Tag: Boko Haram

  • Le Cameroun lance un processus de désarmement dans les zones en conflit

    Le Cameroun lance un processus de désarmement dans les zones en conflit

    Yaoundé a lancé un programme national de désarmement dans les zones en conflit dans l’Extrême Nord et les régions anglophones du Cameroun, a annoncé la présidence camerounaise vendredi 30 novembre.

    Un « comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration » (CNDDR) pour les combattants des zones en conflit au Cameroun (…) a été créé par décret présidentiel », selon les termes d’un communiqué signé vendredi par le président Paul Biya.

    Le CNDDR doit permettre d’ »accueillir et de désarmer les ex-combattants » du groupe islamiste « Boko Haram et des groupes armés des régions (anglophones) du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », de « collecter » leurs armes, et d’ »aider à la réinsertion dans la vie civile », selon le document.

    Basé à Yaoundé, le comité sera présidé par le Premier ministre Philémon Yang et disposera de centres à Bamenda et Buea, chefs-lieux des régions anglophones, ainsi qu’à Mora, une des principales villes de l’Extrême nord où sévit Boko Haram.

    Ce décret a été promulgué dans un contexte où les incidents se multiplient en régions anglophones en proie à un conflit entre l’armée et des séparatistes. Le président Biya avait appelé le 6 novembre dernier les sécessionnistes à déposer les armes.

    Coordination sous-régionale

    La dernière attaque menée par le groupe Boko Haram a fait 29 blessés mercredi à Amchidé (Extrême-nord), où une femme a commis un attentat-suicide dans cette ville proche de la frontière avec le Nigeria, le pays d’origine du groupe jihadiste.

    Les attaques du groupe Boko Haram sont en recrudescence depuis quelques mois dans la région du lac Tchad, qui regroupe le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun.

    Les chefs d’État du Nigeria, du Niger et du Tchad, ainsi que le Premier ministre camerounais se sont réunis jeudi à huis clos à N’Djamena pour discuter de la lutte contre le groupe jihadiste.

    À cette occasion, ils ont réclamé plus de « soutien » de la communauté internationale et affirmé vouloir « changer d’approche dans la lutte contre Boko Haram ».

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  • Attaques terroristes : le Niger décrète l’état d’urgence près de la frontière avec le Burkina Faso

    Attaques terroristes : le Niger décrète l’état d’urgence près de la frontière avec le Burkina Faso

    Le Niger a décrété vendredi 30 novembre l’état d’urgence dans trois départements du sud-ouest, voisins du Burkina et souvent victimes d’attaques meurtrières «de groupes terroristes», selon un communiqué du gouvernement.

    « Le conseil des ministres a examiné et adopté le projet de décret portant proclamation de l’état d’urgence dans les départements de Say, de Torodi et de Téra dans la région de Tillabéri », précise le texte lu à la télévision d’État.

    Cette région du sud-ouest nigérien est proche de l’Est du Burkina Faso, théâtre d’attaques jihadistes depuis plusieurs mois.

    Mi-novembre, deux gendarmes ont été tués et un autre blessé lors de l’attaque par des jihadistes présumés d’un poste de gendarmerie à Makalondi (dans le département de Torodi), à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Niamey.

    Un prêtre italien qui vivait depuis onze ans au Niger y avait notamment été enlevé le 17 septembre par des hommes armés venus sur des motos à son domicile.

    Fin octobre, l’armée a été massivement déployée dans cette zone pour chasser des jihadistes qui tentaient de s’y implanter.

    Les pouvoirs des forces de sécurités renforcés

    Les trois départements nigériens où l’état d’urgence a été décrété « font l’objet d’attaques organisées, perpétrées par des groupes terroristes, mettant en péril l’ordre public et la sécurité des personnes et des biens », a justifié le gouvernement. « Il est nécessaire et urgent » de prendre cette « mesure pour faire face à la situation », assure le communiqué.

    L’état d’urgence accordera notamment des pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité sur les théâtres des opérations, dont celui d’ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit, a expliqué une source sécuritaire.

    La mesure est en vigueur depuis mars 2017 dans cinq autres départements de Tillabéri, en raison d’incursions meurtrières attribuées à des groupes jihadistes maliens.

    En 2015, Niamey avait déjà décrété l’état d’urgence dans la région de Diffa (sud-est), victime d’incursions meurtrières du groupe islamiste Boko Haram établi dans le nord-est du Nigeria.

    Malgré des frontières considérées comme poreuses, le Niger apparaît comme l’un des pays les plus stables dans une zone en proie aux troubles.

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  • Mini-sommet à N’Djamena pour coordonner la lutte contre Boko Haram

    Mini-sommet à N’Djamena pour coordonner la lutte contre Boko Haram

    Les présidents du Nigeria, du Niger et du Tchad, ainsi que le Premier ministre camerounais, étaient réunis jeudi 29 novembre à N’Djamena pour un mini-sommet consacré à la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram, dont les attaques se sont récemment intensifiées dans la région du lac Tchad.

    Les présidents du Nigeria, Muhammadu Buhari, et du Niger, Mahamadou Issoufou, ainsi que le Premier ministre camerounais Philémon Yang sont arrivés jeudi 29 novembre pour une réunion à huis clos avec le président tchadien Idriss Déby Itno.

    La rencontre a porté sur « la situation sécuritaire dans le lac Tchad », région touchée par les attaques de Boko Haram, dont le « regain » préoccupe les dirigeants, selon une source diplomatique tchadienne.

    Ces quatre pays sont membres de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT), engagée dans la lutte contre Boko Haram, un groupe né en 2009 au Nigeria et qui s’est scindée en 2015 en deux branches, dont l’une est affiliée à l’organisation de l’Etat islamique (EI).

    Boko Haram a récemment accru ses raids et autres attaques visant notamment l’armée nigériane.

    >>> À LIRE – Lac Tchad : quelle réorganisation de Boko Haram se cache derrière la recrudescence des attaques ?

    Mi-novembre, la branche de Boko Haram qui a prêté allégeance au groupe à l’EI a revendiqué la mort de 118 soldats au cours d’une série d’attaques dans la région du lac Tchad, particulièrement au Nigeria. Jeudi, un officier nigérian a déclaré qu’une autre base proche du lac Tchad avait été attaquée mardi par Boko Haram et que les soldats, qui ont perdu trois des leurs, avaient été « écrasés » par les insurgés.

    Les pays voisins touchés

    Au Cameroun, au moins 29 personnes ont été blessées mercredi dans un attentat-suicide perpétré par une femme à Amchidé (Extrême-nord), ville proche de la frontière nigériane.

    Le président Buhari avait promis lors de la campagne de la présidentielle de 2015 d’éradiquer le groupe jihadiste et avait assuré, quelques mois après son élection, que Boko Haram était « techniquement vaincu ».

    Candidat à sa propre succession pour la présidentielle de février prochain, il doit faire face à un bilan sécuritaire très critiqué.

    Il a déclaré mercredi devant des hauts gradés que Boko Haram devait être « éliminé de la surface de la terre » mais ses soldats déployés dans le Nord-Est se sont plaints à plusieurs reprises de manquer d’armes et de vivres.

    Une Force multinationale mixte appuyée par l’Occident et regroupant des militaires du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria, a été créée en 2015 pour surveiller le lac Tchad, avec l’aide de comités de vigilance composés de citoyens locaux.

    Plus de 27 000 personnes ont perdu la vie depuis le début de l’insurrection jihadiste en 2009 au Nigeria et 1,8 million de personnes ne peuvent toujours pas regagner leurs foyers.

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  • Lutte contre Boko Haram: les pays du lac Tchad veulent revoir leur stratégie

    Lutte contre Boko Haram: les pays du lac Tchad veulent revoir leur stratégie

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  • Lac Tchad : quelle réorganisation de Boko Haram se cache derrière la recrudescence des attaques ?

    Lac Tchad : quelle réorganisation de Boko Haram se cache derrière la recrudescence des attaques ?

    Depuis plusieurs semaines, les attaques attribuées à Boko Haram se multiplient dans le bassin du lac Tchad, notamment dans la zone frontalière entre le Niger et le Nigeria. Une recrudescence qui s’explique par la redistribution des rôles au sein du groupe jihadiste. Décryptage.

    Aucune attaque revendiquée en juin et juillet, quatre en août, quatre en septembre, six en octobre et neuf en novembre. Ces quatre derniers mois, la recrudescence des activités de Boko Haram est indéniable. Celles-ci visent en particulier des bases militaires situées dans le nord de l’État nigérian de Borno, comme à Metele le 18 novembre (42 soldats tués selon Boko Haram) et à Kangarwa, quelques jours plus tard.

    De nombreux assauts ont notamment entraîné la fuite des soldats présents dans lesdites bases, permettant le pillage du matériel militaire. Si l’armée nigériane est parvenue par la suite à réoccuper ses positions, en envoyant des renforts et en utilisant sa puissance aérienne, c’est bien Boko Haram qui dicte, depuis plusieurs semaines, le rythme du conflit dans la zone frontalière entre le Niger et le Nigeria, sur les rives du lac Tchad.


    >>> À LIRE – Nigeria : Boko Haram doit être « éliminé de la surface de la terre », assure Buhari


    Jeudi 29 novembre, les présidents nigérien, Mahamadou Issoufou, nigérian, Muhammadu Buhari, et tchadien, Idriss Déby Itno, en ont discuté lors d’une rencontre à N’Djamena, la capitale du Tchad. Selon nos informations, le chef de l’État du Niger est en effet particulièrement agacé par les dérives de l’armée nigériane, qu’il estime en grande partie responsable du renforcement de Boko Haram ces derniers mois.

    Rivalités internes

    Mais que se cache-t-il derrière cette recrudescence soudaine des attaques ? Certes, la proximité de la présidentielle nigériane, qui doit se tenir en février 2019, pousse les jihadistes à affirmer leur présence, tandis que Buhari est gêné aux entournures par sa promesse, non tenue, d’en finir avec le mouvement terroriste. Toutefois, ce sont surtout des rivalités internes qui expliqueraient la radicalisation de Boko Haram.

    Les jihadistes avaient auparavant tendance à négocier la libération des otages contre rançon

    Depuis septembre, les jihadistes se sont notamment remis à exécuter certains de leurs otages, notamment un travailleur humanitaire mi-septembre, puis un autre mi-octobre. Ils avaient auparavant tendance, sous la direction du Camerounais Mamman Nur, bras droit d’Abou Moussab al-Barnawi, gouverneur de l’État islamique en Afrique de l’ouest (branche de Boko Haram), à négocier leur libération contre rançon durant les mois précédents.

    L’exécution de Nur, un tournant

    La mort de Mamman Nur, natif de Maroua tué en août par ses propres troupes, a-t-elle enclenché une radicalisation du mouvement ? Nur – considéré comme l’organisateur de l’attentat suicide qui a tué 21 personnes au siège des Nations unies à Abuja en août 2011 était en tous cas considéré comme le véritable cerveau de la faction d’al-Barnawi, qui s’oppose à celle conduite par Abubakar Shekau autour de la forêt de Sambissa.

    Mais ses troupes se seraient retournées contre lui. L’accusant de s’être enrichi en négociant avec le gouvernement nigérian des libérations d’otages, notamment des écolières de Dapchi, ses subordonnés l’avaient arrêté en avril, jugé pour trahison puis maintenu en résidence surveillée. Ils l’ont finalement exécuté en août, sur ordre de l’État islamique, selon un document sonore diffusé en haoussa.

    La disparition de Nur pourrait avoir relancé la surenchère meurtrière entre l’aile Shekau à Sambissa et l’aile Barnawi dans le bassin du lac Tchad

    « Nur a été perçu comme trop modéré et trop impliqué avec le gouvernement. Il est fort possible qu’un groupe de militants plus radicaux ait décidé de l’écarter et de prendre le contrôle de la faction d’al Barnawi », explique un spécialiste de Boko Haram, qui ajoute : « La disparition de Nur pourrait avoir relancé la surenchère meurtrière entre l’aile Shekau à Sambissa et l’aile Barnawi, pilotée par l’État islamique, dans le bassin du lac Tchad ».

    Si Abou Moussab al-Barnawi reste le leader désigné de l’État islamique en Afrique de l’Ouest, c’est désormais autour d’un certain Aboubacar Menok que se tournent les regards des services de sécurité de la région. Ce dernier, jusqu’ici chef militaire de la faction al-Barnawi et réputé plus radical, devrait profiter de la disparition de Nur pour prendre du galon.

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