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Source: Congonews
Au lendemain de la pluie diluvienne qui a emporté plus de 500 maisons et laissant sans abris quelque 2000 foyers et coupant à divers endroits la seule voie – la nationale n°1- de ravitaillement de la ville en vivres, les besoins des habitants de Mbuji-Mayi se posaient en termes d’urgence. Hélas. Au terme du séjour de la grande délégation des offciels r-dcongolais venus de Kinshasa sous la conduite du Chef de l’Etat, les habitants de Mbuji-Mayi affchent un air de déception qui confne à la révolte des laissés-pour-compte.
Mbuji-Mayi ne bénéficiera donc pas du même élan de solidarité déployé pour l’Est du pays que l’on sait dévasté par la guerre.
Et pour lequel plus de Usd 2 millions nettement Usd 2.332.021- et quelque 200 tonnes de dons en nature collectés par la Fon-dation Laurent-Désiré Kabila, selon une publication de la presse présidentielle. Les rares dons distribués, dont les kits des médicaments, par les politiques expriment à peine une sorte de compassion des humanitaires. Pourtant Mbuji-Mayi méritait mieux en dépit des opinions politiques de ses forces vives qui ne rencontrent pas toujours les visées du pouvoir élu en place à Kinshasa. Qui, il faut le dire, est la survivance ou la conti-nuité du régime de Laurent-Désiré Kabila. Un pouvoir qui a résisté à la guerre de 1998 grâce, essentiellement, à l’effort de guerre financier fourni par la MIBA. La Minière, avec ses 6.000 tra-vailleurs, avait contracté des contrats léonins, à vue d’œil (EMAXXON, SENGAMINES), pour sauver le régime en place. L’entreprise en a payé le prix fort, une situation de quasi faillite faute de fonds d’entretien des matériels ou d’achats de nouveaux équipe-ments. Il faut à la MIBA un investissement compris en-tre Usd 190 et 240 millions, indique le COPIREP au terme d’un audit initié en 2008 sur injonction du gouvernement. Tout autre montage, fnancier soit-il, issu d’une réunion d’urgence du gouvernement sur la relance de la MIBA cor-respondrait à vouloir quelque chose et son contraire. Les 20 millions de dollars de Muzito, ça n’était donc qu’une goutte d’eau dans un océan. Et c’est une seconde promesse du genre après celle de Usd 141 millions attendus de deux banques sud-africaines an-noncée, tambours battant, par la ministre du Porte-feuille, Jeannine Mabunda. Lassés de promesses non tenues de l’Etat, les 6.000 travailleurs de la Minière se disent favorables à une déclaration de mise en fail-lite de leur entreprise…dans l’espoir de trouver un parte-naire crédible. Et dans cette ville réputée frondeuse, l’on évoque à nouveau l’apport de 50 millions de dollars of-fert par Mwana Africa- qui a racheté pour Usd 11 millions, les 20% des parts de belges de la SIBEKA, actionnaire à la MIBA à côté de l’Etat qui détient 80% d’actions- mais rejeté catégoriquement par le gouvernement. Au motif… que –version de la presse française- un des dirigeants de MWANA AFRICA, Kala Mpinga -fls de feu Mpinga Kasende, dignitaire du ré-gime Mobutu- se serait rendu à Hararé chez Robert Mugabe pour se faire adouber Chef de l’Etat à la mort de Laurent-Désiré Kabila, en janvier 2001.
Il semble que Kala Mpinga aurait été déclaré personna non grata en RDC. Rien ne prouve tout ceci. Il est tout de même désolant de con-stater que le gouvernement n’a aligné nulle part une subvention substantielle dans son budget 2010 en faveur de la MIBA. Qui est en fait le centre névralgique des affaires, alors toutes, dans le Kasaï oriental avec ses 10 millions d’habitants. Pour tous les efforts de patriotisme et des sacrifices consentis pour sauver le régime Kabila, il faut un plan Marshall, type STAREC, au bénéfce de la province du Kasaï oriental. Le plan de Stabilisation et de reconstruction pour les provinces de l’Est (le Nord et Sud Kivu, Maniema, Province Orientale et le Katanga) a été créé sur ordonnance présidentielle n°09/051 du 29 juin 2009 pour 6 mois. Le STAREC devrait donc pren-dre fn au mois de décem-bre. Mais une prolongation est quasiment acquise. Il comprend trois volets ; la sécurité, l’humanitaire et le social ainsi que la relance économique ; il est piloté par le premier ministre qui est assisté pratiquement par le quart du gouvernement. Faute d’un programme de sauvetage type STAREC, le gouvernement devrait au moins concéder au Kasaï les mêmes faveurs qu’il accorde à la province du Katanga. En vue de relancer les affaires au Katanga, le gouverne-ment a enjoint le COPIREP de fnancer les initiatives pour le développement économique du Katanga, près de 7 millions de dollars ont déjà été consacrés à ce projet. Et le COPIREP poursuit toujours son assistance aux associations des ex-agents de la Gécamines qui se sont re-convertis dans l’agriculture. Les dons aux associations ont dépassé les Usd 2 millions. Pourquoi pas pour les agents de la MIBA?
PKM