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Source: Le Palmares
-Qu’ils dirigent des provinces réputées pauvres ou riches, les gouverneurs de province mènent une vie de princes sur le dos de leurs administrés meurtris. Dans son rapport de février 2011, la Cour des comptes accuse. Elle accuse les gouverneurs, les ministres et les députés provinciaux de saigner le trésor public.
Le salaire moyen d’un gouverneur dé province en Rdc tourne autour de 11.241 dollars américains. Celui d’un président de l’Assemblée provinciale se décline entre 8 et 10 mille dollars. Les ministres provinciaux sont en moyenne autour de 7.500 dollars, pendant que les députés se tirent avec 5.000 dollars. De quoi tomber à la renverse. Quand on considère l’état financier de plusieurs provinces du pays. Si des provinces comme l’Equateur ou le Bandundu ne peuvent se permettre pareil luxe, il n’en demeure pas moins que leurs gouverneurs respects comme leurs ministres font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas tomber en dessous du millier de dollars.
Les provinces du Kasaï occidental, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Maniema sont scrupuleusement alignées sur le standard ci-haut révélé en ce qui concerne le traitement du gouverneur de province. Pour le reste, un fossé énorme sépare le patron de l’exécutif provincial du président de l’Assemblée provinciale et des ministres. Pas étonnant que ces trois provinces aient ouvert le bal des conflits entre l’exécutif et l’Assemblée provinciale ayant tous débouché sur le départ de leurs gouverneurs respectifs.
Au Kasaï oriental et au Bas-congo, les gouverneurs savent pirouetter.
Tout en se tapant la part du lion, ils ont su trouver des mécanismes satisfaisants pour répondre en temps réel à toutes les sollicitations de leurs collaborateurs et surtout du bureau de l’Assemblée provinciale. Les présidents des Assemblées provinciales dans ces deux provinces n’ont pas beaucoup de soucis financiers à se faire. Ils sont soignés aux petits oignons par l’exécutif provincial conséquence : le Kasaï oriental est resté jusqu’en cette fin de législature à l’abri de la déstabilisation institutionnelle.
Cette province se trouve pourtant à un jet de pierre de la très turbulente et mouvementée province du Kasaï. Aucune motion de défiance n’a vu le jour au sein de l’Assemblée provinciale du Kasaï oriental. Le verbe manger se conjuguant à toutes les personnes. Cette harmonie dans le partage du banquet se vit aussi au Bas-Congo où aucune ride n’est jamais venue enlaidir la complicité gouvernement provincial et Assemblée provinciale.
Hors du classement
Mais c’est au Katanga que l’on vit une situation très particulière. Un ministre provincial n’a rien à envier à un ministre national. Même chose pour un député Katangais. Jamais l’idée ne lui viendrait de monter à Kinshasa. Il touche 5.000 dollars américains et au taux du jour. Pas au taux fantaisiste appliqué par Kinshasa. Bien plus, un député katangais comme son homologue au niveau national roule aussi à bord d’une jeep Nissan. Mais avec cet exceptionnel avantage qu’au Katanga, il ne s’agit pas d’un crédit voiture, Il s’agit plutôt d’un don de l’exécutif provincial aux députés. Il n’est pas remboursable.
Comment s’étonner que dans cette ambiance aucune motion de défiance contre le gouvernement provincial ne soit jamais passée. L’unique fois où l’inimaginable a failli se produire, le président de l’Assemblée provinciale a usé carrément des biceps pour faire taire l’impertinent député qui en voulait au gouverneur.
Sans traces
A Kinshasa, par contre, c’est une affaire scabreuse qui est venues assombrir complètement le tableau. Lorsque la Cour des comptes a ouvert les placards de l’Hôtel de ville, elle a failli tomber à la renverse. En effet, à la faveur du Cinquantenaire congolais, 1.200.000 dollars américains furent remis par l’exécutif national à la ville de Kinshasa.
Lorsqu’elle passe par le gouvernement de la capitale, la Cour des comptes se plaint de n’avoir trouvé aucune pièce justificative des dépenses engagées avec ces 1.200.000 USD.
ah ces voleurs sans coeurs , ils finiront mal un jour , une classe politique corrompue . je deteste ces gens meme en les voyant dans un livre , j´ai la nausée .
Si le Président et le Premier ministre volent, le Gouverneur est obligé de voler.
Pour éviter qu’il ne soit dénoncer également, on fait semblant de ne rien voir ou
entendre. Ils investissent à l’étranger et se font soigner à l’étranger.
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