Tag: Algérie

  • Algérie : Mouad Bouchareb, nouvel homme fort du FLN à quelques mois de la présidentielle

    Algérie : Mouad Bouchareb, nouvel homme fort du FLN à quelques mois de la présidentielle

    Le chef de l’État et président du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Bouteflika, a nommé dimanche 25 novembre le président de l’Assemblée nationale coordinateur de l’instance dirigeante du parti. Une marque de confiance importante, à moins de cinq mois de l’élection présidentielle.

    C’est la première fois que le président de la République intervient ouvertement et publiquement dans la gestion du vieux parti. « Cette restructuration ne peut qu’obéir à un objectif et une échéance précis », commente un ex-membre du bureau politique du FLN.

    « À quelques mois de la présidentielle, cela répond à une volonté de neutraliser quelques membres du comité central et de ressouder les rangs. Au FLN, les membres des instances dirigeantes dissoutes n’arrivaient pas à dépasser les clivages et les ambitions. Une formule a été trouvée pour les faire taire : mettre en veilleuse les structures qui posent problème », renchérit un cadre du Rassemblement national démocratique (RND), le parti du Premier ministre Ahmed Ouyahia.


    >>> À LIRE – Algérie : la désignation de Mouad Bouchareb à la tête du FLN est-elle irrégulière ?


    Toutes les structures du parti ont également été dissoutes. Une manière de contourner son règlement intérieur, puisque l’article 36 de la loi organique du FLN stipule qu’en cas de vacance du poste de secrétaire général, l’intérim doit être assuré par le membre le plus âgé du bureau politique. Une session extraordinaire du comité central doit ensuite se tenir dans un délai de 30 jours, afin d’élire parmi ses membres un nouveau secrétaire général. Suivant ces critères, Mouad Bouchareb, 47 ans, n’était donc pas éligible pour diriger le FLN. D’abord du fait de son âge, et ensuite parce qu’il n’est membre ni du comité central, ni du bureau politique.

    L’instance transitoire dont il vient de prendre la tête – également composée des parlementaires et anciens membres du bureau politique Dalila Taieb, Mohamed Goumama, Saida Bounab, Mustapha Karim Rahiel, Samira Kerkouche et Said Lakhdari – aura pour mission de gérer les affaires courantes du parti et de préparer la tenue d’un congrès extraordinaire, qui se tiendra avant ou après le scrutin présidentiel de 2019. Aucune date n’a été avancée pour l’instant.

    Homme providentiel ?

    Confier les rênes du parti et sa restructuration à Mouad Bouchareb, en remplacement du démissionnaire Djamel Ould Abbès, n’est guère une surprise. Le 24 octobre dernier, il a été élu à la tête de l’Assemblée nationale, à la suite de l’éviction de Saïd Bouhadja. En coulisses, Mouad Bouchareb a coordonné avec succès la contestation des députés d’une coalition RND-FLN-TAJ-MPA pour empêcher le président de 80 ans de se rendre à son bureau. « Bouchareb est un jeune qui fonce et qui exécute avec zèle les consignes. Il bénéficie aussi de la confiance de Bouteflika. C’est l’homme de la situation », ajoute le cadre du RND contacté par Jeune Afrique.

    Député de Sétif depuis trois législatures, Bouchareb a occupé les fonctions de vice-président de l’Assemblée nationale populaire et président du groupe parlementaire de son parti, avant d’accéder au statut de troisième personnage de l’État à la faveur d’un concours de circonstances qui n’a pas livré tous ses secrets. « C’est à ce moment-là qu’on a décidé de lui confectionner un CV lui donnant la stature d’un homme d’État », pense un cadre du Rassemblement de l’espoir de l’Algérie (TAJ), le parti de l’ex-ministre des Travaux publics Amar Ghoul. « Tout a changé pour lui durant cette période. Il était sollicité tout le temps par téléphone par les hautes sphères de l’État », témoigne un député FLN.

    Le FLN n’est pas un parti aisé à diriger, donc il faut être à l’écoute et ne léser personne. Tout est une question d’équilibre

    Le nouveau président de l’instance dirigeante du FLN prône un discours conciliant. « Je peux être un réconciliateur et un unificateur des rangs du FLN. J’ai déjà mené à bien cette mission lorsque j’étais chef du groupe parlementaire du parti », confie Mouad Bouchareb. « Le FLN n’est pas un parti aisé à diriger, donc il faut être à l’écoute et ne léser personne. Tout est une question d’équilibre. Je suis capable de fédérer les dissidents et opposants de l’ancienne direction », certifie-t-il à ses proches.

    L’ascension de Bouchareb a été si fulgurante que certains n’hésitent pas à le présenter comme une personnalité présidentiable, en cas de défection de Bouteflika à cause d’une aggravation de son état de santé. Une possibilité rejetée par nos sources appartenant à l’alliance présidentielle. « Mouad Bouchareb est un homme qui sert une conjoncture et un agenda déterminés. Rien de plus », concluent-ils.

    L’origine de l’article >>

  • Le Maroc exige une réponse officielle de l’Algérie à la proposition de Mohammed VI

    Le Maroc exige une réponse officielle de l’Algérie à la proposition de Mohammed VI

    Le ministère marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu l’ambassadeur d’Algérie, lundi 26 novembre à Rabat. Il demande une réponse officielle de l’Algérie à la « main tendue » par Mohammed VI sur le dossier du Sahara occidental.

    Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, s’est entretenu lundi 26 novembre avec l’ambassadeur d’Algérie à Rabat afin d’exiger une réponse à la main tendue du roi Mohammed VI. « Cette rencontre intervient après plusieurs démarches, formelles et informelles, entreprises vainement, dix jours durant, afin d’établir un contact avec les autorités algériennes à un niveau ministériel », explique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

    Rabat prône une initiative bilatérale

    Cette rencontre intervient suite à la lettre adressée par l’Algérie au Secrétariat général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), le 23 novembre, appelant à la tenue du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’UMA. Une réponse qui ne satisfait pas Rabat, qui estime qu’elle « est sans rapport avec l’initiative royale » car « celle-ci est bilatérale, alors que la démarche algérienne s’inscrit dans le cadre de la relance de la construction régionale ».

    En effet, dans son traditionnel discours de la Marche verte, mardi 6 novembre, Mohammed VI avait proposé « la création d’un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation ». Et le souverain d’affirmer : « Nous réitérons notre engagement à œuvrer main dans la main avec nos frères en Algérie ».


    >> À LIRE – Main tendue de Mohammed VI : l’Algérie entre silence et méfiance


    Si le ministère marocain indique qu’il « n’a pas d’objection de principe quant à la tenue d’une réunion du Conseil des Ministres des Affaires étrangères de l’UMA », il insiste sur le fait qu’il « ne peut que douter que cette 35e réunion ministérielle puisse parvenir à des résultats tangibles, différents des 34 précédentes, en l’absence d’une bonne préparation et d’un dialogue direct responsable entre deux Etats membres de l’UMA ». Le dialogue voulu par le Royaume doit donc être « bilatéral, direct et sans intermédiaires » précise le communiqué.

    Alger tarde à répondre sur le fond

    Lors de cette entrevue avec l’ambassadeur d’Algérie à Rabat, le ministre a réitéré le souhait du Maroc d’obtenir une réponse officielle des autorités algériennes à la volonté de voir se mettre en place un mécanisme politique de dialogue et de concertation avec l’Algérie, tel que défendu par Mohammed VI. Le Maroc « demeure ouvert et attentif à toutes propositions de l’Algérie concernant le niveau, les déclinaisons, l’ordre du jour, les modalités et le rythme de ce dialogue bilatéral », précise le communiqué.

    Depuis cette annonce, le président algérien s’est contenté, lors de son traditionnel message à l’occasion de l’indépendance du pays,  sa « détermination » à « consolider les relations de fraternité et de solidarité qui unissent » les deux voisins et à des « relations bilatérales basées sur le respect mutuel ». Des termes qui sont, peu ou prou, ceux utilisés dans les messages qu’adresse le chef d’État algérien au roi du Maroc à l’occasion des fêtes nationales ou religieuses. Le ministère marocain des Affaires étrangères se dit cependant « ouvert et optimiste quant au futur des relations entre les deux pays frères ».

    L’origine de l’article >>

  • Algérie : trois proches présumés du journaliste Adlène Mellah libérés dans l’attente de leur procès

    Algérie : trois proches présumés du journaliste Adlène Mellah libérés dans l’attente de leur procès

    Trois personnes présumées proches d’un célèbre cyberactiviste algérien ont été libérées en attente de leur procès, a indiqué dimanche l’un de leurs avocats.

    Le comédien Kamel Bouakaz, l’ancien footballeur Fodhil Dob et Houari Boukhors –frère du blogueur Amir.dz, qui dénonce sur sa page Facebook les supposées turpitudes de certains dirigeants algériens– avaient été arrêtés le 22 octobre.


    >>> À LIRE – Algérie : ce qu’il faut savoir sur l’affaire des quatre journalistes emprisonnés pour diffamation


    Kamel Bouakaz, Kamel Bouakaz et Houari Boukhors ont été inculpés notamment de « chantage » par la « menace de divulgation d’informations attentatoires pour l’obtention de fonds » et d’atteinte à la vie privée », a affirmé à l’AFP un de leurs avocats, Me Nourredine Benisssad.

    Ils sont visés par des plaintes déposées par le wali (préfet) d’Alger, Abdelkader Zoukh, et le maire d’Alger, Abdelhakim Bettache, selon Me Benissad.

    Les trois co-accusés avaient été remis en liberté en attente de leur procès prévu le 24 février, a-t-il précisé. Ils avaient été arrêtés le même jour qu’Adlène Mellah, directeur des sites d’information Algérie Direct et Dzair Presse.


    >>> À LIRE – Algérie : Adlène Mellah, trois questions sur le dossier d’un journaliste emprisonné


    Adlène Mellah, sorti de prison jeudi, est poursuivi pour « chantage et atteinte à la vie privée », ainsi que de « diffamation ». Son procès aura lieu le 7 février. Le cas Mellah est « distinct » de celui des trois hommes, a affirmé Me Benissad. M. Mellah avait été incarcéré lors d’une vague d’arrestations de journalistes en Algérie: cinq journalistes ont été détenus au cours de ces dernières semaines. Quatre d’entre eux, en comptant M. Mellah, ont été remis en liberté.

    Seul reste détenu Abdelkrim Zeghilèche, directeur de la webradio Sarbacane, incarcéré depuis le 31 octobre pour des chefs d’accusation qui n’ont pas été révélés. Début novembre, une vingtaine de sites d’informations algériens ont dénoncé une « campagne de criminalisation » de la presse électronique algérienne et des tentatives visant à la « discréditer ».

    L’origine de l’article >>

  • Algérie: démantèlement d’un réseau de mendicité d’enfants migrants nigériens

    Algérie: démantèlement d’un réseau de mendicité d’enfants migrants nigériens


    Par
    RFI

    Publié le 14-11-2018
    Modifié le 14-11-2018 à 12:55

    En Algérie, les autorités ont annoncé en début de semaine avoir démantelé un groupe responsable de l’organisation d’un réseau de mendicité qui exploitait des enfants nigériens. Au total, 38 enfants ont été récupérés par les forces de l’ordre. Le ministère de l’Intérieur demande à la population de ne plus donner d’argent aux enfants mendiants.

    « Donner de l’argent, c’est encourager les bandes criminelles. » Voici le message du ministère de l’Intérieur algérien, qui a annoncé l’arrestation de 38 enfants nigériens, employés par un réseau de mendicité.

    Financement du terrorisme

    Alger considère que ces réseaux financent, directement ou indirectement, le trafic d’armes et de drogue ainsi que le terrorisme dans la région. Quatre personnes ont été arrêtées et seront présentées à la justice. Les enfants nigériens eux, ont été reconduits à la frontière avec le Niger avec plus de 300 autres migrants subsahariens.

    Le représentant du ministère de l’Intérieur a par ailleurs insisté sur des problématiques de santé publique, qui sont, selon lui, liées à la présence de ces migrants dans le pays.

    Des réseaux organisés de mendicité étaient apparus dans les grandes villes du pays pendant l’été 2014. Six mois plus tard, Alger et Niamey passaient un accord pour lutter contre ces réseaux, et s’accordaient pour rapatrier au Niger, les Nigériens de ces filières. Selon les chiffres des autorités, près de 30 000 personnes ont ainsi été expulsées depuis 2014.

    ►A (ré)écouter : Grand reportage: Algérie: des migrants intégrés malgré tout dans l’économie

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  • Algérie: remise en liberté des deux journalistes du site Algérie Part

    Algérie: remise en liberté des deux journalistes du site Algérie Part


    Par
    RFI

    Publié le 09-11-2018
    Modifié le 09-11-2018 à 16:34

    L’Algérie fait un geste d’apaisement. Pointées du doigt pour la répression de la liberté de la presse, les autorités remettent en liberté deux journalistes. Les deux confrères d’Algérie Part avaient été mis en détention préventive il y a deux semaines pour « diffamation, menaces et atteinte à la vie privée ». Ce jeudi, le tribunal a demandé « un complément d’information ».

    L’ambiance était particulièrement tendue ce jeudi au tribunal. Des journalistes s’étaient rassemblés dans la matinée en soutien à leurs collègues. Et l’audience a duré jusque tard dans la nuit.

    Abdou Semmar et Merouane Boudiab du site Algérie Part sont visés par les plaintes de deux personnalités. Anis Rahmani, patron du plus grand groupe de médias privés du pays, et celle du préfet d’Alger, Abdelkader Zoukh.  Les deux hommes dénoncent des propos diffamatoires à leur endroit, diffusés sur le site.

    Problème pour les avocats de la défense, leurs plaintes sont arrivées après la mise en garde à vue d’Abdou Semmar. L’une des nombreuses « irrégularités » de l’enquête préliminaire, selon eux. Le tribunal a considéré qu’il avait besoin de davantage d’informations pour trancher. L’enquête devrait donc se poursuivre après cette remise en liberté.

    Pour Reporters sans Frontières, le procès n’est tout simplement pas justifié. « D’un côté, on est bien sûr soulagés de la libération des journalistes Abdou Semmar et Merouane Boudiab. Mais d’un autre côté, ils restent quand même poursuivis pour diffamation. Et on demande l’annulation du procès. Notre positionnement est clair : pour nous, ce procès n’a pas lieu d’être », estime Souhaieb Khayati, du bureau Afrique du Nord.

    Dans cette affaire, un troisième journaliste est encore incarcéré. Il s’agit d’Adlène Mellah, directeur des sites d’information Algérie Direct et Dzair Press. Selon ses avocats, il devrait comparaître dimanche prochain.

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  • Algérie: l’inquiétude du Syndicat des éditeurs de la presse électronique

    Algérie: l’inquiétude du Syndicat des éditeurs de la presse électronique

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  • Les ouvrages chiites d’un éditeur iranien interdits au Salon du livre d’Alger

    Les ouvrages chiites d’un éditeur iranien interdits au Salon du livre d’Alger

    Afrique

    Les ouvrages chiites d’un éditeur iranien interdits au Salon du livre d’Alger

    Texte par Bahar MAKOOI

    Dernière modification : 02/11/2018

    Accusée de prosélytisme chiite, la maison d’édition iranienne “Ahl al-Bayt” a vu ses livres saisis au Salon international du livre d’Alger. D’autres ouvrages sur le wahhabisme, la sorcellerie ou la magie noire ont été interdits en amont du salon.

    Les ouvrages de l’éditeur iranien “Ahl al-Bayt”, présent au Salon international du livre d’Alger (Sila), ont été saisis et son stand fermé par les organisateurs de l’événement, mercredi 31 octobre, pour “non-respect du règlement intérieur du Sila“. En cause, les ouvrages présentés au public algérien sont soupçonnés de prôner un “chiisme radical”, d’après des sources locales.

    Le service des douanes algériennes, qui fait partie de la commission de lecture du Sila, s’est dit particulièrement vigilants concernant le chiisme. Chaque année, la liste des éditeurs et des livres exposés doit être validée par cette commission avant ouverture du salon. Outre le service des douanes, des représentants du ministère des Affaires religieuses, du ministère de la Culture et de l’Intérieur en sont membres.

    “De temps en temps, on observe ce genre de chasse aux sorcières visant à rassurer les Algériens sur une éventuelle tentative de ‘chiisation’ de l’Algérie [par l’Iran]. L’opinion publique ici est très inquiète des tentatives d’ingérences extérieures, une inquiétude instrumentalisée par l’État qui veut montrer qu’il sait rassurer”, analyse Amel Boubekeur, chercheuse à l’EHESS, spécialisée dans l’islam en France et au Maghreb. Dans les faits, explique la spécialiste, la communauté chiite algérienne, localisée dans les grandes villes, ne comprend pas plus de 2 000 personnes.

    Wahhabisme, sorcellerie, magie noire…et homosexualité

    À l’origine de la polémique concernant le stand iranien, une page Facebook suivie par plus de 300 000 personnes et liée à un cheikh salafiste algérien, Mohamad Ali Ferkous. La page avait signalé la présence de livres comportant des passages “insultants à l’égard des proches et des femmes du Prophète”. Elle enjoignait les autorités à intervenir.

    Les livres iraniens ne sont pas les seuls à avoir été bannis des rayons de ce salon international. France 24 a eu accès à une liste d’une quarantaine d’ouvrages interdits juste avant l’ouverture du salon, dont plusieurs sur le wahhabisme, sur lesquels le service des douanes s’est dit cette année “très sévère”. Quelques livres marocains traitant de sorcellerie, de magie noire ou encore du Sahara occidental ont également été écartés.

    Pour sélectionner les livres exposés lors de ce salon, la commission se base sur un règlement intérieur qui interdit, par exemple, les ouvrages parlant d’homosexualité, ou encourageant le racisme et l’appel à la haine.

    >> À lire : Algérienne, Française, homosexuelle… la triple identité de Nina Bouraoui

    Larousse et ses cartes sur le Sahara Occidental

    Chaque édition du Sila est marquée par des saisies de livres. Cette année, aucun ouvrage édité en France n’était concerné.

    En revanche, les années précédentes, Larousse avait été ciblé par un contrôle de la commission à cause des cartes contenues dans ses ouvrages. Celles-ci ne représentaient pas la délimitation du Sahara occidental, reconnue par l’Algérie. Alger soutient l’indépendance de ce territoire – et donc sa mention sur les cartes – contrairement à son voisin marocain.

    Première publication : 01/11/2018

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  • Algérie: des journalistes demandent la libération de trois de leurs confrères

    Algérie: des journalistes demandent la libération de trois de leurs confrères


    Par
    RFI

    Publié le 01-11-2018
    Modifié le 01-11-2018 à 10:26

    Reporter sans frontières a adressé mercredi 31 octobre une lettre au président Abdelaziz Bouteflika. L’organisation de défense des journalistes demande la libération de trois journalistes arrêtés le 22 octobre dernier et inculpés de diffamation. En Algérie, les membres du syndicat de la presse électronique se mobilisent et demandent la libération de leurs confrères.

    Les trois journalistes sont incarcérés depuis une semaine. Hada Hamrouche, rédactrice en chef du Huffington Post Algérie, s’inquiète du fait que la justice ne reconnaisse pas le statut de ces journalistes qui travaillent pour des médias électroniques.

    « C’est des journalistes et le délit de presse a été légalement dépénalisé par la loi de l’information de 2012. Moi, je n’arrive pas à croire que pour un délit de presse on puisse passer des nuits entières en prison. C’est impensable pour une presse qui se dit libre et indépendante. »

    En une semaine, aucune communication officielle. Mais la télévision privée Ennahar a diffusé des images des journalistes, à leur sortie du commissariat, menottés et encadrés par les forces de l’ordre.

    Idir Tazerout, journaliste pour La Voix d’Algérie, y voit une manière d’influencer l’opinion publique. « Même l’Etat passe par une chaîne de télévision qui se représente comme étant le canal officiel de l’Etat algérien. Comment un journal comme Ennahar peut se permettre de les filmer comme ça, menottés comme des malfrats ? L’autorité de régulation n’existe pas ! »

    Après le communiqué du syndicat de la presse électronique, ce mercredi, ce sont les journalistes de la ville de Ouargla qui se sont rassemblés pour demander la libération des trois hommes incarcérés. L’audience est prévue le 8 novembre.

    Par ailleurs, un autre journaliste, Said Chitour, incarcéré en détention provisoire depuis un an et demi, a été évacué en urgence à l’hôpital mardi. Il souffre, selon sa famille, d’une tumeur au cerveau.

    La lettre ouverte de RSF adressée au président Bouteflika

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  • Le Salon international du livre d’Alger se met à l’heure chinoise

    Le Salon international du livre d’Alger se met à l’heure chinoise


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 12:10

    En Algérie, le Salon international du livre d’Alger (Sila) a ouvert ses portes mardi 30 octobre. Plus grand événement culturel du pays, le Sila accueille plus d’un millier d’exposants, dont plus de 700 éditeurs étrangers. Et pour cette 23e édition qui se tient jusqu’au 10 novembre au Palais des expositions des Pins maritimes à Alger, le pays à l’honneur est la Chine.

    La Chine et l’Algérie, ce sont 60 ans de relations diplomatiques et plus de 10 milliards de dollars d’échanges commerciaux. Mais il reste difficile d’avoir accès à la culture chinoise dans le pays. Alors sur le stand de la Chine, Sofiane, 32 ans, qui étudie et enseigne la langue chinoise, fait le plein de livres : « On ne peut pas trouver ce genre de produits dans les librairies algériennes. Ce n’est pas possible. Les livres qui existent ici, c’est-à-dire que les Chinois ramènent en Algérie, ce n’est pas assez varié par rapport aux livres qu’on peut trouver en France par exemple. »

    Si les stands les plus prisés restent ceux des livres universitaires, les maisons d’éditions chinoises ont réussi à attirer le public du Sila, notamment grâce aux nombreuses traductions. « Je pense qu’ils sont très curieux, surtout quand ils voient nos publications en langue arabe, confie Olivia, l’une des employées de Jelly Publishing House, une maison d’édition de Pékin. Ils sont très surpris que nous éditions de l’arabe. Ils sont particulièrement intéressés par nos livres illustrés, parce que les parents veulent acheter ces livres illustrés pour leurs jeunes enfants. »

    Plusieurs grands auteurs chinois sont attendus d’ici au 10 novembre, dont Mo Yan, prix Nobel de littérature en 2012.

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  • “L’annonce de la candidature de Bouteflika à la présidentielle, rassurante mais insuffisante”

    “L’annonce de la candidature de Bouteflika à la présidentielle, rassurante mais insuffisante”

    Afrique

    “L’annonce de la candidature de Bouteflika à la présidentielle, rassurante mais insuffisante”

    Texte par Bahar MAKOOI

    Dernière modification : 29/10/2018

    Le FLN a annoncé, dimanche, la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la présidence algérienne. Une décision qui masque mal les craintes de la sphère politique, qui, au vu de la santé dégradée du chef d’État, essaye de préparer l’après-Bouteflika.

    L’annonce du Front de libération nationale (FLN), dimanche 28 octobre, n’a pas calmé les spéculations sur la candidature du président algérien Abdelaziz Bouteflika au scrutin présidentiel prévu en avril 2019 en Algérie. Lui-même n’a pas confirmé sa participation à l’élection, pas plus que son entourage.

    À 81 ans, diminué par les séquelles de l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime en 2013, le chef d’État algérien ne correspond pas au profil idéal d’un candidat à la présidentielle. Pour ne rien arranger, la récente crise au Parlement, où un nouveau président a été élu alors même que le mandat de l’ex-chef de l’Assemblée populaire nationale (APN) est encore valable, est venue rajouter à l’inquiétude politique ambiante.

    Pour le sociologue algérien Nacer Djabi, la candidature d’Abdelaziz Bouteflika est loin d’être acquise étant donné son état de santé. Sa capacité physique à assurer le pouvoir pour un cinquième mandat sera la grande inconnue de cette campagne électorale. Une mise à l’écart de l’homme d’État pourrait ouvrir la voie à une crise politique redoutée par le FLN et la population.

    France 24 : Abdelaziz Bouteflika bénéficie-t-il encore de soutiens au sein de la population algérienne ?

    Nacer Djabi : Un président de la République en Algérie n’a pas besoin de soutien. Le point de vue des Algériens compte peu, car c’est une machine électorale qui produit leurs élus depuis 1962. La population n’est pas dupe et avec le temps la grande majorité s’est désintéressée du scrutin, elle ne vote pas. Mais cette fois, c’est un peu différent. Les Algériens ont peur de cette élection car il y a une incertitude quant à la candidature de Bouteflika, au vu de son état de santé qui ne s’améliore pas. Il ne s’est pratiquement pas exprimé depuis 2012, il ne bouge pas, il ne voyage pas, il reçoit très peu, le conseil des ministres a quasiment disparu… Les gens se demandent s’il est encore possible d’avoir un président candidat dans cet état. Que se passera-t-il dans le cas où il se retrouve en incapacité totale, sans même pouvoir se maintenir sur un fauteuil ? Et s’il est élu en avril 2019, combien de temps parviendra-t-il à tenir, sachant que le mandat présidentiel dure cinq ans ? Nous avons l’habitude des annonces de dernière minute. En 2014, Abdelaziz Bouteflika n’avait confirmé sa candidature que deux mois avant le scrutin. Mais cette fois, on a senti un doute s’installer. Les Algériens préféreraient rester avec un homme qu’ils connaissent, assez prévisible, plutôt que de vivre une crise politique, où les décideurs ne parviendront pas à s’entendre.

    Justement, l’Algérie vit une crise parlementaire avec l’élection anticonstitutionnelle d’un nouveau président à l’Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse du Parlement) pour remplacer Saïd Bouhadja. Que révèle cette crise sur la situation politique algérienne ?

    En elle-même, cette crise ne paralyse pas du tout la vie politique algérienne. Il faut dire que le rôle de l’APN est assez minime. C’est une machine à valider des textes que le gouvernement propose. Il y a très peu de vie législative propre. Ce que dit cette crise, c’est surtout que la caste politique prépare le scénario post-Bouteflika, dans le cas où il ne se présenterait pas à l’élection. On ne peut pas dire que Saïd Bouhadja [président de l’APN jusqu’à 2022 selon la Constitution, NDLR] soit connu pour être un anti-Bouteflika. S’il se représente, Bouhadja est acquis. Dans le cas contraire, il n’est pas certain qu’il soutiendra un autre candidat. Les tenants du pouvoir préfèrent avoir quelqu’un à la tête de l’APN qui n’opposera aucune réticence, une personnalité dont ils sont sûrs de la fidélité le moment venu, au cas où il faudrait se mettre d’accord sur le nom d’un autre candidat.

    Si Bouteflika ne confirme pas sa candidature, qui pourrait se présenter à la présidence algérienne ?

    C’est loin d’être clair, car la classe politique est d’accord avec un scénario selon lequel Bouteflika sera maintenu pour un cinquième mandat. Et si ce n’est pas le cas, il faudra alors travailler très dur pour arriver à un consensus. Le système politique algérien ne produit pas d’élite politique. Il ne permet pas à des personnalités de se distinguer. On a pensé à un certain moment au général Abdelghani Hamel, l’ex-directeur général de la Sûreté nationale (DGSN). Il avait quelques éléments en sa faveur : il est jeune, issu d’une nouvelle génération, c’est un ancien militaire, il commençait même à acquérir une dimension internationale. Il avait beaucoup d’atouts, mais il a été limogé dans des conditions troubles qui ont sonné la fin de sa carrière politique.

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    Première publication : 29/10/2018

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