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Source: Linternationalmagazine
Le Malawi a écrasé l’Algérie 3-0 à la surprise générale tandis que la Côte d’Ivoire devait concéder un nul également étonnant face au Burkina Faso (0-0), lundi, lors de la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des nations en Angola.
Dimanche, le match d’ouverture avait déjà livré un renversant 4-4, marqué par l’exploit des Maliens de remonter quatre buts de retard dans les dix dernières minutes face aux Angolais.
Le premier coup de sagaie dans la hiérarchie a été porté par le Malawi, classé au 99e rang mondial, face à une équipe qualifiée pour le prochain Mondial. A la 48e minute, les Flammes avait déjà fini le travail : trois buts de Mwafulirwa (17e), la vedette malawite, Kafoteka (35e) et Banda (48e) ont renvoyé les Fennecs à leur passivité, accablés par la chaleur.
Le Malawi s’empare de la première place du groupe A, tandis que les hommes de Rabah Saâdane, transparents dans toutes les lignes, devront retrouver des couleurs dans leur jeu face à deux adversaires, l’Angola et le Mali, capables de marquer quatre buts chacun en un match…
Les Ivoiriens, eux, se sont montrés bien lourds mais ont aussi vendangé quelques occasions, notamment Koné (43e, 56e, 68e). “On est tombé contre une équipe regroupée qui avait à cœur de ne pas prendre de but et cela a été assez compliqué, a admis Drogba le capitaine ivoirien. On a manqué de réussite”.
Vahid Halilhodzic, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, a néanmoins aimé le comportement de son équipe : “Elle s’est créée beaucoup d’occasions mais elle a joué contre une équipe qui a refusé de jouer. Ca m’a fait mal mais je sais que mon équipe peut être beaucoup plus efficace”.
Battus deux fois en qualifications (3-2 et 5-0), les Etalons tenaient là une petite revanche dans un groupe qui demeure très ouvert après le forfait du Togo dimanche.
Le Togo disqualifié
Le Togo, dont l’équipe a regagné Lomé dimanche à la demande du gouvernement, a été disqualifié de la Can pour n’avoir pas participé à son premier match, prévu ce lundi à Cabinda, face au Ghana. “Il (le Togo) est disqualifié et le groupe B de la Coupe d’Afrique des Nations ne comporte plus que trois équipes”, a annoncé à la presse Yaouba Amoa, coordinateur de la Confédération africaine de football (Caf).
Certains joueurs togolais avaient exprimé l’intention de jouer la Can malgré le choc, en hommage aux victimes de l’attaque, et les autorités de Lomé avaient demandé à la Caf un aménagement de calendrier pour pouvoir participer à la Can, après la période de trois jours de deuil décrétée à Lomé.
La Caf, jugeant cela impossible, s’est montrée inflexible, indiquant que l’arbitre avait pour instruction de donner le coup d’envoi du match face au Ghana, qui n’a donc pas eu lieu.
Le gouvernement angolais a annoncé qu’il allait lancer des mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants en exil du Front de libération de l’Etat de Cabinda (Flec), auquel appartiennent les deux suspects appréhendés.
Le ministre Antonio Bento Bembe, lui-même ancien rebelle, a déclaré à Reuters que le gouvernement de Luanda “fera tout pour en finir avec (les rebelles)”. Il assure que l’Angola garantira qu’il n’y ait plus d’attaque durant la Can et demande à la France d’arrêter N’Zita Tiago, président du Flec, installé à Paris.
Le Flec, en lutte depuis plus de 30 ans pour l’indépendance de l’enclave de Cabinda, a revendiqué l’attaque de vendredi, survenue peu après le passage de frontière du car de l’équipe, qui venait de la République du Congo. Son secrétaire général, Rodrigues Mingas, a déclaré lundi sur la chaîne France 24 que les rebelles cabindais ne visaient pas les joueurs togolais mais leur escorte angolaise.
Selon lui, c’est par hasard que les tirs ont touché les joueurs. Il a présenté les condoléances du mouvement séparatiste aux familles africaines et au gouvernement du Togo.
L’enclave de Cabinda fournit la moitié de la production pétrolière de l’Angola, qui rivalise avec le Nigeria pour la place de premier producteur africain d’or noir. L’an dernier, l’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a accusé l’Angola d’emprisonner illégalement et de torturer des personnes soupçonnées de séparatisme.