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RFI
Publié le 29-11-2018
Modifié le 29-11-2018 à 12:36
Au Honduras, la Cour suprême de justice de Tegucigalpa doit rendre son verdict ce jeudi 29 novembre dans l’affaire du meurtre de la militante des droits humains Berta Caceres, assassinée pour s’être opposée à un barrage hydraulique.
Au Honduras, la Cour suprême de justice de Tegucigalpa rendra son verdict ce jeudi dans l’affaire du meurtre de Berta Caceres. Huit personnes sont accusées du meurtre en 2016 de cette défenseure des droits humains qui se battait entre autres contre un projet de barrage hydroélectrique.
Pour Karina Sanchez, du Centre pour la justice et le droit international (Cejil), de graves irrégularités ont entaché l’enquête menée par les autorités locales. Cela a empêché de remonter jusqu’aux commanditaires de cet assassinat.
« Les auteurs directs de ce crime vont être jugés et condamnés, se félicite-t-elle. Mais on attend toujours le procès de David Castillo, considéré comme le premier commanditaire de cet assassinat. Il était le dirigeant de Desa, une société hydroélectrique. Mais il y a un procès parallèle, à part, puisqu’il a été arrêté plus tard. »
« Nous pensons qu’il y a tout un système criminel derrière l’assassinat de Berta Caceres, poursuit Karina Sanchez. Ce système est responsable non seulement de cet assassinat et de sa planification, mais aussi de toutes les affaires qui ont été dénoncées précédemment, par exemple la tentative d’assassinat contre Berta Caceres en février. »
« Il y a encore beaucoup d’informations à collecter et de liens à établir en raison du contexte de ce crime. Cela n’a pas vraiment été fait et c’est préoccupant. L’Etat se doit de réagir, a un devoir de vigilance, avec des moyens, de l’indépendance, avec impartialité, dans cette affaire emblématique », conclut Karina Sanchez.