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Ne Muanda Nsemi a ete transféré au Centre Neuro-Psychiatrique (CNPP) de Kinshasa avec sa conjointe

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-Ne Muanda Nsemi ,le chef spitituel de la secte Bundu dia Kongo a été conduit samedi 25 avril, avec sa conjointe, au Centre neuro-psychopathologique (CNPP) de Kinshasa pour des examens appropriés. Le parquet s’est adressé à cet établissement spécialisé pour se rassurer de son état psychologique et mental. Ne Muanda Nsemi a passé la nuit de vendredi à samedi au commissariat provincial de la police de Kinshasa, après avoir reçu des soins à la clinique de Ngaliema dès les premiers moments de son arrestation.

168 adeptes du gourou ont été arrêtés lors de l’assaut contre sa résidence, selon les autorités.

Ex-professeur de chimie, Ne Muanda Nsemi s’était autoproclamé le 4 janvier président de la RDC au bénéfice, selon lui d’un « coup d’État divin », entre autres élucubrations.

L’ex-député Zacharie Badiengila alias Ne Muanda Nsemi, leader du mouvement séparatiste Bundu Dia Kongo (BDK), a été arrêté vendredi lors d’un assaut contre sa résidence qui a fait au moins huit morts, selon la police.

« M. Ne Muanda Nsemi a été transféré au CNPP (Centre neuro-psychopathologique) sur réquisition du parquet qui demande à ce centre psychiatrique de déterminer s’il est en possession de toutes ses capacités mentales pour subir un interrogatoire », a déclaré un officier de la police de Kinshasa.

« Dans le cas où son état nécessiterait des soins appropriés, il sera gardé là-bas sous la responsabilité du parquet », a ajouté l’officier.

Avant le transfert de Ne Muanda Nsemi au CNPP, son avocat, Philippe Kibangu, l’a rencontré samedi matin au commissariat provincial de la police. L’avocat, qui a déclaré avoir accédé difficilement aux installations, a affirmé que son client était serein, en dépit d’une plaie à la tête.

Le chef spirituel de Bundu-dia-Kongo a été blessé vendredi au cours de l’opération de police qui a conduit à son arrestation. Le caucus des députés de la province du Kongo Central est, lui, allé prendre langue avec la police.

Sur instruction du vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Gilbert Kankonde, 8 femmes et 3 enfants ont été libérés samedi soir, annonce le général Sylvano Kasongo. Selon cet officier, d’autres personnes, plus d’une centaine, avec des charges légères le seront également ce dimanche matin.

Il est prévu qu’un convoi de bus les accompagne dans leurs lieux de provenance, au Kongo Central. Seuls devront rester en détention 45 hommes sur qui pèsent de lourdes présomptions. La police affirme avoir trouvé sur eux des armes blanches et des fusils. Ces hommes devront en répondre devant la justice. Peut être aux cotés de Ne Mwanda Nsemi, si ce dernier est reconnu sain d’esprit après les examens au CNPP.