N’Golo Kanté a refusé d’être payé via un paradis fiscalby Don Kayembe14/11/2018 Listen to this article Copyright de l’image AFP Le milieu de terrain français N’Golo Kanté est catégorique. Il ne veut pas d’un montage offshore et du versement d’une partie de ses revenus à Jersey après son transfert à Chelsea, révèle Mediapart dans le cadre des Football Leaks. “Préoccupé par le fait que le montage qu’on lui a proposé pourrait être remis en cause par le fisc. N’Golo Kanté a décidé qu’il ne voulait prendre aucun risque”, indique le conseiller fiscal de Kanté le 11 mai 2017 dans un courriel envoyé aux dirigeants de Chelsea. Une société dénommée NK Promotions avait pourtant été créée à Jersey, un paradis fiscal, en juin 2016, six semaines avant son transfert de Leicester à Chelsea, selon les Football Leaks. Mediapart ignore si le montage proposé vient de Chelsea ou de proches de Kanté. Au total, c’est 20% des revenus du joueur qui devaient être versés sous forme de droits à l’image, soit 1,4 million d’euros par an : la moitié dans une société britannique NK Sports, avec des impôts moins élevés que pour un salaire classique, et l’autre à Jersey, sans taxe. Lire aussi Premier League : La 4e journée en un coup d’oeil Premier League : les résultats de la première journée Dans un premier temps, l’avocat de Kanté laisse entendre que son client “va approuver” ce montage. Mais les choses traînent en longueur et les dirigeants de Chelsea s’impatientent. Finalement, en mai 2017, le conseiller fiscal du joueur indique que son client refuse ce montage offshore. Et il faudra attendre le 5 février 2018, un an et demi après son arrivée au club, pour qu’un accord définitif soit trouvé. Kant锫accepte de toucher 20% de son salaire en droits à l’image (deux fois moins taxés que les salaires), mais via sa société britannique NK Sports, qui paiera l’impôt sur les sociétés au Royaume-Uni”, écrit Mediapart. Read More