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RFI
Publié le 31-10-2018
Modifié le 31-10-2018 à 12:10
En Algérie, le Salon international du livre d’Alger (Sila) a ouvert ses portes mardi 30 octobre. Plus grand événement culturel du pays, le Sila accueille plus d’un millier d’exposants, dont plus de 700 éditeurs étrangers. Et pour cette 23e édition qui se tient jusqu’au 10 novembre au Palais des expositions des Pins maritimes à Alger, le pays à l’honneur est la Chine.
La Chine et l’Algérie, ce sont 60 ans de relations diplomatiques et plus de 10 milliards de dollars d’échanges commerciaux. Mais il reste difficile d’avoir accès à la culture chinoise dans le pays. Alors sur le stand de la Chine, Sofiane, 32 ans, qui étudie et enseigne la langue chinoise, fait le plein de livres : « On ne peut pas trouver ce genre de produits dans les librairies algériennes. Ce n’est pas possible. Les livres qui existent ici, c’est-à-dire que les Chinois ramènent en Algérie, ce n’est pas assez varié par rapport aux livres qu’on peut trouver en France par exemple. »
Si les stands les plus prisés restent ceux des livres universitaires, les maisons d’éditions chinoises ont réussi à attirer le public du Sila, notamment grâce aux nombreuses traductions. « Je pense qu’ils sont très curieux, surtout quand ils voient nos publications en langue arabe, confie Olivia, l’une des employées de Jelly Publishing House, une maison d’édition de Pékin. Ils sont très surpris que nous éditions de l’arabe. Ils sont particulièrement intéressés par nos livres illustrés, parce que les parents veulent acheter ces livres illustrés pour leurs jeunes enfants. »
Plusieurs grands auteurs chinois sont attendus d’ici au 10 novembre, dont Mo Yan, prix Nobel de littérature en 2012.