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Plaidoirie en faveur de Sassou Nguesso….


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Interview de M. Tshiyoyo Mufoncol sur la liberation de la RD Congo!– Stigmatiser Sassou  tout le temps  serait une attitude défaitiste de la part de certains Congolais de la RD-Congo.  À mon avis,  cette posture repose sur un amateurisme politique que  je dénonce parce que non productif.  Et en outre, elle serait  de nature à ne contenter que quelques  platoniciens et autres « aigris »  qui, contre financements,  obtenus  ou pas, ne sont jamais parvenus  ni  à respecter, ni  même à réaliser aucun de leurs projets respectifs.

En principe, leur échec devrait moins influencer d’autres » compatriotes congolais  à oser  là où ils ont échoué   et à croire,  comme  rien n’est définitivement arraché  en politique, en la possibilité de faire de Sassou Nguesso un allié efficace  et avec  lequel  la RD-Congo et des Congolais apprennent à considérer comme un camarade de combat.  Dans le même contexte,  je cherche à savoir  comment des Congolais arrivent à peine à se créer des relations « objectives »,  voire ne fut ce qu’avec  un seul de 9 États  voisins qui  partage avec la RD-Congo une  frontière commune.  À l’exception  bien sûr de deux états  mercenaires  légendairement connus: le Rwanda et l’Ouganda.

Recevoir Paul Kagamé  à Brazzaville, et ce même en souriant ou  en étalant un tapis rouge,  comme des Congolais de la RD-Congo  le déplorent, constitue à mon sens  un argument des freluquets pour accuser Sassou de collaborationniste avec les deux  sosies des véritables adversaires du Congo et des Congolais. C’est pareil comme manger avec « Joseph Kabila ».  Bien que comparaison est loin d’être raison, des apprentis sorciers congolais se rappelleraient que Nicolas Sarkozy avait reçu à Paris, et ce avec pompe et  malgré toutes les critiques,  un colonel Kadhafi  naïf  qui ignorait,  flatté par le geste de son hôte,  que sa mort était déjà scellée pendant qu’il croyait  lui en sa victoire ou encore en sa résurrection.

La chape de plomb ne réside dans l’organisation ou pas à Brazzaville de ce que  les Autres nomment les « concertations politiques  ou nationales ».  Ou encore dans le fait que Sassou en soit désigné comme son médiateur. Ces faits importent peu car ils  n’impactent nullement sur notre persévérance, notre intelligence stratégique et capacité de rallier Sassou à la véritable cause du Congo.  Les Anglo-Saxons et leurs jouets passent par la Turquie, la Jordanie et bien d’autres pour faire taire Assad qui risque de se faire passer pour un héros et un véritable résistant arabe.  S’il faudra simplifier les choses pour  certains aveugles qui ne cessent  d’interroger l’emplacement des troupes du RAP.  C’est comme si nous partagions avec eux la même conception de la lutte armée.  Et au cas où des Congolais échoueraient dans leur tentative de se faire des amis tout autour du Congo, ce qui malgré tout reste de l’ordre du possible,  ils s’abstiendraient d’en vouloir à Sassou et autres qui ne trouvent dans leur démarche aucune discrétion et aucun sérieux.  Ce serait aussi par manque par manque d’un leadership  averti  et clairvoyant.

Certains  perdent même  de vue que  ce n’est point Sassou,  en sa qualité de président d’un autre État,  voisin ou pas,  et même s’il serait « bantou » comme je l’attends souvent,  qui se trouve dans une situation de besoin  ou de demanderesse par rapport au sort de la Rd-Congo.  Bien sûr qu’en tant qu’individu et politique africain voisin de la RD-Congo, Sassou s’en offusque.  La menace est à sa porte.  On ne peut stratégiquement lui reprocher de mutisme ou de non-assistance des personnes en danger.   Mais qui, parmi des hommes politiques congolais de Kinshasa et d’Afrique,  a su faire preuve de courage et a déclaré,  et ce haut et fort, comme Sassou l’a fait que  « Joseph Kabila vient de nulle part [et qu’il est]  un cheval de Troie  du président rwandais  (Paul Kagamé).  [Et] officiellement, pendant la journée, il s’oppose à Paul Kagamé, mais la  nuit tombée, il marche avec lui…Or, en Afrique, c’est la nuit que les choses importantes se passent… », (Péan, 2010 : 531-532). Pierre Péan  a eu le mérite de le consigner, et ce pour l’éternité, dans son livre « Carnages, les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique » sorti en 2010 aux Éditions Fayard.  Et qui a dit mieux que lui à Kinshasa  où l’élite congolaise, en fait, ce qui en reste, croque ses angles.

Bien sûr que Sassou est au courant de ce qui se passe en RD-Congo,  comme l’affirme un des textes de  l’Abbé Mbelu Babanya sur Congoindependant.   D’ailleurs personne,  voire lui-même Sassou, ne nierait le spectacle macabre,  qui se déroule et se perpétue au Congo, et  dont les sous- traitants se nomment Paul Kagamé, Yoweri Museveni et « Joseph Kabila » lui-même.  À ce que je sache, et  ce jusqu’à preuve du contraire, Sassou  Nguesso  ne préside aux destinées de la RD-Congo.  Et comme moi, il comprend à peine la démarche erronée de l’élite congolaise qui cache mal son  impuissance,  son épuisement,  voire son incompétence notoire,  en cherchant à battre « Joseph Kabila » aux élections, et ce au nom d’un certain humanisme, du respect  de la « légalité » et de la « légitimité »  alors que le régime qui est placé à Kinshasa est fondé sur l’illégitime et sur l’illégalité.  Ne serait-il pas illusoire et criminel, pendant que la maison Congo brûle, de constamment demander et d’attendre de « Joseph Kabila », l’organisation des élections «  libres et transparentes », comme ils adorent les nommer, son invitation à mettre de l’ordre dans la boite alors que l’ordre et les élections équivalent à  la fin de son règne, celle de sa bande, voire sa mort physique.  Un pouvoir illégitime et illégal doit être combattu  en recourant aux moyens illégitimes et illégaux et non en se revendiquant légaliste.  Ce qui signifierait la reconnaissance de « Joseph Kabila » et de son semblant de pouvoir.

Et d’autres,  les mêmes qui hier ont participés aux élections de 2011, voire ceux qui étaient dans le camp opposé et qui ont en plus vendu « Joseph Kabila » aux Congolais, reviennent  aujourd’hui en charge et  se préparent déjà comme candidats aux élections de 2016. Ils essayent de vendre et de susciter les mêmes faux -espoirs  à la masse pendant que leurs vrai-faux parrains conservent un double agenda pour et contre la RD-Congo. Leurs villégiatures  en Occident ne passent inaperçus dès lors qu’ils  viennent en quémandeur soit de parrainage, soit de soutien financier comme une sorte d’avance financière à prélever sur des affaires ultérieures. . Comme toujours,  qui vendra mieux la RD-Congo aux enchères,

Se préparer déjà à participer aux élections de 2016 alors que la situation actuelle du Congo exige une solution immédiate et rapide  matérialise non seulement un aveu d’échec face aux maitres de  « Joseph Kabila », mais il exprime également un  abandon de la lutte, du peuple à lui-même. Cette posture expose  un modèle de collaboration et d’intelligence avec l’ennemi. Une façon de laisser les mains libres à l’ennemi et de l’encourager à poursuivre, en paix et tranquillement, ses crimes sur le sol congolais, et ce, jusqu’en 2016. La situation de la RD-Congo ne doit pas attendre  sa solution en 2016. Maintenant ou jamais car comme nous l’avions déjà annoncé en 1998, demain il risque d’être trop trad.

C’est  tout simplement triste et révoltant à la fois de constater, et ce une fois de plus, que le « schéma mental » de l’élite congolaise est tout simplement défaillant.

Likambo ya mabele, likambo ya makila

Mufoncol Tshiyoyo

Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RD-Congo

R.A.P-en sigle, Mouvement politico-militaire

GSM 004745007236, mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com

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