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Par Dominique Baillard (RFI)
La Chine est devenue l’année dernière la deuxième puissance économique mondiale. Le Japon, relégué à la troisième place, l’a annoncé officiellement ce lundi 14 février 2011 en publiant ses chiffres annuels. A ce rythme, selon les estimations de la Banque mondiale, l’empire chinois pourrait bien prendre la première place devant les Etats-Unis, en 2025. Selon les chiffres du gouvernement japonais, le PIB (produit intérieur brut) de l’archipel nippon a atteint en 2010 5 500 milliards de dollars. Alors que celui de la Chine, toujours selon les statistiques publiées à Tokyo, aurait atteint 5 900 milliards de dollars. Le Japon occupait cette deuxième place mondiale depuis 1968. Sa chute était sensible depuis plusieurs années. Il a subi une forte récession en 2008 et 2009, avant de se redresser l’année dernière, mais pas suffisamment pour freiner l’ascension de la Chine. Une ascension inexorable au vu des taux de croissance à deux chiffres, de l’ordre de 10% depuis plusieurs années. La montée en puissance de la Chine est connue depuis la mi-2010. C’est-à-dire depuis la publication des chiffres trimestriels du PIB. Grâce à une croissance supérieure à celle du Japon, au premier et au deuxième trimestre 2010, la Chine a dépassé sur le plan économique son vieil ennemi et voisin entre avril et juin. Cette envolée extrêmement rapide a sans doute été un peu retardée par la crise de 2008, mais elle était attendue depuis deux ou trois ans, depuis le moment où l’Occident a enfin découvert avec stupéfaction ce qui se préparait depuis les réformes économiques lancées en Chine il y a trente ans. « Il est normal, estime Jean-François Huchet , le directeur du centre d’études sur la Chine contemporaine de Hong-Kong cité par l’Agence France-Presse, qu’un pays aussi peuplé parvienne à concurrencer en chiffres absolus les puissances traditionnelles ». La Chine a doublé l’Allemagne en 2007 et son bond vers la deuxième place était alors inéluctable. La Chine bientôt devant les Etats-Unis? En chiffre absolu, Pékin est encore très loin de la première puissance mondiale puisque le PIB américain est estimé à 2010 à 14 745 millards de dollars, c’est-à-dire grosso modo environ trois fois le PIB chinois. L’autre chiffre qui compte comme indicateur de développement, le PIB rapporté au nombre d’habitant est nettement moins favorable aux Chinois. Le revenu par tête est de 6 900 dollars dans l’empire du Milieu, tandis qu’aux Etats-Unis il est de 46 470 dollars, de 32 450 dollars au Japon (un niveau similaire à celui de la France). Malgré ces réserves, la progression de la Chine à la première place est programmée. D’après la Banque mondiale elle pourrait intervenir en 2025. Pour se hisser au premier rang Pékin devra sans doute modifier sa politique économique. Jusqu’à maintenant sa richesse exponentielle est basée sur des exportations tous azimuts. En réorientant sa production vers la demande interne, elle soulagerait les économies occidentales essoufflées par le rythme d’enfer imposé par Pékin et surtout elle améliorerait le bien-être et le niveau de vie de sa population. Le déséquilibre entre les villes hyper développées de la côte et l’intérieur, entre les jeunes bourgeois et les migrants, est perçu par les économistes comme un risque réel pour l’économie chinoise. Les tensions sociales sont beaucoup plus vives qu’il y a cinq ans. Creuser l’écart est devenu une nécessité économique. Une puissance en devenir En terme de rayonnement à l’étranger, la Chine a déjà endossé l’habit d’une puissance dominante. Elle est très présente dans les pays en développement surtout quand ils sont bien pourvus en matière première, elle n’hésite pas alors à financer des projets colossaux. L’année dernière la Chine a prêté plus d’argent que la Banque mondiale. En ce moment par exemple les Chinois négocient avec les Colombiens la construction d’une ligne ferroviaire pour relier l’Atlantique au Pacifique, une ligne qui concurrencerait le canal de Panama. Ses moyens sont déjà ceux d’une grande puissance aux poches bien garnies. En revanche il lui manque encore la puissance militaire pour rivaliser avec les Etats-Unis, et puis surtout sur le plan économique, il lui manque la force de frappe monétaire. A l’heure actuelle le yuan est loin d’être prêt à acquérir le statut de devise de réserve. La Chine devrait d’abord assouplir les restrictions sur les entrées et sorties de capitaux et rendre sa monnaie entièrement convertible pour de telles transactions. Il faudra encore du temps pour que le yuan devienne une monnaie de réserve, la question sera âprement discutée aux réunions du G20. La France qui préside le G20 a fait savoir aujourd’hui par la voix de son ministre de l’Economie que Paris soutient l’inclusion de la monnaie chinoise dans le panier de devises qui compose les droits de tirages spéciaux du FMI. Le sujet sera abordé ce week-end par le G20 finances qui se tient à Paris.
Some provision said by 2020 China will take over USA. Very conscious with it, Americans have started learning Mandarin(Chinese language). China has more money(3 trillion = $3000 billion) than IMF and WB united ($750 Bn).
Africa should orient its cooperation to China (a good partner) rather than dealing with the westerners (the bad partners). Partnership with China has been more concrete and beneficial for african citizens for a decade now. What to question the long standing partnership we had with the Western.Now YUAN (chienese currency) is more appreciated than the Dollar. By 2020, Yuan migth be the world currency.China has what Africa needs and is ready to deliver it while westerners are selfish.With China we african can have an opportunity to grow our economy
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