifs et l’augmentation des rémunérations à la présidence et dans des ministères comme celui du Budget. Ces demandes ou explosions de dépenses en faveur des institutions fait d’autant plus grincer des dents que la RDC connaît une récession, mais aussi une instabilité de son taux de change, des hausses de prix importantes. Que gagne un député congolais ?

    Quand l’Assemblée nationale a adopté le budget 2020 (historiquement haut et peu réaliste avait alerté le Fonds monétaire international), le taux de change reconnu par l’État était déjà inférieur à celui du marché, soit quelques 1 687,4 francs congolais pour un dollar. Sur cette base, le salaire d’un député serait de 7 000 dollars brut par mois.

    Le problème, c’est que le taux de change était inférieur au prix du marché, c’est souvent le cas pour ce qu’on appelle le taux budgétaire. Et ça joue déjà en temps normal beaucoup sur le pouvoir d’achat de tous les fonctionnaires. Mais comme la RDC a beaucoup utilisé la planche à billet pour financer soit justement le coup de ces institutions pléthoriques, soit le programme des 100 jours et les détournements comme on l’a découvert dans le procès contre Vital Kamerhe, le franc congolais a décroché face au dollar. C’est plus de 1900 francs congolais aujourd’hui pour un dollar.

    À cela, il faut soustraire l’impôt sur le revenu de 15% aujourd’hui appliqué à tous. Les parlementaires cotisent aussi pour leur retrait à hauteur de 350 dollars. En théorie, chaque député devrait donc toucher près de 5 000 dollars net. Le problème, c’est que le gouvernement n’a payé que 78% de l’enveloppe des rémunérations dévolues à l’Assemblée sur les trois premiers mois de l’année. Chaque député touche donc 1 000 dollars de moins que prévu. Pour ceux qui participent aux travaux en commission, ils sont censés recevoir des primes payées sur le budget de fonctionnement. Mais l’Assemblée n’a touché sur le premier trimestre que 15% de la somme prévue.

  • Parlementaires: Les 2 000 dollars a ajouter à un salaire de 4 600 dollars hors primes

    Parlementaires: Les 2 000 dollars a ajouter à un salaire de 4 600 dollars hors primes

    Parlementaires sortants

    -L’Assemblée nationale a sollicité la révision à la hausse des émoluments des députés nationaux et de l’enveloppe consacrée mensuellement au fonctionnement de son administration. Une demande formelle a été adressée au Premier ministre dans ce sens par Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale. Les députés souhaitent un complément de 2 000 dollars chacun par mois. La nouvelle a fait grand bruit au moment où le pays traverse une crise économique accentuée par les effets de la pandémie du coronavirus.

    La lettre de Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale, date du 21 mai 2020, mais la chambre basse explique que les discussions autour de cette demande d’augmentation des salaires avaient commencé déjà à la session ordinaire de septembre 2019.

    Les 2 000 dollars demandés devraient s’ajouter à un salaire d’environ 4 600 dollars hors primes que les élus reçoivent. D’autres députés, dont les membres des commissions permanentes, touchent déjà un peu plus pendant les sessions parlementaires.

    Plusieurs activistes ont dénoncé cette démarche, une campagne a même été lancée sur les réseaux sociaux pour demander aux députés de se prononcer publiquement contre cette augmentation. Du côté de l’opposition, la même demande a été faite.

    « Avec plus d’un million de dollar que Mabunda veut avoir, on peut construire chaque mois 50 centres santé équipés, chaque mois 50 salles de classe équipée », souligne Joseph Mabanga, cadre de la plateforme de la société civile Lamuka.

    Du côté de la primature, certaines sources indiquent que rien n’est fait à ce stade. Et qu’en dépit du fait qu’il a transmis le dossier au ministre du budget la semaine dernière, le Premier ministre s’en tiendrait à la réduction du train de vie des institutions.

    C’est donc l’Assemblée nationale, à qui un collectif budgétaire quasiment réduit de moitié doit être soumis bientôt, qui prendra seule la responsabilité d’augmenter ou pas les émoluments des députés.

  • V. Kamerhe: le ministère public a sollicité 20 ans de travaux forcés pour détournement des deniers publics et 15 ans pour corruption.

    V. Kamerhe: le ministère public a sollicité 20 ans de travaux forcés pour détournement des deniers publics et 15 ans pour corruption.

    -En RDC l’on s’achemine vers la fin du procès impliquant Vital Kamerhe et deux autres prévenus sur la gestion de plus de 57 millions de dollars destinés aux projets de maisons préfabriquées dans le cadre du programme d’urgence de Félix Tshisekedi. Les plaidoiries sont terminées. Le tribunal va maintenant délibérer et sa décision est attendue pour le 20 juin.

    Lors des plaidoiries, le ministère public a sollicité la condamnation de Vital Kamerhe à 20 ans de travaux forcés pour détournement des deniers publics et 15 ans pour corruption.

    À la barre, Vital Kamerhe a expliqué n’avoir jamais négocié un contrat dans le cadre du programme des 100 jours. Le directeur de cabinet du président se pose toujours la question de savoir comment il se trouve dans le box des accusés, et clame son innocence. Pour lui, « ce procès est politique », et ce n’est pas lui qui est visé directement mais le chef de l’État.

    Pour sa dernière prise de parole, Vital Kamerhe s’est cependant montré résigné. « J’ai dit à ma femme que la messe est dite. Je lui ai également demandé de préparer psychologiquement les enfants ». Il a également allégué que son cousin Daniel Shangalume Nkingi, dit Massaro, également incarcéré dans le cadre du dossier des « 100 jours », a été torturé pour qu’il témoigne contre lui.

    Pour sa part, le Libanais Samih Jammal, patron de la société Samibo SARL, autre prévenu dans ce procès, a aussi clamé son innocence et a demandé à être acquitté. De même que le troisième prévenu, Jeannot Muhima, le responsable du service import-export à la présidence.

  • Ministre des Affaires étrangères Marie Tumba Nzeza traduite en justice par l’ambassadeur Didier Ramazani Bin Kithima,

    Ministre des Affaires étrangères Marie Tumba Nzeza traduite en justice par l’ambassadeur Didier Ramazani Bin Kithima,

    L’ambassadeur de la République démocratique du Congo au Japon a attaqué en justice sa ministre de tutelle pour l’avoir révoqué « arbitrairement et illégalement », accuse-t-il dans un dossier remis lundi à l’AFP.
    L’ambassadeur, Didier Ramazani Bin Kithima, avait été rappelé en octobre à Kinshasa par la nouvelle ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza. Joint alors par l’AFP, le ministère l’accusait alors d’avoir vendu le bâtiment de l’ambassade à Tokyo.
    « La chancellerie et la résidence ont été vendues en 2003 par l’actuel ambassadeur de la RDC en Turquie« , s’est défendu M. Ramazani auprès de l’AFP, après avoir saisi le Conseil d’Etat.
    M. Ramazani ajoute qu’à son arrivée en 2018, la RDC était propriétaire d’une ambassade dans un quartier périphérique de la capitale japonaise, qu’il a voulu transformer en « guest-house », afin de financer la location d’une nouvelle représentation diplomatique dans un quartier plus prestigieux du centre-ville.
    « J’ai mis en place un dispositif pour permettre à l’ambassade de quitter ce quartier périphérique de bas niveau pour se retrouver dans le quartier diplomatique de Tokyo, à deux minutes de l’ambassade de France », explique-t-il, assurant avoir agi en prévenant Kinshasa.
    M. Ramazani Bin Kithima a déposé une « requête en annulation et réparation des préjudices » auprès du Conseil d’Etat. Il accuse la ministre d’avoir « violé toute procédure » et de ne pas avoir motivé ni lui avoir notifié sa décision.
    M. Ramazani demande au Conseil d’Etat d’ « ordonner son retour à son poste au Japon sans délai ».
    Il demande également des dommages et intérêts à hauteur de 2,5 millions de dollars pour « la destruction de son honorabilité et de sa carrière« .