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Par Le Pays
-La présidentielle du 28 novembre 2011, en RD Congo, n’en finit pas de susciter des vagues d’indignation. En effet, après la forte clameur qu’elle avait provoquée au sein des chancelleries occidentales, l’Eglise catholique vient aussi de donner de la voix. En prélude à la conférence épiscopale qui se tient ce lundi 9 janvier 2012, elle a annoncé qu’elle se battrait fermement pour le respect de la légalité et de la légitimité. Et pour ce faire, elle prévoit des actions non violentes pour décrier ce qu’elle qualifie de “tricherie à la présidentielle” et appeler au “rétablissement de la vérité des urnes”.
En fait, à mots couverts, l’Eglise catholique rejette la réélection du président Kabila puisque, dès le lendemain de la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante, le truculent cardinal Laurent Monsengwo, qui n’a jamais fait mystère de son opinion, était monté au créneau pour dénoncer “des résultats non conformes à la vérité”. Autant dire que le clergé est resté constant dans sa position, même si cette position apporte de l’eau au moulin de l’opposant Etienne Tishekedi qui n’entend pas se laisser conter fleurette. A vrai dire, l’Eglise est dans son rôle d’autant plus qu’elle a toujours accompagné le processus électoral en RD Congo.
On se rappelle d’ailleurs qu’elle avait déployé le plus grand nombre d’observateurs (30000 environ) à travers le pays pour la supervision du scrutin, alors que l’Union africaine, la toute-puissante instance continentale, n’en comptait qu’une trentaine. Qui donc mieux que le clergé congolais est habilité à se prononcer sur la régularité de la présidentielle du 28 novembre dernier ? Seulement, on se demande si la pression qu’il entend mener aura un effet sur le président Kabila, même s’il est vrai, que l’Eglise catholique, en RD Congo, a une grande capacité de mobilisation.
Comme partout ailleurs en Afrique, c’est presque utopique de faire reculer un dictateur comme Kabila qui a choisi d’organiser à dessein des élections chaotiques pour se faire réélire. Si fait que, on a l’impression que c’est un combat perdu d’avance. Le clergé ressemble fort à un médecin groggy qui accourt désespérément au chevet d’un cadavre auquel il s’efforce vainement de prodiguer des soins. Sa sortie n’est ni plus ni moins qu’un coup d’épée dans l’eau puisque Kabila ne cédera pas d’un iota. Et surtout que, en dehors de ses positions iconoclastes sans doute osées, le clergé n’ira pas jusqu’à prendre les armes pour le chasser du pouvoir. L’homme s’en tamponne le coquillart.
La seule prouesse que peut réussir le clergé qui, quoi que l’on dise, se sera donné bonne conscience à travers cette sortie, est de maintenir la pression sur Kabila pour lui arracher quelques concessions. Elle peut par exemple le contraindre à ne plus briguer un autre mandat, exiger la formation d’un gouvernement de coalition et obtenir des réformes politiques. C’est du reste le seul combat qui vaille la peine d’être mené. Toute autre chose ne sera que poursuite du vent.
Boundi OUOBA
Mes compatriotes je voudrais réagir par rapport à l’article et aussi au propos de mon frére Bolowa. Je commencerais part me ralier(boundi) a sa réflection que l’eglise catholique peut inquiéter Kabila mais pas jusqu’a faire partir Kabila du pouvoir. La plus part des personnes invoquent le printends arabe en n’oubliant que ceux ne sont le meme peuple c.à.d les cultures et les manieres de revendiquer sont différentes; pour votre gouverne je parris que aucune organisation qu’elle soit politique ou de la sociète civile peut mobilise plus de 100.000 personnes à manifester pour une cause noble. Je vais ullistre cela par deux exemple tene, Le jour de l’assinant d’un leader politique le plus populaire de tous les temps de la RDC au nom de Lumumba il y avais aucune manifestation populaire pour dénocer cela et pourtant présque pourtout au monde les gens ont manifestés; de deux en 2006 la majorité de kinois ont votés pour Mr Bemba mais curieusement le jour ou il était pilonné par les chars de Kabila le meme kinois qui l’avaient élus massivement sont restés indifferant préferant se rejouir en prenant sa biére à bandal,tshangu et partout à hier ou lieu de manifester pour le leader qu’ils avaient élus. Nos leaders ne sont pas capable d’evéiller la consciénce des congolais et de l’organiser pour atteindre leurs objectifs en fin de changer la situation politique a leur faveur pour resoudre leurs besoins sociaux par rapport aux intérets égoistes de nos politiciens de tous bords qui ne sont pas sensible par rapport aux problèmes du peuple pour lequel tous pretendre se battre. Je me pose la question de savoir si l’église catholique sera unie dans la demarche en sachant que aprés la conférence de presse du prélat Mosengo les éveques étaient divisés et aussi les fidéles surtout ceux de la majorite présidentielle qui ceux sont sentis abandonner par leur chef sprirituel; Ils ceux sont meme attaqués farouchement a leur prélat sur la place publique et dans les médias audio-visiuels et cela avais jeté l’opprobre sur l’église catholique. N’oublions pas qu’il y a aussi une tranche de la population si pas la majorité avais aussi voter pour Kabila quelle sera leur place dans l’église catholique? Je vais vous exhorté mes compatriotes de ne pas tomber dans le piége de l’impérialisme qui ne jure que par la balkanisation de notre pays en fait de bien exploiter nos richesses. Ne soyez pas parmis ceux-la par les quelles ils passeront pour mettre en place leur plan macabre. Tenons bon le Congo sera sauvé.
J’aime la réponse du compatriote Balowa à M. Boundi.
Mille mercis à vous cher compatriote Balowa. Vous avez su si bien traduire ce que nous ressentons au plus profond de nous-même, enfants du Congo meurtris. Nous ne fléchirons pas jusqu’à notre victoire finale . Que Dieu vous bénisse, qu’Il bénisse le Congo et son peuple.
Bravo mon frère pour vos observations. ” KABILA” et un petit groupe de traîtres Congolais
ont des armes pour nous faire peur. La vérité est là:” KABILA” a triché donc il mérite une
sanction. Entrer au Congo était facile, je me demande comment sortira t-il du Congo ?
Je ne connais pas l’identité de ” KABILA “. Quand j’ai regardé la vidéo du fils de LD Kabila
répondant au nom d’Emmanuel Kabila, j’ai fini par comprendre la réalité sur ce” KABILA”
qui prend les Congolais pour les cons.Le salaire du pêché, c’est la mort.
Cher Monsieur Balowa, pourriez-vous SVP me communiquer le titre du livre écrit par Monsieur l’Abbé Pundu ainsi les lieux où je peux le trouver ?
D’avance, merci beaucoup.
John
Monsieur Boundi. J’ignore votre statut et vos compétences. Mais je vous reconstruis aux travers de votre texte. Votre analyse me paraît partisane. On dirait que c’est vous le bras droit de Kabila, et vous le connaissez mieux que quiconque. Vous n’êtes pas allé plus loin dans votre réflexion. Vous n’avez vu que le clergé, les humains. Rien de plus. Au nom de qui ou de quoi ce clergé se prononce ? C’est cela qui vous a manqué. Et l’image du médecin courant au chevet d’un cadavre que vous utilisez présente un Kabila plus fort que le peuple congolais, et plus puissant que l’Église de Jésus ainsi que Dieu lui-même. Si vous êtes connaisseur, vous devez vous rappeler, certes, ce qui s’est passé pour Marcos et que l’abbé José Mpundu avait rappelé dans son écrit, au lendemain de la proclamation frauduleuse des résultats de la Présidentielle par le faux pasteur Ngoy Mulunda . Sachez-le, cher Monsieur, que l’Église ne négociera pas avec Kabila pour un quelconque compromis comme vous le dites si légèrement, à partir du moment qu’avec un fraudeur, un voleur, on ne négocie pas. Sinon, elle se trahira et ne sera plus témoin de la vérité. Et le Christ n’y va pas par quatre chemins. “Quand vous connaitrez la vérité, la vérité vous rendra libres”. Étant donné que la proclamation de Kabila comme président n’est ni la vérité des urnes ni celle de la justice, l’Église dénoncera cette fausseté jusqu’au martyr, car mieux mourir en disant la vérité que de vivre dans le mensonge. Un dictateur, ça ne se renvoie pas qu’avec les armes. La force et la puissance d’un peuple souverain, déterminé sont plus explosives que la bombe atomique. Que le printemps arabe et le feuilleton en Syrie vous ramène à la réalité.
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