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Par Willy Kabwe
La signature d’un nouveau PEG (programme économique du gouvernement) avec le FMI a fait l’objet d’un boucan médiatique hors du commun. De l’autre côté de l’océan on dirait « à nul autre pareil ». Quid ?
Les plénipotentiaires centraux ou nationaux (c’est selon) ont chanté sur tous les toits en se gaussant des oiseaux de mauvais augure qui ne voulaient pas croire en l’effacement de la dette du Congo. A les entendre, ce qui était une utopie hier devenait réalité aujourd’hui grâce leurs performances inédites. Ainsi, à les en croire, désormais ce serait les noces en or avec le FMI. L’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE (Pauvres très endettés) ne serait plus qu’une question de semaines ou de mois. Car, d’ici à mars prochain, un dernier passage des délégués du FMI à Kinshasa viendra confirmer le projet d’effacement de la dette du Congo estimée à plus de dix milliards de dollars américains. Et alors, la boucle sera bouclée à la grande jubilation des négociateurs.
Or, mars approche à pas de géant et nos plénipotentiaires seraient en train de se rendre compte que le temps coule et passe très vite. Selon des sources généralement bien ressourcées, dans les hautes sphères c’est l’évaluation de la feuille de route allant dernier trimestre 2009 au premier semestre2010. Chaque département s’appliquerait à la tâche en toute discrétion. Ce qui est somme toute un bel exercice. Toutefois, nos sources indiquent que cet exercice ferait transpirer et ce qui coule sur tous les fronts des principaux acteurs ressemblerait à des sueurs froides. L’idée d’une nouvelle feuille de route serait en route et il semble que le temps ne serait pas leur allié.
Aux dires des fouineurs, les plénipotentiaires ont tambouriné alors qu’ils n’avaient éliminé qu’un seul obstacle sur les sept qui bloquent la voie vers l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE voire vers l’effacement de la dette proprement dit. Or, les institutions de brettons-Wood ne lésinent pas sur l’observance de leurs exigences.
Selon mon voisin de gauche, l’ambiance observée par les fureteurs serait assimilable à de l’agitation.
« On ne vend pas la peau d’un ours avant de l’avoir tué ». Au Congo-qui-se-veut-démocratique, fait entendre mon contradicteur devant l’éternel, l’on semble ignorer cet adage universel qui comprend en lui toute la sagesse dont tout entrepreneur a besoin avant de se lancer dans un big business. Le chemin est encore long et celui qui veut aller ménage sa monture.