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Source: Le phare
(Kimp.)
Une Commission d’enquête Parlementaire a revisité, du 20 février au 20 mars 2009, les comptes de la province du Kasaï Oriental pour l’exercice 2008. Il ressort de quelques données de son rapport actuellement en circulation sous le manteau à Mbuji-Mayi que la gestion des ressources financières de cette entité ne serait pas transparente. Le point le plus sombre concerne l’attribution des marchés publics en rapport avec la réhabilitation des infrastructures routières et sociales. Selon les enquêteurs du Parlement, la plupart de députés provinciaux du Kasaï Oriental se sont découverts la vocation d’entrepreneurs. Un sénateur s’est même glissé dans le lot. On évalue à 2.347.083.100 FC (deux milliards trois cents quarante-sept millions quatre vingt-trois mille cent francs) la somme totale décaissée par l’exécutif provincial pour l’exécution des travaux publics et autres. Curieusement, alors que les fonds ont été décaissés en bonne et due forme, on constate l’inexistence, sur le terrain, des traces des routes, ponts, sources d’eau, puits, écoles ou sites érosifs financés. A cet effet, une longue liste des députés provinciaux réputés entrepreneurs fictifs a été dressée. A en croire la Commission d’enquête parlementaire, Benoît Ngeleka, le sénateur dont question plus haut, devrait justifier 23.650.000 FC encaissés pour la réhabilitation du pont Lukudi, dans le territoire de Tshilenge, à Beya Kayembe. Le député provincial Charles Pongo est fiché pour sa part à cause de 5.871.000 FC destinés aux travaux de cantonnage manuel à Lodja.
La longue chaîne d’entrepreneurs-députés provinciaux se présente comme suit : Yanongo (2.850.000 FC) et Lotape (5.685.800 FC pour la réhabilitation hydraulique rurale à Kole) ; Butolo (2.500.000 Fc pour l’aménagement d’un centre d’examen d’Etat ; Kabue (1.500.000 FC pour la tuyauterie) ; Kalombo wa Mpunga ( 1.000.000 FC pour la réhabilitation du pont Nsenga-Nsenga à Tshilenge) ; Bukasa Pecho (2.850.000 Fc) et Baluba Lonji (3.420.000 Fc pour la construction du pont sur la rivière Lubefu à Kabinda ; Tshioyi (500.000 FC pour la réhabilitation du pont Lushinga à Kabinda) ; Shungu Ndjeka ( 1.697.000 Fc pour la réhabilitation de la palmeraie à Katako-Kombe) ; Eyambo (1.936.000 Fc pour le replâtrage du pont Lundji à Lubao) ; Lukamba (1.412.000 FC pour l’aménagement d’une source d’eau à Lubao) ; Osango (1.400.000 FC pour le replâtrage du pont Lubefu) ; Bilolo ( 1.356.000 FC pour la construction d’une source d’eau à Lupata-pata) ; Dinanga Mukisha ( 1.457.000 FC pour la construction d’une école) ; Emmanuel Kazadi (1.000.000 FC pour la lutte anti-érosive à Boya dans le territoire de Miabi) ; Muasa (1.298.600 Fc pour l’aménagement du pont Tshieyi) ; Mulumba (3.000.000 Fc perçu sans objet). On signale que tous les députés provinciaux du territoire de Luilu n’ont pu expliquer la destination prise par une enveloppe de 5.700.000 FC devant couvrir les travaux d’aménagement des sources d’eau et puits. Selon le rapport de la Commission d’enquête parlementaire toujours, sur la somme de 7.597.313.235 Fc (sept milliards cinq cents quatre-vingt dix-sept millions trois cent treize mille deux cents trente-cinq francs) allouée à la province du Kasaï Oriental au titre de la rétrocession pour l’exercice 2008, les entités territoriales décentralisées de cette partie de la République n’ont perçu que 350.500.000 Fc (trois cents cinquante millions cinq cents mille francs). On fait état par ailleurs d’un reliquat de 600.000 FC de l’exercice 2007 et d’un fond de 1.123.671.073 Fc repris dans la rubrique des primes sans que ses bénéficiaires ne soient clairement identifié. C’est également le flou au sujet d’un montant de 153.887.746 Fc signalés comme affectés à l’achat des bitumes alors que ces intrants avaient déjà été payés sous le mandat du gouverneur Dominique Kanku. On laisse entendre que les travaux de construction du bâtiment administratif du Gouvernorat avaient été financés aussi par le précité. D’où, l’on ne s’explique pas la sortie de 497.977.225 Fc pour les mêmes infrastructures. Au regard de tout ce qui précède, la gestion du Kasaï Oriental suscite des interrogations. Il est à espérer que dans le cadre de la tolérance-zéro, le rapport de la Commission d’enquête parlementaire ne va pas demeurer sans suite pour les présumés dé tourneurs des fonds publics.
2009-08-04
Dommage pour le Kasai! Allez voir au Katanga, il y a un peu de serieux. Au Kasai ,le dirigant aime bcp la magouille; il est tjrs presse’ de percevoir l’argent.Des qu’il a l’argent, il disparait dans la nature. Cette region ne se redressera pas aujourd’hui; il faut attendre des decennies!
D’ailleurs les fils intelligents du coin s’exilent…
Une Observation:
Avec un taux de 1$=500FC; Comment peut-on rehabiliter un pont de Nsenga-Nsenge avec $2000? ou replatrer le pont de Lubefu avec $3000?
Il faut au moins $1million pour goudronner 1km de route.
Avec $3000 on ne pouvait que replatrer 3m de pont.
Avons-nous vraiement des ponts strategiques de 3m au Kasai?
Les deputes voulaient seulement se partager le butin!
Voila l’origine de la megestion au kasai! Et cet argent(de poche) est alle’ ailleurs(peut-etre a Kin);chaque depute’ voulant achever sa maison de Kin par exemple! Et oui, apres le mandat il faut s’installer a Kin(La capitale)…
J`ai fui le pays pour ne pas cautionner cette mediocrite.
Il y a des Ingenieurs bien formes ,comme moi,qui pouvez diriger tous les travaux en concertation avec le gouvernorat.A-t-on associe les Ingenieurs a la planification
des dits travaux?Ce sont des gens qui ont fait soit la sociologie,histoire,infirmerie,accompagnes d`un cousin ou neveu ,ou quelqu`un qui a fait le cours du soir ,qui se sont reunis.
Bena mutshima. Ba bakuata
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