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La tension persiste à Mbandaka, après l’attaque d’un groupe d’insurgés L’attaque a eu lieu à Mbandaka dans la province de l’Equateur.


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Source: RFI

Le chef-lieu de la province de l’Equateur, dans le Nord-Ouest de la RDC, a connu des échanges de tirs toute la journée du dimanche 4 avril 2010. Un casque bleu de la Monuc a été tué dans les combats qui ont opposé les Forces armées congolaises et un groupe d’insurgés qui a attaqué la ville et son aéroport.

Selon la Monuc, la mission des Nations unies, les militaires des FARDC ont finalement repris le contrôle de l’aéroport, dernière zone où se déroulaient encore des combats dimanche 4 avril au soir. Mais un soldat ghanéen de l’Onu a été tué dans les échanges de tirs.

RFI a pu joindre le porte-parole de la Monuc, vers 22 heures, heure locale, dimanche 4 avril. Selon Madnodje Mounoubaï, la trentaine d’attaquants était bien armée. Ils ont d’abord attaqué la résidence du gouverneur, puis l’aéroport qu’ils ont contrôlé un moment, avant la contre-attaque des FARDC. Au soir, la situation restait tendue car il était impossible de savoir où se trouvaient les assaillants, mais l’aéroport était bien aux mains des forces armées de RDC et la ville était calme.

Par ailleurs, RFI a recueilli le témoignage d’André, un habitant de Mbandaka. Il habite à quelques kilomètres de l’aéroport, là où les combats ont été les plus violents. A 19H00, heure locale, l’attaque était, dit-il, encore en cours et l’on pouvait entendre des tirs. Il explique que les assaillants sont arrivés brusquement. Il évoque la peur de la population et affirme qu’une femme a été tuée par une balle perdue.

Le groupe d’insurgés responsable de l’attaque s’était fait connaître en octobre dernier. Ses membres sont issus de la communauté des Lobalas (appelés aussi Enyélés). Ils avaient attaqué le village de Dongo, à plus d’une centaine de kilomètres au nord de Mbandaka, à cause d’un problème de droits de pêche. Mais depuis, leur mouvement a manifestement pris de l’importance au point qu’ils attaquent aujourd’hui la ville de Mbandaka.

Madnodje Mounoubaï, porte-parole de la Monuc, rappelle l’origine très locale du conflit, mais explique que cela semble prendre une autre tournure avec des attaques qui ont dépassé l’espace des Enyélés pour s’étendre à toute la province.