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Source: 7sur7.cd
La situation qui prévaut à Dongo date d’assez longtemps. Dès les premiers signaux d’alerte, Kinshasa avait cru utile de dépêcher, il y a environ un an, une section de la Police d’intervention rapide en vue de rétablir l’ordre. Après un calme de surface ainsi que la suspension de quelques administratifs, on croyait le dossier clos dans la capitale. Il n’en était rien malheureusement. Le feu continuait à couver. Il vient d’éclater dans des proportions inattendues. En effet, comme le porte-parole de la Monuc a eu à le souligner, le gouvernement central n’avait pas pris toute la mesure de la situation à Dongo. Celui-ci s’était laissé prendre au piège de la thèse apparente : les affrontements interethniques. Alors qua bien regarder les choses en face, on se trouve devant une forme d’insurrection qui tantôt décline son identité, tantôt préfère se dérober.
Des sources non encore confirmées officiellement font étant de la chute de la localité de Iibenge, frontalière de la RCA De leur côté, les insurgés ne cachent pas leur ambition de progresser et de gagner du terrain. Le tout, avancent-ils, dans le but de contraindre le gouvernement central à la négociation politique. Aussi promettent-ils la chute de Gemena, de Mbandaka etc. Décidément l’aventure du CNDP avec Laurent Nkunda a fait des émules. Comme là bas à l’Est, des populations fuient les affrontements qui ont éclaté depuis le 30 octobre dernier Le Hcr a affirmé mercredi 02 décembre que le nombre de réfugiés originaires de Dongo au Congo/Brazzaville avait augmenté de plus de 10 mille en trois jours. Actuellement, on dénombre 54 mille réfugiés. A ce nombre s’ajoute 38 mille déplacés internes. Face à l’ampleur de la situation, le gouvernement central s’est finalement resaisi. Il prend désormais la crise de Dongo à sa juste hauteur. Le porte-parole du gouvernement central l’a fait savoir plus clairement. Il a dit que l’exécutif mettrait tout en branle pour faire entendre raison aux insurgés.
Mais si jamais ils ne revenaient pas à des meilleurs sentiments. l’usage de la force est incontournable. Lui emboîtant le pas, un autre membre du gouvernement, membre du précarré, a affirmé jeudi qu’il existe une réelle situation de tension à Dongo. Cet officiel a, par ailleurs, poursuivi en révélant que cette situation nécessite une attention particulière des autorités congolaises. Il faut éviter que cela perdure, a conclu ce membre du gouvernement.
Au-delà des mots
La vérité, c’est que tous les experts en haut lieu, soupçonnent une manipulation étrangère en terre congolaise. Un des voisins à l’Ouest serait le bras d’appui de l’agitation armée qui sévit en ce moment à l’Equateur. On en veut pour preuve la témérité des assaillants qui n’ont pas hésité à s’en prendre à un hélicoptère de la Monuc. On en veut surtout pour preuve, le toupet des insurgés qui promettent un croche-pied au gouvernement central. Il y a presque 3 ans, quelque chose d’aussi frêle d’aussi innocent et presqu’inoffensif avait commencé à l’Est, La petite aventure de Kitchanga avec Nkunda Batware avait fini par se révéler sous son vrai jour. Elle n’était qu’un arbre qui cachait mal la forêt. A l’Est, if devient presqu’impossible d’animer des mouvements insurrectionnels. La stigmatisation unanime des Fdlr comme force négative, ne permet plus à aucune autre aventure militaire de s’exprimer.
La Communauté internationale devient intransigeante sur la question. Mais à l’Ouest, le terrain est encore vierge. L’industrie du crime organisé, qui refuse de mourir vient de changer de champ d’expérimentation.
Le Palmarès