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RDC: Joseph Kabila, son absentéisme criant à l’ONU


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Par Freddy Mulongo

kanambe-caricaturePourquoi Joseph Kabila a-t-il brillé par son absentéisme à la 64ème session ordinaire de l’Assemblée Général des nations unies qui vient d’éteindre ses lampions ? Faire entendre la voix du Congo n’est pas prioritaire pour les autorités issues des élections Louis Michel de 2006. Comment comprendre que Joseph Kabila ait été absent à New-York alors que le Congo est sous tutelle des Nations unies. 3 000 casques bleus viendront renforcer les troupes de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monuc), d’ici fin octobre. L’effectif de la Monuc s’élèvera alors à un peu plus de 20 000 hommes.

Le tripatouillage programmé de la Constitution sur mesure de Liège est-il plus important que porter la voix du Congo à l’extérieur ? Les 5 années de la Constitution de Liège deviennent-elles insuffisantes ? Pourquoi vouloir 7 ans, si sur les 5 ans de la mandature rien n’a été réalisé de concret dans les 3 années écoulées ? Avec ou sans la complicité de Louis Michel, les Congolais sont-ils encore prêts à se faire rouler de nouveau dans la farine par sa bande au pouvoir à Kinshasa ? N’en déplaisent aux Ampiens-joséphistes: Laudateurs, thuriféraires, ogres ventripotents, affameurs du peuple, fossoyeurs et falsificateurs de la République; l’absentéisme criant de la RDC aux instances de l’ONU est toujours préjudiciable pour le Congo. Les politicailleurs véreux qui écument la classe politique congolaise devront savoir qu’on ne change pas la Constitution comme l’on veut et quand l’on veut.

Le maréchal Mobutu qui était arrivé au pouvoir, sans un clou et par un coup d’Etat en 1965, est resté au pouvoir durant 32 ans. Sa toque de léopard équivalait à la dette extérieure du pays.

Barack Obama, le président américain a reçu 25 chefs d’Etat africains à déjeuner.

Programmé à l’initiative de Barack Obama, le déjeuner de travail qui devait se tenir entre des chefs d’Etat africains et le président américain a bel et bien eu lieu. A l’hôtel The Wardorf Astoria, sur la 301 Park Avenue, à New York. C’est à 13 heures, heure américaine, que les dirigeants africains et américains ont débuté la séance de travail, à l’abri des indiscrétions. Le déjeuner a pris fin à 14h30.

Rien n’a donc filtré durant cette entrevue.

Mais, on sait qu’il s’agissait de définir les bases d’un partenariat entre les Etats-unis et l’Afrique.

Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Idriss Déby (Tchad), Faure Gnassingbé (Togo), Ellen Johnson Sirleaf (Liberia), Ernest Bai Koroma (Sierra Leone), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Meles Zenawi (Ethiopie)… Ils étaient une vingtaine de chefs d’Etat africains à répondre présents à ce rendez-vous historique dont malheureusement les envoyés spéciaux des différents médias n’auront aucune photo.

Les américains ont décidé que personne ne fixe les images de cette rencontre.

Tous les journalistes et photographes ont attendu en vain pendant près de deux heures dans le hall du Waldorf Astoria. Personne, en dehors des chefs d’Etat et de gouvernement africains, n’a pu apercevoir Barack Obama qui est entré dans la salle par une porte sécurisée loin des regards indiscrets. Son arrivée à New York, quelques heures plus tôt, avait d’ailleurs été l’occasion d’un impressionnant déploiement de policiers.

Il y avait ceux qui étaient visibles avec leurs uniformes bleu nuit, armes de toutes sortes à la ceinture.

Et ceux, en costume qui rôdaient partout dont certains étaient reconnaissables par les oreillettes de communication. Les véhicules de la police de New York, de couleur blanche, portant l’inscription «NYPD» et bardés de gyrophares en ajoutaient au décor impressionnant. Présents à tous les carrefours des voies passant autour du Waldorf Astoria, avec une dextérité à nulle autre pareille et sans brutalité aucune ni nervosité, ils organisaient la circulation des véhicules et des piétons. De sorte à éviter de trop longues files. A chaque barrage de police, les piétons, dans une discipline exemplaire, suivaient les indications des agents sans se lamenter ni rechercher la confrontation. «Ici, le policier ne discute pas. Il te dit ce que tu dois faire en toute courtoisie mais avec fermeté», fait remarquer un Congolais vivant au pays de l’Oncle Sam.

Quand le cortège de Barck Obama arrive dans les environs du Waldorf Astoria, pas une mouche qui bouge. Seuls, les agents de police sont visibles sur le parcours. Depuis la veille, la police avait déjà quadrillé tout Manhattan, le quartier des buildings où se trouve le Waldorf Astoria. Un portique de sécurité avec scanner avait été installé aux deux entrées de cet immense hôtel. Tous ceux qui y entraient devaient désormais se soumettre à une fouille corporelle stricte mais généralement sans animosité : Palpation avec appareil électronique, passage des sacs et autres colis au scanner, utilisation de chiens renifleurs pour détecter des produits suspects ou toute arme que les appareils n’auraient pas pu déceler. A l’intérieur, le hall de l’hôtel est bourré de gens bizarres.

De gens qui circulent sans qu’on sache vraiment ce qu’ils cherchent. Ils sont même sur les paliers, épiant le moindre geste suspect. Selon des sources crédibles, c’était au 37ème étage du Waldorf Astoria que Barack Obama avait pris ses quartiers.

Revêtu d’une tenue traditionnelle de couleur marron, une broche noire aux contours de l’Afrique accrochée à sa poitrine, le colonel Kadhafi, président de l’Union Africaine a parlé pendant 1h30.

Aucun média n’en a parlé. Les confrères occidentaux se sont contenté de relever la diatribe de Kadhafi contre le Conseil de sécurité. Et pourtant dans son long discours fleuve à la tribune des Nations unies, le colonel Muammar El Kadhafi a cité 3 fois le nom de Patrice Emery Lumumba, héros national congolais.

En quarante ans, c’était la première fois que le Guide de la révolution libyenne participait à l’Assemblée générale, dont la Libye assure la présidence ce mois-ci.

Le président de l’Union africaine s’est attaqué au Conseil de sécurité, clamant haut et fort que « le veto est contraire à la Charte de l’ONU, l’existence de membres permanents est contraire à la Charte ».Pour sa première apparition à l’ONU en 40 ans de pouvoir, le dirigeant libyen s’est livré à une diatribe contre le fonctionnement du Conseil de sécurité.

“Y a-t-il égalité en termes de sièges permanents au Conseil de sécurité ? Non ! En termes de droit de veto ? Non !”, s’est insurgé le colonel, brandissant à de nombreuses reprises la charte fondamentale de l’Organisation et tentant apparemment d’expliquer que ce texte n’était pas en adéquation avec la réalité.

“Selon les termes de la charte, il est indiqué que l’on n’utilisera pas la force militaire, que la force armée ne peut être utilisée que si l’objectif est commun. Pourtant, il y a eu 65 guerres depuis la signature de la charte. Des conflits qui ont fait bien plus de morts que pendant la Seconde Guerre mondiale”, a souligné Mouammar Kadhafi, face à une salle tantôt silencieuse, tantôt amusée de son attitude. “Il faut arrêter l’hypocrisie”, a lancé le guide de la révolution, qui a fêté ses 40 ans de pouvoir au début du mois de septembre.

À ses yeux, l’Assemblée générale des Nations unies doit devenir un “parlement mondial”, devant qui le Conseil de sécurité devrait “rendre des comptes”. “Dix pays ne peuvent pas décider pour 190 nations”, a-t-il estimé, avant de lancer, mi-amusé, mi-grave : “On dirait que nous sommes à Hyde Park en train de discuter. Nous sommes là pour la galerie, nous sommes un décor, nous ne sommes rien, nous ne servons à rien.” Alors, le dirigeant libyen a un remède.

Les petits pays pourraient se réunir dans un G100, le forum des petits États”.

Difficile d’en savoir plus sur cette nouvelle enceinte suggérée par la Libye.

Mais Kadhafi l’assure : “Si l’on veut un monde qui vive en paix, c’est comme ça qu’il faut faire.” Pestant contre les mesures drastiques de sécurité qui lui ont été imposées lors de sa venue sur le sol américain, le colonel a par ailleurs proposé de transférer le siège de l’ONU… à Syrte en Libye ou à Vienne, en Autriche, si l’Assemblée générale décide de le transférer au centre de la planète ou à New Delhi, en Inde, ou à Beijing, en Chine, si la décision porte sur son transfert vers la partie Est de la terre.

Concernant les guerres à propos desquelles le guide Kadhafi demande des enquêtes, figurent la guerre de Suez de 1956, celle du Vietnam, l’invasion du Panama et l’assassinat de son président, la guerre contre la Somalie, la guerre contre la Yougoslavie, la guerre de l’Irak qu’il a qualifiée “de mère de tous les péchés”, la pendaison du président Saddam Hussein, le scandale de la prison d’Abu Graeib, la guerre contre l’Afghanistan, les assassinats de Patrice Lumumba, de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Dag Hammarskojold, de l’ancien président américain, John Kennedy, du militant noir, Martin Luther King, des Palestiniens, Khalil Al-Wesir (Abou Jihad), et Salah Khalaf (Abou Iyad), ainsi que les massacres de Sabra et Chatila (Liban) et de Gaza en 2008, la destruction des institutions dépendant de l’ONU et la piraterie en Somalie. Il a également stigmatisé les grandes puissances, les accusant d’avoir déclenché de nombreux conflits depuis 1945 pour poursuivre leurs propres intérêts. « Je ne suis pas en train de parler diplomatiquement », a-t-il remarqué au terme d’un discours.

Habitué à planter sa tente lors de ses déplacements, dans la tradition bédouine, comme il l’a fait à Rome ou à Paris. Malgré le refus de plusieurs emplacements, dont Central Park et le New Jersey, le magnat américain de l’immobilier Donald Trump l’aurait finalement invité à l’installer dans l’une de ses propriétés aux environs de New York.

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1 thought on “RDC: Joseph Kabila, son absentéisme criant à l’ONU”

  1. le guide lybien a raison sur toute la ligne.l’occident comme d’habitude cherche a le tourner en amuseur de galerie alors que tout ce qu’il a dit est juste et cencé.le monde ne doit pas dependre de bon vouloir de quelques blancs !c’est honteux même pour ces dirigeants qui se font passer aux yeux de leurs enfants comme des gens sensibles et affectifs alors qu’ils ne font que s’abreuver des sangs des innocents à travers soit disant leurs intérets en complicité avec leurs représentants (autorités africaines)vereux,corrompus et voleurs africains.ces autorités tous ne sont que des fameliques!

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