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Par YVES KADIMA
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a, le mercredi 23 décembre 2009, organisé une séance de sensibilisation au Vih/Sida à l’intention de son personnel affecté aux services centraux.
150 agents des services centraux de l’Eglise catholique de la RDC ont acquis des connaissances sur les droits des personnes vivant avec le Vih/Sida ainsi que celles qui en sont affectées. L’organisation matérielle et technique de cette journée par Caritas-Développement Congo entre dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Vih/Sida placée cette année sous le thème «Accès universel et droits de la personne».
Représentant le directeur national de Caritas-Développement Congo, M. l’Abbé Claude Mbu, directeur national adjoint, a qualifié cette journée de grande importance pour l’Eglise. Car, a-t-il indiqué, certains membres du personnel de la Cenco doutent des conséquences néfastes qui résultent de cette pandémie. A travers ses orientations pastorales basées sur quatre axes, la Cenco vise notamment l’éducation et la prévention ; l’accompagnement spirituel, psychologique, médical et socio-économique ; l’éthique et la promotion de l’assistance juridique. Enfin, la Cenco veut communiquer et faire un plaidoyer, a poursuivi l’Abbé Mbu. Et d’ajouter, cette structure de l’Eglise catholique s’est inspirée de la compassion du Christ envers ceux qui souffrent et à l’endroit des personnes éprouvées.
A l’issue de ces assises, M l’abbé Mbu a émis le voeu de voir tout le personnel de la Cenco posséder des connaissances véritables et claires sur le Vih et les droits des personnes affectées.
Outre le jeu des questions-réponses, Mme Thérèse Kitenge, responsable du programme Vih/Sida à Caritas-Développement Congo a parlé des généralités sur les infections ; la loi portant protection des droits des personnes vivant avec le Vih/Sida et celles affectées a été expliquée par le coordonnateur, Jean-Marie Kalombo.
Pour leur part, les participants ont compris que le Sida est une maladie comportementale, et qu’il faut lutter contre toute forme de discrimination. Pour ce qui est de la loi portant protection des droits des personnes vivant avec le Vih/Sida, ils ont noté que le gouvernement fait de la lutte contre cette pandémie son cheval de bataille. Et ce, à travers la mise en place d’une série de structures et programmes de lutte contre ce fléau. Il s’agit notamment, du Bureau central de coordination de lutte contre le Sida créé en 1987, du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) ainsi que du Programme national multisectoriel de lutte contre le Vih/Sida (PNMLS). En plus, cette loi instruit l’Etat à rendre accessibles et gratuits les médicaments y relatifs ainsi que le test de dépistage du Vih. Elle renforce la responsabilité de l’Etat dans sa lutte contre l’expansion de la pandémie.
Et cela, par une politique plus cohérente de prise en charge effective des personnes concernées.