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L’UDPS tient à tout prix à remporter les élections à tous les niveaux en 2010 et 2011. C’est le secrétaire national à la jeunesse, sports et loisirs, Raoul Nsolwa Muke, qui le confie à «CongoNews». Et qui invite les jeunes kinois de l’UDPS à se rendre nombreux dimanche 30 août 2009 à 14 heures précises à la permanence provisoire du parti, sise Malula, n°20, à Righini.
Objet de cette rencontre politique, peaufiner ensemble des stratégies en vue des échéances électorales, déclare Nsolwa. Et d’ajouter que pour la conquête du pouvoir, la jeunesse de l’UDPS s’engage avec une détermination sans précèdent, 24h/24, pour donner la victoire au parti et son président national, Etienne Tshisekedi… Interview.
Comment se porte l’UDPS après la tenue de son premier congrès ?
Le parti a tenu son tout premier congrès au mois d’avril passé. Au terme de ce rendez-vous politique, nous avons pris des résolutions souverainement et aussi, nous avons mis en place les nouveaux organes du parti, notamment le Conseil national et le comité exécutif national. Mais, avant même la mise en place des nouveaux organes, les congressistes avaient pris la toute première grande résolution politique et historique, celle de voir l’UDPS prendre part aux prochaines élections locales, urbaines et municipales de 2010 et aux élections générales ainsi que présidentielles de 2011. A cet effet, nous avons élu notre président national, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, comme seul et unique candidat de l’UDPS aux présidentielles de 2011. Nous avons également demandé à l’ensemble de la population congolaise d’aller s’enrôler massivement. Ce qui est entrain d’être fait.
Vous pensez que ce mot d’ordre est suivi ?
Tout le monde attendait que l’UDPS participe aux élections. On attendait également que Tshisekedi soit candidat. La population est très contente quand elle sait aujourd’hui que Tshisekedi sera candidat aux présidentielles. C’est pourquoi, vous voyez cet engouement dans les centres d’enrôlement de la CEI. Notre mot d’ordre a été bel et bien suivi. Nous encourageons la population kinoise et particulièrement la jeunesse, qui a compris que cette fois-ci il faut changer les choses radicalement. Au niveau de la jeunesse du parti, nous avons lancé un slogan : (2010-2011, la jeunesse de l’UDPS : cette fois-ci ou jamais). Notre jeunesse est invitée à s’impliquer dans ce processus électoral pour faire triompher l’UDPS et son président. Cette jeunesse qui garde un très bon souvenir de la gestion de la chose publique d’Etienne Tshisekedi après sa victoire à la conférence nationale et souveraine, CNS. Toute la jeunesse confondue (ouvrière, estudiantine, desoeuvrée, vivant avec handicap…) s’est retrouvée. C’est cette gestion que nous désirons.
Malgré votre détermination, vous n’avez pas pu réussir à vous faire élire secrétaire général de l’UDPS?
Ce n’est pas que j’ai échoué à me faire élire au poste de secrétaire général. A l’UDPS, nous pratiquons un jeu démocratique. Nous avons été au congrès et nous avons produit le conseil national. C’est au sein de ce conseil national que nous avons organorganisé les élections du secrétaire exécutif national (secrétaire général). Nous étions trois candidats sur la liste (André Gauthier Diatezulwa, Nsiala et Raoul Nsolwa). Nsiala lui, avait désisté. Je suis resté en lice avec le vieux Diatezulwa. Chacun de nous a présenté au conseil son projet de société. Il s’est fait que le conseil national a adopté le projet de Diatezulwa. Et il a été élu secrétaire exécutif national. Il a deux adjoints. Quand il a composé son équipe, il m’a désigné comme secrétaire national à la jeunesse, sports et loisirs.
Etes-vous satisfait de cette fonction?
Ma place est aussi, celle-là. Ce n’est pas seulement en tant que secrétaire exécutif national qu’on peut servir le parti. Je peux servir mon parti aussi en tant que secrétaire national. L’important, c’est de remplir correctement ma tâche. C’est-à-dire faire aboutir les objectifs que le parti s’est fixé pour les échéances de 2010-2011. Avec nous, au niveau de la jeunesse, sous notre direction, nous y arriverons.
Quelles sont vos priorités?
Le congrès de l’UDPS a été celui de la refondation du parti. Quant on parle de la refondation du parti, on doit penser également à la refondation de sa jeunesse. C’est pourquoi j’invite la jeunesse de l’UDPS à venir nombreuse à la première grande réunion que nous organisons le 30 août 2009 au siège du parti à Righini (av. Malula, n°20). La toute première priorité pour moi, c’est de rassembler tous les jeunes qui se reconnaissent dans le combat politique d’Etienne Tshisekedi et le combat politique des fondateurs de l’UDPS. Rassembler la jeunesse surtout féminine et celle qui a 16 ans aujourd’hui qui aura 18 ans en 2011. Nous sommes entrain de mobiliser effectivement cette jeunesse pour triompher en 2011. Nous prévoyons des formations, l’encadrement et la mobilisation de la jeunesse, parce que elle constitue l’avenir de demain. La jeunesse que nous comptons former doit être responsable et capable de gérer le parti et le pays demain.
La formation, l’encadrement et la mobilisation ne suffisent pas?
Tout en formant, en encadrant et en mobilisant, nous allons procéder à l’installation de la jeunesse UDPS à travers toutes les communes. Ce qui nous permettra d’avoir la main mise sur toute la jeunesse en R-dCongo.
Comment allez-vous, vous y prendre?
Nous y prendre ! D’autant plus que nous sommes avec toute la jeunesse. Celle-ci est consciente que la nation est en danger. C’est cette prise de conscience qui nous détermine à la victoire. Et cette victoire sera gérée avec le président national, l‘ensemble des organes du parti et avec nous la jeunesse.
Que dites-vous des jeunes de la force du progrès qui sèment la terreur au sein de l’UDPS?
Je les invite à la retenue. Je lance un appel à ces jeunes qui abusent de s’impliquer plus pour le bien-être et l’avenir du parti. Ces jeunes appelés force du progrès, ont été tout simplement instrumentalisés par l’ex. secrétaire général du parti, Alexis Mutanda. Je vous apprends qu’en 2005-2006, le même Mutanda avait incité ces jeunes à m’abattre. En 2008, ces jeunes, avec le concours du même Mutanda, s’en sont pris à Kovo Ingila. Qui a porté l’affaire au niveau de la justice. Le tribunal s’en occupe. Ceux qui nous intéressent ce sont les jeunes qui partagent la même vision politique que le président Tshisekedi et l’UDPS. C’est ceux-là que nous voulons rassembler pour vaincre en 2011.
Ces jeunes que vous tenez à rassembler sont actuellement éparpillés. Quelle méthodologie allez-vous appliquée pour le rapprocher?
Nous les invitons dans un premier temps à venir le 30 août à Righini. Ensemble, nous allons arrêter des stratégies à cet effet. Pour le moment, je suis en contact permanent avec les jeunes étudiants, du parlement débout, des compagnons d’Etienne Tshisekedi. J’ai établi également un lien avec la jeunesse vivant avec handicap et surtout la jeunesse féminine. Nous travaillons en symbiose tout en entretenant ce lien de relation. Je ne veux pas étaler notre méthode de travail pour raison de stratégie. Ça fait partie de nos tactiques au niveau de notre département de la jeunesse, sports et loisirs.
Ne craignez vous pas un conflit de génération entre votre chef de file et vous ; en tant que vétéran il peut avoir une vision contraire à la votre ?
Il n’y aura pas de conflit de génération à l’UDPS. Les vieux sont-là, avancés en âge, très expérimentés, très sages. Nous de la jeunesse, nous devons plus puiser dans leur sagesse pour nous en sortir.
Les combattants avaient souhaité voir un secrétaire exécutif national jeune évolué aux côtés du vieux Tshisekedi pour une nouvelle dynamique ?
Nous ne pouvons pas toujours voir l’incapacité chez les vieux. Il y a des jeunes qui bien que forts, sont incapables de s’adapter à certaines situations où les vieux s’en sortent facilement. Sincèrement, il n’y aura pas ce conflit de génération. Nous n’avons pas besoin de ça au sein de notre parti. Nous avons plus besoin d’une franche collaboration, active et dynamique pour faire avancer les choses.
Savez-vous que la jeunesse de l’UDPS se retrouve également dans l’aile Mutanda. Est-ce que vous tenez aussi compte de ces jeunes Mutandistes, mais pro Tshisekedi ?
A l’UDPS, il n’y a pas d’aile. Nous n’avons qu’une seule UDPS. Celle qui a organisé le congrès. Pour rappel, le président national avant d’aller en Afrique du Sud, avait mis en place un comité préparatoirepour le premier congrès. Luimême et son épouse avaient acheté leurs cartes de soutien. Nous sommes restés travailler. Nous avons organisé le congrès qui a connu un grand succès. D’ailleurs, le président national sera très content de nous à son retour, puisqu’il a désormais des gens sur qui il doit compter. Le congrès a mis en place des nouveaux organes du parti et tout se passe bien. Nous avons comme président national, Etienne Tshisekedi, le secrétaire exécutif national, anciennement appelé secrétaire général, André Gauthier Diatezulwa qui a ses deux adjoints. Nous avons une équipe de responsables composée d’hommes et de femmes jeunes. Nous allons de l’avant, c’est tout. Ce que font Mutanda et ses siens c’est de la distraction.
Vous dites qu’il n’y a pas d’aile. Qu’est-ce qui explique la présence à Kinshasa de ce médiateur envoyé par Tshisekedi pour concilier les deux camps ?
C’est faux ! Le président n’a envoyé aucun médiateur. Ce sont les mensonges. Le parti travaille en vue de la victoire aux prochaines échéances.Nous la jeunesse j’UDPS nous appelons déjà Etienne Tshisekedi, président de la République, parce que nous disons, nous la jeunesse UDPS, cette fois-ci où jamais, un slogan traduit en quatre langues nationales. Raoul Nsolwa Muke, «A l’UDPS, il n’y a pas d’aile. Nous n’avons qu’une seule UDPS. Celle qui a organisé le congrès. » L’UDPS tient à tout prix à remporter les élections à tous les niveaux en 2010 et 2011. C’est le secrétaire national à la jeunesse, sports et loisirs, Raoul Nsolwa Muke, qui le confie à «CongoNews». Et qui invite les jeunes kinois de l’UDPS à se rendre nombreux dimanche 30 août 2009 à 14 heures précises à la permanence provisoire du parti, sise Malula, n°20, à Righini. Objet de cette rencontre politique, peaufiner ensemble des stratégies en vue des échéances électorales, déclare Nsolwa. Et d’ajouter que pour la conquête du pouvoir, la jeunesse de l’UDPS s’engage avec une détermination sans précèdent, 24h/24, pour donner la victoire au parti et son président national, Etienne Tshisekedi…