Warning: Trying to access array offset on value of type bool in /home/lavdcne1/public_html/wp-content/plugins/sitespeaker-widget/sitespeaker.php on line 13
Par
RFI
Publié le 08-11-2018
Modifié le 08-11-2018 à 07:21
Deux hommes ont été tués mercredi soir par des tirs de militaires guinéens dans une banlieue de Conakry secouée dans la journée par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. L’opposition guinéenne avait appelé à une journée ville morte pour protester contre, selon elle, les violations des accords signés entre elle, la mouvance présidentielle et le gouvernement sur les installations des élus locaux du scrutin du 4 février 2018.
Ces deux victimes portent à 100 le nombre de morts par balles dans la zone de manifestations politiques depuis avril 2011, selon l’opposition et les décomptes de la presse guinéenne. Deux jeunes gens tués devant leur concession, dans le quartier de Wanidara en banlieue de Conakry, par des militaires, selon leurs proches interrogés par RFI qui précisent que les auteurs portaient des bérets rouges.
Il était alors 19h45, toujours selon les proches des victimes, lorsque Mamadou Bela Baldé, un diplômé en relations internationales, sans emploi, et Mamadou Alimou Diallo, commerçant, ont quitté la prière, voulant aller chez des voisins pour regarder les matchs de la Ligue européenne des champions. Devant leur concession passaient alors des militaires qui ont ouvert le feu. Deux morts et deux blessés ont été enregistrés sur les lieux, ajoute-t-on de même source.
La maman de l’universitaire, en pleurs, a expliqué à RFI : « Mon fils n’est pas violent, ce n’est pas un bandit, c’est un intellectuel à la recherche de son premier emploi. Et voilà que mon espoir a été tué. » « Tué par des soldats qui n’avaient rien à voir dans le maintien d’ordre, mais qui avaient envie de tuer de présumés opposants », ajoute un proche de l’une des victimes.
Pour le moment, aucune réaction officielle n’a été enregistrée.