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RFI
Publié le 14-11-2018
Modifié le 14-11-2018 à 18:00
Au Cameroun, les violences continuent dans les régions anglophones. Ces 12 et 13 novembre, des affrontements entre forces de l’ordre et séparatistes armés ont fait 53 morts côté sécessionnistes, selon un bilan communiqué par l’armée régulière, l’un des plus lourds de ces dernières semaines.
Dans la zone anglophone du Cameroun, un premier accrochage entre l’armée et les séparatistes armés a fait 19 morts ce 12 novembre, selon le chef de la division de la communication de l’armée camerounaise, le colonel Didier Badjeck.
Les faits ont eu lieu à Mbot, une localité proche de la ville de Nkambé, chef-lieu du département du Donga-Mantung, au nord de la région. Suite à un ratissage de la zone, sept corps ont également été retrouvés, ce qui porte à 26 le nombre de sécessionnistes tués ce jour-là.
« Un enfer »
Le lendemain, les violences se sont déroulées à trois kilomètres de là, dans la localité de Ndu. Toujours selon l’armée, les séparatistes ont attaqué la brigade de gendarmerie et un bâtiment officiel. La riposte a fait 27 morts parmi les combattants surnommés « Amba boys », de « Ambazonie », nom donné à la zone anglophone du Cameroun.
Aucune perte n’a été enregistrée du côté des forces de l’ordre. Deux soldats ont été légèrement blessés. « Cette guerre est réelle, a déclaré sur Facebook Mark Bareta, l’un des principaux propagandistes des groupes armés sur les réseaux sociaux. Cela a été un enfer à Donga-Mantung. Nous avons pu voir nos pertes ».
Depuis plusieurs mois, les combats sont quasi-quotidiens dans la zone. Selon les ONG, plus de 200 membres de forces de sécurité ont perdu la vie et 500 civils sont morts alors que 437 000 personnes ont fui leur domicile, selon les derniers chiffres des Nations unies publiés début octobre.