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-L’opposition a claqué la porte hier, dimanche 30 septembre, de la commission de l’Assemblée nationale qui travaille sur la réforme de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et a suspendu sa participation jusqu’à nouvel ordre. En cause de ce coup de sang : des divergences sur les organes de la nouvelle Céni. Tout le monde est d’accord sur l’entrée de la société civile au bureau de la Commission électorale, mais l’opposition demande également la mise en place d’une plénière pour favoriser la transparence et le débat démocratique. La majorité refuse.
Des divergences majeures se sont fait jour. Pour l’opposition, la Céni doit avoir deux organes : le bureau et la plénière qui doit permettre l’introduction d’un débat démocratique au sein de la Céni afin de réduire toute possibilité de tricherie.
Mais la majorité n’est pas de cet avis. Jusqu’ici, la Céni fonctionnait avec un bureau au-dessus du secrétariat exécutif national et de secrétariats exécutifs provinciaux.
Le président de la Commission politique, administrative et juridique de l’Assemblée nationale est pointé du doigt par les opposants qui l’accusent d’avoir reçu pour mission de faire passer sans modification le projet de loi représenté par le gouvernement.
Le retrait de l’opposition pourrait retarder l’adoption de la nouvelle loi sur la Céni. Dans ce cas, le pouvoir n’aura pas rempli ses engagements de disposer rapidement d’une nouvelle loi sur cette Commission, loi qui est attendue par les partenaires extérieurs dont l’Organisation internationale de la Francophonie qui organise un sommet à Kinshasa dans une dizaine de jours.